Hybrid Parisiorum - ou quand le mythe devient réalité...
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 [Mars] Prix du post le plus émouvant

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Gabriel
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Gabriel


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MessageSujet: [Mars] Prix du post le plus émouvant   [Mars] Prix du post le plus émouvant I_icon_minitimeMar 1 Mar 2011 - 17:20

Venez ici proposer le post du mois qui vous a le plus ému !
Il vous suffit de poster à la suite en précisant le lien du sujet, la personne concernée, et son post entre balises
Citation :
Vous avez jusqu'au quinze mars pour proposer des posts.
Je rappelle qu'il n'est pas autorisé de proposer un post que vous avez vous-même écrit.
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MessageSujet: Re: [Mars] Prix du post le plus émouvant   [Mars] Prix du post le plus émouvant I_icon_minitimeVen 4 Mar 2011 - 22:05

Je commence donc avec un post de ALLEN

Lien : https://parisiorum.forumactif.org/t482-chez-lenou-pv-raven

Le pourquoi : Je trouve que le passage sur le piano est juste énorme. On sent dans l'écriture l’instrument. C'est très émouvant, car on imagine sans mal une petit mélodie triste en arrière

Citation :
"J'veux pas apprendre le piano...C'est nul...Plus personne n'écoute de piano aujourd'hui. J'veux faire de la guitare !"

C'était la première chose qu'il avait dite surement. Une chose était sur il avait repoussé en bloc l'instrument, lui trouvant tout les défauts du monde et en refusant de voir ce qu'il avait de bien. Trop gros, trop complexe, pas assez morderne, instrument pour fille ou pour mec plus qu'efféminé. Il était jeune et turbulent, et pourtant il avait déjà cette étrange timidité qui le poussait pourtant dans la violence a chaque fois qu'il avait l'impression d'être un petit animal au pied du mur. Sa mère avait clos la discussion en lui rappelant qu'un instrument qui allait l'exciter encore plus que le calmer ne lui servirait surement pour l'instant à rien. Déjà tout petit les "rugissements" de la bête étaient ce qui tapissait tout fond sonore, il était sujet a de violente migraine dans les situations les plus extrême car les rugissements redoublaient d'intensité pour se faire entendre. Il ne pouvait en parler a personne, sa mère lui avait même interdit d'en faire part a la maitresse qui pourtant avait tout d'une gentille femme. Il n'avait que sa mère, sa mère n'avait que lui, et c'était pour ca qu'elle lui avait forcé la main pour apprendre le piano. Sans professeur bien sur, le piano étant un instrument pas si simple que ca, et quand il perdait son calme il lui arrivait de développer une force que seul l'homme de la maison (qui ne rentra et ne fut jamais remplacé) aurait pu contenir. Encore heureux sa mère avait ce pouvoir, celui d'anticiper ses émotions et de toujours prévenir avant de guérir.

Les premières leçons il les avait passé sur le petit fauteuil placé entre les jambes de sa mère la laissant jouer. Pour rien au monde il ne se serait permis de poser un doigt sur une touche au risque de briser une si belle mélodie. Les notes étaient aussi douces dans les graves que dans les aigus, et qu'importe qu'elles fussent courtes ou tenues, très sonores ou tel un murmure...Elles arrivaient toujours directement a se faufiler dans la poitrine d'Allen, et alors il arrivait a gouter au calme. Les rugissements incessants se taisaient et il ne restait plus que le piano, cet état de colère qui le prenait a chaque fois qu'il regardait les autres s'évanouissait. Il goutait a la normalité et pour rien au monde il n'aurait fait quoi que ce soit qui aurait poussé sa mère a stopper la musique. Il fermait les yeux et se laissait tomber contre cette femme qui aussi solide qu'un roc l'avait toujours soutenu. Il ne savait pas si elle partageait les même souffrances que lui, mais elle les comprenait. Cela datait peut être de plus de 10 ans, mais jamais Allen n'oublierai ce qu'il avait ressenti quand sa mère avait arrêté de jouer. Il y avait eu un long moment de silence comme jamais il n'en avait eu dans sa tête...Et avant même qu'il ne puisse en profiter tout avait recommencé. C'était comme faire marcher un homme dans un couloir très très sombre, puis d'un coup lui montrer une issue le laisser courir comme un dératé...Et fermer juste avant qu'il ne puisse passer. Toute cette joie qui comme soufflet raté venait de retomber d'un coup assez sec pour faire mal, très mal. Comme si chaque espoir qu'il avait eu c'était greffé sur son cœur, pour y éclater dessus. Lui qui n'affichait d'ordinaire jamais rien sur son visage, avait laisser éclater de gros sanglots d'enfants. Il c'était retourné pour enlacer sa mère une main crisper sur ses vêtements a l'endroit du cœur. Il avait retirer tout ce qu'il avait dit sur le piano, et surtout il avait prié sa mère de lui apprendre a jouer, d'exorciser les voix de sa tête, cet hurricane dans son cœur qui soufflait depuis des années, depuis la première heure.

Certes jouer à la place de sa mère n'avait pas véritablement le même impact sur lui, mais au moins cela remettait un peu de calme dans sa tête. Et il lui suffisait de penser a elle a cet instant précis pour qu'elle vienne remettre la paix sur le champ de bataille qu'était son âme. Il lui suffisait aussi de penser a elle pour savoir que pour l'instant il ne voulait pas être ici. Que son cœur était avec elle en Angleterre, que même si personne ne voulait de lui, que si le monde entier lui faisait la guerre si elle restait de son coté alors il pourrait nager a contre courant. Il lui avait rendu sans trop le vouloir la vie très difficile l'absence de son "père" avait rendu la chose encore plus ardue, et il était partie pour lui épargner de vivre avec son scandale vivant de fils. Quand il jouait du piano c'était souvent un morceau pour lui, le reste pour elle comme pour qu'elle profite de cette paix qui venait le prendre a chaque fois. Mais voilà elle n'était pas la, elle n'entendrait pas les notes et ne saurait surement pas a quel point son absence était dure. Il laissa la dernière note de sa mélodie se prolonger ne pouvait se résigner a lever le doigt pour voir le calme qui c'était installé en lui mourir prématurément. C'était surement la première fois depuis un moment qu'il était a ce point ailleurs, assez pour ne pas sentir cette femme dont il ne savait rien s'approcher d'assez près pour lui permettre de mettre fin à sa vie sans qu'il puisse réagir. D'ailleurs il ne se rendit compte de sa présence qu'a l'instant ou il vit deux bras frêles l'entourer pour aller toucher le piano. Il ne se rendit compte de sa présence que quand il sentit deux bosses allaient doucement se poser contre son cou. Il ne se rendit compte de sa présence que quand la bête en lui se sentant trahis d'avoir été prise dans son sommeil avait tenté de lui placer dans la tête l'envie de la tuer.

Mais pourtant son corps refusait de bougeait d'un centimètre. Il y avait bien trop de chose qui se bousculaient en lui, tellement de chose que pour une fois la voix du monstre fut couverte. Puis elle posa sa tête contre la sienne et ce fut le coup de grâce. Son cœur s'emballa pour ajouter a la cacophonie de sa tête, la symphonie de sa gène. Il ne pouvait voir d'elle que ses mains, mais quelles mains ! La peau était un peu pâle, et les doigts assez fins, cette main était une main armée...Et pourtant, elle lui avait semblait durant l'affrontement assez ferme, assez rigide telle la main d'un bourreau...Et pourtant les doigts semblaient exercer une pression si douce sur les touches qu'on aurait pu croire à la mélodie du vent. Ils ne se posaient pas, ils glissaient. Et Allen se retrouva 15 ans en arrière assis entre les jambes de sa mère à la regarder jouer les mains dans le dos pour ne surtout pas interférer. Il ferma les yeux un instant, il chercha aussi l'image de sa mère la dedans...Mais rien n'y fit quelque chose ne collait pas, il y avait cette odeur, il y avait cette présence dans son dos...Il y avait cette femme. Elle n'avait pas établit comme sa mère un calme plat en lui, elle avait réussi le tour de force de recouvrir le pire par le meilleur. Il était toujours dans l'incapacité de bouger, car ce contact un peu trop intime l'impressionnait énormément. Il n'avait jamais été proche d'autres femmes que de sa mère, à 26 ans c'était minable certes. Mais le fait est que les femmes sont des choses fragiles et qu'il avait une énorme tendance a tout détruire dans ses moments de colères noires. La peur l'avait contraint à repousser le contacts des femmes. Et s'il ne voulait pas bouger c'était aussi pour qu'elle ne s'arrête surtout pas. Sa mélodie loin d'être simple à jouer possédait quelque un petit rythme secondaire qui revenait sans cesse, il ne savait pas encore combien de temps il lui restait a jouer mais il se décida a prendre ce rythme a sa charge. Certes il n'était pas capable de glisser comme elle sur les notes, mais il y mit tout ce qu'il pouvait a cette instant. Il n'avait pas grand chose a faire, mais partager l'instant lui faisait plaisir. Il jouait sans véritablement trop regarder si bien qu'il ne vit pas qu'il avait jouer la dernière note ensemble. Sa main sous la sienne, le contact était chaud pourtant il eu un frisson qui l'ébranla totalement. Il déglutit avec difficulté sa tête lui hurlait de retirer cette main avant que cela ne soit très mal pris, son corps le lui interdisait. Il aurait tellement voulu se redresser pour la regarder, et trouver quelque chose dans ses yeux quoi il n'en savait rien...Mais quelque chose qui lui rendrait un peu de chaleur. Car c'était un fait, il était seul, et il avait froid.
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Gabriel
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MessageSujet: Re: [Mars] Prix du post le plus émouvant   [Mars] Prix du post le plus émouvant I_icon_minitimeVen 25 Mar 2011 - 16:39

Merci pour ta proposition.
Malheureusement, un seul candidat ne suffit pas à lancer un vote... Je prolonge donc jusqu'au 31 mars, en espérant qu'on aura plus (+) de propositions.
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MessageSujet: Re: [Mars] Prix du post le plus émouvant   [Mars] Prix du post le plus émouvant I_icon_minitime

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