testons votre plume.

Faites moi un texte qui décrit : Un scène de crime.

Bon ben, prem's. x)

Le baiser de l'ange noir.

Elle était là, le corps nu, étendu sur les draps. Le visage endormi, comme un ange ayant trouvé le sommeil. Plus rien ne semblait l'atteindre, elle avait l'air paisible, élloignée de tout.
Sa main droite tenait encore un verre se vidant des quelques gouttes restantes de son contenu. Ces dernières tombaient l'une après l'autre sur le sol, juste à côté de ce qui semblait être une fiole.
Son expression, figée, ne semblait dessiner aucune souffrance. C'était comme si... Comme si rien ne s'était passé.

Pourtant, en passant ma main près de son visage, plus rien ne s'échappait. Ses formes n'étaient plus animées de ce semblant de vie automatique créé par le mouvement d'un coeur qui bat. On aurait pu conclure à un suicide. C'était sans doute la première évidence lorsqu'on découvrait ce genre de tableau. Seulement, le verre plein posé sur la petite table de nuit au côté opposé du lit ne présageait rien de tel. Les quelques bougies d'ambiance étaient restées allumées. Il s'émanait également un air de classique du lecteur cd.

Tout avait été fait de façon à créer un instant parfait. Elle, jeune vierge, encore une enfant, voulait s'offrir à un homme. Et avant de se laisser consumer, elle avait prévu quelques gorgées qui ne seraient, évidemment pas suffisantes pour les faire tomber dans l'ivresse, mais qui auraient suffi à la rassurer. Un peu comme dans un film ancien.

C'était sans compter le liquide venimeux que contenait la fiole laissée sur le sol froid. Moins glacé que son corps, certes, mais mortel. Empoisonnée, sans doute par celui qu'elle croyait être sa destinée.
Mais elle ne s'était pas complètement trompée. Elle avait bien rendez-vous ce soir. Seulement, elle avait certainement dû ignorer qu'elle trouverait le repos éternel, une étreinte fatale.
Cette nuit, la Mort elle-même l'avait embrassée.

Bien j'attend d'autres textes pour pouvoir faire un classement. Envoyez moi plutôt vos textes pour éviter les "tricheries". Mais dites moi ici si vous comptez participer.

Je garai ma voiture sur le trottoir et descendit. Il faisait encore sombre, l'aube n'était prévue que dans une heure et demie. Je marchai d'un pas pressé, mal rasé, mal coiffé, la cravate de travers. Arrivé au niveau des scellés jaunes "POLICE - Scène de crime", je montrai mon badge pour que les agents du périmètre me laissent passer (précaution peu utile, puisque j'étais connu comme le loup blanc dans la police parisienne). Soulevant le scellé, j'entrai dans le vieux bâtiment à la façade fatiguée. C'était un petit hôtel de passe, perdu dans un quartier sale, le genre d'endroit qui n'était fréquenté que par des petits trafiquants, des prostituées et leurs clients, et d'autres types de gens qui ne venaient pas pour dormir. En passant devant la réception, je vis la patronne interrogée par des collègues, elle semblait plus lasse que bouleversée. On m'indiqua le deuxième étage, chambre 16. Je grimpai l'escalier jusqu'à l'étage indiqué. L'endroit était désert à part les policiers, la plupart des clients étant là pour des affaires douteuses, tous avaient filé avant l'arrivée des forces de l'ordre. Je plaignais ceux qui seraient chargés de réunir tous ces oiseaux.
Arrivant à la chambre 16, je fus accueilli par le lieutenant Gordes. Gordes n'était pas mauvais dans sa partie, il savait se faire obéir par ses hommes, et craindre par les criminels, mais il manquait de finesse, surtout pour les enquêtes. J'avais fait mes classes avec lui. Au départ il voulait devenir inspecteur, comme moi, mais à l'école de police nous le surnommions Inspecteur "Encore raté", parce qu'il avait tendance à toujours innocenter le coupable. Finalement il faisait partie de ces flics en uniforme qui sécurisaient des scènes de crime, participaient à des interventions armées et même parfois s'occupaient de la circulation.

-Pardon de vous avoir tiré du lit, inspecteur.
-Ça va, ça va. Qu'est-ce qu'on a ?
-Une femme, blanche, la trentaine, il faudra attendre l'expertise médico-légale pour savoir si elle était humaine. La police scientifique est en train de relever les indices, mais elle a tout l'air de s'être suicidée. En tout cas, ce n'est pas la première fois que quelqu'un vient se suicider dans un hôtel aussi miteux.
-Quel mode de suicide ?
-Elle s'est pendue avec sa ceinture de robe de chambre. Voyez vous-même.

J'entrai dans la salle de bains. Un type en combinaison blanche prenait des photos. Le corps d'une femme rousse était suspendu à la tringle de la douche avec une ceinture de peignoir-éponge rose. Elle portait encore le vêtement, qui en l'absence de ceinture pour le maintenir fermé bâillait sur ses seins et son pubis. A mes débuts, la vue d'une femme nue (surtout lorsqu'elle était morte) me mettait mal à l'aise, mais avec l'expérience j'avais appris à ne rien voir d'autre qu'un cadavre couvert d'indices. J'enfilai une paire de gants en latex à usage unique et auscultai la femme et ce qui l'entourait. A ses pieds gisait un petit tabouret renversé, du genre de ceux qu'on utilisait pour atteindre une étagère trop haute, mais qui était souvent peu sécurisant. Tout portait à croire qu'elle avait donné un grand coup de pied dedans pour mettre une distance suffisante entre ses pieds et le sol. Mon rapide examen terminé, je sortis de la salle de bains.

-Alors ?
-Elle ne s'est pas suicidée, ou alors on l'a aidée.
-Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

Je le sentais énervé de me voir trouver des indices là où l'hypothèse d'un suicide lui semblait certaine.

-Déjà, il n'y a pas de traces de lutte. Lors d'une pendaison, même si on se pend de son propre chef, on ne peut s'empêcher de se débattre par pur réflexe de survie. Elle a les ongles très long, et si elle s'était débattue elle devrait avoir des traces de griffures sur la gorge. Elle n'a même pas écaillé son vernis. De plus, la tringle du rideau de douche est trop haut pour qu'elle ait pu y attacher la ceinture, même en s'aidant du tabouret. Je pense qu'elle était déjà morte quand on l'a accrochée là.

Je sortis une cigarette de ma poche et l'allumai...environ trois secondes avant qu'un gars en combinaison ne me l'arrache pour l'éteindre.

-Merde ! Les indices, inspecteur !

Depuis le temps que je fumais comme un pompier il m'arrivait d'oublier que c'était interdit sur une scène de crime. Pourtant, bien souvent c'était moi qui faisais la remarque à Gordes.
Je promenai mon regard sur la chambre. C'était vraiment un endroit miteux parfaitement adapté aux idées noires d'un suicidaire.

-Il n'y a qu'en montant sur la coiffeuse qu'elle aurait pu atteindre la barre. Est-ce qu'elle a été déplacée ?
-Négatif. Dans des hôtels aussi pourris, les meubles sont fixés au mur pour éviter que les clients ne se barrent avec. M'enfin je sais pas qui voudrait voler des trucs aussi lourds et moches.
-Et la lettre d'adieu qu'elle a laissé sur le lit ? C'est du poulet ?

Une feuille de papier trônait sur le lit, posée sur un tailleur rouge étalé soigneusement sur la couverture.

-De la mise en scène. Si j'étais vous je ferais scanner l'écriture pour la comparer avec celles qu'on a dans le fichier.

Je m'avançai vers la fenêtre et admirai les premières lueurs rosées qui teintaient le ciel. Quelque part en ville il y avait quelqu'un qui se réjouissait de son sinistre forfait. Mais cette personne, quelle qu'elle soit, je vous garantis qu'elle ne rigolera pas longtemps...

[Désolé, j'étais parti pour un texte d'à peine 7 lignes, mais je me suis laissé entraîner et j'ai perdu la mesure du temps. J'aimerais être aussi inspiré en RP, tiens. En même temps, je me devais de pondre un truc assez conséquent sur ce sujet-là...]

Ombre parmi les silhouettes, invisible aux yeux des hommes, le blondinet avançait d'un pas incertain. Partout autour, les gyrophares, éclairaient la nuit, les lumières bleues et rouges se reflétant sur son manteau couleur de nuit. Il se sentait étrange, différent. Comme s'il avait toujours été là, comme s'il le serait toujours. Un homme en tenue de policier faillit le bousculer. Il esquiva de justesse, et se retourna pour constater que l'agent de l'ordre ne l'avait même pas vu, ou faisait tout comme.
Ce ne fut qu'une brève distraction, avant que son regard ne se tourne à nouveau vers les flashs des appareils photos. Quelque chose le poussait, lui, l'insensible, à aller voir. Il se plaça juste derrière un agent, et observa le cadavre. C'était une très jolie femme, aux cheveux d'ébène et au regard d'azur. Mais son regard à présent ne laissait voir que de la terreur. Vêtue d'un simple chemisier, légèrement entrouvert par ces jours chauds, et d'un pantalon de toile fin, elle était couverte de sang. À sa gorge, la cause de sa mort. Cinq trous, quatre d'un côté, un de l'autre, comme s'il on l'avait étranglée avec de très longs ongles.
L'homme observa sa main, quand, malgré lui, la pensée fusa. "Ou des serres".
Il n'eut même pas le temps de se rendre compte de ce qu'il avait pensé. Les traces apparaissaient doucement. D'abord un point infime, qu'il ne remarqua pas. Reposant les yeux sur le cadavre, il fit un bond en arrière en retenant un cri de terreur. Elle le regardait. Il en était sûr. Ses yeux ne le regardaient pas, avant. Mais là, ils étaient tournés vers lui, avec une lueur de reproche terrifiante. Puis les yeux se posèrent sur la serre, qu'il regarda aussi. Elle était couverte de sang.

Loin d'être surpris, comme il aurait dû, l'homme regarda simplement le sang, le renifla, puis tendit la langue, sous le regard de sa...

- MAMAN !!

Bob était trempé de sueur, tout comme ses draps. Essoufflé, il regarda autour de lui, puis sa main, cherchant des traces quelles qu'elles soient. Rien. Se prenant la tête dans les mains, il réfléchit à tout ça. C'était un rêve, irréel, faux.

Pourtant, au fond de lui, il se demandait s'il n'avait pas réellement tué sa mère.

[C'est plus qu'à chier, mais j'ai envie de le publier quand même :p]

Merci pour vos participations. Voilà les résultats *roulement de tambours*

1ère place : Raven Jackson Whistler

J'ai beaucoup aimé ton texte il a un côté tragique et grisant... j'ai surtout apprécié la dernière phrase :"Cette nuit, la Mort elle-même l'avait embrassée" c'est un très belle chute !

Tu fais gagner 20 points aux chasseurs

2ème place : Robin Mauniet
Tu as beau te montrer très critique avec ton texte, je l'ai énormément apprécié ! On se met parfaitement bien dans la peau de de Bob qui arrive sur la scène. On se croirait dans un scène de film, c'est très bien explicité. J'ai hésité à te mettre en première place, mais la chute du texte de Ravi à fait pencher la balance pour elle.
Tu fais gagner 15 points aux aériens

3ème place : Féderic Martel
Un texte moins poétique que les deux premiers, mais qui en reste très bien écrit. Là aussi j'ai bien aimé la chute.
Tu fais gagner 10 points aux humains

Nouveau thème !


Vous devez me faire un texte qui raconte un rêve de votre personnage. (Ou un cauchemard, ou un peu des deux.)

A vos plumes !

Je peux proposer à nouveau le texte ci-dessus ?

Je me doutais que tu allais poser la question xD.
Et bien il repond au sujet alors oui, en théorie ...

Je cours. Je courbe le dos. Les tirs pètent de partout. Le village en flammes derrière moi éclaire la nuit de ses lueurs oranges. J'ai encore du gaz dans les bronches. Je tire. Un soldat s'écroule dans la neige. Je cours. Je glisse. Je fais quelques pas de travers. Je rétablis mon équilibre. Je continue de courir. Un camion en feu me double. J'entraperçois le conducteur calciné qui tient encore son volant. D'autres hommes sortent de la forêt. Je tire. Je tire. Je tire. Plusieurs hommes tombent. Mon chargeur est vide. Je le change. Je me remets à tirer. Les soldats s'éparpillent autour de moi. Je cours toujours. Mon fusil s'enraye. Je le jette. Je sors mon pistolet. Je tire. Les soldats se rapprochent en tirant. Ils ont des masques à gaz. Je cours. Je cours. Je suis touchée au ventre. Je trébuche. Je glisse. Je tombe. Mes genoux et mes mains s'enfoncent dans la neige boueuse. J'essaie de me relever mais je suis aspirée. La neige devient marronnasse et pue la merde. Des mains décomposées sortent de la neige. J'arrive à retirer mes mains de la boue. Elles sont couvertes de sang. Des têtes de mort sortent de la boue. Des soldats, des femmes, des enfants. Ils s'agrippent à moi et essaient de m'entraîner. Je me débats. Je hurle. Ils m'arrachent mon uniforme. Des fils de fer barbelés arrivent vers moi comme d'horribles serpents et s'enroulent autour de mes membres. J'essaie de me transformer mais je n'y arrive pas. J'ai mal. Je coule. La boue qui sent le cadavre recouvre ma tête. Je me noie...

Nadja se releva brusquement en ouvrant les yeux. Il lui fallut au moins dix bonnes secondes pour comprendre qu'elle était dans sa chambre chez son oncle. Elle était en nage, son cœur battait la chamane. Elle se calma, tâcha de ralentir sa respiration.
Quand elle était dans l'armée rouge, une fois son régiment avait été envoyé protéger un village à la frontière Tchétchène pendant un de ces petits conflits qui avaient agité les pays de l'Est pendant le 21ème siècle. L'ennemi avait attaqué pendant la nuit. Ils avaient d'abord lâché du gaz, cela avait tué la grande majorité des villageois et une partie des soldats russes, puis ils avaient attaqué de front tout en pilonnant le village au mortier. Les russes avaient été décimés. Nadja fut la seule survivante. Inconsciente suite à une blessure, les ennemis l'avaient crue morte et l'avait balancée dans une fosse commune avec tous les corps des villageois. Aujourd'hui encore elle en faisait des cauchemars, surtout quand elle était sobre.
Nadja tendit le bras et attrapa la bouteille de vodka à moitié vide qui traînait sur sa table de chevet. Elle se sentirait mieux après une bonne lampée. C'était toujours comme ça que ça marchait.

Ça va peut-être me coûter des points, mais il est déjà écrit, j'ai pas le temps d'en refaire un, et surtout, il résume bien les nuits de Bob. Quoique, une idée fleurit dans ma tête. J'vais en réécrire un, et espérer pouvoir le poster. Si finalement je peux pas, je garde celui-là. (On peut concourir avec plusieurs textes ?)

Il faisait beau. L'air était pur. Le soleil brillait. Une odeur d'herbe fraîchement coupée parvenait aux narines de Robin. Il était sur les terres de la propriété de son père, lequel jouait avec un enfant au rire délicieux. Si cela n'avait pas paru absurde, Robin aurait juré que cet enfant lui ressemblait comme deux gouttes d'eau à son âge.
Le sourire aux lèvres devant ce spectacle, Robin s'était mis à marcher, une brindille dans la bouche. Respirant l'air frais à plein poumon, il se sentait profondément heureux. Alors, il entendit qu'on l'appelait. Mais pas comme c'était le cas communément, non. Le nom qui arrivait à ses oreilles n'était à ce jour utilisé que par une personne.

"Bobby !"

L’intéressé se retourna paisiblement pour constater que la femme qui faisait battre son coeur courait vers lui, un resplendissant sourire aux lèvres.

Et, sans prévenir, le tonnerre gronda.

Le beau ciel bleu et dégagé se chargea de nuages gris. Comme influencée par la météo, Nelïya s'était arrêtée, son sourire ayant disparu, laissant place à une expression vide, à la limite de la contrariété ou la déception. Lentement, il la vit lui tourner le dos et aller rejoindre une silhouette inconnue au loin.

- Nelïya... ?

La belle disparut. Paniqué, le jeune homme chercha son père des yeux. Il le vit se dissiper comme de la fumée.

- PAPA !!

Terrifié du phénomène, il voulut courir vers lui. Malheureusement, son corps refusait de lui obéir.
Ne restait plus que le petit garçon, recroquevillé sur lui-même. Stupéfait, Robin vit grandir à une vitesse incroyable le petit garçon, qui devint un homme arborant un visage qu'il ne connaissait que trop bien, le voyant chaque matin dans la glace.

- Tu es...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Sous son regard impuissant, l'autre Robin commençait à s'effacer. Progressivement, il devenait transparent, permettant de voir la brume derrière lui, brume qui les entourait tous les deux.
Ce n'est que lorsqu'il se fut totalement dissipé, que les yeux de l'hybride s'ouvrir sur le plafond de sa chambre.

Il ne s’écoula qu’un petit instant avant que je me retrouve dans cet endroit complètement noir. S’était froid, il y faisait y faisais au moins la lus basse température d’un hiver rude au pôle Nord. Je me sentais insipide pâteuse, vide de tout énergie…
D’où cela venait-il ? Je n’avais rien fait de fatiguant pourtant, ni de simplement éprouvant. Mes yeux ne s’habituaient pas à la pénombre je ne voyais toujours que du noir toujours ce même fond sombre et glacer. Le bruit d’un interrupteur retenti et le lumières s’allumèrent. Je fut à peine éblouie par ce changement brutal. Me sentant toujours aussi inconsistante je me passais une main sur le visage, elle me paru bien pâle, voir carrément transparente… C’était quoi ce bordel !

Dans un élan d’affolement, j’attrapais n’importe quoi, du mois j’essayais mais je passais au travers de tout. Il se passa quelques minutes de panique totale avant que de reprendre vaguement mes esprits. Puis-ce que je ne pouvais bien toucher, au moins regarder autour de moi savoir ou j’étais…
La pièce toujours aussi fronde était recouverte d’un vieux carrelage délavé. Autrefois il le revêtement avait du être bleu lavande mais maintenant il avait un couleur indéfinissable.
Des tables avec des choses semblant humaine dessus, ils étaient recouverts de draps, des corps. J’étais dans une morgue mais qu’est-ce que je faisais là bordel ?!
Un nouvel instant de panique.

Nous somme navré de vous avoir dérangé dans un moment aussi pénible Monsieur Verdier mais nous devons être certain que c’est bien votre filles qui… il eu un petit temps d’hésitation … qui a mis fin a ses jours.

Troisième moment d’effroi : je m’étais suicidé… Je n’avais pas souvenir que s’était dans mes trais de caractère de mettre fin à mes jours.
Mon père avait les yeux rouge et gonflé, le visage fatigué et marquer, mais il avait conservé cet air digne qui le caractérisait. Sans réfléchir j’avais essayé de ma jeté a son cou.

Ce n’est pas vrai papa je suis encore là, regarde moi !

Mais je fini par terre après être passé au travers d’un obèse. Mes paroles ne semblaient pas l’avoir atteint, il n’en avait pas capté un mot, uns syllabe, un simple son, un soupire un murmure, n’importe quoi qui aurait pus lui dire que toute ça n’était qu’un très mauvais rêve ! Rien …

Ceux qui accompagnaient mon père rebattirent un drap et là quatrième moment de peur, s’était belle et bien moi cette chose inerte sur cette table en inox froide. J’étais dans vie et une marque rouge autour du cou. Qu’avais-je fait ?!
Il ne fit qu’un faible signe de la tête avant de demander a rester seule quelque instant. J’étais juste face a lui de l’autre côté de cette table maudite. Ça ne pouvait pas être moi il y avait forcément une explication, un jumelle cachée ? Une déranger du bulbe qui avait fait de la chirurgie pour me ressembler ?

Il effleura du dos des mains la joue du cadavre, et sur ma joue je senti cette caresse. S’était si doux si chaud dans toute cette froideur.
Il remonta doucement, pour passer sa main dans « mes » cheveux, je senti jusqu’aux imperfections de la peau de ses doigt et je ne voulais pas en manquer une miette. A cet instant sa main se crispa. La douleur était atroce encore bien pire que toute les fois ou l’on m’avait attrapé par les cheveux. Je sentais tout cette peine et tout ce chagrin qui l’envahissant. Et tout ce déchainement d’émotion ne se matérialisa que par une simple petite larme qui vin s’échouer sur ma joue.

Khénory, qu’as tu fais ?

Je restais tétanisée, avoir ressenti l’espace d’une fraction de seconde ce que cela créait en lui m’avais bloqué.
Il desserra son emprise et tourna les talons.
Pour ma part je m’effondrais à genoux.

Puis de nouveau se noir froid et sans vie.

Khénory, qu’as-tu fais ?

Le dernier mot résonna comme un écho. Le dernier murmure retenti et j’ouvris les yeux. Il n’était plus question de froid, ni même de vrai noir. Je sentais la douce chaleur de ma couette et mon réveille indiquait quatre heure trente-six du matin. Je soufflais comme un phoque et mon cœur battant tant qu’il pouvait.

Khénory, que vas-tu faire ?


[ Je ne suis pas dépressive x)
C'est juste que j'avais envie de participer et de donner un peu plus de corps au passer proche/lointain (je ne sais pas trop encore) de ma petite tête blonde.]

Surprise surprise !!! C'est moi qui juge (tout ceux qui avait fait un texte sur Nel pour l'amadouer c'est raté (xD))


Je dois avouer que dans l'ensemble vous avez écris des cauchemar plutôt réussi. Khenory et Nadga surtout on été très très difficile de départager. De deux façons totalement différentes on se retrouve plonger dans vos textes dans des situations peu enviables et véritablement angoissante. Ca n'aurait tenu qu'a moi vous étiez gagnante à deux. Mais comme le dit si bien la formule "Bah c'est le jeu m'a pov' Lucette." Alors sans plus tarder...


Ouvre l'enveloppe avec les résultats de ses seules délibérations


Alors la nouvelle miss...Euh nan c'pas ca...Le classement de cette épreuve d'écriture est...

-1ère position Nadja qui fait gagner 20 point aux hybrides terrestres.
-2e position Khenory qui fait gagner 15 point aux chasseurs
-3e position Robin (le cauchemar était aussi réellement bon dans l'idée, mais je l'ai trouvé moins immergeant que ceux de Khenory et Nadga) il fait gagner 10 point aux aériens.
-4e position Samuel (ton cauchemar je le rangerai plutot dans la catégorie rêve frustrant xD, a la la la cette Nel, elle hante les nuits de tout le monde ou quoi ?), il fait gagner 5 points aux aquatiques.



J'en profite tant que je suis la pour donner le prochain concours...qui sera un texte sur...

L'une de vos plus belle loose, votre plus gros bide ou encore un grand moment de solitude.

Citation :

-Amélie … Cette fois, je lui dit !

Nelïya avait 16 ans. Fraichement débarquée depuis l'Angleterre depuis presque 2 ans, elle se trouvait sur les bancs de son lycée, et sa voix déterminée s'adressait à une de ses camarades aux cheveux bouclés qui révisait vraisemblablement son cours de math.

-Hein ? Demanda Amélie en relevant le nez de son bouquin.

-A Alex … Je vais lui dire.

Répéta-t-elle sur un ton qui semblait vouloir se convaincre elle-même. Amélie eut un haussement de sourcil septique.

-Pas cap ! je paris une boite de tic tac que tu oses pas.

-Si ! Répondit Nelïya piquée à vif. Après le sport… Sur la route du bus, je vais lui dire et s'il me remballe… Bha pas grave.

Amélie fit roula des yeux avant de replonger dans sa lecture. Nel quand à elle répétait mentalement le texte de n'importe quelle petite amoureuse avait un jour répété devant son miroir pour avoir le cran de faire sa demande à l'heureux élu : "Alex, est ce que tu veux sortir avec moi ?"

Fin du cours de sport.

Nelïya attendait à la sortit. Elle trépignait. Mais il faisait quoi ce con ?!
Enfin elle le fit sortir : les cheveux bruns brossés en piques et des yeux verts ravageur. Mais ce qu'elle trouvait vraiment craquant, c'était sa façon d'hausser un seul sourcil quand il ne comprenait pas… Alors là, elle fondait littéralement.
Thomas le suivait. Ha non pas Thomas ! Il ne fallait surtout pas que Thomas fasse la route avec eux ! Il allait tout foiré ! Avec ses supers blagues et ses délires de mec, il accaparait toujours l'attention d'Alex quand ils étaient à trois.

*Pas Thomas, pas Thomas, Pas Thomas ! Dieu si tu existes, faites qu'il parte !!!*

-Bon mec, on se voit demain ! Ma mère vient me chercher ce soir ! Nel' a d'main !

Thomas flaqua un belle tape sur l'épaule d'Alex, et fit un signe de main à Nelïya.

*MERCIIIIIIIIIIIIIIII !*

-Bon, on y go ? Demanda Alex en hissant son sac sur son épaule.

-Yes !

Et les voilà, les deux amis en route pour le bus. Il y avait exactement 8 minutes de marche, ce qui voulait dire qu'elle n'avait pas l'éternité pour se jeter à l'eau… Bon, aller. On respire. On se calme. Et on essaye d'attaquer la conversation pour éviter de balancer ça et lui flaquer une crise cardiaque.

- Au fait, merci pour hier soir sur msn … Je n'étais pas en super forme, ça m'a fait du bien de te parler.

Ouais, ça s'était un bon début…

-De rien. On est ami ! Si je peux t'aider, tu sais que je serais toujours là.

Petit sourire craquant. Trop parfait ce mec… Bon on ne se disperse pas Nel !

-Ouais je sais. Tu sais je suis bien contente de vous avoir rencontré toi et Amélie. La France me parait moins hostile grâce à vous.

Petit sourire timide qui vise à l'attendrir. Il hausse le sourcil surpris. Elle le trouve à craquer !

-Moi aussi je suis content de t'avoir croisé Nel. Ca faisait longtemps que j'avais pas trouvé des filles comme toi et Amélie… Vous au moins vous vous ne prenez pas la tête comme les autres pimbêches sous leur tonne de maquillage ! On peut vous parler de tout. Et tu veux que je te dise ? C'est la première fois que je m'entends aussi bien avec une fille !

Ne pas piquer un phare, ne pas piquer un phare… Trop tard.

- Moi aussi, d'habitude j' parle jamais aux mecs, je vous trouve trop macho… Mais pas toi. Au contraire j'aime bien passer du temps avec toi. Puis je peux tout de dire. C'est chouette.

Elle approche du but. Elle va y arriver. Ca se présente bien.

-Evidemment que tu peux tout me dire !

Il l'a prend par les épaules et la serre contre lui. Elle est aux anges. Il la lâche.

-D'ailleurs en parlait de pouvoir tout dire… J'aimerais te parler d'un truc…

Il a l'air bien sérieux d'un coup… Le cœur de Nelïya loupe un battement.

-A ouais ? Quoi donc ?

Il a l'air gêné. Il détourne le regard. Elle est presque sûre de l'avoir vu rougir.

-Je sais pas trop si je peux te le dire… C'est un peu délicat… En fait voilà… Je crois que je suis amoureux.

Nouveau bon dans la poitrine de la jeune fille. Elle fait semblant de rien…

-Ha ouais ? Et qui est l'heureuse élue ?

Il se trémousse un peu. Il cherche ses mots.

-Tu … Tu te moques pas hein ?

-Moi ? Non ! Vas y dis moi. Lance-toi.

Il s'arrête. Plante son regard dans le sien. Elle ? Elle est à deux doigts de lui sauter dessus.

-C'est pas UNE heureuse élue…

Une longue chutte … Mais longue… Mais lonnnnnngue … Le cœur de Nel vient de s'écraser comme un fruit trop mur.

-Attends… Tu veux dire que … Que…

Non. C'est une mauvaise blague… Non pas ça. Pas ça ! On est le premier avril… On est forcement le premier avril ! Et c'est la pire blague qu'on ne lui ait jamais fait, mais c'est une blague. Juste une blague.

-Je peux te faire confiance hein ? J'en ai parlé à personne !

-Oui … Oui, oui, je ne dirais rien. Evidemment j'en parlerais pas.

-Bha voilà. Je crois que je suis amoureux de Thomas.

Elle ouvre la bouche sans pouvoir quoi dire. Ils se sont remit à marcher et l'arrêt de bus est visible.

-Alors là… Je… Je sais pas quoi te dire je ne pensais pas que tu étais… Enfin…

Le plus dur à ce moment là, ça avait été de ne pas se jeter par terre à ses pieds en pleurant, et de faire comme si c'était rien.
Lui en bon mec qui ne voit rien, n'avait même pas soupçonné le cœur qu'il venait de briser. Il se contenta d'un sourire gêné.




Lorsqu'elle rentra chez elle après un long trajet de bus, Nelïya envoya valser son sac dans l'entrée avec violence. Elle consulat son portable. Amélie lui avait juste envoyé "Alors ?". Nel se contenta de répondre : "Tic tac pomme ? orange ? Ou les deux ? "

La plus grosse honte que je me suis payée ? Oui, je crois que je peux vous la raconter. Curieusement, contrairement à beaucoup d'autres, ça n'est arrivé pas dans ma jeunesse, quand j'étais étudiant. J'étais déjà inspecteur depuis trois ans, et déjà je résolvais presque toutes les affaires qu'on me confiait. Ce jour-là, au commissariat où j'officiais, nous attendions la visite du Préfet de police de Paris qui venait inspecter les effectifs et décorer les plus méritants. J'étais gonflé à bloc, car j'avais appris que je faisais partie des heureux élus qui rentreraient chez eux avec une médaille le soir venu. J'étais en train de mettre un peu d'ordre dans mon bureau (à l'époque je n'étais pas aussi ordonné qu'aujourd'hui), quand la porte s'ouvrit.

-Coucou, mon chéri !

Christine ! C'était bien avant que nous ne soyons séparés. Nous formions encore un joli petit couple, et il arrivait souvent qu'elle vienne me voir pendant la journée.

-Comment ça va, mon policier ?
-On ne va pas avoir beaucoup de temps, Christine. Le préfet vient en visite et tu n'es pas sensée être là.
-Quoi ? Je te fais honte ? Moi qui t'avais apporté du café comme tu l'aimes !

Elle sortit un thermos de son sac et le posa avec force et fracas sur le bureau. Elle partait toujours au quart de tour, j'aimais bien son caractère piquant. J'ouvris le thermos et me servis une tasse. Elle était incontestablement douée pour le café.

-Mais non. Mais tu sais bien que normalement je ne suis pas sensé recevoir de visites personnelles pendant mes heures de service.

Je bus une gorgée.

-Et il est excellent, ton café.

Christine retrouva le sourire.

-Mais ça n'a rien de personnel ! Il se trouve qu'un malandrin a volé mon cœur. Un malandrin qui vous ressemble étonnamment.

Disant cela, elle se jeta sur moi pour quelques pulsion coquines...mais avec une tasse de café à la main ce n'était pas une bonne idée.

-Non, attends... !

Trop tard, une giclée de café jaillit de la tasse pour aller repeindre l'entrejambe de mon pantalon neuf.
-Oh merde ! J'suis désolée !

Je me levai pour constater les dégâts. Une énorme tache défigurait mon costume.

-Et le préfet qui arrive bientôt ! Qu'est-ce que je vais faire ?!

Christine leva les yeux au ciel.

-Ahlàlà ! Les hommes, qu'est-ce que vous feriez sans nous ? Attends, je vais t'arranger ça.

Elle sortit de son sac une bouteille d'eau et un paquet de mouchoirs et se baissa pour nettoyer sa bêtise.

-Doucement, doucement. Attends ! Tu étales la tache !
-Je sais ce que je fais !

Elle desserra ma ceinture et baissa le pantalon pour mieux accéder à la tache.

-Attends, c'est bon, je crois que ça vient !
-...et c'est vraiment le meilleur de nos inspecteurs, monsieur le préfet, vous allez voir, il est...

Je levai les yeux. Horreur ! Le chef venait d'entrer dans la pièce, et le monsieur avec une cocarde bleu-blanc-rouge épinglée au revers de sa veste devait être le préfet.

-Mmh...oui...je vois qu'il a un certain...succès... commenta le préfet

Scène vue par tous : moi, pantalon baissé, avec ma femme à genoux devant moi dans une pose suggestive.
Et après il y en a qui se demande pourquoi nous nous sommes séparés depuis...

Plus de participants ? On peut donner les résultats ?

« AU SECOURS !! »

- Katheleen ?

L’anguille leva les yeux. Elle était là, en haut de l’immeuble. Melwin regarda autour de lui, mais il n’y avait personne pour l’aider. Personne d’autre que lui. Pourtant, les ennemis étaient si nombreux…

- VOUS N’AUREZ PAS KATHELEEEEEEEEN !!!

Tel un rhinocéros dans sa lancée, Melwin s’était précipité vers l’entrée de l’immeuble, balayant quiconque oserait se mettre en travers de son chemin. Nombreux étaient ceux qui tentaient de le toucher, mais à peine pointaient-ils leurs armes vers lui qu’ils se voyaient expédiés à des dizaines de mètres de là, sans demander leur reste.
Mais un ennemi ne pouvait pas rester à encaisser les coups bien longtemps. Ils eurent l’idée de se regrouper pour bloquer le passage de l’anguille.

- Poussez-vous. Je dois la sauver.

« HA HA HA ! Tu crois vraiment pouvoir nous battre, sale hybride ? »

Melwin entama sa transformation partielle, et, levant les bras, il concentra une énorme quantité d’eau au-dessus de lui.

- Je le crois pas. Je le sais.

L’énorme bulle d’eau s’écrasa contre ses ennemis qui furent tous entraînés par les flots loin de l’entrée. Déviant la trajectoire de l’eau sur son chemin, Melwin se précipita dans les escaliers pour déboucher sur le toit.

- Rends-moi Katheleen, Xander ! Je ne serai pas aussi patient à ton égard que Maximus et Arv…

« Melwin ! Arrête de jouer et viens manger ! »


Le jeune homme sursauta en entendant la voix de Maximus. 19:45, déjà ?

- Ou… oui oui, j’arrive.


- Ouais ben un jour, ça arrivera…

Et maintenant après une (très) longue délibération (j'attendais des p'tits nouveaux et après j'avoue avoir un peu oublié).


Les résultats vont tomber !


Le bib boss de la loose est donc ce cher FREDERIC ! (J'en rigole encore) Je donne donc 10 points


La reine de la loose juste derrière lui se trouve être notre chère Lïya Hopkins. (L'histoire est un classique mes la fin était si bien faite que franchement chapeau !). Je lui offre donc 7 points plus 1points bonus car la chute sur les Tic-Tac était juste épic...A mon gout.


Et enfin en prince et princesse du grand moment de solitude je nomme Melwin et ses délires chevaleresques et Ephylie et son arachnophobie délirante. Ce qui leur fait chacun 5 points x). Voili voila je laisse un autre annoncé le prochain concours.

J'ai bien rigolé avec vos textes, bravo à tous ! x)


Contraintes :
- Expliquer comment vous vous êtes retrouvés là.
- Chercher par tous les moyens à sortir.

Up ? Maya tu notes ?