Hybrid Parisiorum - ou quand le mythe devient réalité...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum RPG futuriste se déroulant dans la ville de Paris.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ...

Aller en bas 
AuteurMessage
Nelïya Fox

Nelïya Fox


Messages : 788
Date d'inscription : 08/03/2009
Age : 33
Localisation : Dans tes rêves beau gosse ...

Feuille de personnage :
Pouvoirs:
Âge du perso: 18 ans physiquement
Relations:

Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... Empty
MessageSujet: Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ...   Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... I_icon_minitimeMer 14 Avr 2010 - 20:16

Une Ado, Une lycéenne, Une humaine, Une Nel …

[Le cours d’espagnol] Part I


Le cours de Chimie venait de se terminer, une nuée d’élève jaillit de la salle. Dans cette masse grouillante, une jeune fille aux cheveux châtain qui tombaient sur ses épaules, vous l’avez tout reconnu ; c’est notre petite héroïne au caractère de chien.
Nelïya en était à son début d’année de 1ère S. Nous étions Décembre pour être exacte. Et notre jeune futur vampire sortait du cours de Mr Demet, en ayant dans la tête la chanson ; « Une Base selon Bronsted, est une entité chimique susceptible de capter un électron ». La chimie n’était pas sa matière favorite, mais elle aurait préféré avoir une journée entière de cette matière, que de celle qui suivait ; L’espagnol …
206, les élève attendaient la professeur. Nelïya soupira d’avance.

-Courage, plus qu’une heure et on a finit : L’encouragea son amie Amélie avec un sourire.

Amélie, était quelqu’un d’adorable, une fille d’un mètre soixante, aux cheveux frisés, noirs comme le plumage d’un corbeau, et aux yeux vert bleu . Quelqu’un qui avait le rire facile, et qui sortait des blagues à tire de bras. Nelïya l’aimait beaucoup. Avec elle, elle pensait à autre chose si facilement… Sa présence relevait même du vitale pour Nelïya dans le cas du cours d’espagnol.

La jeune anglaise eut un vague sourire.

-Yeah … Mais, La plus longue de la journée … Souligna-t-elle de sa voix tinté d’un accent britannique. Cela ne faisait que 2 ans qu’elle était arrivée en France.
Détestant être le sujet de boutade sur son accent, ou son mauvais français, elle avait cravaché comme une dingue pour apprendre sa nouvelle langue, et le parlait maintenant très bien, sans s’être entièrement débarrassé de son accent .
Ce qui était presque un exploit pour elle, elle détestait les langues !
La sonnerie annonça le début du cours et la professeure n’était pas encore là. Ce qui était normal car Mme Moussa arrivait TOUJOURS en retard. Tout les élèves étaient au courant de ce détail, et pourtant à chaque fois, lorsque la sonnerie retentissant et qu’elle n’était pas là, on pouvait sentir flotter au dessus du groupe d’élève comme un élan d’espoir. La 206 était au deuxième étage… Et Mme Moussa devait donc monter 2 escaliers pour arriver …
Un silence religieux régnait dans le couloir ; tous avaient le regard tourné vers leur seul espoir, de fuite ; cet escalier, un endroit qui pouvait être trèèèès dangereux, une chute était si vite arrivée...
Tous les élèves devenaient alors l’espace d’un instant croyant ; le temps d’envoyer à leur Dieu une petite prière ; Une jambe ou deux de cassée, s’était rien …Et ils finiraient une heure plutôt, sans avoir à supporté cette torture…

Mais Dieu semblait décidément bien sourd, car comme à chaque fois ; un pas de talon, et leur professeur, arrivant dans l’encadrement, quittant les marches pour toucher le sol, réduisant à Néant, leur espoir.
S’en suivait un concert de soupir, de « bonjour » ou « hola » pour les plus faux cul, de bruit de sac que l’on jette sur son épaule, de cliquetis de clef que on rentre dans une serrure, et que l’on tourne… Le cours d’espagnol commençait…
Revenir en haut Aller en bas
Nelïya Fox

Nelïya Fox


Messages : 788
Date d'inscription : 08/03/2009
Age : 33
Localisation : Dans tes rêves beau gosse ...

Feuille de personnage :
Pouvoirs:
Âge du perso: 18 ans physiquement
Relations:

Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... Empty
MessageSujet: Re: Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ...   Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... I_icon_minitimeMar 4 Mai 2010 - 21:11

Une Ado, une Lycéenne, une Humaine, une Nel

[le cours d'Espagnol]part II


Madame Moussa est une petite femme, un peu rondelette, aux cheveux courts, d’une couleur oscillante entre le brun et le roux. Elle doit avoir une quarantaine d’année, a estimé Nelïya, en observant les rides au coin des yeux noisette de sa professeure, et quand elle parle sa voix est tintée d’un accent hispanique.

Pendant son cours, l’adolescente est toujours au fond. Elle n’aime pas l’espagnol. Pas qu’elle trouve que la langue est inintéressante, la prof idiote, ou qu’elle n’aime pas les matières littéraires. A vrai dire la seule chose que Nelïya reproche à cette langue, c’est que se soit sa mère qui lui ait imposé de la pratiquer… Elle voulait faire de l’Allemand, et elle se retrouve dans un cours d’Espagne… Parce que sa mère à choisit pour elle. Nelïya déteste que l’on choisisse pour elle, alors elle a fermement décidé qu’elle ne ferait pas d’effort.

Aujourd’hui, c’est remise de copie du D.S. Madame Moussa est de ces profs qui classe les copies par ordre croissant de note pour les rendre, ce qui a tendance à plonger toute la classe dans une anxiété assez aberrante. Mais pas Nel. Elle, c’est facile, c’est toujours la première copie, pas de suspense au moins…

La professeur s’avance, fronce les sourcils.

-Mlle Fox.

Nel lève les yeux de son sac, d’où elle faisait semblant de tirer sa trousse… Parce que il faut faire un minimum semblant de travailler quand même… Elle plonge ses prunelles dans le regard de l’enseignante, sans les baisser, elle sait ce qu’il va suivre de toute façon.

-J’ai vraiment l’impression que vous vous fichez du monde… Ca c’est la tournure de phrase des professeurs qui se traduit par : « Vous vous foutez de ma gueule ? », mais madame Moussa est une professeure exemplaire qui ne dérape jamais dans ses propos.
-Il ne suffit pas de rajouter –as, ou –os, a chacune de vos fins de phrase, pour que cela en fasse de l’espagnol …Rajoute-t-elle, sévèrement, en faisant glisser la copie devant Neliya. Celle-ci la prend, et s’exclame

-Super un 3 ! Vous êtes généreuse madame, je pensais m’en tirer avec un 1 …

L’adolescente a bien conscience de son effronterie, elle sait qu’elle va énerver l’enseignante, qui la virera de son cours, et c’est le but recherché.
Déjà le visage de l’adulte se contracte, et montre quelques tics, comme le muscle de sa joue gauche qui tressaute ;

-Et vous êtes contente ?Dois-je vous rappeler que vous avec une Epreuve, en espagnol à votre Baccalauréat ?

Celle là Nelïya l’avait attendue. Elle sourit et hausse les épaules d’un air dédaigneux, et repond de sa langue tinté d’un reste britannique, à celle hispanique de la professeure.

-Je sais …Mais j’ai déjà un 20 assuré en Anglais, alors même avec une bulle en espagnol, en faisant jouer les coef, je perds pas de point, et j’en gagne même !Alors l’espagnol vous savez …

Elle évite de pousser le vice jusqu'à finir sa phrase avec « j’men tape un peu ». De toute façon la professeure montre déjà des signes d’impatiences… Mais ce qui est drôle, c’est qu’elle essaye de garder son calme, et continue d’argumenter ;

-Très bien, mais pour le post bac, vous avez songez à l’avantage de parler l’espagnol ? C’est une langue parlée dans beaucoup de pays, ça fait toujours bien sur un C.V, lors d’un entretient !

Une nouvelle fois, le visage de l’adolescente se détend d’un sourire insolent.

-Si je vais en Espagne, et que je parle anglais, les gens comprennent et répondent !l’anglais c’est une langue internationale, et je la parle couramment !Et puis franchement c’est pas avec un programme qui nous parle que des immigrants mexicains qui galèrent, et des massacres de taureau dans les corridas, qu’on pourra prétendre parler l’espagnol, et impressionner l’employeur !

Cette fois, elle a mit le pied au-delà de la limite que pouvait tolérer sa professeur, un drôle de silence suit cette réplique, durant lequel, l’ensemble des élèves se tassent sur leurs chaises, essayent de disparaître sous leurs tables, alors que le visage de l’enseignante prend une couleur rougeoyante. La futur vampire sait qu’elle s’est montrée presque blessante dans ses propos, mais elle balaye cette pensée, ce qu’elle veux c'est ne plus avoir Espagnol, faut savoir se donner les moyens, l’adulte s’en remettra…

-Vous sortez de ma classe, Mlle Fox, et ce n’est pas la peine d’y remettre les pieds pour les prochains cours… Chez le CPE, et soyez sûre que vos parents seront mis au courant de votre insolence

Sans hurler, madame Moussa a fait de son ton, une lame glacé et tranchante, que Nelïya ne peut esquiver. Elle baisse les yeux, devant le regard embrasé de la quartenaire, attrape son sac, et se leve sans une réplique de plus. Une drôle de sensation dans la poitrine… Du regret ? Naaan, elle n’avait pas à ressentir ça. Après tout il ne fallait pas l’avoir obligé à faire de l’espagnol ! Tout ça s’était la faute de sa mère !
Le couloir est vide, Nel s’adosse contre le mur, pour reprendre un peu de calme, et remettre ses idées en place.
Elle se passe la main sur le visage. Ses parents allaient être convoqués, ça elle s’en fiche ; Une engueulade de plus ou de moins, qu’est ce que ça pouvait faire… Même si celle là risquait d’être mémorable… Mais ce n’est pas ça qui la tracasse, et elle n’arrive pas à mettre le doigt dessus… En fait si, elle sait, au fond d’elle sa conscience lui hurle de faire demi tour et de présenter ses excuses, pour son insolence. Mais elle la fait taire, et sans un regard en arrière vers la salle d’espagnol, elle se rend au bureau du CPE.
Revenir en haut Aller en bas
Nelïya Fox

Nelïya Fox


Messages : 788
Date d'inscription : 08/03/2009
Age : 33
Localisation : Dans tes rêves beau gosse ...

Feuille de personnage :
Pouvoirs:
Âge du perso: 18 ans physiquement
Relations:

Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... Empty
MessageSujet: Re: Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ...   Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... I_icon_minitimeMer 16 Juin 2010 - 23:04

Une Ado, une Lycéenne, une Humaine, une Nel

La rencontre



Ce jour la ne s’était pas profilé comme étant singulièrement différent des autres. Pourtant, s’était là que tout avait commencé… Si ce jour n’avait jamais existé, s’il avait été avalé par une quelconque faille temporelle, s’il avait été effacé, si les Moires avaient tissé autrement, alors la vie de Nelïya n’aurait jamais basculée.

Tout avait commençait là… A cet instant… Souvent il lui arrivait d’y penser… De le regretter.

Une journée banale, commence toujours par une matinée banale. Cela avait été effectivement le cas.
6h30, dans la chambre du fond, à l’étage, un réveil se mettait en marche. Emergeant du dessous d’une lourde couette blanche, une main tâtonnante, fit taire la sonnerie.
Un puissant bâillement déchira ensuite le silence qui avait succédé au chant matinal du réveil électrique. Les cheveux en bataille, et les yeux encore cernés, la jeune femme rejeta la couverture sur le côté, et sortie du lit. Elle attrapa, sans vraiment y faire attention, de quoi s’habiller pour cette journée. Un jean et un sweatshirt ferait l’affaire.Le reste de la maison était plutôt calme. Zack, son frère, de son vrai prénom Zacharito, ne commençait qu’à 10 heurs, et ses parents ne se réveillaient qu’à 7h00.
Ce réveil solitaire ne dérangeait pas Nelïya bien au contraire, elle aimait ces 30 min matinales qui lui donnaient l’impression d’être l’unique de la maisonnée. Mais surtout ces 30 min de liberté ! Pendant 30 min, sa mère ne pouvait en rien la critiquer, ni la diriger. Elle avait le choix : déjeuner en premier, ou prendre sa douche. Allumer la radio sur sa station favorite, ou laisser le silence, et pourquoi ne pas regarder la télé ?!
Ce matin là, elle avait suivit l’ordre : douche, et petit dej devant la télé. Elle mordait dans sa tartine de beurre au moment où elle entendit le réveil de sa mère. Cela annonçait la fin du quartier libre. Rapidement, elle rapatria son bol de café dans la cuisine, et lava la petite table afin d’effacer les traces de son passage, après quoi, elle fit taire la journaliste du « télè-matin », et retourna dans la cuisine comme si de rien n’était.
7h30 tapante, les écouteurs dans les oreilles, un lourd manteau sur les épaules, et une large écharpe nouée autour du cou, Nelïya attendait le bus. Comme souvent, aujourd’hui c’était grève des transports. C’était très français les grèves, avait-elle constaté. Les français étaient des mangeurs d’escargots, arrogants, fainéants et râleurs. Et à cette époque, Nelïya trouvait que le seul avantage à vivre en France, était le fromage.
Son île britannique lui manquait encore trop pour qu’elle puise trouvait d’autres charmes à la terre française

La jeune femme se retrouvait donc là, dans le froid matinal, à ce peler le jonc, attendant encore et toujours l’arrivé du bus. Sa solitude ne fut que de courte durée. Trois garçons, et une fille arrivèrent. Elle ne leur donnait gère plus que son âge à elle, c'est-à-dire 16 ans. Cette petite bande, n’avait rien de sympathique, et Nelïya l’avait sentit de suite.
-Dit t’as pas l’heure ? Lançant l’un des garçons, à l’égard de la jeune fille. Evidemment… Ils étaient trois, et aucuns d’eux n’avaient de montre, pensa avec sarcasme Nelïya, qui savait bien que le truc de l’heur s’était juste pour qu’elle sorte son portable.
Sentant qu’il n’était pas l’heure de jouer au caïd, elle joua la défensive. Retirant l’un de ses écouteurs ; elle demanda, avec un faux air confus :
-Sorry ?
Son interlocuteur sembla un instant désarçonné par cette réponse non française, puis il demanda de nouveau :
-l’heure ?!
Une nouvelle fois, Nelïya feignit l’incompréhension :
-What? I don’t understand … I don’t speak French …
Mais que faisait ce connard de bus ! Elle ne gagnerait pas de temps éternellement !
-Putain elle comprend pas ce qu’on dit ! S’exclama l’homme avec un sourire que la britannique n’aimait pas du tout.
-Sérieux ? J’peux la traiter de sale pute, elle captera rien ? S’amusa l’autre.
Le moment le plus délicat fut celui là. D’accord fallait faire le dos rond, mais là, s’était moins supportable … Si ils commençaient à la traiter, elle aurait tout de suite beaucoup plus de mal à jouer le jeu …
-Il est très exactement 7h33. Précisa alors une voix derrière Nelïya. Celle-ci manqua de sursauter, craignant qu’il s’agisse d’un de leur complice.
-Maintenant que vous avez la réponse à votre question, je pense qu’il n’est plus nécessaire d’ennuyer mademoiselle avec vos propos … Ajouta la voix, d’un ton teinté d’un mépris non dissimulé, mais d’un calme surprenante.
D’un quart de tours, Nelïya tourna la tête pour apercevoir, l’homme qui lui venait en aide. Charismatique, fut le premier mot que lui vint à l’esprit au moment ou elle posa les yeux sur lui. S’était quelque chose dans le regard… Le genre de lueur, qui vous donne des hésitations, le genre qui vous dit qu’il n’est pas bon de contrarié cet homme… Le mystère à l’état pur, emprisonné dans ses prunelles. En soit, il ne semblait en rien menaçant, ses paroles n’avaient pas été menaçantes, mais il dégageait une aura si mystérieuse, qu’elle aurait dissuadé toute personne de le provoquer !
Le petit groupe sembla avoir eut la même impression, que la jeune femme. L’hésitation était palpable entre les membres, et ils finirent, par battre en retraire, continuant leur route, au grand soulagement de la jeune femme. Timidement, son regard alla chercher celui de l’homme. A sa grande surprise, il n’exprimait pas la moindre méchanceté. Il était même doux.
-Merci … Murmura-t-elle.
-De rien … Il me semblait bien que vous compreniez ce qu’ils disaient …Répondit l’autre, un sourire au coin des lèvres. Le bus n’est pas encore passé ?
-Non …
L’homme eut une moue deçu.

-Bon et bien je vais aller au travail en voiture … Vous allez au centre ville ?Je peux vous y deposer, mon travail se trouve là bas.
Sur ses gardes, Nelïya n’accepta pas tout de suite. Devant son hésitation, il parut amusé, et pourtant sans moquerie il ajouta;
-On a dut vous apprendre à ne jamais monter dans la voiture d’un inconnu … C’est vous qui voyez, je peux vous poser, et cette proposition n’a de but que de vous aider, enfin i vou vous rendez au même endroit que moi ...
Elle le trouvait étrange… Etait ce cette façon de parler, ce ton doux, son sourire qui pousse à la confiance ? Elle n’aurait sut le dire, mais elle lui trouvait quelque chose d’étrange.
Ce fut à ce moment… Celui-ci très précisément, cet arrêt sur image la, qu’elle avait fait l’erreur… Lorsqu'elle se laissa aller à la confiance de ce regard étrange. Lorsqu’elle s’était dit,que de toute façon si il avait voulut lui faire du mal, il l’aurait déjà fait. Lorsqu’elle avait sentit grandir en elle un intérêt pour cet homme. Lorsqu’elle avait tendu sa main. Lorsqu’il avait glissé la sienne dans celle qu’elle lui tendait, que la peau douce de la jeune femme, toucha la rêche, et pourtant agréable texture de la paume de cet homme. Lorsque leur regard s’étaient croisés. Lorsqu’elle lui avait offert un sourire, baissant sa garde. Lorsqu’elle avait dit :
-Moi c’est Nelïya

Lorsqu’il avait répondu :

-Et moi James.

S’était à ce moment là qu’elle avait, sans le savoir, mit le pied dans le piège de ce bellâtre, qui n’était autre qu’une créature de Satan. Les dès avaient été lancés à ce moment là…

-Bon et bien maintenant vous n’êtes plus un inconnu je peux monter dans votre voiture. Avait-elle ajouté, souriante … Pauvre inconsciente …


Dernière édition par Nelïya Fox le Lun 5 Juil 2010 - 16:03, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nelïya Fox

Nelïya Fox


Messages : 788
Date d'inscription : 08/03/2009
Age : 33
Localisation : Dans tes rêves beau gosse ...

Feuille de personnage :
Pouvoirs:
Âge du perso: 18 ans physiquement
Relations:

Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... Empty
MessageSujet: Re: Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ...   Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... I_icon_minitimeMar 22 Juin 2010 - 13:17

Une petite enfance, une gamine, une Humaine, une Nel

Quand la Reine Lïya se la joue Roi lion

Calypso gara sa voiture, près avoir soigneusement insulté le conducteur d’en face qui avait omit de mettre son clignotant.
Aujourd’hui, et plus particulièrement ce soir, elle était de mauvaise humeur… Il fallait bien dire qu’en temps normal, ce n’était pas à elle d’aller chercher les enfants à l’école. C’était le rôle de la baby Sitter… Mais voilà, aujourd’hui, elle avait dût se déplacer en personne parce qu’elle avait reçut un message de Mrs O’Neal, l’instructrice de sa cadette : Nelïya ,ce qui ne présageait rien de bon …

-Mrs Fox, vous comprenez bien notre soucie … Votre fille joue au lion, et non seulement elle grogne sur ses camardes, mais elle en a aussi mordu deux…

Expliqua Mrs O’Neal, avec gravité à Calypso, après l’avoir fait assoir dans son bureau. La jeune mère devait bien cacher sa honte à cette nouvelle. Sa fille de 6 ans mordait ses camardes !

-Et bien croyez moi que je suis confuse... Véritablement ! S’excusa-t-elle

-Vous savez, mon mari leur à fait regarder le roi lion … Nelïya adore ce dessin animé… Je ne pensais pas qu’elle se mettrait à faire le lion !
Expliqua-t-elle.

-Mais ne vous en faites pas, je la punirais pour son comportement déplacé !Assura-t-elle.

Et bien nous lui avons déjà expliqué que son jeu était mauvais, et imposé le coin, mais je pense qu’il est important que vous remettiez les choses au clair avec votre fille… Vous savez, elle n’est pas turbulente, et très agréable, mais ce genre d’incident ne doit plus se reproduire.
Répondit la professeur, avec un très fin sourire.
-Assurément, assurément ! S'empressa d'ajouter la jeune mère.

Heureusement l'entretient n'avait pas été trop long, ce qui soulagea Calypso. Elle n'aurait pas supporté cette humiliation plus longtemps. Dans le couloir, ses deux enfants l'attendaient. La petite nelïya, était loin d'être la plus grande de sa classe. Menue, et pas très épaisse, elle impressionnait plus avec ses grands yeux noisette que par sa carrure. Ses cheveux étaient noués en deux petites couettes, qui lui donnaient un air trop angélique pour être vrai. A côté d'elle se tenait son frère, à peine un an de plus, mais dejà une demi tête de plus que sa cadette.
La petite avait le dos vouté, déjà consciente qu'elle allait se prendre une rouste, et son ainé lui, qui semblait inquiet pour elle, lui jetait des regards de biais.
-On y va les enfants ! Ordonna la mère qui n'était apparemment pas d'humeur à des calineries. Les deux bambins ne le firent pas répéter, et en moins de deux, le petit groupe avait retrouvé la voiture dans un silence religieux.

-----

-Marcus ! Elle mord ses camarades ! Tu te rend compte ?! Et ce n'est pas drôle !

Dans la cuisine, le couple discutaient, tout en préparant le repas, et en mettant la table. Marcus, lui avait dut réprimer un éclat de rire au moment où sa femme lui avait rapporté la plainte de l'institutrice. Il comprit pourtant que l'heure n'était pas à la rigolade, et que sa femme ne trouvait rien de plaisant, ni amusant à cet "incident". Bien au contraire, elle prenait cela très sérieusement.

- Tout ça parce que tu as absolument voulut leur faire regarder tes vieux dessins animés ! Enragea son épouse en tranchant une carotte en deux.

- Walt Disney Caly .. Pas dessin animé ! Ce ne sont pas n'importes quels dessin animé, ce sont des Walt Disney, les classiques, la base cinématographique que n'importe quel enfant cultivé de ce monde doit connaitre ! S'imposa Marcus, en brandissant une fourchette.
-Et puis tu connais bien les enfants ... Ce n'était qu'un jeu ! Tous les enfants jouent à refaire ce qu'ils on vue dans leur dessin animé favori !

- Oui mais tous les enfants ne mordent pas leurs camardes !

- Certes ... Concéda l'homme avec une mine songeuse, tout en reposa la fourchette.

Jetant ses carottes dans un saladier, Calypso soupira:

- Comme j'ai eut honte ... Tu ne peux pas imaginer ! Que vont penser les autres mères ... Et puis tu aurais vue la tête de son institutrice ... Honte, honte, honte ! Cette gamine me fait honte !

-N'exagère pas chérie... Elle ne voulait que jouer ...

-Toi, ne la défend pas ! La semaine dernière elle participait à la bataille de nouriture, aujourd'hui elle mord ses camarades, et demain ? Qu'est ce qu'elle va encore mijoter ! Vraiment je me demande ce que l'on a bien put louper avec elle ! Il me semble pourtant qu'on lui a offert la même éducation que son frère... Et avec lui, pas le moindre problème ! Il est le chouchou de tout le monde... Et elle, elle mord comme un lion ! S'emporta-t-elle, épluchant cette fois un oignon. Vraiment, je pense que cette gamine à un problème ... Et si ce n'est pas le cas, alors c'est elle qui va nous en poser un !

- Ma chérie ... Doucement, tu t'emportes là ... Essaya tendrement de la calmer son mari, s'approchant pour lui masser les épaules. Tu as eut une rude journée. Ne pense plus à cette histoire. Lui conseilla-t-il, lui glissant au passage un baiser dans le cou.

---A l’étage ---

La pseudo lionne, n’avait pas pipé mot depuis le retour. Après avoir essuyé comme prévu l’engueulade du siècle, durant laquelle elle avait été privé de télé, et interdite de « Roi lion » jusqu’à une date ultérieure, elle avait foncé dans sa chambre, pleurant comme la gamine qu’elle était.
A présent roulée en boule, contre Luciole, la berger Allemand à poil long de la famille, qui été la peluche vivante préférée de la petite Nel, elle calmait avec peine son hoquet, bien que ses yeux de pleurent plus de grosses larmes.
La chienne paisible, n’avait pas posée de résistance quand le petite s’était blottit contre elle, et se laissait caresser par les petites mains tremblantes de la fillette.

Un pas hésitant arriva dans la chambre. Il s’agissait de Zack, penaud de voir sa petite sœur dans un tel état de tristesse, il s’avança vers elle, et lui tendit une figurine de lion qu’il avait piqué dans les vieux jouets de son père.

-Tu veux jouer ? Lui demanda-t-il avec un sourire engageant.

-NON ! S’écria Nelïya repoussant brutalement la figurine .Puis dans un murmure à peine audible elle rajouta ; maman elle a dit que j’ai plus le droit de jouer au lion …

-Mais là, on joue avec des jouets … Tu as le droit ça… Maman veut plus que tu fasses le lion et que tu mordes les gens, c’est tout. Lui expliqua son frère, essayant de la rassurer.

-Non, je veux plus jouer avec les lions de toute façon ! C’est nul ! Et puis d’abord Simba il est moche !! Bourgeonna-t-elle.

-Tu ne veux plus te marier avec lui ? demanda alors son frère les yeux grands ouverts de la surprise de voir sa cadette rejeter en bloc celui qu’elle essayait encore d’imiter le matin même.

-Non ! Il est tout moche d’abord ! Ze l’aime plus !!! Affirma-t-elle.

Zack possa une moue triste sur sa sœur, cherchant visiblement à trouver une solution à son « boudage ».

-Heu … Tu préfères qu’on joue avec les poupées de tante Meg, et qu’on s’amuse à leur retirer la tête ? Proposa-t-il un peu au hasard. Cependant la suggestion sembla avoir éveillé l’intérêt de la petite, car elle s’était redressée, visiblement encore hésitante, puis finalement elle marmona :

-D’accord …

Content de voir qu'il avait reussit à trouver un moyen de sortir sa cadette de la morosité, la garçonet ne perdit pas une seconde pour aller chercher les futurs décapitées...
Revenir en haut Aller en bas
Nelïya Fox

Nelïya Fox


Messages : 788
Date d'inscription : 08/03/2009
Age : 33
Localisation : Dans tes rêves beau gosse ...

Feuille de personnage :
Pouvoirs:
Âge du perso: 18 ans physiquement
Relations:

Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... Empty
MessageSujet: Re: Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ...   Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... I_icon_minitimeLun 5 Juil 2010 - 19:47

Une Ado, une Lycéenne, une Humaine, une Nel
De quoi as tu peur James ?


Nelïya savait qu’elle n’allait pas mourir. Elle le savait parce que l’on disait toujours, qu’avant de mourir on voyait défiler sa vie devant ses yeux. Elle, elle ne l’avait pas vue…


La jeune fille avait fêté son 17ème anniversaire il y a de cela 4 mois, et il s’était écoulé 6 mois depuis sa toute première rencontre avec James, à l’arrête de bus. Depuis, il y avait eut bien d’autre rencontre et discutions entre ces deux là. L’homme qui avait prétendu avoir 25 ans, avait avoué à l’adolescente qu’il l’avait observé plusieurs fois dans le bus qu’ils avaient en communs, et que c’était pour ça qu’il savait qu’elle allait au lycée en ville..
Le contact entre les deux s’était établit bien plus rapidement que Nelïya aurait put l’imaginer… Du fait de la proximité de leurs habitations, et de lieux de « travail », ils se croisaient souvent. Et bientôt, ils mangèrent ensemble 1 fois par semaine au snack du coin de la rue…

Elle ignorait pourtant toujours quelle était la véritable nature de son nouvel ami, bien qu’elle ait déjà noté quelques incohérences, et étrangetés sur les histoires qu’il lui avait compté, cela n’avait fait en réalité qu’accroitre l’intérêt et la curiosité qu’elle lui portait.

Ce soir, ils étaient à deux. James était au volant, Nelïya sur le siège passager, somnolant la tête appuyée contre la vitre. Ils revenaient du gala de danse d’Amélie. L’adolescente avait invité James à venir avec elle, il avait volontiers accepté l’invitation.
Il faisait toujours jour, bien qu’il fût déjà 22h. Et sur la route, tout avait été calme, elle était déserte, et seule la radio qui diffusait les derniers titres sortis, brisait le silence qui les entourait.

C’est étrange comme il suffit d’une seconde pour que tout bascule… Une toute petite chose, pour de lourdes conséquences.

Cette nuit s’était les deux verres de whisky que Patrick avait prit en trop… Cette nuit là, s’était le stop qu’il n’avait pas respecté, s’était la voiture qui roulait sur la route perpendiculaire à la sienne qui arrivait au même moment… Deux verres, pour deux voitures qui se fracassent l’une contre l’autre au détour d’un carrefour…

La tranquillité avait été brisée nette. Si Nelïya n’avait pas vue sa vie défiler devant ses yeux, mais elle avait vue autre chose. Elle avait vue les mains de James se crisper sur le volant, au moment où la voiture arrivée à pleine vitesse sur leur gauche avait fauché l’arrière de la leur.
Elle avait vue le paysage défiler trop rapidement par la vitre au moment ou leur véhicule avait fait un quart de tour sur la gauche. Et puis elle avait sentit le côté droit se soulever, les pneus quitter la route, et James toujours crispé sur le volant, alors que la voiture s’échouait sur son flanc droit, faisant exploser les vitres, lorsqu’elles touchèrent le bitume.
Le verre fut projeté avec violence dans l’habitacle, par des milliers de petits bouts tranchant comme la lame d’un boucher. Nelïya sur le côté passager fut la première touchée. Le verre entailla à de multiple endroit sa peau, pour s’enfoncer dans sa chair trop tendre. Malgré la douleur, et la peur, elle ne cria pas. Le hurlement restait coincé dans sa poitrine, car sa gorge était trop serrée par la frayeur, bloquant du même coup sa respiration.
La carrosserie avait gémit lorsqu’elle avait raillé contre le macadam. Puis la voiture avait continué sa danse, se roulant sur le dos toujours avec violence pour attaquer une série de tonneau. Combien y en avait-il eut ? Nelïya ne le savait pas, elle avait perdue connaissance, au cours du troisième.

Ce qui réveilla la jeune femme ne fut pas la douleur. Mais l’odeur. L’odeur ferreuse de son propre sang qui s’échappait de son corps par tant d’endroits qu’elle n’aurait sut les dénombrer.
Ouvrir les paupières ne fut pas chose aisée. Mais elle entendait la voix de James qui l’appelait, et elle comprit qu’elle n’avait pas le choix. Tout avait été flou premièrement. Puis, la netteté avait reprit place.
Au parfum désagréable du sang, se mêlait celui de la combustion. Un coup d’œil sur la gauche, et elle vit que la voiture de James avait finit sa course contre un poteau de métal qui supportait des câbles à plusieurs mètre de hauteur, et qu’elle se consumait doucement.
Ce qui expliquait le fait qu’elle se trouve allongée dans un champ de terre. James avait dut la déplacer.
La douleur était apparut quelque seconde après son réveil. Elle lui était tombée dessus et avait faillit l’assommer de nouveau. Chaque partie de son corps semblait avoir été touchées. La douleur se rependait en elle, la dévorant tel une horde de termite qui engloutie une branche de bois.
Pourtant, lorsqu’elle essaya de bouger un peu, bras et jambes, tout répondait. Avec douleur certes, mais répondait quand même. Ce qui l’aida à ne pas céder trop facilement à la panique.
Elle se sentait assez nauséeuse, et elle avait les lèvres comme sa bouche, sèche.

-Lïya ? Lïya ? Tu m’entends ? Lui demanda la voix rauque de James, qui tachait visiblement de rester calme. Les secours arrivent Lïya, ils arrivent … Je les ai appelé … Tout va bien . Continua-t-il, avec cette même voix. Mais ses yeux trahissaient sa peur. Nelïya pouvait y voir la crainte transpirer par la couleur d’émeraude de ses pupilles, la panique à leurs portes, elle pouvait y lire les mille et une prières qu’il formulait à toute vitesse, à l’adresse les différents dieux auquel il ne croyait pas, mais qu’il priait pour qu’ils ne lui arrachent pas la frêle petite vie qui abritait le corps mutilé de son amie.
Elle réalisa alors qu’il avait glissé sa main dans la sienne, et qui la serrait comme si cela aurait pu suffire à la retenir. Il la serrait d’une forte, et douce pression qui disait « ne me laisse pas, pas pitié ne me laisse pas… Tu n’en as pas le droit ». Et la chaleur de ce message lui traversa le corps, l’a réchauffant, l’apaisant. Il y avait quelqu’un dans ce monde qui retenait ses larmes à l’idée qu’il puise la perdre.
A cette idée elle se sentit alors calme et tranquille. Elle n’avait plus peur. Elle savait qu’elle n’allait pas mourir : elle n’avait pas vue sa vie défiler devant ses yeux. James se faisait beaucoup de tracas pour un rien. Elle le trouvait adorable, avec sa mine inquiète. Mais tout irait bien. Elle le savait. Elle en était sûre. Elle tiendrait le coup. Elle le voulait …Pour lui.
Légèrement tremblantes ses lèvres s’étirèrent en un sourire.

-Tout va bien se passer … murmura-t-elle d’une voix frêle. Contre sa paume elle sentit celle de son meilleur ami tressaillir.

-Oui … Tout va bien se passer… Répéta-t-il, alors que cette fois il n’avait réussit à dissimuler son émoi, qui avait fait tressauter sa voix.

-Je ne vais pas mourir .Ajouta-t-elle, avec se même sourire.

-Non tu ne va pas mourir. Affirma-t-il toujours troublé par la crainte.

-Alors James … Pourquoi tu as peur ? Avait-elle achevé, avant de sombrer de nouveau dans les doux bras de l’évanouissement.

Le regard de James s’était voilé, à cette question. « Pourquoi avait-il peur ? » Parce qu’il ne voulait pas la perdre. Cette petite humaine… Il ne voulait pas la perdre.
Il avait été las de vivre. Il avait vécu plus de deux siècles, il avait dut s’adapter aux différentes époques, s’obliger à supporter la stupidité des humains, et les jours avaient finis par se succéder sans qu’ils ne lui apportent la moindre nouveauté, il avait été profondément las de cette existence. Alors il avait prit ses distances avec sa « famille », qui n’était autre qu’un clan de vampire, et il avait essayé de méditer sur sa condition. Il s’était réfugié dans l’une de ses maisons de campagne. Et s’était là qu’il l’avait vue pour la première fois. Cette humaine. Elle ne brillait pas parmi les autres… Non, au contraire, elle était terne. Avec ses longs cheveux derrière lesquels elle semblait vouloir se cacher, ses écouteurs toujours plantés dans ses oreilles, et son visage perpétuellement neutre et indéchiffrable, elle n’était pas ceux que l’on remarquait. Mais lui, il l’avait remarqué… Il s’était juste dit qu’elle devait avoir un très beau sourire.
Et puis, comme ça, d’un coup, il avait eut envie de la connaître. De savoir pourquoi elle ne souriait pas. Cela serait pour lui un divertissement parmi tans d’autre. A quoi pouvait penser une ado de ce siècle ? Cette « étude » pouvait être enrichissante…
Et finalement il s’était prit au jeu. Il n’aurait sut dire à quel moment son étude, avait finit par ne plus en être une. A quel moment il n’avait plus était obligé de se forcer pour la côtoyer, à quel moment il avait commençait à être heureux de l’écouter.
Elle et ses histoires de lycée, simples et compliqués à la fois. Elle et sa voix douce. Elle et son sourire qu’il avait finit par voir, et qui s’était avéré encore plus beau que il ne l’avait imaginé.
Elle et ses mimiques, de ses moues boudeuses, à ses grimaces amusées. Elle tout simplement.

Alors oui il avait peur de la perdre. De la voir se noyer dans tout ce sang qui l’inonder. Il enrageait d’être une créature supérieur et ne pas pouvoir la garder prêt de lui, de la voir si faible, et de ne rien pouvoir faire si ce n’est que de confier la suite à l’espoir.

Elle avait chassé sa lassitude. Dans sa simple humanité, elle avait réussit à redonner un sens, là où il croyait ne plus jamais en voir. S’il la perdait là, il perdait tout…

Sa main serra davantage celle de cette faible créature, qui avait pourtant accomplit si grand.
Au loin la sirène des secours régit. « Tiens bon Lïya, tien bon » lui supplia-t-il silencieusement alors qu’il devait se mordre pour retenir ses larmes.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... Empty
MessageSujet: Re: Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ...   Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ... I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Dans le brouillard qui reigne dans sa tête, quelques souvenirs ...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Dans les couloirs du métro
» Y'a t-il des graphistes dans l'assemblée ?
» Nuit dans un arbre
» Une avancée dans le temps
» Dans un décor de bohème...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hybrid Parisiorum - ou quand le mythe devient réalité... :: Interactions :: La parole aux joueurs :: Bibliothèque des Parisiens :: Journal Intime-
Sauter vers: