Aileron de requin, et dent de vamp [libre]

[Forme humaine]

Un ciel bleu vierge de nuage, et un soleil éblouissant qui dardait ses rayons sur les verdoyantes allées. Aujourd’hui le parc Kellermann resplendissait de ses plus beaux éclats. Seule une silhouette terne semblait contraster avec cette fresque colorée qu’offrait le jardin. Celle d’un homme dont le trench-coat gris entrouvert laissait voir une chemise froissée. Il marchait à pas lent, la tête basse, le haut du visage dissimulé par un chapeau noir légèrement incliné sur son front.

À force de traîner dans les bars ou autres endroits dont le propre est de délier les langues, Jack avait appris que le quartier général des hybrides aquatiques se trouvait dans les parages. Bien qu’étant lui même un hybride de cet espèce, il n’y avait jamais mit les pieds, et ce n’est pas aujourd’hui qu’il avait l’intention de le faire.
Il est vrai que dans la vie de tout les jours, nombreux étaient les hybrides qui préféraient garder secrète leur véritable nature, ou du moins ne pas l’afficher au grand jour en le criant sur tous les toits (ne serait-ce que par crainte du racisme qui sévissait ces derniers temps dans la capitale).
Cependant, Derek Jackowski tenait à ce qu’elle ne soit jamais révélée. Les seules personnes ayant connu sa véritable identité étant toutes décédées, il n’avait pas trop de souci à se faire. Il n’y avait peut-être que son médecin qui aurait put découvrire qu’il n’était pas humain. Mais Jack savait qu’il garderait le silence, secret médical oblige…
Aussi, jamais le visage du monstre n’avait été rapproché de celui du paisible dessinateur. Il pouvait donc se promener sans crainte et profiter du beau temps, ainsi que de l’agréable paysage que lui offrait ce parc en cette merveilleuse journée, comme n’importe quel quidam.

Plongeant sa main droite dans une poche de son long manteau, il sorti une petite boîte cartonnée d’où il tira une cigarette. Il saisit ensuite un vieux briquet en métal qu’il approcha de la dite cigarette coincée entre ses lèvres.
* clic… clic…*
Le cliquetis métallique de l’objet se fit entendre, quelques étincelles surgirent, mais aucune flamme ne survint. L’homme au feutre répéta l’opération, et le résultat fut le même, mis à part les quelques jurons qui suivirent ce nouvel échec.
# Vide… C’est bien ma veine ! #
Grommelant encore quelques vocables aussi rageuses qu’incompréhensibles, il rangea l’ engin défectueux dans une de ses poches, puis promena son regard aux alentours. Ce dernier se posa exactement sur ce qu’il cherchait : une jeune fille entrain de fumer, assise sur un banc. Un coin de sa bouche relevé en un léger rictus de satisfaction, il se dirigea vers la demoiselle.

« Jour’m’zelle…V’zavé’ufeu siouplé ? »

Suite au regard incrédule qu’affichait son interlocutrice, il ôta la cigarette de sa bouche avant de reformuler sa question en des termes plus intelligibles.

« Hum… Avez-vous du feu, s’il vous plaît ? »

mp: Dsl cette semaine s'était bac blanc ...

Le jeune vampire, ignorait encore tellement de choses sur le monde dans lequel elle s'était aventurée ...Les hybrides par exemple, elle en avait entendu parler, sans se rendre compte qu'ils étaient finalement plutôt nombreux .
Elle ignorait aussi que l'endroit de sa promenade, était pile, un endroit propice pour une rencontre avec ces créatures, mi homme, mi bête .

Alors que la fumée de sa cigarette, lui ravageait, les poumon, ses yeux contemplaient ravis de ce merveilleux spectacle, l'eau qui clapotait douceument, sur les rives boueuses, un peu plus bas, là où se trouvait le fleuve qu'elle avait suivit .
Son esprit divagua, comme souvent, elle s'arrêtait pour prendre le temps de penser, de réfléchir, comme ces vieux que l'on voit assis sur des bancs, essayant de comprendre ce qu'il y avait à comprendre de ce que la vie leur avait donné ou prit .

Il y avait peu de passage ici, et s'était ce qu'il y avait de plus séduisant dans cet endroit .Mais bientôt un autre homme arriva .Elle n'y prêta pas attention, jusqu'au moment ou il s'avança pour lui demander si elle avait du feu .
Elle tourna les yeux vers cet homme qui semblait bien plus âgé qu'elle, d'une quinzaine d'année .Un visage creusé et des yeux sombrement bleutés, voilà ce qui attira son attention tout de suite .Sa dentition, était peut être la seule chose sur son visage, à laquelle on pouvait trouvait de l'esthétisme .

Il lui demanda si elle avait du feu .Cette tournure de phrase avait le dont d'exaspérer Nelïya, tout d'abord, elle faisait partit de ces questions que l'on pose tout en connaissant au préalable la réponse :car oui, elle avait du feu, et sa cigarette allumée en était la preuve .
Ensuite, cette question, n'était pas celle qui intéressait vraiment l'interrogateur qui était plutôt "Puis-je avoir du feu ?" .Pourquoi les gens s'obstinaient-ils à se cacher derrière des sous entendu, que l'on se doit de déchiffrer ?
Elle fut tenter de jouer à la conne, en lui répondant, "oui j'ai du feu" .Sans rien ajouter de plus l'obligeant à poser la véritable question qui lui brulait les lèvre, sans réussir à mettre le feu au bout de sa cigarette .Mais il faut croire que il lui restait assez de l'éducation donnée par ces parents, pour se contenter, de sortir son briquet .

-Tenez, puisque vous semblez avoir quelques difficultés avec le votre ... Dit-elle simplement .

[Forme humaine]

L’homme alluma sa cigarette avec le briquet que lui tendait la jeune fille.

« Je vous remercie, mademoiselle… »

Lui adressant un autre sourire, il lui rendit l’objet en prenant le temps de la détailler.
Son visage d’adolescente était encadré d’une longue chevelure blanche, chose surprenante pour son jeune âge.
Il pensa tout de suite qu’elle se la teignait (ou plutôt décolorait) pour se donner un genre ou affirmer une personnalité rebelle ; chose cette fois ci peu surprenant, (voir même très courante) chez les gens de son âge.
Toutefois ses yeux aux bruns éclats laissaient transparaître une certaine forme de maturité.
Si ce n’est cette couleur de cheveux extravagante, quiconque lui aurait trouvé l’air d’une jeune fille tout à fait banale. Cependant (chose peut-être due à ses sens aiguisés), il trouvait qu’elle dégageait quelque chose de différent. Peut-être était-ce son odeur… La jeune personne aurait été sûrement très vexée de le savoir, mais elle sentait... Bien sûre, tous les êtres vivants sentaient, surtout les humains, mais celle-là exhalait un parfum particulier, semblable en rien à celui des autres humaines.

Soudainement, une idée lui vint à l’esprit : Elle ferait sûrement un bon model pour un personnage de bande-dessinée.(Quoique cela soit généralement un mauvais signe pour la personne concernée). Cela arrivait parfois lorsqu’il croisait un individu qui retenait son attention…
Toujours debout face à elle, il fumait en la regardant… et plus il la regardait, plus il avait envi de la dessiner. Seulement, faire des croquis d’un sujet vivant (et humain) n’était pas une chose aisée, pour la simple raison que le sujet en question pouvait ne pas donner son accord. Aussi il était plus commode de dessiner une chose inerte et dénuée de vie qui ne risquerait pas de prendre la tangente en vous insultant de tout les noms. Voilà pourquoi les humains étaient meilleurs models morts que vifs.

Le seul moyen valable qu’il trouva, afin de justifier sa présence auprès de cette inconnue, fut d’entamer une conversation avec elle. Il coinça sa cigarette entre deux doigts, puis après avoir soufflé la fumée qui s’échappa en volutes par l’ouverture de ses lèvres fines, il lui adressa de nouveau la parole :

« Vous êtes bien jeune… dommage de vous esquinter la santé si tôt avec cette saleté. »

Le ton était assez ironique, étant donné qu’il n’était pas le mieux placé pour donner des leçons d’hygiène de vie, et qu’il savait pertinemment que la menace qu’encourait la jeune fille en sa compagnie n’était certainement pas de mourir d’un cancer du poumon.

mp: Je suis admirative, comment tu arrives à écrire un tel pavé à 0:48 ?XD

L'homme prit le briquet, elle suivit, son geste avec attention, jusqu'à ce que il ait allumé sa cigarette, et lui ait rendu .
Elle le glissa sa poche .Elle s'était attendu, qu'après avoir eut ce qu'il voulait, l'homme s'en aille, comme il était venu .Mais non, il resta là, la remercia, et continua à fumer à ces côtés.
Cela ne la dérangeait pas, ce qui la dérangeait par contre, s'était,qu'il la regarde d'une façon si méticuleuse .Elle n'aimait pas se sentir observé .
Elle se raisonna, il n'y aurait rien eut de plus mal polit, que de partir, brusquement et de le planter là .Un regard n'a jamais tué personne non ?Alors, elle rejeta quelque part dans un recoin de sa tête, la gêne qu'elle ressentait à cette faible attention qui lui accordait .

D'un geste machinal, elle rejeta une mèche de cheveux derrière son oreille .Elle avait prit l'habitude, de voir les gens surpris de sa couleur absolument pas naturelle de sa tignasse, s'était peut être cela qui avait attiré l'attention de l'homme .
Elle s'amusait, toujours de lire dans leur regard la surprise d'une couleur si inhabituel.
Généralement, les teintures, étaient plutôt, blondes, brunes, rousses ou châtains .Quelques excentriques osaient des couleurs plus recherchées :Rouge, ou vert par exemple .
Elle s'était le blanc .Presque identique, à celui qui petit à petit peu s'installait sur les têtes des personnes âgés pour dévorer entièrement, leur couleur d'origine .Oui, le blanc, comme couleur de cheveux, s'était pour les vieux .
Mais, s'était surement pour ça qu'elle avait choisit ça plutôt qu'une autre .Elle ne changeait presque pas physiquement, depuis qu'elle était devenue vampire .Et cela la rendait folle, elle avait l'impression d'avoir mit sa vie sur "pause" .Et à chaque fois qu'elle passait devant un miroir, elle y revoyait la même tête malgré les années qui s'écoulaient, oui car comme la plupart ses légendes sur les vampires, celle du reflet inexistant dans le miroir était fausse .Alors, elle avait finit par décider que ça e pouvait pas être ainsi éternellement, et s'était ses cheveux qui avaient été les premiers victime de ce caprice .

Elle avait presque terminé sa cigarette lorsque, l'homme ouvrit la bouche pour une troisième fois, pour entamer une conversation .Elle se demanda, pendant un instant ce qui poussait cet homme à vouloir lui parler à elle, mais lorsque elle jeta un regard autour d'eux, elle comprit pourquoi .Elle était la seule personne intéressante à qui l'on pouvait parler, car à par elle, il y avait dans le parc, un coureur, qui courait sans faire attention au monde qui l'entourait, et ensuite, il y avait une vieille, qui donnait à mangé à des pigeons .
Ouais, pas de doute, Nelïya préférait avoir une conversation avec cet homme un peu étrange, plutôt qu'avec eux .
Elle lui sourit et répondit :

-Ouais je sais ... c'est écrit là à quel point je me fais du mal .

Dit-elle en sortant son paquet sur lequel on pouvait lire "FUMER TUE" .

-Mais vous pouvez parler ... Vous sentiez la cigarette avant même d'avoir allumé celle que vous avez !

Elle évita soigneusement de revenir sur la réplique qui concernait son age ...

Les mouettes criardes ne cessaient de piailler dans le ciel grisonnant de Paris. Quand est ce que ce long automne prendrait fin? Quand est ce que le froid insidieux arrêterait il de se faufiler à travers les moindres parcelles découverte de peau pour mordre la chaire bleuie par le froid? Quand est ce que cette pluie fine et glacée arrêterait elle de tomber? A quand la neige, puis le printemps? Le soleil, la chaleur, la verdure luxuriante? Ces quelques pauvres arbres décatis faisaient peine à voir... Complètement décharnés, au milieu d'une bousillasse pâteuse constituée d'eau malpropre et de feuilles en décomposition. Le Parc Kellerman faisait vraiment pâle figue à cette époque de l'année.

Et oui, comme quoi, même le plus instable des hommes pouvait être préoccupé par les saisons. Evan avançait à pas rapides ce qui faisait voler les longs pans de son manteau tout autour de sa silhouette. Son fusil, habillement dissimulé entre les méandre du tissu battait au rythme régulier de ses pas, émettant la mélodie macabre d'une promesse de mort à celui oserait déranger l'instrument de son étui. Il marchait depuis longtemps déjà dans les allées du parc. Il avait rendez vous avec un indicateur, un quidam, un type. Le problème c'est que la personne en question avait l'air d'avoir oublié qu'ils devaient se retrouver. Du coup, le chasseur déambulait dans le parc suivant les multiples chemins qui s'offrait à lui.

Il avait entendu dire, et il était même sur, que cet endroit état le quartier général des hybrides aquatiques. Du coup, il regardait souvent de rapide coup d'œil autour de lui, dévisageant les gens se trouvant dans le parc. Peut être étaient ils tous des hybrides? des victimes potentielles... Et entre chaque observation, il jetait un autre coup d'œil sur sa montre. Gens. Montre. Gens. Montre. Ses yeux faisaient des aller-retour continuels si bien qu'il en fini par avoir le tournis et s'arrêta un instant à un banc pour retrouver son équilibre.

Juste à côté de lui, deux personnes discutaient tranquillement, et par pure curiosité, le chasseur ne put s'empêcher de tendre l'oreille pour écouter leurs propos. La clope. Deux fumeurs échangeant des propos tout à fait banal, rien de bien passionnant là dedans. Pourtant, Evan ne put s'empêcher de réfléchir à ce sujet. Lui n'avait jamais fumer, non parce qu'il pensait que cela bousillait la santé (de toute manière tous les fumeurs qu'il avait approché de près étaient presque tous mort d'une balle dans la tête avant d'un cancer des poumons.). Il n'aimait pas fumer car l'odeur restait. L'odeur... La fille n'avait pas tord. Nombre de ses victimes n'avaient pas réussit à se cacher à cause de cette odeur qui restait imprégné dans leurs sillages. Combien s'étaient cru en sécurité calfeutré dans un placard ne se doutant pas que ce maudit parfum était comme une panneau lumineux les signalant à des kilomètre à la ronde?

"En somme, l'odeur de la cigarette est un problème pour les proies, mais un véritable bonheur pour les prédateurs...

La remarque était sortie toute seule, sans que le chasseur le veuille, il était tellement plongé dans sa méditation, qu'il n'avait même pas fait attention à retenir ses pensées.
Il s'en voulut intérieurement d'avoir dévoiler une telle parcelle de sa personnalité devant des inconnus. Mais maintenant il était trop tard pour reculer. Il se leva du banc, puis s'approcha des deux personnes.

N'est ce pas?"

//hrp : Je post toujours à des heures inconvenantes… ajoutons insomniaque à la liste de mes défauts ! XD
Et encore désolé pour le retard, mais en ce moment je ne suis pas très dispo\\.

[Forme humaine]


-Ouais je sais ... c'est écrit là à quel point je me fais du mal .
La jeune femme lui avait répondu, tout en indiquant le message de prévention des méfaits du tabac inscrits sur chaque paquet.
-Mais vous pouvez parler ... Vous sentiez la cigarette avant même d'avoir allumé celle que vous avez !

L’homme eut un sourire amusé. Un instant plus tôt, il songeait au parfum de la jeune fille et voilà maintenant qu’elle aussi lui faisait une réflexion sur le sien. Il avait presque oublié que lui aussi sentait. Et encore aujourd’hui il ne sentait que la fumée… Car deux autres de ses passe-temps favoris laissaient d’ordinaire sur lui des fragrances peu agréables (pour ceux qui n’apprécient pas l’odeur du schnaps et du sang coagulé, bien sûre).

« Bien vrai… vous avez absolument raison mademoiselle. »

"En somme, l'odeur de la cigarette est un problème pour les proies, mais un véritable bonheur pour les prédateurs... "
Un homme vêtu d’un long pardessus de cuir noir qui était assis sur un banc, non loin de là, venait de faire, sans prévenir, une réflexion des plus insolites. Comme les deux promeneurs tournèrent vers lui leurs regards étonnés quand il prononça ces singulières paroles, il se leva et vint les rejoindre.
"N'est ce pas?"

Jack fut d’abord surpris par l’irruption soudaine de cet individu dans leur conversation. Il détailla brièvement l’homme en question. Celui-ci paraissait plus jeune que lui, d’au moins une dizaines d’années, avait les cheveux d’un roux très prononcé, ainsi que la peau pâle si caractéristique des rouquins.
L’hybride eu un léger ricanement amusé, avant de répondre.

« L’odeur quelle qu’elle soit est un véritable bonheur pour les prédateurs… mais elle peut également leur porter préjudice. Il arrive qu’elle fasse fuir certaines proies en les avertissant de leurs présences, puis… par sa faute, certains prédateurs se transforment à leur tour en proies potentielles… Personne n’échappe à sa propre odeur. »

Converser ainsi avec cet inconnu était une chose peu ordinaire : rares étaient les personnes qui entamaient une discussion d’une manière si abrupte, sans même se connaître, et en abordant un tel sujet.
Si cette adolescente avait retenu son attention, cet homme n’en méritait pas moins.
D’un point de vu olfactif (puisque ce thème semblait, pour le moment, les préoccuper au plus haut point), l’étranger s’avérait également intéressant.
C’était une tout autre odeur que celle de la cigarette, qu’il sentait… Jack avait descellé dans le parfum de l’homme une odeur particulière, très faible, comme une trace, un souvenir, un fantôme d’odeur… mais d’une odeur qu’il aurait pu reconnaître entre toutes. Les vêtements de cet étranger avait due en être tant de fois imprégnés qu’ils en avaient gardé de toutes petites particules. Peu de personne aurait pu la percevoir tant elle était discrète. Bien moins marquée et brute que celle du tabac, mais oh combien plus agréable…
L’odeur du sang.
Était-ce seulement le fruit de son imagination ? Il y avait bien quelques temps qu’il ne l’avait pas senti. Peut-être sa soif de sang faisait que ses sens, aussi aiguisés soient-ils, le trompaient tout simplement.
Il adressa un autre de ses usuels sourires au nouvel arrivant.

« Je vous aurais bien offert une cigarette, mais il me semble que vous ne fumez pas… Ai-je vu juste, monsieur ? »

Bien qu’il ne s’attendait pas réellement à une réponse de la part de l’intéressé, il ne lui en laissa pas même le temps. Une toux violente, qu’il s’efforça de réprimer au plus vite, le saisit à l’instant.
Quand il fut enfin parvenu à calmer sa quinte, il se retourna vers la jeune fille.

« Je ne compte pas changer mes habitudes, à mon âge cela serait aussi vain que stupide. Il est déjà trop tard… Mais vous, vous devriez être prudente. »

De la même façon que Dereck, Nelîya fut surprise de l'arrivée soudaine de Evan .
Elle ne l'avait pas sentit venir, s'installer près d'eux, et elle tressaillit légèrement lorsque elle entendit sa voix dans son dos .
Elle se tourna vers lui, et son mouveument fit surement accompagné par le même de la part de Dereck car l'homme s'adressa à eux en s'approchant .

"N'est ce pas?"

Nelïya détailla cet homme, elle le trouvait bizarre, et son sujet de conversation l'était tout autant !Car elle ne voyait pas vraiment en quoi l'odeur de cigarette pouvait être un inconvénient pour les "proies", car elle était à mille lieux de penser qu'elle se trouvait là à quelque mètre d'un homme qui portait une odeur de sang .
Elle ne comprenait donc pas le sens de sa réflexion, pour elle les proies, ne pouvaient être des êtres humains, par proie, elle comprenait gazelles, biches et autres herbivores, pourchassé par les prédateurs qui étaient donc loups ou lions .
Elle se disait donc, qu'il avait du tomber sur ce que l'on appelle de façon familière un "cas soc' " .Que il devait lui "manquer une case", ou alors "qu'un branchement était pas bien connecté" .Bien qu'il semblait quand même un peu trop jeune pour avoir déjà perdu la tête .

Nelïya fut surprise que Dereck lui réponde, elle écouta, sans vraiment être impliqué dans le dialogue leur réflexion sur le domaine de l'olfactif .Elle devait s'avouer qu'elle avait du mal à comprendre quel était le but de cette conversation qui lui échappait .
Et pour la première fois, elle réalisa qu'elle devait peut être se méfier ...
Dereck semblait assez observateur pour constater que le nouvel arrivant ne fumait pas .Ce que Nelïya était bien incapable de dire !
Après une violente toux qui illustrait parfaitement les risques de la cigarette, il se tourna vers elle pour lui lancer

"Mais vous, vous devriez être prudente. "

Elle lui sourit, presque avec arrogance .

-Faut bien que je meut un jour ...

Un léger sourire s'esquissa sur les lèvres du jeune chasseur. La satisfaction d'être surpris, s'y glissa d'abord, puis, elle se mua en quelque de malsain, légèrement inquiétant, pour celui qui savait le détecter. Il n'aurait jamais cru qu'un de ces interlocuteurs rebondirait sur sa remarque, interlocuteur qui semblait d'ailleurs fin connaisseur. Son point de vue était des plus intéressant. Pas que son point de vue d'ailleurs. De cet inconnu semblait émaner une aura, une atmosphère, quelque chose de spécial que seul un œil averti et expérimenté pouvait déceler. Peut être cette flegme à parler de proie et de prédateur tout en comprenant le sous entendu? Cette manière de bouger, ces gestes vifs, précis, ceux d'un homme qui sait tuer. Où peut être rêvait-il?... En ce moment il était tellement à cran avec toutes ces histoires, à cause de cette fille étrange au katana, cette soi disant chasseuse disparue qui resurgissait soudainement. Cette hybride qu'il avait tabassé et qui n'avait pas l'air si mort que ça. En ce moment rien ne lui plaisait. Les morts revenait, et les vivants ne voulaient pas mourir. Quoi de plus frustrant?

-"Faut bien que je meut un jour..."

Evan regarda la jeune fille qui avait prononcé ces paroles. Il n'y avait pas vraiment fait attention, sauf la remarque qu'elle fit concordait plus ou moins avait les pensées qui venaient de le traverser. Hasard? Il se promit d'être moins volage dans sa cervelle, et de se restreindre en présence d'inconnu. On ne savait jamais à qui on avait à faire par les temps qui courrait. Peut être avait il en face de lui un tueur hors pair et une gamine télépathe...
Il la détailla plus attentivement. Elle avait de long de cheveux teint en blanc, une couleur plutôt inhabituelle mais c'est un style qu'il apprécier. En fait, il ne se soucier pas vraiment de son style, c'était quelque chose d'assez secondaire chez lui. Il aimait juste son immense manteau en cuir noir qui lui donner une allure fantomatique menaçante qui accentuait la peur chez les victimes. Il reporta son attention sur la jeune fille, elle était jeune et fine comme une brindille, il aurait pu la briser en deux s'il voulait....

- "Vous n'avez pas tord... Une odeur, c'est vicieux et ça peut créer un habile retournement de situation. On peut faire milles choses en brouillant l'odorat de son adversaire... Alors autant se baser sur tous ces sens à la fois..."

[Forme humaine]

#Intéressant… décidément très intéressant…#
Plus Jack l’observait, plus il lui semblait que cet individu ne pouvait être un humain ordinaire. Un être doté d’un tel raisonnement ne pouvait que partager sa vision des choses. Mais qui était-il ? Peut-être était-il un hybride, tout comme lui ? Il était fort probable qu’un type louche se promenant dans un parc voisin du QG des hybrides aquatiques soit lui même un hybride… ou bien, un quelqu’un qui cherche à rencontrer des hybrides… Quoi qu’il en soit, hybride ou pas, il se retrouvait face à un expert en matière de prédation, et sans doute un chasseur avéré.

« Sens aiguisés… prédateurs et proies… adaptation, survie ou fragilité, inaptitude et c’est la mort… Cela nous ramène à l’inéluctable et seule loi véritable qui régit notre monde : Celle de la Sélection naturelle. »

Un autre de ses si caractéristique demi-sourire anima le bas de son visage, et il tendit une main à l’inconnu.

« Derek Jackowski, ravi de faire votre connaissance .»

Il se retourna aussitôt vers la jeune fille aux cheveux blancs, qu’il n’avait cessé de surveiller du coin de l’œil, comme s’il eut craint qu’elle ne s’échappe.

« Il en va naturellement de même pour vous, intrépide demoiselle. »

Il inclina légèrement la tête en sa direction, lui adressant ce même sourire torve. Et comme pour saluer, il ôta le feutre qui voilait ses deux iris d’un bleu-gris sombre, révélant ainsi un inquiétant regard aux éclats presque métalliques.

S'était sûrement, le côté intrépide de la jeune femme qui la faisait rester là, entre ces deux hommes étranges, alors que elle éprouvait un profond sentiment de méfiance quand à la situation dans laquelle elle se trouvait ...
Sûrement aussi, la curiosité féminine, celle qui la poussait à vouloir comprendre le sens de cette conversation, le sentiment indomptable qui l'obligeait à essayer de percer le mystère de ces deux hommes !

Attentive, ses sens étaient en eveille, elle essayait de comprendre, d'où venait sa méfiance, quoi chez ces hommes lui inspirait le désir de les éviter ? Le désir de fuir .
La première chose qui lui arriva à l'esprit, s'était le regard, l’un comme l'autre avait un regard indéchiffrable, insondable, un regard de mystère .
L'un d'eux se présenta, "Dereck Jackowski" .Une identité si particulière qu'elle était sûre de ne pas l'oublier ...
Sa méfiance la poussa à vouloir s'inventer une identité, mais alors, il lui adressa un sourire, du moins quelque chose qui devait s'en approcher, et l'éclat de ses yeux métalliques, excita d'avantage sa méfiance .Quelque chose chez cet homme lui indiquait qu'il aurait sûrement était capable de déceler son mensonge ...
La jeune vampire, ne voulait pas faire l'erreur de faire transparaître sa crainte par un mensonge mal placé .
Elle renonça à mentir, priant pour que son identité ne lui apporte pas la malchance qu'elle avait voulu éviter en la dissimulant.

-Nelîya Fox, ce sera mieux que « jeune fille intrépide » .Remarqua-t-elle en étirant son dos vers le haut, dans un geste fière pour se tenir droite, comme pour se hisser à leur niveau .Elle remarqua que sa cigarette s'était presque entièrement consumée.

-Excusez moi ... Dit-elle en s'éloignant, vers la poubelle la plus proche, pour y jeter le déchet, refusant de polluer le sol .
Elle sentait leurs regards sur elle .A ce moment là, elle avait commençait à mettre une distance, entre eux et elle, elle aurait pu continuer, leur souhaiter une bonne journée, et s'éloigner à jamais .Mais au lieu de ça, elle se retourna vers eux, et les rejoignit .

Les yeux fuyants, le chasseur murmurait intérieurement le nom de ces interlocuteurs. Il avait entendu dire quelque part que le nom des gens pouvait renseigner sur eux, car inconsciemment, on se forme à l'image de son nom... m'enfin il ne savait pas si c'était vrai...
Nelïya Fox: nom plutôt singulier, comme le style de cette fille aux cheveux blancs...
Dereck Jackowski: des consonances plutôt dures, pointues mais tranchantes comme la lame d'un couteau...
Et son nom à lui que disait-il?

Il regarda la jeune fille s'éloigner jeter sa cigarette dans la poubelle la plus proche, pendant un moment il pensa qu'elle en profiterait pour s'échapper de ce cercle étrange, mais non, elle réintégra la conversation. Pourtant, il devait être étonnant de se retrouver dans une conversation ou le sujet tournait autour de "proies", "prédateurs" et autres mots ou le doubles sens se révélait dangereusement meurtrier.

"Moi, je me nomme Evan... tout simplement" répondit il à son tour.

Puis, son regard se reporta sur Dereck. Cet homme l'intriguait, il avait vraiment envi de le connaître plus amplement. Il semblait... sympathique... -mais il est à noté que les critères de sympathie pour Evan sont assez spéciaux, car un des critères favorisant l'appréciation étant l'intérêt que porte une personne pour les meurtres...- Et puis il ne savait pas vraiment comment faire pour engager une conversation "sérieuse" sans trop se dévoiler sur son identité...

Soudain, des éclats de voix se firent entendre. Un groupe de jeunes arrivaient dans leur direction, trois hybrides qui s'amusaient à faire leurs caïds en se transformant pour faire peur aux passants. En soit, rien de bien méchant, juste de la débilité primaire. Mais Evan voulut saisir cette chance pour engager Dereck sur la voix du combat et faire plus ample connaissance.

Les jeunes ne tardèrent pas à approcher du groupe, le chef de la bande était un hybride chat qui montrait des crocs, suivit d'un hybride zèbre qui arborait grâce à sa transformation des sortes de tatouages noirs sur le corps ayant surement pour but de se faire passer pour un "dur", et le troisième un hybride gorille, surement le gros bras sans cervelle de la bande...

"Eh! Votre portefeuille pour aider des braves types qu'ont pas de sous!" lança l'hybride chat, réplique ponctué par des regards noirs lancé par ses deux acolytes censé faire peur...

Evan, tranquillement, attendit de voir comment allait réagir chacun, mais il avait tout de même enfoui ses mains dans ses poches, serrant la garde des couteaux de lancé qu'il avait pris dans la salle d'arme de l'hôtel Lambert.

[Forme humaine]

# Neliya Fox et Evan… tout simplement ?… Voilà un type qui a intérêt à ne pas trop divulguer son identité…#
Cette pensée le fit sourire intérieurement, car elle venait de la part d’un type qui utilisait un faux nom depuis déjà de nombreuses années. L’intérêt de Jack envers cet Evan ne pouvait que croître. Ce pouvait-il qu’il puisse un jour partager sa vision ainsi que sa si singulière passion pour la prédation avec un confrère? Peut-être que la réponse qu’il attendait allait lui être délivrée dans quelques instants, car un groupe d’individus aux allures pour le moins patibulaires s’approchait d’eux. Trois jeunes hybrides ; un zèbre, une espèce de grand singe, et un chat. Ce fut ce dernier qui prit la parole :

"Eh! Votre portefeuille pour aider des braves types qu'ont pas de sous!"

La mine de l’homme aux cheveux roux s’assombri. Son regard devint malsain et meurtrier, ce qui eut pour effet d’accentuer encore un peu plus son air de dément. Quand à la jeune fille, elle ne semblait pas avoir de réaction aberrante face à la menace. Mais quelle ne fut pas la surprise des trois voyous, quand ils virent que le visage de leur troisième victime, au lieux de prendre une expression apeurée, affichait un large et inquiétant sourire.

« Mais certainement mes bon messieurs… »

Le regard cendré de l’homme au feutre noire brilla d’un étrange éclat en croisant celui de son voisin dont les verts iris s’illuminèrent de même.

« Hé ! qu’est-ce qu… »

Avant que le garçon aux allures de félin n’ai eu le temps de réaliser quoi que ce soit, le poing de l’homme au feutre s’abattit violemment sur son camarade à zébrures. Sans doute ce petit caïd en herbe serait volontiers venu en aide à son acolyte si un autre problème, du genre féroce et armé de couteaux, le dénommé Evan tout simplement, n’était pas simultanément passé à l’attaque avec la ferme intention de le réduire en charpie.
Aussitôt l’hybride gorille pris une forme animal.
Jack eu grande peine à se maîtriser, et due énormément prendre sur lui pour ne pas se transformer à son tour. Il était trop risqué pour lui de se montrer sous cette forme ici. En public, il était Derek Jackowski, simple humain… enfin, jusqu’à un certain point…
La brute épaisse le chargea, poussant des hurlements et se frappant la poitrine de ses gros poings. Au moment ou ces pattes de géant allaient s’abattre sur lui, Jack esquiva l'assaut, s’éloignant d’un bond et ripostant aussitôt d’un coup de canne porté avec une rarissime brutalité sur le crâne du primate, qui sonné par le choc, chancela avant de s’effondrer quelques pas plus loin. Drôle d’objet que cette canne ; loin d’être un ridicule appui pour les vieillards impotents, elle se révélait être une arme véritable pour tout ceux qui savait la manier. Et notre homme en usait avec une incroyable dextérité. Il la faisait tournoyer à une si grande vitesse, qu’il faisait naître ainsi, chez son adversaire, une certaine forme de méfiance ou d’hésitation ; Puis il enchaînait les attaques, parant les éventuelles frappes de son ennemi. L’hybride zèbre, à qui le premier gnon n’avait vraisemblablement pas suffit, goûta à son art. Tandis qu’il se battait, il jeta un coup d’œil aux actions de son nouveau camarade, pour voir où il en était avec le chat. Verdict : Il avait vu juste.

# Un vrai tueur… #

Ce qu’il voulait voir à propos de ce nouveau camarade de jeu ayant été bien vérifier, il reporta son attention sur son propre combat.Le zébré malfrat de bas-étage, ne sachant plus que faire face à ce manieur de canne, avait sorti de sa poche un opinel. Jack ne put s’empêcher de ricaner en pensant à la tête que ferait son adversaire en voyant la différence de taille qu’il y avait entre la lame de son petit canif et celle de son propre jouet à lui.
Il perdait le contrôle… Il s’abattit sur le zèbre, et fit glissé l’épée dissimuler dans sa canne pour la placer sous la gorge de l’hybride. Le malheureux due sentir le souffle haletant du malade qui tout en le menaçant, s’amusait à renifler ses blessures suintantes et ses vêtements imbibés de sang comme s’il avait humé le délicat parfum d’une fleure rare, ou l’exquis arôme d’un gâteau que l’on sort du four… du sang… du sang…

#Contrôle toi !#

Il allait céder à la tentation, se voyant déjà en train d’enfoncer ses crocs acérés dans la chair de ce vaurien à rayures… quand un cri provenant de derrière lui le fit se détourner de sa proie. King Kong avait apparemment reprit ses esprits et s’avisait de s’en prendre à Neliya.

Sans regretter d'être revenue, la jeune adolescente, se concentre, pour essayer de comprendre ces deux hommes .Parfois, il suffisait d'être attentif aux gestes de l'autre, car par les gestes on pouvait apprendre beaucoup de l'autre .Nelïya l'avait apprit très tôt.
Mais aujourd'hui, elle avait du mal à utiliser cette technique, ils étaient mystérieux jusque dans la façon de se mouvoir .Vraiment impressionnant ! Et surtout intriguant !
Son admiration fut briser par l’arrivé de trois garçons .La première réaction de Nelïya fut la surprise, de voir ces personnes mit hommes, mi bêtes les aborder avec autant d’arrogance.
Elle les détailla rapidement, elle avait rarement vue des hybrides, dans cette forme mi humaine.
S’était assez repoussant, et dire qu’elle avait du mal avec son reflet de vampire, elle n’avait finalement pas à se plaindre. Trop occupée à observer ces intrus, elle ne loupa chez ses deux compagnons, les mimiques qui auraient pu la mettre en garde …

« Eh! Votre portefeuille pour aider des braves types qu'ont pas de sous!" »

On dit souvent que lorsque l’on parle plusieurs langues, celle dans laquelle sort les insultes, est la langue du cœur .Chez Nelïya s’était l’anglais .Et accompagné d’un geste peu gracieux en direction du minou : une levée de majeur elle siffla :

-Ass hole

Elle était difficilement impressionnable, et l’attitude des trois hybrides lui inspirait plus la pitié qu’autre chose …
Elle n’avait pas imaginée que des trois, elle serait celle avec la réaction la plus pacifique !
Ce fut Dereck qui ouvra le bal, son visage se déchira d’un sourire peu amical, et son poing venait de s’imprimer sur le visage du zébré.

*Hey, il nous fait quoi le vioc ? *

Fut la pensée de Nelïya, mais elle n’eut pas beaucoup de temps pour comprendre ce qui venait de se passer, car, les hybrides étaient très réactifs, et l’attaque de Dereck avait déclaré la guerre, ce fut le demi gorille qui s’avança menaçant vers elle .Sans vraiment réfléchir, et dans un geste purement déloyale, elle lui envoya un coup de genou dans l’entre jambe ce qui eut comme effet de le stopper, net .Il s’écroula par terre .

-Tiens, voilà quelque chose qui ne change pas même chez un hybride … Dit-elle .

Malheureusement, il n’était pas K.O, il venait de prendre sa forme animal, et alors qu’elle s’attendait à le voir la réattaquer, C’est sur Dereck qu’il jeta son dévolu cette fois, ce qui permis à Nelïya de regarder un peu comment lui et Evan s’en sortaient .Et elle en fut soufflet, ils étaient carrément plus impressionnant, que les trois caïds !
Elle en était sûre, même à un contre trois, ils auraient gagné haut la main. Au moins maintenant, elle avait une bonne raison de les trouver flippants, et elle pouvait s’estimer chanceuse d’être de leur côté.
Avec dextérité, Dereck se débarrassa du gorille, qui cette fois était surement sonné pour un moment .l’esprit de Nelïya tournait à plein régime, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire .Elle sentait juste que l’escalade de la violence avait commencé autour d’elle, et elle voyait mal comment elle pouvait y mettre un terme !

Trop occupée à réfléchir, elle ne sentit pas la présence bestial du gorille qui venait d’arriver dans son dos, c’est lorsque elle sentit une masse la frapper et l’envoyer à terre avec violence et qu’elle laissa échapper un cris de stupeur qu'elle se rendit compte du danger. Face contre terre, elle roula sur le côté, prête à se défendre, contre l’attaquant qui de toute sa hauteur la dominée, mais avant qu’elle ne puise se relever, il avait quitté sa position de bipédie, et se trouvait à présent au dessus d’elle l’empêchant de se dégager, et de se relever. Surement dans une tentative d’effarement, il poussa
Un rugissement à quelques centimètres de son visage .Bien que cela eut pour effet de terrifier la jeune fille, elle prit sur elle pour ne rien en montrer, et se contenta de lui répondre provocante comme toujours.

-Bhaaa, puta*n, le dentifrice c’est une option chez toi ?

Elle avait toujours eut beaucoup de répondant, et savait surtout que l'enerveument était le meilleur moyen de faire commetre une erreur à l'ennemie .

Au moment ou le poing de Dereck s'abatit avec violence sur le crâne de l'hybride zèbre, Evan passa à son tour à l'attaque. En un éclair il sortit un couteau de chaque poche, fendant l'air. Le félin, avec un habile réflexe dû à ses origines, parvint à échapper aux coups qui aurait dû lui emporter les oreilles. Il n'était pas pour autant tiré d'affaire, car Evan ne comptait pas en finir ainsi, celui ci redoublant d'ardeur enchainait les coups avec adresse et précision. Le caïd, n'ayant pour habitude que de se battre en pleine rue, se retrouvait déboussolé devant une telle technique.
L'hybride chat évitait tant bien que mal les attaques, mais il sentait sa fin proche, il n'était pas à la hauteur, la preuve il avait à peine réussi à érafler son adversaire avec ses griffes. A ce moment il bloqua un couteau qui lui arrivait en plein ventre en attrapant le poignet du chasseur, mais ce fut sans effet car la main du chasseur s'ouvrit et les couteaux continuèrent leur chemin en s'enfonçant dans la chair de l'hybride. Interloqué, le félin jeta un regard interrogateur à son adversaire, ce dernier arborait d'ailleurs un immense sourire à vous en faire frémir et ses yeux luisait d'un regard malsain, c'est alors que l'hybride compris qu'il n'avait vraiment pas affaire à un homme habituel.

Le chasseur regarda à peine le félin glisser à terre, une large tache rouge s'étalant sur ses vêtements. D'un geste les couteaux qui étaient fichés dans le ventre de son adversaire retournèrent dans la main de leur propriétaire. Evan sourit, son pouvoir était tellement pratique, il suffisait juste de savoir l'utiliser au bon moment...
Il jeta un rapide regard vers Dereck et l'hybride zèbre. L'homme venait juste d'attraper le pauvre hybride zèbre avec une canne épée et était à deux doigts de l'embrocher. Une canne épée... intéressant comme mode de combat... En tout cas le chasseur était content il ne s'était pas tromper, ce Dereck n'était pas n'importe qui, il savait se battre avec une classe certaine.
C'est alors que l'exclamation de Neïyla le fit réagir. La jeune fille était quand à elle bien loin du niveau des deux combattants, et le fait de se retrouver face au monsieur gros muscles de la bande n'avait pas l'air de la ravir... Il essuya ses lames sur sa cuisse, s'approcha calmement du gorille penché sur la fille et lui tapota l'épaule. Ce dernier, mécontent d'être interrompu dans son procédé d'intimidation, se retourna vivement et se reçu en pleine face le poing du chasseur sertit de ses coutelas...

Jack fut forcé d’avouer qu’Evan se montra bien plus vif que lui. A peine eut-il détourné son attention du pauvre zèbre qu’il tenait à la pointe de sa lame, que son camarade de rixe en avait déjà terminé avec le chat (qu’il avait laissé dans un bien piteux état), et s’était déjà approché du gorille pour lui imprimer un cuisant souvenir sur sa face de primate.

Appuyant toujours plus la pointe de sa lame sur le col du zèbre, l’homme au regard gris semblait s’impatienter. Soudain dans mouvement extrêmement prompt, il ôta sa menace à la gorge, et porta un vif coup de taille au jarret de sa victime qui ploya sous la douleur. Achevant de la déséquilibrer, il lui fit embrasser la terre d’un violent coup de pied, et lui ficha son épée dans le bras droit afin de le clouer au sol, comme une vulgaire chouette peut l’être à la porte d’une maison.

« Ne bouges pas d’ici ! Je n’en ai pas fini avec toi… »

Evan avait déjà eut sa part avec le chat, il était tout à fait normal que le singe (qui, soit dit en passant, était un morceau de choix) soit partager entre eux deux. Etant le plus balèze de la bande, leur ami King Kong méritait bien de souffrir plus que les autres. Après tout, ce n’était que justice.
Avant de se joindre à la joyeuse mêlée que les deux opposants avait engagée, Derek, dont l’arme était momentanément hors d’usage, ramassa sur le sol une lourde pierre. Alors que l’hybride velu était aux prises avec le meurtrier rouquin, le nouvel arrivant lui appliqua à son tour un énergique coup de poing sur le visage, à l’endroit même de la meurtrissure qu’avait laissés les couteaux d’Evan. Cependant, au lieu de retirer son poing, l’impitoyable individu enfonça ses doigts aux plus profond des entailles ensanglantées de l’humanoïde. Avant de lâcher prise, de la main dans laquelle il tenait toujours fermement la pierre, il donna un choc fort brutal sur le crâne de l’animal qui chancela.

Jack sentais la chaleur du sang envelopper sa main, son odeur alléchante lui effleurer les narines.

# Ne pas se lécher la main… NE SURTOUT PAS SE LECHER LA MAIN #

Cherchant au fond d’une de ses poches un éventuel mouchoir, à dessein de s’essuyer et par là même de se comporter en humain ordinaire et non en monstre avide d’hémoglobine, ses doigts se refermèrent sur un petit disque métallique. Une moitié de sourire apparue comme instinctivement sur ses lèvres, puis sortant la pièce qu’il venait de trouver, il lança un regard complice à son acolyte :

« Pile ou face, pour l’achever ? »

Plaquée au sol, Nelïya essayait tant bien que mal de rester calme. Elle ignorait jusqu’ou irait son adversaire, allait-il se contenter de lui faire peur, ou allait-il se venger sur elle, de ce qu’il avait pu essuyer. Etait ce la peur qu’elle essayait de maitriser qui accentuait ses sens ? Car lorsque Evan s’avança pour la sauver, elle aurait juré avoir sentit le sol trembler sous ses pas…Sans grand mal ; il la débarrassa du gorille.
Toujours allongée sur le sol, Nelïya regarda son agresseur chuter sous le coup qu’il venait de recevoir, et quelque chose lui disait qu’elle ne devait pas croiser le regard de Evan, elle pouvait d’ici sentir quelque chose de mauvais émaner de lui… Et le frisson qui la parcourut à cet instant n’était surement pas dût au primate…
C’est alors qu’elle vit, l’autre hybride, celui qui, avant le gorille, s’était confronté à Evan, bien qu’elle soit déjà au sol, elle cru chuter, ce qui n’était rien d’autre qu’une impression causé par son cœur qui avait loupé un ou deux battements. Il était allongé sur le flanc, la main inutilement compressée contre une plaie qui laissait déverser l’élixir pourpre indispensable à la vie. A bout de force, il avait reprit sa forme humain, son visage était pâle, ses yeux mi clos, trahissaient un état entre le conscient et l’inconscient, et ses traits tirée exprimé encore la surprise et la crainte… Il avait perdu son insolence, et son visage jeune, encadré par des cheveux blonds mi long, n’était plus à présent que le visage d’un gamin, qui n’avait pas dépassé la vingtaine, dans un état de choc, proche de l’agonie.
La respiration de Nelïya se fit sifflante, alors qu’elle réalisait, que la fin du « jeux », se clôturerait non seulement, dans le sang, mais peut être par la mort !
Un hurlement la fit tressaillir, elle arracha son regard du jeune garçon pour voir que le cri venait de l’autre jeune hybride, zèbre, qui entre les griffes de Dereck, venait de se faire épingler au sol à l’aide de la canne de celui-ci…
Comment, pouvait-on, en arriver à un tel spectacle ? Dereck et Evan ne s’étaient-ils pas rendus compte que leurs adversaires n’étaient que des gamins qui ne connaissaient de la violence que les bastons de rue ? Et alors, l’évidence foudroya Nelïya, ils se fichaient éperdument de la nature de leurs victimes, tout ceci n’étaient pour eux qu’un terrain, ou ils pouvaient comparer leurs techniques… Leur discutions sur les propriétés olfactives prenait tout son sens à présent ! Ils connaissaient chacun la mort, pas pour l’avoir affronté, non, pour l’avoir déjà donné !
Voilà que à présent, le gorille, (toujours aussi résistant) s’était relevé, mais déjà Dereck s’était jeté sur lui, Nelïya aurait voulut hurler « NON » mais le son resta coincé dans le fond de sa gorge. La terreur venait de la cueillir, son instinct de survit lui dictait de faire profil bas, elle était dans le bon camp, elle allait vivre...

« Pile ou face, pour l’achever ? »

Son sang prit une brusque accélération, et elle pouvait sentir d’ici la peur qui venait de frapper celui qui l’avait quelques minutes plutôt plaqué au sol, car elle était en parfaite armonie avec celle qui venait de la glacer sur place ! Etait-il sérieux ?! Pas de doute lorsque on voyait son regard .Nelïya comprit que rien à présent ne pouvaient les arrêter, ils n’écoutaient plus leur raison, ils ne s’arrêteraient pas d’eux même, l’excitation causée par le sang et la violence, devaient surement les faire jouir ! Elle devait arrêter ça !
Sans réfléchir, déjà elle se tenait debout, ne pouvant s’empêcher de penser qu’elle s’apprêter à faire la pire folie de sa vie… Mais que pouvait-elle faire à part ça ?! La police n’était jamais là quand on avait besoin d’elle …
Dereck venait de mettre la pièce sur son pouce, et dans un mouvement sec il offrit au disque de métal la vitesse initiale nécessaire pour le faire décoller, et tournoyer avec lenteur… La vampire ne prit plus le temps de réfléchir, il était temps de casser l’ambiance violente qui flottait dans l’air. Elle bondit en avant, sans qu’elle eut vraiment réfléchit, elle usa de sa vitesse accrue, et s’arrêta entre Dereck et le gorille, puis sa main fendit l’air dans un geste imperceptible, à l’œil nue, et ses doigts se refermèrent sur la pièce, brisant sa chorégraphie aérienne.
S’était pur folie, elle le savait, elle venait de s’interposer entre un chasseur et sa proie, elle qui ne faisait même pas le poids, contre ceux qui gisaient déjà au sol… Elle était folle, elle le savait, ce geste pouvait être le dernier de son existence, mais il ne serait pas celui qu’elle regretterait, elle n’était pas une lâche qui laissait les hommes mourir sans rien faire. Alors si son cœur cognait avec force contre sa poitrine, ses yeux brillaient de détermination, et sa voix ne tremblait pas lorsqu’elle articula.

-La leçon de bonne conduite est terminée …Je pense que le message est on ne peut plus bien passé, …

Un petit sourire éclaira le visage du chasseur lorsque Derek présenta sa pièce, décidément il aimait bien cet homme! Il lança un "face", en regardant le pauvre hybride affalé au sol, terrorisé de savoir qu'on jouait de sa vie avec autant de détachement. Il fixa la pièce s'élever dans les airs, et autour d'eux le silence se fit, comme si tous attendait la retombé de la pièce pour savoir quel serait le destin de ce caïd. Soudain, surgissant de nulle part, la jeune fille déboula à une vitesse incroyable et dans un même mouvement attrapa la pièce au vol et se campa devant l'hybride.

-La leçon de bonne conduite est terminée …Je pense que le message est on ne peut plus bien passé, …

Evan tiqua. Comment une fille pouvait se déplacer à cette vitesse en quelques seconde et attraper une pièce en vol? Même avec un bon entraînement c'était plutôt très difficile. Encore, si elle s'était tenu devait la main ouverte de Derek ça aurait pu passer. Mais là... Le chasseur regarda l'emplacement ou ce tenait Nelïya quelques secondes auparavant. Il y avait quelque chose de louche là dessous... Les poings de l'homme se serrèrent. Et si elle était hybride elle aussi? Mais il ne pouvait pas se permettre de l'attaquer comme ça où tout le monde comprendrait qui il était vraiment...
Il feignit donc de n'avoir rien remarquer et se replongea dans la situation présente. Il balaya le sol du regard, le chat étalé au sol était d'une pâleur cadavérique et avait du reprendre forme humaine, le zèbre était dans la même position, épinglé au sol comme un vulgaire insecte dans une collection, et le gorille, était lui aussi dans la même situation, le visage ensanglanté.

Ce n'était que des brutes après tout, bien fait pour eux, ils n'avaient cas être là à ce moment là. Le chasseur haussa les épaules et regarda son compagnon de bataille. Puis il se dit qu'il fallait décamper au plus vite, il n'avait pas spécialement envie de tailler une bavette avec les flics et de leurs expliquer comment toutes ces armes étaient arrivées dans ses poches, et ils croiraient surement pas que ces trois hybrides étaient tombés malencontreusement dans les escaliers....

- "Allons, allons, ne nous énervons pas, en plus c'est eux qui ont commencé..."

-« La leçon de bonne conduite est terminée …Je pense que le message est on ne peut plus bien passé, … »

Derek resta figé pendant quelques instants. L’intrépide demoiselle, comme il l’avait nommée plus tôt n’avait vraiment pas froid aux yeux. Elle venait d’interrompre son lancé pour mettre un terme à leur jeu. Mais le plus surprenant restait la façon dont elle l’avait interrompu. Et si cette jeune femme avait des pouvoirs ? Si elle était une chasseuse ? Non… C’était ridicule. Si elle avait été une chasseuse, elle aurait su se battre avec plus de « talent », et surtout aurait pris part au massacre… hum au divertissement… et ne l’aurait pas interrompu de la sorte. Après tout, hybrides et vampires n’étaient pas peu commun dans la capital, et grand nombre d’entre eux ne le proclamait pas haut et fort à tous les passants. Peut-être était elle l’une des leurs? Lui non plus ne le criait pas sur tous les toits.

"Allons, allons, ne nous énervons pas, en plus c'est eux qui ont commencé..."

En entendant la voix d’Evan, Derek, qui s’était agenouiller pour ramasser son feutre tombé pendant la bagarre, releva la tête et comme pour le conforter ajouta d’un ton complètement détaché :

« C’est pas faux. C’était seulement de la légitime défense… peut-être poussé avec un peu de zèle, c’est tout. »

Il se coiffa ensuite de son fidèle chapeau recouvré, et se dirigea vers le jeune hybride zèbre, pâle et tremblant, d’où il extirpa sa canne-épée qu’il rengaina afin qu’elle reprenne son allure d’inoffensif appui.

« Néanmoins… il faut avouer que notre chère Nelïya à raison. Avec tout ce bruit quelqu'un aura sans doute donné l’alerte. Mes avis que la flicaille ne va pas tarder à rappliquer. Je ne sais pas pour toi, mais moi je ne préfère pas avoir affaire avec elle. Ces gens là sont si… peu compréhensifs… »

D’un geste nerveux, les doigts de la jeune femme se crispent sur la pièce, mais ses yeux restent figés dans la même expression de détermination. Son instinct lui indique que son attention ne doit pas faillir .Et rapidement, elle jette un regard à Evan, puis retrouve les yeux glacés de Dereck. L’instant entre le moment où elle s’était interposée, et le moment ou la première voix brisa le silence, lui semble interminable… Mais finalement la voix de Eva, trancha l’air :
"Allons, allons, ne nous énervons pas, en plus c'est eux qui ont commencé..."
Sa réflexion, glaça une nouvelle fois le sang de la jeune femme, sous entendait-il qu’ils avaient mérité leur sort ?! La nonchalance de Dereck lorsqu’il ramassa son feutre, était tout aussi aberrant, comment pouvait-il être aussi détaché, alors que trois personnes gisaient sur le sol dans leur sang ? Dans la même allure, il alla ôter, l’arme qu’il avait laissée enfoncé dans la chair de l’hybride, qui poussa un gémissement plaintif, faisant grimacer la jeune vampire, qui n’avait quitté sa position de bouclier.
« Notre chère Nelïya », non mais ho, il se prenait pour qui le vioc échappé de l’asile de psychopathes, ils n’avaient élevés les cochons ensembles! Le regard de « L’intrépide demoiselle », se fit glace pendant un instant devant cette familiarité détendue qu’il affichait…
Mais elle n’ajouta rien, il avait rapidement comprit que mettre fin à ce carnage était aussi dans leurs intérêts. Nelïya savait que s’était elle qui allait devoir « ramasser les pots cassés », Dereck et Evan, allaient surement ficher le camps, elle comptait bien rester en attendant l’ambulance qu’elle avait prévu d’appeler, s’était elle qui serait interrogé, et retenue par les flics, car la probabilité que les trois portent peinte était forte, à moins qu’ils craignent des retombés …Bref, elle qui aurait voulut se faire discrète, s’était pas le jour ! Mais elle y penserait plus tard, un problème à la fois.
D’une geste sec elle renvoya, la pièce vers son propriétaire, alors que de l’autre main, elle avait déjà dégainé son nouveau portable, pour appeler une ambulance. Elle était toujours tendue, mais elle sa crainte s’était transformait en assurance sévère. Bien qu’elle avait le combiné à l’oreille qui lui répétait « veuillez patienter, nous allons prendre votre appel dans quelques minutes », elle entendit un mouvement derrière elle. Ce crétin de gorille semblait vouloir se lever, pour faire quoi ? Fuir lâchement, ou tenter une ultime attaque kamikaze stupidement ? Elle ne perdit pas vraiment le temps de le savoir, il ne devait pas bouger. Lâchant les deux assassins du regard pendant un court instant, elle fit volte face, foudroya le blessé du regard.
-COUCHE ! Aboya-t-elle, sur un ton, glaciale et sans réplique, qui aurait surement était plus agréable et doux si elle avait parlé à un chien =.= ‘. Mais il eut l’effet escompté, le gorille ne bougerait surement plus avant qu’elle lui en donne l’ordre, tellement il av ait eut peur …
*Gentil garçon … *

Un petit sourire satisfait s'esquissait aux coins des lèvres du chasseur, il avait enfin rencontré quelqu'un qui méritait un tant soit peu d'intérêt. Par contre le fait que la jeune fille sorte son téléphone portable le hérissa, il n'avait franchement pas envie de voir débouler les flics, ou une ambulance qui au final allait les amener, ce qui donnait au même résultat. Il lui aurait bien demandé poliment de fermer cet engin de malheur mais elle n'avait pas l'air d'avoir envie de laisser là ces trois créatures se vider de leur sang. Pourquoi il avait fallu qu'il tombe sur une bonne petite citoyenne en mal de bonne action à faire... En plus elle avait son nom et connaissait son visage, si elle racontait tout aux flics dans les moindres détails ils allaient vite faire le liens avec les récents petits "incidents"...

- COUCHE !

Le chasseur tourna la tête vers la jeune fille à son interjection. Alors comme ça elle savait montrer un peu de fermeté et de violence... Qu'est ce que ça faisait peur... En tout cas ça marchait, le gorille qui avait tenté de se relevé resta cloué au sol. Enfin il devait surtout avoir peur de se reprendre une dérouillé le brave petit.

Le portable dans la main de la jeune le fit revenir le chasseur à la réalité et ses intérêts. Il devait mettre un terme à ça. Pourquoi à chaque fois qu'il voulait s'amuser un peu il y avait toujours quelqu'un pour tout gâcher?
Il se dirigea vers Nelïya, attrapa l'appareil qui émettait une douce musique, et le pressa dans son poing faisant taire Beethoven dans un gazouillis électronique. Puis, il ouvrit la main et laissa tomber les composants électroniques sur le sol.

- "Pas de ça avec moi gamine. T'as rien vu, rien entendu, t'étais pas là. Compris?"

La question, était sans appel. Evan la toisait de toute sa hauteur, et son regard en disait long.

Elle avait été témoin de son « emportement ». Elle avait son nom, enfin le nom sous lequel on publiait ses œuvres, son nouveau nom, son nom d’auteur. Et pardessus, elle avait son visage. Et maintenant elle avait un téléphone portable à la main et menaçait d’appeler du secours. Il avait commis des erreurs non négligeables. Il suffisait qu’elle parle et là… tout pouvait s’écrouler. Il serait découvert en un rien de temps. Trop risqué… décidément trop risqué pour qu’il la laisse en vie. Seulement, il ne pouvait pas la tuer maintenant. Bien que quelques-uns des rares promeneurs s’étaient enfuit en courrant à la première bastonnade, certains plus prudents avaient due s’éloigner un peu pour prévenir les autorités en toute quiétude, et d’autres menaçaient sûrement d’arriver. Seul Evan l’aurait compris lui, et même approuvé peut-être, car faire taire à jamais cette citoyenne un peu trop gênante lui aurait aussi garantit plus de « tranquillité ». En parlant d’Evan… Celui-ci s’avérait être, en plus d’une personne sympathique, d’un naturel bien prévenant. Le voir ainsi réduire en miettes le portable de cette sale gosse le soulagea au plus haut point !

#Problème réglé… Enfin presque… #

Le visage impassible, Jackowski s’approcha de Neylïa, et dit de cette même voix flegmatique toutes les paroles qui suivirent :

« Tiens petite… gardes ça. »

L’homme sortit de sa poche une liasse de billets qu’il tendit à la jeune fille. S’attendant à une moue dédaigneuse ou un refus de sa part, il fourra la monnaie directement dans une des poches du manteau de l’adolescente.

« Je ne pense pas pouvoir t’acheter avec cet argent, il ne servira qu’à remplacer ton portable. Comme ça tu n’auras pas besoin de porter plainte pour la dégradation de ton bien. »

L’homme se frotta ensuite le menton en passant une main sur le bas de son visage anguleux. Un sourire inquiétant vint de nouveau déformer ses lèvres.

« Par contre, que dirais-tu si j'achetais ton silence, qui n’a apparemment pas de prix, en te laissant quelque chose de beaucoup plus précieux, en tout cas à tes yeux je pense… Je voulais parler de ta vie, bien sûre. Comprends-tu ? »

D’un mouvement brusque et si rapide qu’elle n’eut pas même le temps de le voir venir, il saisit la tête de la demoiselle entre ses mains calleuses.

« Regardes moi bien dans les yeux Nelïya… »

Son sens tactile d’hybride intensifié, il sentait la chaleur, l’accélération du sang qui battait ses tempes, les moindres frissons parcourant l’épiderme de sa captive, et en appréciait toute la douceur.

« Tu as une peau très tendre tu sais, ce serait dommage de l’abîmer. Alors si tu tiens tant à la conserver ; tu vas suivre les sages conseils de l’ami Evan. Tu vois cette sortie là-bas ? Et bien, sans crier ou appeler qui que se soit, tu vas te sauver dans cette direction, et nous deux allons partir à l’opposé. Il ne s’est rien passé. Nous ne nous sommes jamais vu. Et si tout se passe comme prévue, ce que je te souhaite grandement, tu n’auras plus jamais affaire à nous. Dans le cas contraire…Tu as peut-être nos noms, mais nous avons également le tien. Et saches que j’ai bien plus de flaire que n’importe quel chien policier… »

Il relâcha son emprise, mais la menace pesait toujours.

« So, farewell… »

MP:Dsl j'ai mit du temps mais j'ai eut du mal à savoir quoi rep


Nelïya avait comme l'impression d'être dans un film, entre le film d'horreur, et d'angoisse... Elle sentit son portable lui être arraché de force, elle s'apprêta à protester, mais déjà Evan avait broyé l’appareil dans son poing …
Elle fut parcourut entre divers sentiements, premièrement, elle ressentit un sourde colère, s’était le deuxième qu’elle cassait, et elle roulait pas sur l’or !Ensuite, la peur, qui avait une poigne assez forte pour broyer un portable ?? Elle en était choquée, n’arrivant pas à réaliser que son dernier espoir de sauver les victimes venait d’être réduit en miette.

Ce fut au tour de Dereck de s’approcher, son odeur de clope froide, frappa Nelïya, et elle laissa échapper un tressaillement de peur. Mais il se fit plus agréable qu’Evan, lui proposant de l’argent pour remplacer son portable. S’était quoi ce délire ?! Il ne pouvait se passer un truc comme ça dans la réalité ?
Sa méfiance pourtant ne s’était pas endormit, et elle avait bien fait, car déjà Dereck se frotta le menton, lui proposant un marché qu’elle ne pouvait pas refuser : Son silence contre sa vie .
Elle se figea, alors que ses mains râpeuses venaient de se poser contre son visage, sa respiration se bloqua instantanément, et son cœur, se mit à battre inutilement trop vite, et croyez moi que ce n’était pas parce que la proximité de Dereck, lui faisait de « l’effet ». Bien au contraire, il la dégoutait, et si la peur n’avait pas tétanisé ses muscles, elle aurait tout fait pour se dégager de son étreinte !
Il savourait chaque frissons qui la parcouraient, elle pouvait le lire dans ses yeux …le salopard … Elle essaya de se souvenir des quelques cours d’autodéfense qu’elle avait prit, et pourtant elle savait que s’était inutile. Elle était réduite à l’état de souris, entre les griffes d’un tigre, à présent la proie s’était elle …
Puis il relâcha son étreinte, instantanément, elle cru que ses jambes ne la soutiendraient pas, comme si pendant un instant elle avait été une marionnette pendu aux mains de son créateur, et qui perdait vie dès qu’il relâchait les ficelles. Elle savait que la comparaison n’était pas si mauvaise, Dereck avait sa vie entre ses mains, et il n’attendrait pas son avis pour en faire ce qu’il voulait.

Elle déglutit, sans baisser les yeux, elle aurait voulut croire qu'elle avait le choix, qu'il restait une alternative pour satisfaire les deux camps, mais elle devait se rendre à l'evidence, elle ne pouvait que se plier à leurs ordres

-Très bien ...Céda-t-elle.

La jeune fille avait maintenant le caquet rabattu et elle n'allait pas essayer de faire de nouveaux gestes idiots. La voir ainsi tremblante de peur, écoutant la sentence et les paroles aiguisées de Derek était si agréable. Cet homme était de l'or!
Evan attendit patiemment la fin du "discours" de manière à ce que les paroles de l'homme rentre bien dans le crâne de la petite. Sage décision de sa part que de se soumettre, elle aurait était folle de vouloir s'opposer à eux. Evan n'aurait pas hésiter une seconde à la liquider, un mort de plus ce n'était pas grand chose.

Le chasseur jeta un dernier regard sur les trois hybrides agonisant au sol, puis il se retourna.

- "Derek, que pensez-vous de prendre un verre au calme pour faire plus ample connaissance? Cette altercation m'a ouvert l'appétit!"

Il balaya l'air de sa main, et, n'attendant pas la réponse de son interlocuteur il se dirigea vers la sortie du parc.

[Forme humaine]

« Avec plaisir. Après cette petite "altercation" comme vous dites, un verre ou deux ne seraient pas de refus… »

Jack qui ne crachait jamais sur une occasion de boire, marcha sans hésiter sur les pas de l’homme qui sortait du parc. Faire la connaissance de ce fascinant personnage à la chevelure rousse ne pouvait-être qu’une expérience enrichissante. Il n’y avait aucun doute, ils auraient assurément beaucoup de choses à ce dire.
Tout deux s’éloignèrent sans se retourner vers l’infortunée adolescente encore sous le choc, ni vers les trois corps sanglants et inanimés gisant sur le sol qu’ils laissaient derrière eux. Leur marche était rapide mais plutôt tranquille pour être celle de deux assassins fuyant les lieux de leurs crimes. On aurait dit de simples promeneurs qui, lassés de leur balade par ce temps frais, décideraient de poursuivre leur chemin vers un lieu plus propice à réchauffer leurs membres engourdis.
Une des raisons pour laquelle Jack n’avait daigné poser un dernier regard sur ces victimes qu’il laissait ainsi à moitié mortes, était afin ne pas avoir de regret. Non pas des remords, il n’en a jamais eut (et n’en aura sûrement jamais !), mais bien des regrets. Regrets de ne pas les avoir achevés et de n’avoir put planter dans leurs chairs jeunes et juteuses la double rangée de pointes de ses dents acérées, comme tout bon requin assoiffé de sang qui se respecte.
Ce léger détail mis à part, la promenade avait été des plus agréables, et il en était assez satisfait. Après tout, comment ne pas l’être quand on s’en allait comme lui en si bonne compagnie!



Hrp//(Voilà, je crois que ça sera tout pour moi. Encore désolé pour le temps que j’ai mis à répondre. L’intrépide Nelïya veut elle poster une dernière fois avant de clore le sujet ?
Hé ‘Van, mon pote, on va le prendre où ce verre? Tu veux démarrer le sujet ?)//