Soirée liberté ! [Pv: Lana]

Sujet: Soirée liberté ! [Pv: Lana] Sam 7 Jan 2012 - 2:00

Je n'avais guère parler durant le trajet en métro, a vrai dire l'endroit ne se prêtait pas tout à fait à ce que je voulais faire par la suite. A vrai dire je ne fis que la regarder durant tout le trajet, mais ca elle ne pouvait pas le savoir mes lunettes que j'aimais réellement pour ca était totalement opaque...Enfin de son coté bien sur. Elle avait un très jolie visage, certes un peu jeune, mais après tout moi même je n'avais pas encore tout perdu de mon aspect juvénile. Parfois j'en avais envie de maudire la vampire qui aurait pu attendre quelques années de plus avant de me faire partager sa vision du monde. Néanmoins il me fallait trouver pourquoi sur toutes les filles du musée il avait fallut que je craque dans l'instant pour elle. Et oui encore un mauvais plis que m'avait donné ma vie de vampire, à savoir celle d'assouvir mes envies du moment. Était ce physique ? Était ce le naturel avec lequel elle m'avait répondu, entrant ainsi dans mon jeu et me forçant donc a surenchérir ?

Non finalement je pense que ce qui m'a plut immédiatement chez elle ce fut sûrement qu'elle vienne me retrouver. Elle avait réussi à me surprendre et j'accordais toujours beaucoup d'importance à ça. J'avais maintenant cinquante ans passé et mon physique me permettait toujours de traîner avec des gens de 30 ans de moins. Et même si les visages changent tout les ans, les activités et les comportements eux ne changent pas forcément. Un jeune reste un jeune, et avec tout ce qui se passe dehors on ne peut pas dire que la confiance soit de mise, hors elle, sans même me connaître venait de se livrer à moi pour la soirée. Et rien que d'y pensait un petit sourire naissait au coin de mes lèvres.

Peut de temps ensuite nous nous retrouvâmes sur les Champs Élysée, l'avenue était évidemment noire de monde mais elle n'en perdait pas moins de sa superbe. Je fis passer ma cavalière d'un soir devant les boutiques les plus chère que je connaissais, je fis quelques remarques sur certain prix pratiqué ici surtout sur les boutiques dont les prix n'étaient même pas affichés. A vrai dire j'aurai pu sans aucun soucis acheter quelque chose la bas, j'aimais beaucoup vivre dans le luxe. Mais dans le luxe utile hors je n'avais trouver l'utilité de mettre des sommes astronomiques dans un bijoux, surtout en étant un homme. Finalement au bout d'un petit moment il me semblait trouver le bar qu'il ferait l'affaire. Je n'avais pas l'habitude de boire sur les Champs, l'endroit était trop...Particulier et résonnait comme quelque chose d’exceptionnel. Faire quelque chose la bas, surtout du shopping ça n'était pas rien. Je pris à nouveau la main de ma partenaire pour la faire entrer derrière moi. L'endroit avait un petit quelque chose de « Bienvenue à vous nouveaux riches », qui ne me plaisait pas du tout c'était assez clinquant, enfin si jamais ca ne plaisait pas on pouvait toujours siffler une petite coupe de champagne et en revenir à un endroit plus...accessible au commun des mortels, qui n'était plus le miens, mais ca elle n'était pas obligé de l'apprendre.

-On a qu'a se poser la pour débuter et faire un peu connaissance. On prend un peu de champagne, on se pose tout pleins de questions ! Et après on pourra toujours s'envoler pour quelque chose d'un peu moins...moins...M'as tu vu.

Je lui retire son manteau en passant derrière, lui tire une chaise avant de passer pour mettre le manteau sur le porte-manteau prévu à cet effet. Je dépose le mien par la suite.

-N'es pas peur de commander ce que tu veux. J’invite.

Je pris place, j'avais à peine levé la carte qu'un serveur venait de faire son apparition pour venir nous renseigner sur la moindre de nos questions. Je n'en avais pas...Mais je pris quand même soins de commander une coupe de champagne rosé. D'un regard je fis signe à Lana de dire au monsieur ce dont elle avait envie. Et une fois le type partie je me repenchais sur elle.

-Alors comme ça tu es arrivée en France il y a peu. C'est pour les études ? Le travail ? Tu n'es pas obligée de répondre. On va se contenter de faire un peu ce qu'on veut jusqu'à ce que l'on se sente obligé de se quitter oké ?

C'était totalement surréaliste comme principe pour une soirée. Mais ca me plaisait beaucoup j'allais pouvoir observer si elle était du même bois que moi. En plus je ne la forçais à rien elle ne prendrait que les libertés qu'elle jugeait utile de prendre, et je saurais en fonction celles que je pouvais prendre en retour. J'étais du genre direct et sans complexe, néanmoins j'avais un minimum de tact.

-J'ai vu que tu dessinais aussi, j'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour ceux qui savent dessiner. Pour recréer tout ce que son imagination créer, c'est presque un pouvoir magique à mes yeux !

La je ne mentais pas du tout, j'avais toujours eu de l'admiration pour les dessinateurs et ca depuis tout petit. Je n'avais jamais rien réussi à dessiner de correct, pas faute d'avoir essayé pourtant mais si avec une guitare j'étais capable de merveilles, avec une crayon j'avais à peine de quoi faire un bonhomme bâton ridicule.

Sujet: Re: Soirée liberté ! [Pv: Lana] Sam 7 Jan 2012 - 21:58

Je t'avais suivis vers la station de métro, trouvant l'ambiance un peu lourde, car aucun de nous deux semblait vouloir parler. Ce qui me mettait assez mal à l'aise même si une fois dans un wagon qui est trop bondé, c'était assez difficile de se parler. D'ailleurs je n'avais même pas osé te regarder en face, étant un peu gêné de mon attitude. Car j'avais pour principe de ne pas suivre les inconnus, mais je ne savais pas pourquoi toi je t'avais suivis. Le goût du risque peut être ? Non ce n'était pas ça, mon corps avait réagit plus vite que ma tête. * Et maintenant je me retrouve là avec toi dans le métro, ce qui est tout à fait normal après tout ... *Mais sérieusement à quoi je pensais, je n'avais pas prévu dans mon planning de rencontre quelqu'un. Il était trop tard pour m'enfuir ou quoique ce soit d'autre, car sauter du métro en marche ça pouvait être mortel. Je n'avais aucune envie de mourir sur les rails d'un métro. Mais bon heureusement que tu étais placé devant moi, car tu faisais barrage entre les pervers qui me mater et moi.

Bon vu qu'on ne se parlait pas pendant le trajet, j'avais eut tout le temps de d'admirer et t'observer chaque angle de ton visage. Même si tes lunettes noirs te donner ce petit côté mystérieux, elles gâchaient aussi ta beauté. Je me demandais bien ce qui m'avait réellement poussé à te suivre aussi facilement. Peut être le fait que j'avais l'impression que tu cachais quelque chose sous ton attitude de playboy ? Mais là j'avais une folle envie de sortir à nouveau mon carnet à dessin pour reprendre mes esquisses de toi. Ce qui n'était pas trop possible dans le métro, et je ne voulais pas que tu vois que j'en avais déjà fait de toi quand on était dans le musée. J'allais passer pour une ... voyeuse, enfin quelque chose dans le genre.

Tout en descendant du métro, en me faisant bousculer au passage par les gens. Me faisant presque tomber au passage. Me rattrapant comme je pouvais. Les gens ne sont pas vraiment sympathique quand ils sont pressés. * Un petit sourire de temps en temps ça ne leur feraient pas de mal ... * Je me relevais en époussetant en passage ma jupe. Pour ensuite reprendre la route à tes côtés. Tout en regardant autour de moi tout était si grand et luxueux. L'un des quartier les plus chères de Paris. Soit ceux où je ferais en sorte de ne pas y mettre souvent les pieds. Même si j'étais une enfant de " bourgeoisie ". Je m'étais toujours sentie mal à l'aise dans ce genre d'endroit. Mais bon ça n'empêchait pas que c'était magnifique, et ça devait l'être encore plus une fois la nuit tombé avec toutes ces lumières, et les gens marchant dans les rues. Je comptais bien prendre des photos une fois que nous serions ressortis du bar.

Quand je vis dans quel endroit tu m'emmenais boire je crus que j'allais m'étrangler avec tout ce tape à l'oeil. Qu'est ce que je pouvais détester ça en plus. Surtout que je faisais tâche avec mes vêtements si banals dans un endroit pareil. Même à tes côtés je faisais tâche. J'avais surtout l'impression me retrouver dans une scène de film, où le garçon emmène la fille dans un endroit chic pour lui en mettre plein la vue. Pour ensuite mieux la faire tomber dans ses bras. Je me demandais quand même si au fond tu n'avais pas des idées derrière la tête. Car je me doutais que la soirée ne se finira pas seulement avec un verre. Je te laissais prendre ma veste, vu que tu semblais être un gentleman. Une fois installé je pris le menu, pour regarder les boissons commandant simplement du vin tout droit venu d'Italie, mon pays, mes racines ... Un peu nostalgique... Je souriais en te voyant te pencher vers moi comme si tu allais me dire un secret.

-Alors comme ça tu es arrivée en France il y a peu. C'est pour les études ? Le travail ? Tu n'es pas obligée de répondre. On va se contenter de faire un peu ce qu'on veut jusqu'à ce que l'on se sente obligé de se quitter oké ?

J'eus envie de rire en te voyant si curieux pour quelqu'un que je venais tout juste de rencontrer. Mais je comptais bien répondre à tes questions... ou pas. Je ne voulais pas dire les vrais raisons pour lesquelles j'étais venu ici.

"- Je suis venu ici pour le travail en quelque sorte. J'ai ouvert ma propre boutique de fleurs. Mais j'avais surtout quelque chose à faire d'important ici ... D'ordre privé. Ah ... je vois et qu'est ce que tu vas faire si je n'ai pas envie de te quitter ? "

J'avais appuyer ma dernière phrase, en venant me pencher légèrement aussi sur la table. Mon visage à quelque centimètre du tien, je poussais sentir ton souffle sur mes lèvres, ce qui me fis encore plus sourire.

"-In ciascuno di noi un artista si nasconde... L'arte può avere molte forme, e certe più sorprendenti di altri."

Spoiler:

Je me m'étais pas rendu compte, que j'avais parlé italien. C'était sorti tout seul sur le coup.

Sujet: Re: Soirée liberté ! [Pv: Lana] Dim 8 Jan 2012 - 2:40

Bien entendu que j'étais curieux, qui ne l'aurait pas été à ma place. Je venais de tomber sur une femme qui venait d'accepter de me suivre pour la soirée sans même me connaître ni d’Ève ni d'Adam, une femme qui n'avait soit pas eu peur de le faire soit la présence d'esprit de le faire. Mais qu'importe une fille qui venait d'oser. Ça n'était pas rien pour moi, toute ma vie j'avais osé, osé pour vivre et j'appréciais beaucoup ce genre de chose de la part des autres. La ou les autres voient des fous inconscients j'avais plutôt tendance à voir des gens qui n'ont pas froid aux yeux et vivent leur vie à deux cents pour cent. Des gens qui vivent pour des sensations nouvelles et fortes, des gens qui pensent d'abord au fun avant de penser au danger. Des gens comme moi.

Certes un humain n'avait pas toute la vie devant lui pour cela, et donc il lui fallait faire vite avant que son corps ne soit plus en état de lui pardonner ce genre de chose, mais je vivais encore comme un humain. Chaque jour pouvait être le dernier, et je n'avais pas envie de partir sur des regrets il m'était juste insupportable de partir en me disant qu'a tel ou tel moment j'aurai du faire ça plutôt qu'autre chose. Ma vie d'humain n'avait pas été des plus géniale, pour ma vie de vampire je ne voulais pas de ça.

"- Je suis venu ici pour le travail en quelque sorte. J'ai ouvert ma propre boutique de fleurs. Mais j'avais surtout quelque chose à faire d'important ici ... D'ordre privé. Ah ... je vois et qu'est ce que tu vas faire si je n'ai pas envie de te quitter ? "

En quelque sorte, une autre manière de dire que ça n'est pas du tout pour ça. Mais après tout elle n'était pas obligée de tout raconter sur sa vie, je ne le lui demandais pas. Elle voulait garder des secrets, elle n'était pas a l'aise sur certain sujets, qu'importe. Nous n'étions pas pour appuyer sur nos points sensibles, je n'avais pas la moindre envie de la forcer à avouer quoi que ce soit. Si je posais des questions c'était simplement pour la mettre à l'aise, entamer la conversation. Car après tout je n'étais pas vraiment en mesure de lui raconter beaucoup de vérités sur moi aussi. D'ailleurs cela ne me vint même pas à l'esprit de lui raconter la vérité si jamais elle me posait des questions la dessus. Ce qui m'arracha un sourire et même un petit rire fut sa proposition de ne pas me lâcher de la soirée. Ce que j'allais faire si elle ne voulait pas me quitter une tornade d'idées diverses et variées toutes plus « pires » les unes que les autres se bouscula en moi. Elle y mit fin très vite en s'approchant assez de moi pour déposer un léger souffle sur mes lèvres. Mes yeux c'étaient sûrement allumés de cette lueur brûlante de gourmandise qui les caractérisaient tant quand je me perdais. Car effectivement j'étais en train de me perdre, elle se tenait la devant moi son visage insolemment si proche du mien tel une invitation. Je fis comme elle m'avançant un tout petit peu sans pour autant entrer en contact avec elle autrement que par la parole.

-Si tu décides de ne pas me quitter...Il va falloir que je t’emmène avec moi tout partout ce soir alors.

Et avant que je ne puisse faire quoi que ce soit d'autre.

"-In ciascuno di noi un artista si nasconde... L'arte può avere molte forme, e certe più sorprendenti di altri."

Il me sembla comprendre le sens globale de la phrase même si je n'avais pas saisi ce qu'elle avait voulu dire par la. Alors je fis simplement celui qui n'avait visiblement rien saisi du tout. Si ce n'est pour l'anglais les langues n'avaient jamais été ma grande spécialité, enfin pas dans le sens du parlé. Son souffle faisait une sorte de petite buée sur mes lunettes qui ne durait pas plus que le temps qu'elle n'expire a nouveau pour la renouveler. Elle sentait bon, si bon j'avais l'impression d'être comme un insecte attiré par l'odeur d'une fleur, et à nouveau j'eus l'impression de ne pas être le prédateur cette fois. Et cet impression chez moi faisait travailler mon orgueil, je faillis prendre ce qu'elle venait impunément de me tendre avec tant d'innocence quand le serveur fit son irruption avec le vin italien et le champagne. Je dus bien avouer être déçu sur l'instant, pour ensuite me dire que c'était peut être mieux ainsi la partie ne devait pas être aussi facilement pliée.

-Qui sait si tu arrives à tenir assez longtemps tu pourrais bien voir l'artiste tapi en moi.

Je n'étais pas très fier de ce quoi j'avais pensé fugacement. Mais on en se refait pas non ? J'étais ainsi depuis plus longtemps maintenant que ma propre vie humaine. Et je préférais encore passer pour un artiste de ce genre la, que pour un maître voleur, même si dans les faits même si j'étais les deux c'était bien dans le vole que j'avais gagné mes lettres de noblesse. Elle ne semblait pas très curieuse d'en savoir plus sur moi ? Ne voulait elle rien savoir de moi ? Cela me convenait aussi d'une certaine manière, même si je trouvais ca un peu vexant.

Sujet: Re: Soirée liberté ! [Pv: Lana] Dim 8 Jan 2012 - 14:36

J'essayais de montrer de l'extérieur, un visage serein mais aussi souriant. Alors qu'intérieurement je bouillais tellement je m'amusais comme une petite folle. Mais je me contrôlais, je ne voulais pas te faire voir dès le début mon côté déjanté. Non que je sois folle, juste que j'aimais m'amusais. Mais quand j'étais dans cet état mon pouvoir de télépathie ne marche pas vraiment, vu que je n'arrive pas être concentrer plus d'une minute sur la même chose. Pourtant je mourrais d'envie de savoir ce qui pouvait de passer par la tête à ce moment précis. Surtout que ça me permettrait de savoir à quoi je devais m'attendre pour le reste de la soirée. Je savais que la curiosité était un mauvais défaut, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Je voulais tellement savoir ce que ces lunettes noires pouvaient bien cacher. Car après tout les apparences sont aussi trompeuses.

En réalité je m'en fichais un peu que tu sois un psychopathe pour le moment ou non. Je te trouvais plutôt sympathique, une des seules personnes depuis mon arrivée avec qui je me sentais moi même. Et pas obligé de faire semblant, ou de me faire passer pour une autre. Avec toi au moins je m'amusais, et ça faisait un bien fou de se détendre enfin. Puis la vie est bien trop courte pour que je m'inquiète de ce genre de banalité.

Je n'avais pas voulu me montrer impoli en mettant fin à tes questions sur moi. C'est juste que je me voyais mal t'expliquer que j'étais venu ici pour me venger de ceux qui avaient tuer mes parents. Pour seul raison qu'ils étaient différents. Puis je ne savais même pas qui tu étais réellement, tu pouvais très bien être un d'eux. Pourtant si ça avait été le cas tu m'aurais déjà tué, vu que j'étais un hybride. D'ailleurs le fait que je m'approche autant de toi, étant une manière de savoir si tu étais l'un d'eux, car tu avais une odeur particulière. Ni celle d'un humain ni d'un hybride. Alors je me posais des questions. Pourtant je me sentais attiré par toi par une raison inconnue. Une odeur si alléchante, que ça pouvait faire peur. Comme si tout de toi était un piège pour autrui. Car une fois qu'on était attiré par toi, pour se détacher ça devait encore plus compliqué. Comme quand on est prit dans une immense toile d'araignée. Je souriais encore plus en te voyant te rapprocher ainsi de moi, tu étais si proche de moi, que je faisais encore un mouvement et je pouvais t'embrasser. Ayant envie de le faire, mais je me retenais, me contentant de poser mes coudes sur la table pour le moment. Ton souffle était chaud que je frémissais légèrement, comme si une petite brise venait de passer. J'essayais de fixer mon attention sur tes mots, et te regarder dans les yeux, même si tes lèvres étaient très attirante.

-Si tu décides de ne pas me quitter...Il va falloir que je t’emmène avec moi tout partout ce soir alors.

A ta phrase plusieurs idées traversèrent mon esprit.

"- Oui c'est bien que je veux ... De façon j'ai rien de mieux à faire "

J'avais pas envie que tu crois que je n'attendais que ça, même si c'était vrai. Je voulais que notre petit jeu de séduction dure toute la nuit. Pensant au passage que je devais éviter de parler Italien si non on s'en sortirait pas. Je souriais un peu amusé de voir que je faisais de la buée sur tes lunettes, me donnant envie de faire des dessins dessus, mais je me retenais. Mon souffle se faisait un peu plus rapide une fois que j'étais aussi près de toi. Si ça continuait j'allais craquer d'un moment à l'autre. J'étais heureuse de voir que je t'attirais autant que tu m'attirais. Enfin c'était ce que ton comportement laisser voir après cela pouvait être faux. Je mourrais d'envie que tu prennes ce que je t'offrais aussi facilement pour le moment. Mais je fus drôlement déçu que le serveur décide d'apparaître maintenant, au meilleur moment. Je me rasseyais donc sur ma chaise, comme si de rien n'était avant de prendre mon verre de vin en main.

"- Je tiendrais ne t'en fais pas pour ça, et je compte bien dans quel domaine tu es artiste ...Mais d'abord parle moi un de toi. Dis moi simplement ce que tu as envie de dire "

Je portais doucement le verre à mes lèvres, pour boire quelques gorgées de ce petit nectar italien. J'avais l'impression d'être de retour chez moi. Un peu nostalgique de ma vie avec mes parents là bas. Enfin avant qu'ils meurent et que je me retrouve à vivre dans la rue. Ces souvenirs là j'aimerais bien les oublier par contre. Puis bon pour le moment j'étais avec toi alors je ne me concentrais que sur ça, je posais mon verre sur la table te regardant en souriant. J'attendais une réponse à ce que je t'avais demandé.

Sujet: Re: Soirée liberté ! [Pv: Lana] Lun 9 Jan 2012 - 14:44

Elle travaillait aussi vite que moi dans sa tête ca ne faisait aucun doute, travaillait elle à la même chose que moi la question était tout autre mais j'avais la nuit pour le découvrir. Autre chose dont j'étais sur c'était que mes lunettes faisait leur office, à sa manière de ne jamais les quitter des yeux comme si d'un seul coup avec une reflet la vérité lui serait dévoilée. Malheureusement cette vérité la, c'était l'une de celle que je cachais le mieux avec ma profession. Les vampires malgré tout ce que l'on peut en dire dans les films et les livres, même si certains on en fait des objets de fantasmes reste de puissant prédateur du genre humain dans les esprits. Je n'avais pas encore osé le raconter à quiconque mais sauf peut être à un hybride voir un autre vampire il était inconcevable de raconter cela à une humaine. Je n'avais pas envie de voir les fanatiques de dieu réclamer ma tête dans la demi-heure suivante. Le « pour vivre bien vivons caché » m’allant très bien pour l'instant pas question de me compromettre même pour la promesse d'une belle soirée.

"- Oui c'est bien que je veux ... De façon j'ai rien de mieux à faire "

Rien de mieux que de traîner avec moi toute la nuit, j'aurai pu mal prendre le fait d'être un bouche trou providentiel. Mais qu'importe après tout même si j'avais eu le tact de ne pas le dire moi même je n'avais pas eux mieux à faire ce soir moi aussi. Et surtout il en fallait plus pour attaquer ma bonne humeur je ne me prenais pas assez au sérieux pour ce genre de chose. Vivre à coté des gens et savoir que c'est ce qui nous attend pour l'éternité nous apprend à mettre notre orgueil de coté. Je vis aussi sa tête dépitée quand le serveur arriva, alors finalement peut être partageait elle les mêmes espérances pour cette soirée que moi. Ce baiser mort avant de naître, je n'étais pas le seul à l'avoir voulu il ne m'en fallait pas plus. Quelque chose en moi venait de se lancer, comme une machine qui une fois démarrée ne pouvait pas être stoppée avant d'être arrivée à son but. Mais je voulais tenir une bonne partie de la nuit on avait tout notre temps la soirée ne faisait que commencer, je n'avais pas envie de débuter par le dessert. Surtout que celui ci semblait être à la hauteur de ses promesses.

"- Je tiendrais ne t'en fais pas pour ça, et je compte bien voir dans quel domaine tu es artiste ...Mais d'abord parle moi un de toi. Dis moi simplement ce que tu as envie de dire "

Je n'allais pas retenir qu'elle avait parlé de mon domaine artistique. Certes j'étais bien habile de mes mains, aucune serrures, aucune caméras, et presque aucun ordinateurs ne faisaient les malins bien longtemps contre mes doigts de fées. Quand à l'autre domaine lui était réservé pour le dessert. Par contre je pouvais lui parler de moi, enfin, effleuré tout ce que j'étais. Pas question de révélé que j'étais un vampire et que j'étais en âge d'être son père, pas question de lui révélé que j'étais le plus célèbre voleur de ce siècle. Pour l'instant elle allait devoir se contenter d'une vérité plus nuancée.

-Pas grand chose à dire, je vis seul je n'ai jamais connu mon père...Et ma mère est morte il y a peu en me laissant un peu d'argent de coté. J’étudie l'informatique en faculté le jour et la nuit je suis plutot du genre fêtard. Le blanc n'est pas la vrai couleur de mes cheveux, et j'adore mangé sucré. Je joue de la guitare quand j'ai du temps à tuer. J'aime faire de nouvelles rencontres tout à fait au hasard.

J'avais fait cela sous la forme d'une liste tout en mettant des éléments importants de ma vie pour qu'elle est l'impression de tout savoir. Je n'avais menti sur aucun point j'avais juste « oublié » les plus gros morceaux. L'on pouvait me reprocher beaucoup de chose mais jamais l'on me reprocherait d'être un mythomane.

-Je n'aime pas les réveils trop matinales et la télé réalité car c'est sûrement la chose la moins proche de la réalité a la télé. J'aime le football américain, et les dessins animés à la télé que je regarde le matin en petit-déjeunant. Je n'aime pas trop les endroits trop chiques comme celui ci mais je voulais commencer fort la soirée, en l’entamant dans la plus célèbre avenue de Paris.

Je pris une grosse gorgée de champagne, c'était l'alcool que je tenais le moins, sûrement les bulles. Et pourtant j'avais de l’entraînement avec bien plus fort que ça, mais commencer la soirée par du champagne me coupait toujours toutes formes de résistances au reste du monde alcoolisé.

-Je ne tiens pas du tout le champagne.

J'eus un petit rire qui était plutôt une petite moquerie personnelle adressée à personne d'autre qu'a moi même.

-Et toi ? Quels sont tes goûts, préférences ? Ca pourrait bien orienter cette soirée.

Sujet: Re: Soirée liberté ! [Pv: Lana] Lun 9 Jan 2012 - 20:43

J'avais beau donner l'air que j'étais sur de moi, ce n'était pas vraiment le cas en réalité. Je paniquais et angoissais aussi. Car je n'avais pas pour habitude de jouer à ce petit jeu de séduction avec des hommes. Tu étais même le premier avec qui je faisais ce genre de choses, et je ne m'attendais pas à ce que tu y joues aussi. J'avais toujours été timide avec la gente masculine. Mais bon on pourrait croire que Paris me donnait des ailes. Pour une fois que j'avais autre chose en tête que ma maudite vengeance sur les chasseurs. Et ça me plaisait de voir que je ne laissais pas un homme plus âgé que moi indifférent. Comme toute femme, j'aimais me sentir belle et attirante, mais c'est pas pour autant que j'allais prendre la grosse tête. Je restais moi même dans toutes les circonstances. Mais bon c'est vrai que si demain tu décidais de partir comme un voleur je ne vais pas trop apprécier. Tout de même je ne pouvais pas te retenir, ni t'obliger à faire quoique ce soit contre ta volonté.

J'avais un peu menti sur ce que je te racontais, en disant que je n'avais rien de mieux à faire. C'était juste que je ne voulais pas donner l'impression que j'attendais que tu m'emmènes chez toi pour faire notre petite affaire le plus vite possible. J'aimais prendre mon temps, surtout pour me détendre un peu en envisageant ce qui pouvait bien arriver ce soir. Je restais tout de même fleur bleue et romantique. J’espérais quand même avoir un autre petit contact avec toi qu'un simple regard, qui ne me suffisait pas du tout pour le moment. Et j'étais sur que c'était le cas pour toi aussi. Puis tu donner la sensation d'être un connaisseur des femmes, vu que tu savais exactement le genre de choses qu'elles pouvaient aimer. Sauf que moi je n'étais pas ce genre de filles. J'aimais les choses simples de la vie. Je n'avais pas besoin de tout ce luxe pour être heureuse. Un plat de pâte italienne et du vin , ou encore une part de pizza était un festin pour moi. Les petits choses simples de la vie était le meilleur des bonheur. Car toutes ces choses tape à l'oeil sont fausses, et éphémères . Elles ne durent jamais bien longtemps.

-Pas grand chose à dire, je vis seul je n'ai jamais connu mon père...Et ma mère est morte il y a peu en me laissant un peu d'argent de coté. J’étudie l'informatique en faculté le jour et la nuit je suis plutôt du genre fêtard. Le blanc n'est pas la vrai couleur de mes cheveux, et j'adore mangé sucré. Je joue de la guitare quand j'ai du temps à tuer. J'aime faire de nouvelles rencontres tout à fait au hasard.

Je me demandais tout de même ce que tu pouvais bien cacher, derrière ces lunettes noires, qui ne laissaient rien transparaître. J'avais tellement d'idée qui me traversaient l'esprit certaines plus hallucinantes que d'autre. Comme par exemple que tu étais une rock star qui voulait se faire discret, surtout quand tu m'eus dit que le blanc ce n'était pas ta couleur naturel. Ou encore que tu étais un agent secret, faisant parti de la CIA ... Je me faisais vraiment des films très ahurissants. Alors que la réalité était très banale. C'était beau de rêver.

J'écoutais toujours attentivement sans rien dire, essayant d’emmagasiné tout ce que tu pouvais bien me dire. Car j'essayais de lire entre les lignes, car tu pouvais très bien y glisser des informations importantes. Dont je pourrais me servir plus tard en cas de besoin. Mais bon même si tu étais très ouverts, tu semblais avoir aussi des petits secret inavoués. J'étais curieuse mais je ne voulais pas creuser quelque chose dont tu n'avais pas du tout envie de parler.

-Je n'aime pas les réveils trop matinales et la télé réalité car c'est sûrement la chose la moins proche de la réalité a la télé. J'aime le football américain, et les dessins animés à la télé que je regarde le matin en petit-déjeunant. Je n'aime pas trop les endroits trop chiques comme celui ci mais je voulais commencer fort la soirée, en l’entamant dans la plus célèbre avenue de Paris.

Plus je t'écoutais plus j'avais l'impression de m'entendre moi, on avait tellement de point commun que c'était très drôle. Ce qui me donnait encore plus l'impression d'être bizarre ou de ressembler à un homme. Mais je n'y pouvais rien. Je n'étais pas humais pourtant j'en avais tout l'air comme si j'étais une vraie humaine. Je souriais en prenant une autre gorgée de vin en voyant que j'avais raison pour le coups du restaurant luxueux. C'est normal après tout de vouloir mettre toutes les chances de son côté, pour y arriver. Gardant l'information précieuse que tu venais de me donner, sur le fait que tu ne tenais pas le champagne, me donnant des petites idées au passage.

"- Ça veut dire que je peux faire de toi ce que je veux ? Vu que tu ne tiens pas le champagne... "

Je m'étais à nouveau penché sur la table, tout en souriant malicieusement. Et je comptais bien utiliser tous les pions que j'avais en main pour te séduire.

"- Moi ? Et bien ce n'est pas compliqué je suis pratiquement comme toi. J'aime flemmardé au lit, manger devant la télé. Je suis une grande fan de dessin animé, même si je suis un peu vieille pour ça. J'adore dessiner et prendre des photos. Une passion ? Les fleurs ... Si non je déteste le genre d'endroit où l'on se trouve, je préfère les choses plus simples et amusantes. Mon genre ? Je fait plus parti des personnes qui adore marcher pieds nus dans les rues en prenant des photos. Ou encore prendre un bain de minuit dans la mer ... Mais vu qu'on est à Paris je dirais la Seine ... Il y a tellement de chose encore ... Pour conclure j'aime dansais et vivre la vie au jour le jour comme si demain était le dernier ..."

Sujet: Re: Soirée liberté ! [Pv: Lana] Mer 11 Jan 2012 - 20:49

Visiblement j'avais fais mouche avec ma petite description car mon sourire trouvait un échos dans celui de ma jeune et douce partenaire. Bien entendu elle n'en avait pas appris beaucoup sur moi, elle ne savait toujours rien de mon enfance et de ma nature, mais elle devait en savoir assez pour se dire que j'étais pas si différent d'elle, que de tout le monde en fait. Et il était important pour moi qu'elle ne me sente pas trop différent, car ce qu'il y a de pire que quelqu'un de différent de soit, c'est quelqu'un de différent mais dont on ne sait pas identifier la différence. Et je n'avais pas envie de la voir se poser des questions à ce sujet la. Et d'une certaine manière elle non plus ne savait pas qu'elle ne voulait pas savoir ce qu'il y avait à savoir sur moi. Humaine et vampire ça ne fait bon ménage que dans les films. Elle tilta sur ma remarque sur le champagne, ça aussi ça faisait partie de ma stratégie, beaucoup d'hommes, quand ils draguent, tentent de se montrer sous le meilleur jour possible, tout puissant et sans faille. Personnellement j'avais constaté qu'on observait de meilleur résultat en ne cachant justement pas toutes les faiblesses. Laissant ainsi la possibilité à ma partenaire le loisir de chercher à l'exploiter pour elle, pour moi voir pour nous.

"- Ça veut dire que je peux faire de toi ce que je veux ? Vu que tu ne tiens pas le champagne... "

Tout ce qu'elle voulait c'était un poil exagéré à mon goût quand même. J'ai dis avoir du mal à le tenir, je n'ai jamais avoué me retrouver à terre et sans volonté au bout d'une coupe. Je pris une autre gorgée sans la quitter des yeux.

-C'est une invitation ou une mise en garde ?

J'avais dis cela d'un ton léger et ceci est l'illustration du paradoxe chez moi, j'aime les filles entreprenantes. J'aime les voir faire des choses d'elles même, jouer sur les cordes à leur disposition ne pas attendre ma venue mais plutôt la provoquer. Et inversement j'avais beaucoup de mal avec les filles bien trop impliquées, mes histoires ne sont que le reflets de pulsions me parler de ce qui se passera dans une semaine ça n'est pas vraiment pour me rassurer. Quand aux grands projets de familles heureuses et tout le toutim ça n'était plus pour moi du tout, car pour commencer je n'aurai jamais de descendant et ensuite pour fonder une famille il me faudrait me mettre à nue...Aimer c'est perdre.

"- Moi ? Et bien ce n'est pas compliqué je suis pratiquement comme toi. J'aime flemmardé au lit, manger devant la télé. Je suis une grande fan de dessin animé, même si je suis un peu vieille pour ça. J'adore dessiner et prendre des photos. Une passion ? Les fleurs ... Si non je déteste le genre d'endroit où l'on se trouve, je préfère les choses plus simples et amusantes. Mon genre ? Je fait plus parti des personnes qui adore marcher pieds nus dans les rues en prenant des photos. Ou encore prendre un bain de minuit dans la mer ... Mais vu qu'on est à Paris je dirais la Seine ... Il y a tellement de chose encore ... »

Pratiquement comme moi, j'avais arqué un sourcil que mes lunettes pouvait cacher aussi. J'avais toujours un peu de mal avec ce genre de formulation, j'espérais plutôt qu'elle fut bien différente de moi. Car j'aurai sûrement beaucoup de mal à me supporter. Sur les petits détails sans trop d'importances nous n'étions pas différents c'était bien possible, les fleurs en moins. Non pas que je ne les aimais pas, mais les plantes n'ont jamais été assez « vivantes » pour susciter un quelconque intérêt chez moi. Par contre la suite capta mon attention tellement c'était original.

-Marcher pieds nus dans la rue pour prendre des photos...Je te le déconseille dans Paris. Les rues ne sont des modèle de propreté. Quand à la seine pour les bains nocturnes je pense que c'est encore plus déconseillé.

Cette fois si je ne pus m’empêcher de rire. Je savais a quel point la seine était polluée, et se baigné dedans m'était un peu risible. Mais à aucun moment je m'étais moqué de ses préférences à elle. Dans un autre endroit que Paris, cela aurait put être très plaisant avec la bonne température extérieure.

Pour conclure j'aime dansais et vivre la vie au jour le jour comme si demain était le dernier ..."

*Toi je t'aime déjà !*

Elle venait de finir en apothéose, que de dire de plus elle venait de mettre à la lumière ma façon de vivre depuis 30 ans. Ne pas s'engager dans un futur incertain, ne pas s'embourber dans un passé qui de toute manière ne peut être changé, mais vivre pour le présent et profiter de ce que la vie a à donner. Cette fois si mon sourire se fit le plus large possible, j'aimais entendre ce genre de chose de la part de quelqu'un d'autre.

-Je n'aurai su mieux dire moi même, la vie au jour le jour y'a rien de tel pour se sentir libre. Trop de gens l'ont oublié ça !

Je pris le reste de la coupe d'une traite, elle n'aimait pas cet endroit, je ne l'aimais pas non plus. Et pour ce qui était de l'alcool on pouvait en trouver n'importe ou. On avait appris à ce connaître très rapidement, à vrai dire nous n'avions que partagé que le minimum vital. Et qu'importe, puisque demain n'avait pas d'importance alors pourquoi en donner à ce qui aurait pu être gênant dans le futur ? Il était peut être temps d'aller dans un endroit plus dans son genre, un endroit pour danser, un endroit ou le seul mot d'ordre et fait ce que tu veux.

-Et si on quitté cet endroit pour nouveaux riches coincés pour un autre ou on aura moins de scrupule à faire ce que l'on veut. Et si ca peut te rassurer un endroit ou il est aussi possible de se procurer du champagne si tu as toujours pour projet de faire de moi ta chose.

J'avais exagéré ultimement. Mais si la partenaire est bonne, alors faire ce qu'elle à envie ne me dérange nullement. Mais encore une fois ceci était un moyen de savoir si elle avait en tête la même chose que moi, elle était jeune, très jeune et je n'avais pas envie de l'effrayer sur un malentendu.

Sujet: Re: Soirée liberté ! [Pv: Lana] Jeu 12 Jan 2012 - 21:22

Je souriais encore plus en ayant l'impression d'être sur la même longueur d'onde que toi. Surtout que ça n'avait pas l'air de te déplaire que je pense comme toi. Ou bien peut être que je me faisais des idées mais ça n'avait pas d'importance. Je préférais croire qu'on était en accord. Peut être que j'allais vite en besogne mais je n'y pouvais rien, j'avais vraiment la sensation que le courant passait entre nous deux. Car j'avais aussi l'impression que tu cachais quelque chose, comme moi. Mais ce côté mystérieux et hors d'atteinte était ce qui donné ce petit piment à cette soirée. Malgré ça on ne savait presque rien de l'autre à part nos noms, qui pouvaient très bien être faux aussi. On passerait la nuit ensemble et demain nous serions de parfait étranger l'un pour l'autre. Je n'avais pas besoin de plus, là pour le moment je ne recherchais par une relation sérieuse même si je voulais un compagnon. Je n'attendais pas autant de ta part, alors je profitais simplement de la vie. Surtout que je devais être trop jeune pour toi.

-C'est une invitation ou une mise en garde ?

C'est vrai aussi que le champagne m'avait donné beaucoup d'idée pas toute très catholique, je dois l'admettre. Mais je n'y pouvais rien. Tu m'avais tendu une perche, je n'avais fait que m'en saisir. Mais bon je disais ça en parti pour rire. Je n'étais pas du genre à profiter des gens.

"- C'est plus une invitation qu'une mise en garde ... "

Je te faisais un léger sourire charmeur pour souligner mes propos. Je te faisais de façon assez subtile des avances, en essayant d'être discrète dans ce genre d'endroit. Je ne voulais pas me faire remarquer, mais en même temps je te tendais aussi une perche. Te laissant carte blanche pour attiser mon désir pour toi. Je n'étais pas non plus entreprenante, tu avais fais le premier pas. Je ne faisais juste que répondre, en essayant de ne pas être trop vulgaire, ni être catalogué comme étant une fille facile. Je ne voulais pas que tu me vois seulement comme une un coup d'un soir juste pour le sexe. Même si on allait surement le faire, mais tout de même je voulais surtout qu'on passe un bon moment dans lequel on puisse rigoler sans se prendre la tête.

Je savais que mon discours sur ce que j'aimais ou non était un peu enflammé, et que j'avais tout dit d'un trait sans vraiment prendre le temps de m'arrêter pour reprendre ma respiration. Mais valait mieux que ça sorte maintenant, que je me prenne la tête à réfléchir pour te donner une réponse. C'était aussi mal tourné de dire qu'on était pareil car en même temps je ne savais pas grand chose sur toi. Il aurait mieux valut que je dise que j'avais des points communs avec toi. Mais sur ton visage, j'avais quand même l'illusion que tu aimais bien ce que je pouvais raconter même si j'avais l'air d'une folle.

-Marcher pieds nus dans la rue pour prendre des photos...Je te le déconseille dans Paris. Les rues ne sont des modèle de propreté. Quand à la seine pour les bains nocturnes je pense que c'est encore plus déconseillé.

Toute suite chercher la petite bête, c'était juste une façon de parler. Car là bas en Italie je pouvais le faire, y avait vraiment des endroits magnifiques et où la pollution ne pouvait avoir accès. C'est bien pour ça que je ne me jetterais pas dans l'eau ici, je ne voulais pas tomber malade en attrapant je ne sais quels microbes. Et ça serait triste de finir la soirée à l’hôpital. Sans avoir eut le temps de profiter un maximum de toi.

-Je n'aurai su mieux dire moi même, la vie au jour le jour y'a rien de tel pour se sentir libre. Trop de gens l'ont oublié ça !

Mais au moins on semblait être en accord sur le fait qu'il fallait profiter de la vie sans se soucier de ce qui pouvait se passer demain. Tu avais l'air d'en connaître un rayon là dessus, comme si tu l'avais pratiqué pendant très longtemps. Je me demandais tout de même si tu avais déjà eut une relation sérieuse.

Je finis aussi rapidement mon verre de vin, en espérant que tu me dises qu'il était temps que l'on parte de cette endroit où l'on faisait vraiment tache. Non que cet endroit ne soit pas assez bien juste que ce n'était pas mon monde. Puis il semblerait que les regards se tournaient tous vers nous, surement parce qu'on faisait trop de bruit ou bien parce qu'on était beau. J'en avais aucune idée, mais cela m'amusais beaucoup à vrai dire.

-Et si on quitté cet endroit pour nouveaux riches coincés pour un autre ou on aura moins de scrupule à faire ce que l'on veut. Et si ça peut te rassurer un endroit ou il est aussi possible de se procurer du champagne si tu as toujours pour projet de faire de moi ta chose.

*Mon sauveur * Je sautais sur l'occasion car je n'avais aucune envie de rester ici plus longtemps. Puis il était temps que la soirée commence le plus vite possible. Là on était qu'à l'entrée. Il fallait passer au plat chaud à présent. J'avais une petite idée sur la suite mais je ne voulais pas me faire de fausse joie et je préférais te laisser choisir.

"- J’accepte avec plaisir. Je commençais un peu à suffoquer dans cet endroit puis on dirait qu'on est pas très bien vu par les autres clients. Je te suis pour la suite de cette soirée liberté où tout et permis ou presque. "

Je me levais de ma chaise et prête à partir.

Sujet: Re: Soirée liberté ! [Pv: Lana] Mer 18 Jan 2012 - 23:17

"- C'est plus une invitation qu'une mise en garde ... "

Je pouvais sentir l'humour qu'elle mettait dans cette phrase et donc son manque de sérieux la dedans. Était ce aussi de la déception que je ressentais pour ça ? Pourquoi souhaiter qu'elle s'en fut jeter sur moi pour profiter de ma faiblesse même si cela signifiait se réveiller minablement le lendemain. Sûrement parce que cela aurait rendu les choses tellement plus faciles. Aspirer à la simplicité n'était pas trop dans mon style, mais il fallait croire que parfois ne rien contrôler ca n'est pas mal non plus. Car si elle éprouvait de la vergogne à manipuler les gens, malheureusement la mienne c'était évanouie il y a maintenant des années. Après tout aucune rancune ne pourrait me subsister. J'avais le temps avec moi.

Les regards étaient sur nous vraiment ? Il fallait dire que même si mes lunettes de soleil même de nuit pouvaient encore être une lubie de nouveau riche, le reste de ma tenue et mes cheveux blancs n'étaient pas du tout adaptés. Personne ne pouvait faire de remarque ouverte car j'avais de quoi payer les boissons et la carte bleue que j'avais sortie m'aurait sûrement permis de racheter le restaurant tout entier. C'était une des choses que j'avais du mal à comprendre dans le monde humain, depuis que j'étais en marge de ce dernier. L'argent avait fini par remplacer presque toutes les valeurs, et aujourd'hui presque n'importe qui ferait n'importe quoi pour de l'argent. Je fis passer mon regard sur la salle, et sûrement ce dernier devait être méprisant. Ils me méprisaient, se demandaient ce que faisaient un p'tit jeune comme moi dans un endroit comme celui ci réservé à une élite dont je ne faisais pas partie selon eux. Et aussi cela m'amusait parfois de pouvoir leur rappeler que finalement ce genre d'endroit, ce genre de fortune n'était pas réservé uniquement à ceux qui portent des cravates et des balais à la place de la colonne vertébrale.

"- J’accepte avec plaisir. Je commençais un peu à suffoquer dans cet endroit puis on dirait qu'on est pas très bien vu par les autres clients. Je te suis pour la suite de cette soirée liberté où tout et permis ou presque. "

Suffoquer ? La pression des autres clients la touchait-elle autrement que pour l'amuser ? J'avais peut être été trop loin en pensant qu'elle s'amuserait autant que moi. C'était tout moi, parfois faire passer mon plaisir pour celui des autres, penser amuser les autres alors que finalement je n'amusais que moi. Il m'arrivait parfois de mépriser ce que la solitude m'avait fait devenir. J'étais la caricature de moi même aux yeux de tous et tout n'était plus devenu que jeu pour faire passer le temps, le temps si long.

Je pris une grande inspiration pour éloigner de moi ses idées qui à la longue pouvaient très bien gâcher la magie de l'instant. Pourquoi fallait il que je pense en ce moment bien plus que ses trente dernières années ? Qu'est ce qui avait changé ? Autant de questions que je voulais fuir en venant ici, que je voulais fuir avec elle ce soir. Et dans un lieu aussi coincé et étroit il était clairement établi que je serai vite rattrapé. Puis je sus autre chose avec tout autant de certitude, c'était que ce soir quoi que je fasse si je me laisser quelques instant de répits alors je serais rattrapé. « La soirée ou tout est permis ou presque », pourquoi continuer à tourner autour du pot tout à l'heure quelque chose avait failli arriver. Alors pourquoi retarder un peu plus ce que nous semblions rechercher tout les deux. Tourner autour du pot n'était pas plus mon style que cela surtout quand il me semblait pouvoir m'approcher un peu plus d'elle. Après tout je ne perdais rien à lui soumettre ma proposition en bas de l'endroit ou j'allais l'emmener il y avait bel et bien une boite de nuit, il est dit qu'il n'est jamais bien vu d'emmener après le premier rendez vous une fille chez soit. Sauf que je n'allais pas véritablement l'emmener dans cet endroit que je nommais mon chez moi. Je n'avais pas envie qu'elle tombe sur mon matos de voleur, ou une quelconques armes qui traînant dans le coins. Non je comptais plutôt l'emmener dans l'appart que je louais pour ce genre de situation. A vrai dire il était bien plus grand et beau que l'endroit ou je préparais mes petits coups. Elle méritait sans nul doute bien mieux, et moi aussi. Et il y avait toujours cette question de sécurité pour moi, je ne savais rien d'elle et si ca tombait elle était flic ou pire encore chasseresse. Il me faudrait donc trouver un moyen de cacher mes yeux pour le restant de la soirée, garder mes lunettes jusqu'à ce que la pièce se retrouve dans le noir ou qu'elle s'en aille. J'avais toujours des lentilles de couleurs sur moi mais je ne les supportait pas vraiment et ne les mettais jamais. Mais qu'allait elle penser si jamais je gardais mes lunettes toutes la journée ? Elle se lève de sa chaise, et bien il est temps d'y aller visiblement. Je fis comme elle, et avec aisance et vitesse en passant derrière elle lui rendit son manteau. Je lui tendi ensuite une main pour faire comme les nobles du temps jadis et aussi certains de ses culs bénis derrière moi. Mais mon sourire trahissait bien évidemment mon cynisme vis a vis de cette pratique. Je plaça en liquide de quoi payer en annonçant bien fort qu'ils pouvaient garder la monnaie, je doutais pouvoir remettre les pieds un jour ici alors autant partir en grandes pompes.

-Retrouvant la tiédeur de notre foyer avant que la maussaderie de tout ses manants ne nous gagne.

Quelle tournure de phrase ridicule et désuète, serai-je un jour comme ça quand je n'aurai plus l'envie ni intérêt à vivre avec mon temps ? Rien que cette idée me faisait frémir, ou rire selon que j'avais en tête que ça n'était pas non plus pour demain. Je pris sa main avant finalement de me mettre bras dessus dessous et nous sortîmes ainsi, j'avais le sourire aux lèvres jusqu'aux oreilles passer pour un sale gosse à 50 ans était une plaisir sans cesse renouvelé. Il était temps de passer à la vitesse supérieure j'avais vraiment envie de finir ce qui avait failli commencer tout à l'heure. Elle était assez grande pour une fille et je n'avais pas besoin de me pencher véritablement pour la regarder. Je ne fis donc que tourner la tête vers elle, je raffermis légèrement ma pression sur son bras je mis un petit temps d'arret parfaitement calculé. J'espérai ainsi lui faire croire qu'il me fallait rassembler un peu de courage pour lui demander cela, alors qu'a vrai dire je n'en avais pas besoin. Mais si les femmes aiment parfois les hommes débordant d'assurance montrant qu'ils peuvent tout contrôler, j'ai observé qu'une petite pointe de timidité et de malaise tant qu'elle est mignonne peut aider.

-Ca te dirait de terminer ce verre chez moi ? Juste avant d'aller en boite, il est encore un peu tôt on à quelques heures devant nous avant de pouvoir faire la fête la bas.

Elle me dirait ensuite si elle avait toujours envie de s'enfermer en boite avec la musique qui hurle et la drogue qui circule, ou si elle préférait restait dans mon antre endroit qui pouvait être tout aussi agité qu'une boite de nuit...A sa manière. Finalement je lui lâchais le bras sans pour autant amoindrir la distance entre nous, bien au contraire je m'étais tourné vers elle pour attendre une réponse de sa part. J'avais à nouveau son joli minois devant le mien, je pris à nouveau conscience que malgré tout les désagrément que pouvait me conférer mon immortalité, je ne pouvais pas nier le fait qu'à mon âge pouvoir me tenir si près d'une aussi délicieuse créature sans être dans l'illégalité c'est juste magnifique. Je pouvais à nouveau sentir son odeur, j'étais dans le vent, elle n'avait pas menti au sujet des fleurs. Je n'aurai su dire lesquelles, mais elle sentait les fleurs, et dans une ville comme Paris c'était presque inconcevable. Une odeur simple et tellement naturelle, elle me donnait presque l'impression de ne pas avoir sa place ici, d'être un élément naturelle dans un décors totalement artificiel. Et à nouveau j’eus l'envie presque pulsionnelle de la goutter, de savoir si en l'embrassant je pourrais moi aussi emporter avec moi un peu de cette fraîcheur qui était sienne. Le monde à travers mes lunettes était terne et sombre, les odeurs dehors n'étaient que le reflet du nombre de voitures trop grand de la ville. Par sa présence elle venait de changer les tons qui étaient depuis longtemps mon quotidien. De l'amour je n'aurai peut être pas était jusque la, mais du désir j'en avais.

Sujet: Re: Soirée liberté ! [Pv: Lana] Lun 23 Jan 2012 - 22:58

En réalité, je me conduisais de façon étrange, car je me comportais comme quelqu'un de différent de ce que j'étais en vrai. Débitant depuis le début des âneries, même si extérieurement j'avais l'air sur de moi. Alors que réellement c'était du grand n'importe quoi dans ma tête, tellement je m'emmêler les pinceaux. Et encore pour moi ou pour toi je ne m'étais pas encore mise à bégailler comme une idiote. Si ça avait était le cas je crois que je serais partie en courant tellement j'aurais eut honte de moi. Non que je ne dise pas tout ce que je pensais réellement. Mais tout me semblait étrange avec toi, car d'habitude j'étais assez nerveuse ou encore timide avec la gente masculine surtout lors d'un rendez vous, si on pouvait qualifier cela de tel. Mais avec toi je me sentais plus légère, et à l'aise. Je n'essayais même pas de t'impressionner, juste de te séduire quelque peu.

Pourtant même si je pensais cela, je ne me sentais vraiment pas bien dans cet endroit. Bien qu'il soit somptueux je me sentais vraiment mal, je détestais me sentir observé de la sorte. Surtout quand je pouvais entendre tout ce qu'il pensait. C'était encore pire que de rien savoir, j'avais l'impression qu'une masse de parole incompréhensible, convergé vers ma tête comme des coups de poignards. Au point que je sentie une douleur fulgurante arrivé d'un coup, même si je n'en donnais pas l'air. Je ne voulais pas faire une crise devant toi, même si ça ne serait pas la première fois que ça arrive, mais bon finir encore à l’hôpital très peu pour moi. Surtout que les médecins croyaient que je faisais de l'anémie. J'aurais préféré ça fait moins mal. Cet endroit n'était vraiment pas fait pour moi, je fuyais ça aussi quand j'étais partie d'Italie. Le genre de chose que mes parents avaient toujours détesté même si on avait les moyens de faire parti de ce cercle de privilégié. Mais bon j'avais été à bonne école. Des fois je remerciais mes détestables grands parents d'avoir refusé de me prendre en charge. Je n'aurais pas supporté devenir une poule de luxe.

J'avais hâte de sortir de cet endroit pour retrouver l'air frais, de la nuit . Sentir cette légère brise sur ma peau ou encore dans mes cheveux. Pour moi rester enfermé était un vrai emprisonnement, même si j'apprécie me retrouver chez moi le soir. J'aimais surtout être en contact avec la nature, et tout ce qui m'entoure. Une des raisons qui me pousse à aller me promener dans les parcs, les zoos ou encore les forêts. Même si à Paris il y en à moins que en Italie.

Enfin je dis ça mais j'avais une autre envie plus embarrassante à avouer, surtout à quelqu'un que je viens à peine de rencontrer. Non qu'elle ne soit pas catholique en peut être un peu mais ... Sans détailler j'avais envie de me retrouver seule avec toi loin de tous ça. Je voulais fuir ce monde que je n'apprécie pas vraiment. Passer un bon moment à tes côtés et que tu me fasses tout oublier. Comme si tu étais celui qui était capable de me faire m'évader pour retrouver cette liberté et insouciance qui me manque tant. Je ne me servais en aucun cas de toi, tu me plaisais vraiment beaucoup. D'ailleurs des petites rougeurs pouvaient s'apercevoir sur mes joues. Surtout que je sentais qu'il y avait quelque chose entre nous. Je me sentais électrifié par toi ce qui était très troublant et amusant à la fois. J'étais tout de même déçu qu'au final on ne se soit pas embrassé. Mais peut être que c'était pas le bon moment. En même temps tout vient à celui qui sait attendre. Ou quelque chose comme ça. Une fois qu'on fut enfin dehors je fus bien content de reprendre de l'air frais, ayant d'une certaine façon resté en apnée depuis l'entrée dans ce bar. Je me demandais à présent ce que nous allions faire par la suite. Ayant quelques idées mais je préférais rien dire, et attendre ce que toi tu proposais, ne voulant pas trop me prendre un râteau. Je restais donc un moment sans rien dire attendant que tu ouvre la bouche le premier, même si je trouvais que le temps était long. Je ne voulais rien brusquer surtout si toi aussi tu n'en avais pas envie. Puis je restais toujours sur mes gardes car je ne connaissais pratiquement rien de toi. Tu pourrais très bien être un détraqué qui allait m'emmener chez lui pour me violer et me tuer par la suite. Enfin j'allais trop loin dans mes hypothèses, je ne pense pas que tu sois capable de faire de genre de méfaits.

Retrouvant la tiédeur de notre foyer avant que la maussaderie de tout ses manants ne nous gagne.

Je n'étais pas contre cette idée, car même si j'adorais être à l'air libre, il faisait quand même froid. Et je n'étais pas assez couverte pour tenir le coup trop longtemps avec un vent si glacial. Et oui j'avais encore du mal à me faire au temps climatique d'ici qui n'avait rien avoir avec le soleil et la chaleur de l'Italie. Même si ta phrase me paraissait un peu inadapté à notre époque cela me fit tout de même sourire. Comme si soudain tu venais d'ailleurs. Je te regardais aussi du coin de l'oeil finissant par croiser ton regard, en souriant un peu embarrassé d'être observé de la sorte. Je laissais donc une mèche de cheveux retomber devant mon visage pour cacher mes rougeurs. Les passant qui passaient à côté de nous devaient surement nous prendre pour un couple sur de la manière dont on se tenait l'un à l'autre. Sur ton visage je voyais enfin que tu allais me poser la fameuse question, qui serait véridique pour la tournure de la soirée ou bien elle y mettrait fin. C'était à toi de voir.

-Ca te dirait de terminer ce verre chez moi ? Juste avant d'aller en boite, il est encore un peu tôt on à quelques heures devant nous avant de pouvoir faire la fête la bas.

Je fus pas du tout déçu de ce que tu me proposais. Mais je ne voulais pas avoir l'air de la fille impatiente ou encore qui attendait que ça. Je te fis donc poireauter un petit moment avant de répondre. prenant l'air pensive, en posant un doigt sur mes lèvres. Pesant le pour et le contre même si je connaissais déjà ma réponse. Mais bon j'aimais bien te taquiner un peu alors il n'y a pas de mal à voir là dedans. Une fois le petit laps de temps passé je te répondais enfin en souriant malicieusement.

"- J'accepte avec plaisir, surtout que pour ne pas te mentir, je trouve que le temps c'est rafraîchit."

Ma phrase était à double sens, il ne restait plus qu'à voir si tu avais compris mes sous entendus.

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