Une soirée qui s'annonce ennuyante [la petite blondinette]

Comme tous étudiants, j’avais des amis chiant par moment. Ces gens-là ne connaissait de moi que ce que je voulais bien leurs montrer, évidemment aucun ne connaissais ma véritable nature. Paris acceptais peut-être les hybrides mais cela implique qu’il y a encore plus de chasseur ici pour leurs faire la peau qu’ailleurs. Et on pouvait se faire trahir par n’importe qui, donc la confiance était une chose à ne confier à personne.

Revenons à mes amis, ceux-ci me forcèrent à participer à une de leurs soirées. Je ne comprendrais jamais pourquoi ils avaient besoin que je participe aussi. D’ailleurs les trois quart du temps c’est soirées sont organisés pour saouler les filles et se les taper juste après. Je comprends pas où est le plaisir de se faire une fille saoul, moi en tout cas je n’ai jamais eu besoin de ça.

La soirée se déroulait chez une connaissance, il avait réussi à se débarrasser de sa famille pour avoir la maison de libre. L’alcool coulait à flot et la musique était bruyante comme d’habitude, la maison était entouré d’un grand jardin avec piscine et donc la musique ne dérangeait aucun voisin. Plus le temps passait, plus je voyais de couple bourré monter à l’étage pour utiliser les chambres. Ces jeunes ne changeront jamais et voilà que je me mets à parler comme les vieux.

Je sortis dans le jardin pour prendre l’air et fumer une clope aussi. Lorsque je retournai à l’intérieur je me fis déstabilisé, par un groupe de gamins d’une vingtaine d’année qui courait comme des fous, et bouscula une jeune femme qui était derrière moi. Je me retournai vers elle et présenta mes excuses.

- Je suis désolé… Tiens bonsoir Khenory, je ne t’ai pas fait mal j’espère ?

Je connaissais cette blonde, on avait des amis commun et on avait fait plusieurs sortis de groupe ensemble, elle m’était assez sympathique. D’ailleurs si je ne me trompe pas elle étudiait en science politique, je me demande toujours pourquoi on appelle cela une science.

Quelque soit votre filière, votre spatialité, votre orientation, tant que vous êtes a la fac, vous êtes confronter au même problème : les soirées, organisées par des amis un peu douteux.
Ces aberration n’ont que deux but, boire et s’envoyer en l’air avec n’importe qui, voir n’importe quoi.
Je suis croyante, certes, mas ce n’est pas pour autant que je trouve que ces « fêtes’ sont des aberrations. Suivre des préceptes en désaccord avec notre époque, très peu pour moi. Attendre le mariage pour consommer est très louable mais incroyable vain compte tenue de la proportion de mariage qui se terminent en divorce. Néanmoins ce n’était pas une raison valable pour se faire tout ce qui bouge et qui a plus de un gramme d’alcool dans le sang.

Bref…
Je m’étais laisse entraîner dans une de ses soirée par une amie à la fin d’un long argumentaire dont j’étais ressorti perdante, évidemment. En même temps ma derrière phase avait été « de toute façon t’es tellement bornée que même si je te disais que je suis à l’article de la mort tu m’y traînerais », dur de le convaincre de ne pas m’y emmener avec ça.

Elle m’y avait donc emmené, la fête se déroulait dans les beaux quartiers, ceux dans lesquels je vivais depuis notre retour en France. C’étais une grande maison art déco, ressèment rénovée, le genre belle villa qui coûte un bras, avec une multitude de chambres, de pièces, idéale pour ce qu’était venu faire la plupart des gens.

Plus la soirée avançait, plus l’alcool s’accumulait dans le sang, plus le rez de chaussée de la maison se vidait, les couples d’un soir montant dans les chambres.
Nous n’étions plus qu’un poignet encore sobres ou du moins pas totalement déchiré. Mon amie m’avait déjà faussée compagnie, je ne l’avais même pas vue s’éclipsée. Même en parlant avec les autre je sentais bien que je n’étais pas a ma place dans ce milieux.
Il fallait que j’aille prendre un peu l’air.

En passant a côté d’un petit groupe d’agité je me fis bousculer par un jeune homme. Je ne vis pas son pouvoir tout de suite.

Je suis désolé… Tiens bonsoir Khenory, je ne t’ai pas fait mal j’espère ?

Je me retournais et tombais nez a nez avec Lukas Miles. Je ne le connaissais pas très bien, nous avions simplement des amis en communs, du coup nous nous étions côtoyé a quelque sortie de groupe.
Un garçon plutôt sympathique, mois abrutie que la plupart.

Non, non tu m’as à peine touché.

Je lui accordais un petit sourire entendu et filais dehors, de l’air, j’avais besoin d’air.
Mais visiblement être a l’air libre, et au calme s’était trop demander à peine avait-je mis un talon dehors qu’un saoulard mal dégrossie me sauta quasiment dessus.

Outres la série d’avance outrageusement grossière qu’il me faisait et le ton sec et parfaitement détestable que j’employais pour le viré, il restait. Un tube de glue empestant l’alcool.

Je n’allais pas être obligé de l’hypnotiser tout de même ?

Non, non tu m’as à peine touché.

Elle m’accorda un petit sourire avant de se diriger rapidement dehors. Elle m’avait l’air encore sobre, sans doute ne voulait-elle pas finir dans une chambre à l’étage et qu’elle évitait de boire. Mais dans ce cas-là pourquoi était-elle venue ?

En tout cas je comprendrais son besoin de sortir, l’air à l’intérieur était irrespirable, l’odeur du vomi ainsi que celle de la transpiration me repoussèrent à l’extérieur. Après avoir gouté à la fraicheur de la nuit, retourner à l’intérieur était un véritable enfer.

J’allais aussi en profiter pour discuter avec Khenory, parler avec des gens saoul n’étais pas très plaisant. Et puis j’aurais voulu savoir pourquoi elle était venue si ce n’était pas pour boire ni s’envoyer en l’air. Elle était un peu plus loin en compagnie d’un Greg, pas très sobre, qui voulait la forcer à monter à l’étage.

Grégoire, de son vrai nom, n’avait toujours pas compris que ça devait être aux filles d’être bourré et non lui s’il voulait tirer son coup. Il participait à toutes les soirées dans l’espoir de se faire plaisir mais finissait toujours dans un état éthylique. Je m’approchais d’eux et passa mon bras par-dessus l’épaule de Greg et l’attira vers la piscine.

- Dis-moi, Greg, tout vas bien ?

Il baragouina une réponse incompréhensible, je lui tapotai gentiment l’épaule pour le rassurer. Grossière erreur, il dégueula tout ce que son estomac contenait devant ces pieds. Heureusement que j’avais sauté en arrière sinon j’aurais pu être la cible de ces rejets. Je poussais Greg du pied pour le bousculer dans la piscine. Je le vis remonter à la surface avec difficulté.

- C’est pour te nettoyer, ne m’en veux pas !

Je lui tournai le dos et alla voir Khenory, un petit sourire aux lèvres.

- Il est un peu con quand il a bu mais en temps normal il est sympa.

Miles ne tarda pas venir faire son preux chevalier venant sauver sa belle. Classique et incroyablement prévisible. Si seulement il savait que j'aurais parfaitement pu m'en débarrasser moi même. Mais il ne savait pas et il ne le saurais jamais, sauf si j'y était contrainte et forcée.
Les gens normaux avait toujours un mauvais image des chasseurs, il nous voyait comme une sorte d'inquisition, dont le seul but était de punir, tout n'importe quoi, même eux. Et pourtant nos seul cible était les hybrides et leurs partisans, tout cela pour protéger et nettoyer le monde de ces impuretés.

Par contre je n'avait pas prévu qu'il jette son copain à l'eau. Sans importance, je le regardais revenir vers moi, avec un air un peu las.

Il est un peu con quand il a bu mais en temps normal il est sympa.

Je soupirais et mettais les mains dans mes poches. Que faisais-je là ?

Sympa ou pas en temps normal là il est bourré, et beaucoup trop familier.

Un nouveau soupire, puis j'allait m'asseoir sur un banc du mobilier de jardin en rotin dispersé un peu partout sur la terrasse.
Je regardait Lukas avec un regarde critique.

Une amie m'as traîner ici et m'as fausser compagnie... Et toi que viens-tu faire ici ? Tu est encore sobre ou presque sobre c'est que tu n'es pas venu pour la même chose que les autres.

Khenory soupira et alla s’asseoir sur un banc. Je la suivis et resta debout à côté d’elle, j’aurais pu m’asseoir il y avait assez de place pour deux sur le banc mais je préférais rester debout.

Une amie m'as traîner ici et m'as fausser compagnie... Et toi que viens-tu faire ici ? Tu est encore sobre ou presque sobre c'est que tu n'es pas venu pour la même chose que les autres.

Pendant qu’elle parlait je sortais une clope de ma poche et par pur politesse je lui demandais.

- J’espère que ça ne te dérange pas que je fume ?

Je m’en foutais un peu que cela la dérange ou non, de toute manière j’allais la fumer. Une fois ma cigarette allumé, je pris le temps de répondre.

- Pour me faire les jolies demoiselles, c’est elles qui doivent être saoul pas moi.

Je pris mon temps pour tirer quelques bouffé sur ma cigarette avant de reprendre la parole. Je n’avais rien de mieux à faire et puis peut-être qu’après ça je pourrais la faire monter à l’étage. Je ne serais au moins pas venu pour rien.

- En fait je viens pour garder un semblant de vie social. Mes potes trouvent que je ne sors pas assez souvent. Je sors plus souvent qu’il ne croit mais rarement avec eux. Et comme il m’emmerde à chaque fois avec cela, je me laisse traîner de soirées en soirées.

Une légère brise souffla, cela me fis du bien de sentir le vent sur mon visage bien que la nuit soit déjà assez fraiche. Je levais ma tête au ciel mais à cause des lumières de la ville je ne voyais pas les étoiles, c’est bien dommage.

Lukas alluma sa cigarette, j'avais dit qu'il était sympathique, mais souvent il avait des petites tendance ordurière.
Peu lui importait que la fumée me dérangeait ou non, il aurait continuer à se détruire les poumons.

Pour me faire les jolies demoiselles, c’est elles qui doivent être saoul pas moi.

Délicat franchement, en s'en passer de commentaire. Je n'étais pas spétialement féministe mais je ne tolérais pas vraiment qu'on traîte la gente féméminine avec si peu d'égard.
Je trouvais cela plutôt lamentable, je ne comprenais ni comment on pouvait être assez lâche prour profiter d'une fille qui avait été assez idiote pour se bourré a ce point.

En fait je viens pour garder un semblant de vie social. Mes potes trouvent que je ne sors pas assez souvent. Je sors plus souvent qu’il ne croit mais rarement avec eux. Et comme il m’emmerde à chaque fois avec cela, je me laisse traîner de soirées en soirées.

Au moins on avait un petit point commun, je ne sais pas vraiment pourquoi mais ça me soulageait. On avait été trâîner ici pour la même chose en fin de compte.

Je n'avais aucune envie de rentré chez moi, pour retrouver une petit chambre de bonne vide, et un peu en bordel. Autant être là autant en profité.
J'étais croyante certes mais pas du genre a suivre aveuglément des préceptes dépasser et donc plus du tout adapter à notre époque.
Et Miles, malgré ses manière rustre était plutôt bien fait de sa personne.

Si finalement elle me gène cette cigarette.

Je lui enlevais le cancer en barre qu'il avait dans la bouche et l'embrassait avec passion, sans auncune tendresse.
Au pire si je me sentait coupable, il y avait bien la confession...

Son geste me surprit, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle m’embrasse. J’ai toujours cru que c’était une gentille fille de bonne famille qui ne ferait jamais rien de ce genre à moins qu’on la fasse boire un peu. Mais là elle n’était pas saoul et elle me saute presque dessus, ce n’était pas pour me déplaire d’ailleurs je pensais bien il y a quelque instant à la mettre dans mon lit.

- Je pense qu’il doit rester des chambres de libres.

Je passai ma main derrière sa tête et l’embrassa passionnément à mon tour. Cette soirée ne s’annonçait pas si inutile que ce que je pensais au début. Khenory n’est pas si mal dans son genre et je suis sûr que je passerais du bon temps avec elle. Je lui caressais le cou tout en lui faisant un clin d’œil complice.

- Au pire on pourra les faire dégager pour prendre la place.

Je l’entrainais à l’étage, après avoir dérangé plusieurs couples durant leurs ébats je nous trouvais une gentille petite chambre contenant tout ce qu’il nous fallait, un lit ! Vous devinez très bien ce qui se passa, je m’étais amusé à déshabiller lentement Khenory tout en caressant son doux corps avant de passer à l’acte.

Je senti que mon geste le surpris. Il est vrai que je n'avais pas vraiment un air a faire quoi-que ce soit d'immoral, c'est fou comme un look un peu BCBG peut vous typer auprès des autres.
Pourquoi Miles, alors qu'il y avait des dizaines d'autres homme plus ou moins sobres ? Je ne sais pas vraiment, sûrement parce que s'était l'un des rare que je connaissais, ou encore parce qu'il avait un petit je ne sais quoi qui avait séduit mes hormones a ce moment.

Je ne serais presque attendu a ce qu'il me raisonne, mais je devais surestimmer sa concience. Mais je n'avais pas de quoi m'en pleindre. Ma peau réagit avec un petit frisson dans sa main passa sur ma nuque avant qu'il ne m'embrasse possionnenément.
Comme tant d'autre avant nous, nous étions monté a l'étage, pour trouver une chambres, tou ce qui était plus intime que le couloir, le salon ou le jardin. Les baiser se faisaient plus avides les mains plus empressée.
Ses mimines baladeuse avait exploré un peu toute mon anatomie ôtant doucement tout mes vêtement avant que tout s'emballe.

Ma montre indiquait deux heures tentre quatre du matin quand j'enfilais a nouveau mes sous vêtements. Lukas était toujours dans le lit quand j'enfilais mon jean, dans ses main mon tee-shirt.

Si monseigneur veut bien se donner la peine de me rendre mon vêtement je lui en serais fort aise.

Demandais-je sur un ton plûtot taquin.
Pour l'instant ma concience ne me jouait pas de sal tour.

Khenory était un excellent coup, son corps me manquera. Comme dans toutes les soirées, ce qui se passait dans les chambres étaient des histoires d’une nuit, je ne devais pas espérer me la refaire.
Une fois notre affaire terminé, elle se rhabillait tandis que moi je restais allongé sur le lit. Etant d’humeur à m’amuser, j’attrapai sont t-shirt avant elle et le garda en main pour la narguer.

Si monseigneur veut bien se donner la peine de me rendre mon vêtement je lui en serais fort aise.

En ce moment elle avait un petit air de je-ne-sais-quoi qui me plaisait bien. Ce soir, je découvrais une tout autres Khenory, celle-ci était pleine de surprise. Si elle avait été saoule j’aurais compris mais elle était toujours sobre, ce qui la rendait encore plus surprenante. Alors que je maintenais son t-shirt à hors de portée, je remarquai, pour la première fois, la médaille qu’elle portait autour du cou.
Faut dire que quand je les déshabillais j’avais autre chose en tête pour faire attention à ce genre de détail. C’était ma nature de corbeau qui ressortait, j’étais intrigué par tout ce qui brille et voulais le voir de plus près.

Je m’approchai d’elle, laissant son haut sur l’oreiller, et pris le médaillon entre mes doigts. Comme d’habitude j’agissais sans tenir compte du fait que mon geste aurait pu la gêner, cela m’importait peu je voulais en savoir plus sur ce bijou.
A l’arrière de la médaille était gravé deux noms et deux dates. Le nom d’en dessous était celui de Khenory, ça devait être un cadeau. Après l’avoir fait tourner, une dernière fois, autour de mes doigts je retournais m’allonger posant ma tête sur l’oreiller.

- Il a une signification particulière pour que tu le gardes ? Et ces dates, elles veulent dire quelque chose ?

Cela m'étonna un peu de le voir aussi joueur, j'avais toujours eu l'impression que Miles était quelqu'un soir de trop sérieux, soir qui s'en tapais avec un zèle hors du commun.
Il m'étonna encore plus quand je se saisi de ma médaille, il était comme hypnotiser par le bijoux, pour une fois que quelqu'un était dans un état second sans que ce soit de mon fait...
C'était l'occasion rêver pour récupéré mon t-shirt qu'il avait planquer sous l'oreiller. Je me tordis du mieux que je pouvais pour qu'il puisse garder le médaillon dans ses main, pendant que moi je fouillait sous l'oreiller pour récupéré mon bien.
La potion n'était pas très stable et ce qui devait arriver, arriva, je perdis l'équilibre et me retrouvais a moitié vautrée sur Miles. La situation était peu avantageuse pour moi mais elle ne dura pas vu que je me relavais tant bien que mal.
J'aurais été un menteuse si j'avais soutenue que je n'avais pas profité de l'occasion pour laisser mes mains se balader un peu sur le torse de Miles.

Il a une signification particulière pour que tu le gardes ? Et ces dates, elles veulent dire quelque chose.

J'attendis d'avoir enfiler mon t-shirt si durement récupéré avant de lui répondre.

Bien sur qu'elle a une signification particulière, c'est ma médaille de Baptême, elle me rappel que Dieu est toujours là même si il ne gère pas nos vie.

Je sentais le vieux préjuger venir, celui qui disait que parce que j'étais croyante, j'obéissais au doigt et à l'oeil à l'église.

Je ne suis pas une espèce de bigote qui croit aveuglément les préceptes dépassés de l'église catholique, mais j'aime a croire qu'il y a quelqu'un qui veille sur le monde.

Je pris moi même la médaille entre mes main et la tournais. En lui montrant le nom et la date du haut je lui expliquais.

C'est le nom et la date de naissance de mon arrière-grand-mère. Du coup la date en dessous de mon nom, c'est mon jour de naissance. C'est tout.

Je lui lançais un regard un peu intriguer.

Pourquoi un si petit objet t'as-t-il intéresser ?

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