une nouvelle vie ? [ Rebecca et Elizabeth]

La journée était morne et grise sur Paris.
Pour une fois que Phyl avait fait l’effort de mettre un jean pas trop déchiqueté et une chemise pas trop large, à peine deux tailles au dessus de la sienne, le ciel avait décidé de faire la tronche… C’était presque démoralisant.
Enfin la vampire avait fait abstraction de la facétie météorologique et avait rejoint son pied a terre, son bureau en somme, bien déterminer à passer une journée moins pourrie qu’a l’habitude.
Le pari était moins d’être gagné, car à part les veilles affaires datant de plusieurs années le boulot ne s’accumulait pas vraiment sur le bureau de la vampire ces derniers temps. En se moment l’affaire qui faisait vivre la détective était une simple histoire d’adultère… Un mari, hybride, soupçonner de tromper sa femme, simple humaine, et de trouver ses maîtresses au midnight.
Et la petite enquête d’Ephylie avait révélé que les craintes de la pauvre femme étaient fondées et que son homme était bel et bien un pourrit. Décidément ces dernier temps la gente masculine ne s’était pas montré sous son meilleur jour à Phyl… la vampire avait même pris de temps de dresser un liste des dernières conquêtes du mari infidèle c’est dire qu’elle avait du temps à tuer. Il ne restait plus qu’as l’annoncer à la cliente à endurer les déception dans le regarde de cette femme, et dans le pire des cas les pleurs et les jérémiades.
Elle détestait ça quand les clients s’épanchaient comme ça sur son beau sous-main en cuire laissant d’affreuses marques. Puis même la bêtise humaines l’horripilait de plus en plus, a quoi bon garder espoir quand on venait la voir généralement c’est que toute les autres méthodes avaient échouées…

Machinalement la détective imprima tout le dossier qu’elle avait constitué et le mis dans une enveloppe. Pendant que l’imprimante sortait une par une les preuve de l’insanité du genre humain, Phyl s’assit. Elle resta un moment à penser… Et si elle changeait de métier.
Oui, mais pour faire quoi ? De la génétique, ce qu’elle avait apprit dans ses études supérieures ? Mauvaise idée, cela faisait bien trop longtemps qu’elle n’avait pas ouvert un livre de biologie.
Un toussotement de Rebecca la sorti de ses pensées, juste un instant. La libraire avait pris un jour de congé et avait décider de passer l’aprème midi avec la vampire. Les deux femmes s’étaient touver des points communs et des terrains d’ententes depuis leur première rencontre. Il faut dire que chacune avait quelque chose à apprendre à l’autre…
Becca était en train de lire, un livre épais, très épais, presque trop épais… Cela découragea Ephylie de s’intéresser d’avantage au l’ouvrage qu’avait dans les mains son acolyte. Elle retourna à ses pensées, quel travail pourrais elle bien faire ?
Elle pourrait carrément ne plus travailler, avec le physique de jeune minette bien roulée qu’elle avait elle trouvait un vieux riche aux tendances pédophiles et elle se laissait entretenir…. Ça s’était de l’idée !
Se faire entretenir par des hommes riches… De plus avec son pouvoir elle pouvait se changer pour plaire au n’importe qui. Vous voulez une blonde pulpeuse ? Mais bien sure mon cher ! Une rousse bien en chaire ? Sans problème !
Nan franchement cette idée avait tout du trait de géni, il lui suffisait juste de trouver des hommes assez naïf pour qu’elle puisse mener sa vie comme elle l’entendait.

Plus de pleur, plus de sanglots, plus d’yeux rougit par le chagrin et la désillusion… le rêve.

« Dit Becca, tu crois que je pourrais me reconvertir ?… enfin plutôt arrêter de travailler et me faire entretenir par de vieux boucs desséchés et incontinents mais richissime. »

Si travailler était important, Rebecca ne laissait jamais l'occasion de faire une pause passer. Ainsi, elle avait pris une journée de repos. Avantage d'être son propre patron. Et puis depuis quelques temps, avec toute la comptabilité en plus, le sacro-sain travail l'écrasait. Donc vacances. Ou plutôt jour de congé.

Après avoir passé la matinée à dormir, puis larver sur son lit, la libraire se décida à bouger ses jolies fesses. Un peu de marche pour muscler le fessier, rien de tel, et en plus cela ouvre l'appétit avait pour habitude de dire son père. Pour ce faire, - et puis, quitte à prendre une journée de repos, autant ne rien faire - Rebecca se fit inviter chez sa vampire d'associée.

Les deux jeunes femmes, au fil des réunions, s'étaient liées d'amitié. Cela surprenait un peu la libraire, qui de part son tempérament solitaire - héritage du caracal - avait très peu d'amis. Enfin, tout de suite, cela l'arrangeait. Vampire et hybride mangèrent à la même table, et comble de l'ironie pour les suceurs de sangs - dont ne faisait pas parti Ephylie - , elles bavassèrent joyeusement.

Puis la détective reprit son travail. On ne s'accordait pas tous aussi facilement que Rebecca une pause. Heureusement, le temps maussade n'encourageait pas les Parisiens à mettre le nez dehors. Seuls les touristes, présents quelles que soient les intempéries, s'agitaient et pullulaient dans la capitale. Pour s'occuper, la libraire avait pris un vieil ouvrage trouvé au détour d'une brocante et qu'elle avait fait restaurer par son antiquaire. Quand le vieux se déciderait à fermer boutique, elle serait embêtée. Mais bon, elle n'était pas ici pour penser boulot. Elle ouvrit le livre, et se mit à lire.

« Dit Becca, tu crois que je pourrais me reconvertir ?… enfin plutôt arrêter de travailler et me faire entretenir par de vieux boucs desséchés et incontinents mais richissime. »

L'idée la fit rire. Beaucoup. Quand elle se reprit, Rebecca y réfléchit plus sérieusement :

« Et bien, tu as les capacités pour. Mais vérifie qu'ils soient impuissants tout d'abord. Rien que de songer partager mon lit avec un vieux... Comment as-tu dit ? Boucs desséché, c'est ça ? Cela me révulse. Enfin, même avec un beau jeunot j'ai du mal, donc je suis de mauvais conseil à ce niveau. Quand je pense à cet hybride cochon qui se plaignait de ne pas avoir de classe... Lui au moins avait des relations normales avec les autres. Mais si tu veux te reconvertir en veuve noire, tu as ma bénédiction. »

Elles continuèrent à extrapoler cette idée quelques minutes, mais durent s'arrêter. On toquait à la porte.

[hrp] Lizzy, je t'ai préparé ton entrée, mais fait comme bon te semble Wink

. Surtout, fait-toi plaisir en écrivant !

Invité

*Enfin!*

Voilà la première chose que je me suis dite en entendant la sonnerie. La dernière heure de cours était fini. Une heure de maths. J'avais hâte que cela se termine. Parce que c'était la dernière heure de cours ou parce que c'était une heure de maths ? Je n'en sais rien. Surtout avec la prof qu'on avait. Une femme vieille et célibataire. A croire qu'elle se servais de nous pour calmer sa colère et sa dépression.

Bref, la journé de cours était fini. Une journé que j'ai passé à rire et à sourire. Je crois que d'un côté, le collège me fait du bien et me permet d'oublier. Surtout pendant les pauses où je pouvais m'amuser avec mes amis. Non, disons plutôt avec mes camarades de classe. Parce qu'en vérité, je ne les voyais qu'au collège et aucun d'eux ne me connaissaient réellement et connaissaient mon passé. C'était beaucoup mieux comme ça. Je n'aivais pas spécialement envie que quelqu'un me le rappelle, même sans le vouloir, pendant une discussion.

Maintenant, il fallait rentrer chez moi. Non, ce n'était pas chez moi. Et cela ne le sera jamais. Depuis 4 ans je vivais chez mon oncle et ma tante. Je ne sais pas si c'était le début de l'adolescence, mais je les détestais. Et je suis sûre que eux aussi me détestaient. Ils n'ont certainement jamais souhaité s'occuper de moi. Ils ont juste eu la mal chance d'être ma dernière famille.

*Et si je prennais un détours ?*

On avait quitté plus tôt. Le prof de français n'était pas là. Ce n'est pas la première fois d'ailleurs. On disait qu'il avait un enfant andicapé et que c'était pour cela qu'il était souvent absent. Enfin, la chose est que mon oncle et ma tante ne le savaient pas. Ils m'attendaient dans deux heures. J'en profitais donc toujours pour trainer dans Paris et rentrer le plus tard possible. J'ai visité pas mal d'endroit et j'ai pu découvrir Paris comme cela, avec ces gens préssées et ces rues bondées.

*Quel coin je vais visiter cette fois ?*

Pendant 4 ans, j'en ai quand même vu pas mal. Mais Paris est grand.

*Je verrais bien en flanant un peu.*

J'ai donc commencé ma petite ballade. Le ciel était couvert. Il faisait presque nuit en plein jour. Je hais la nuit. Des images, des sons défilent devant mes yeux, des souvenirs dont je ne pourrais surement jamais me débarrasser.

Je me perdais donc dans mes pensées, dans mes tristes pensées. C'est pour cela que je déteste me retrouver seule. D'une manière ou d'une autre, je fini toujours par y penser. Et c'était la même chose pour les cours. Je n'écoutais jamais les profs. Je rêvassais. J'avais envie de crier ma haine. J'avais envie de pleurer. Mais je ne devais pas. Je devais être forte. C'est ce que mes parents voudraient.

Je croisais des gens, je passais devant des magasins, des immeubles, sans même y faire attention. Je marchais en oubliant le monde qui m'entourait. Mais un immeuble me sortit de mes pensées. "Ephylie Buron, Détective Privé".

*Peut-être est-ce qu'elle poura m'aider à retrouver l'homme que je cherche ?*

Je me suis donc avancé vers cet immeuble qui m'attirait d'une manière étrange. Je toc à la porte.

Sujet: Re: une nouvelle vie ? [ Rebecca et Elizabeth] Dim 5 Sep 2010 - 20:51

L’idée de se reconvertir fit rire Rebecca, d’ailleurs outre le fait que cette idée était des plus sérieuse s’était un peu l’effet escompter…
Quand la libraire réussit a reprendre un peu de contenance, elle fit part a Phyl de son avis sur le sujet.

« Et bien, tu as les capacités pour. Mais vérifie qu'ils soient impuissants tout d'abord. Rien que de songer partager mon lit avec un vieux... Comment as-tu dit ? Bouc desséché, c'est ça ? Cela me révulse. Enfin, même avec un beau jeunot j'ai du mal, donc je suis de mauvais conseil à ce niveau. Quand je pense à cet hybride cochon qui se plaignait de ne pas avoir de classe... Lui au moins avait des relations normales avec les autres. Mais si tu veux te reconvertir en veuve noire, tu as ma bénédiction. »

Sa bénédiction, rien que ça ?
Oui, mais bon des vieux impuissant mais riche ça ne courrait pas vraiment les rues… Et Ephylie n’avais pas une patience infinie. Sans compter que si elle choisissait un jeune, il fallait attendre qu’il claque certes mais comment lui expliquer pourquoi elle restait jeune et belle sans lui avouer sa vraie nature (Ephylie avait beau ne pas en avoir honte si elle devait être un handicap mieux valais la cacher)… impossible…
Sa nouvelle carrière n’avait pas encore commencé qu’elle était déjà compromise

« J’avoue que d’idée de partager mon lit avec un vieux croûton me donne des frissons partout, mais je pense, qu’avec la dose d’alcool approprier ça devrait passer sans trop de dégâts… »

La détective aurait bien ajouté quelque chose mais, on frappa à la porte. Ephylie vérifia vite fait son agenda, elle n’attendait personne ce jour ci…
Intriguée par l’inconnu derrière la porte, la vampire alla ouvrir et fut fort surprise de trouver de ce qu’elle vit.
Une jeune fille, qui devait avoir onze ans, peut être douze, treize au grand maximum. Une petite rouquine, au teint de lait uniquement relever par quelques taches de rousseur et aux yeux verts… Avec sa jupe et ses couettes on aurait put croire qu’elle sortait d’Alice au pays de Merveilles.
Phyl regarda dans la rue, pour voir si il n’y avait pas un adulte qui accompagnait l’enfant, mais personne ne semblais l’attendre. Elle ne tenais rien à la main et n’avait pas ce sourire hypocrite qu’avait toute les gamines qui veulent vous vendre des cochonneries au profit que je ne sait quel organismes bidons. Elle n’était pas non plus en larme et toute déboussoler comme les mioches perdus, elle avait l’air de parfaitement savoir ce qu’elle faisait là…
Un peu déconcerté devant cette jeune fille, Phyl entrepris de découvrir pourquoi elle était là. Elle l’invita donc à entrer et à prendre place sur une chaise a côté de Rebecca.

« Bien, que puis-je pour toi ? »

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Spoiler:

Sujet: Re: une nouvelle vie ? [ Rebecca et Elizabeth] Mar 7 Sep 2010 - 17:27

« J’avoue que d’idée de partager mon lit avec un vieux croûton me donne des frissons partout, mais je pense, qu’avec la dose d’alcool approprier ça devrait passer sans trop de dégâts… »

Sans trop de dégâts ? Ce serait une boucherie, oui ! Surtout si elle prenait un vieil insomniaque. Enfin... La vampire s'apprêtait à ajouter quelque chose quand on toqua à la porte. Ephylie vérifia son agenda, puis alla ouvrir.

Elle revint avec une jeune fille. Rebecca lui donnait entre onze et douze ans. Le plus impressionnant était son air déterminé. Cela jurait totalement avec ses traits de fillette malicieuse, dû à son âge et ses taches de rousseur.

La libraire posa son livre sur un coin du bureau pendant que son vampire d'amie invitait la petite à s'assoir à côte d'elle. Rebecca posa son dos contre le dossier de sa propre chaise et croisa les bras. La suite serait à n'en pas douter très intéressante.

Invité

C'est une femme qui m'ouvrit. La première chose qui me frappa chez elle, c'est sa beauté, une beauté douce. Elle avait de magnifiques cheveux ébènes qui mettaient en évidence ces yeux. Ce sont ces yeux là que je rêvait d'avoir. Ils étaient verts, comme les miens, mais ils possaidaient en plus, parsemées par-ci par-là, de petites émeraudes. Son regard m'émerveillait.

Elle regarda d'un côté et de l'autre de la rue. Elle devait être surprise de voir une jeune fille seule telle que moi frapper à sa porte. Après quelques secondes, elle m'invita à entrer.

Je suivis cette femme qu'un jean et une chemise (que je trouvait trop grands pour elle) cachaient surement une très belle silhouette. Elle me fit entrer dans une pièce, son bureau, où une autre femme était assise. Avec ses cheveux châtains en bataille et ses vêtements décontractés, celle-ci avait l'air décontractée. Elle avait un énorme et vieux livre dans les mains. Le genre de bouquin qui ferait fuir une jeune fille comme moi. En me voyant arriver, elle le déposa sur ce qui devait être le bureau de la détective.

La femme qui m'avait ouvert m'invita à m'asseoir à côté de la lectrice, ce que je fit sans hésiter. Cette dernière croisa les bras et me regarda de ses grands yeux bruns avec attention.

« Bien, que puis-je pour toi ? »

C'était la détective qui avait parlé. Je réfléchit quelques secondes à sa question. Retrouver cet homme, voilà ce que je voulais. Mais il y avait autre chose. Il fallait rechercher le passé de mes parents, pourquoi est-ce qu'ils devaient fuir, pourquoi est-ce qu'ils ont été tué.

« Est-ce que vous pouvez retrouver quelqu'un ? Ou est-ce que vous pouvez enquêter sur le passé de quelqu'un ? »

Mon coeur battait à la chamade. J'espérait avoir enfin trouvé quelqu'un qui pouvait m'aider.

Sujet: Re: une nouvelle vie ? [ Rebecca et Elizabeth] Dim 12 Sep 2010 - 23:04

« Est-ce que vous pouvez retrouver quelqu'un ? Ou est-ce que vous pouvez enquêter sur le passé de quelqu'un ? »

Quelle question... Bien entendu qu'Ephylie pouvait faire cela, c'était pour ainsi dire son métier. Elle regarda la gamine, et une question lui vint a l'esprit. Comment une môme de douze ans à peine allait-elle pouvoir la payer ?
Pas qu'elle ne voulais pas lui rendre service, mais en ce moment elle ne roulait pas sur l'or. Et comme elle le répétais souvent: il faut bien vivre....

Mais devant le visage de la jeune fille Phyl ne pue se résoudre a brisés tout ses espoir , tant pis elle se débrouillerait.

"Bien entendu que je peux enquêté sur le passer des gens, et retrouver certaine personne, il faut juste que tu me donne de quoi travailler, nom, photos, souvenir, document en tout genres...
Qui veux tu retrouver?"

Sujet: Re: une nouvelle vie ? [ Rebecca et Elizabeth] Mar 21 Sep 2010 - 22:14

« Est-ce que vous pouvez retrouver quelqu'un ? Ou est-ce que vous pouvez enquêter sur le passé de quelqu'un ? »

La fillette avait prononcé ces mots avec espoir. Espoir de quoi ? Cela laissait Rebecca songeuse. Parce que pour venir ici, la petite écolière devait être désespérée. Ephylie lui répondit :

"Bien entendu que je peux enquêté sur le passer des gens, et retrouver certaine personne, il faut juste que tu me donne de quoi travailler, nom, photos, souvenir, document en tout genres...
Qui veux tu retrouver?"

LA question. L'hybride ne dit rien, attendant la réponse, continuant d'observer. Elle ne pouvait pourtant s'empêcher de remarquer que la jeune fille n'avait pas décliner son identitée...

[hrp] riiiiiiiiiiiiien à dire XD

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