Hybrid Parisiorum - ou quand le mythe devient réalité...
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 Sucrerie [Nouvelle]

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Nelïya Fox

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MessageSujet: Sucrerie [Nouvelle]   Sucrerie [Nouvelle] I_icon_minitimeJeu 3 Fév 2011 - 21:21

Annonce de l'auteur : ce texte est à la base un post que j'ai retravaillé pour en faire une nouvelle.
Il m'a prit plusieurs heures, de recherche et de travail, et j'espère qu'il vous plaira. Toutes critiques, bonnes où mauvaises est bonne à prendre. En attendant, bonne lecture !


Sucrerie



J'ai rencontré cette femme dans le pub du Dragon noir. Pourquoi elle et pas une autre me demanderez-vous? Sûrement à cause des ses cheveux roux aux reflets d'or, fins comme de la soie, cet épiderme ivoire et satiné, ses discrètes petites tâches de rousseur qui venaient pimenter son délicieux visage rond.
Je l'ai trouvé belle, attirante, désirable, à croquer. Imaginez cette allure délicieuse mises en valeur par une robe noire, décolletée, qui laissait voir les hautes rondeurs de ses mamelles généreuses et assez courte pour dénuder ses jambes longues et gracieuses. Je doute qu'elle ignorait l'entendue de sa beauté. Il suffisait de la voir se déplacer pour comprendre que cette femme connaissait ses arguments mieux que personne. Elle dansait plus qu’elle avançait. Chaque geste soigneusement dosé de grâce, et de délicatesse. Portant hautes ses épaules, elle arborait une allure raffinée. Sur son visage, ses joues charnues accueillaient un sourire emplit d’une malice presque enfantine. Douce et redoutable à la fois... Tout chez elle semblait être fait pour attirer. Un véritable bonbon ! Un véritable bonbon dans lequel j'allais mordre...

L'attirer fut chose aisée, le charme du diable étant à mon service. Je le payais à boire, lui donnant l’illusion de m’intéresser à elle. Elle se faisait provocante, sensuelle et cruellement séduisante. Mais cette douce créature était loin de concevoir la véritable nature de excitation elle animait chez moi. Sans m'attarder sur son décolleté, qui laissait deviner sa superbe poitrine, je me retrouvai hypnotisé par la blancheur de sa gorge, lorsqu’elle me l’a dévoilait inconsciemment en repoussant, délicatement, sa chevelure vers l'arrière.
Sa jambe se frotta à la mienne, je feignais d'y prendre plaisir. Le fait est, qu’en comparaison à l'ivresse qui me transperçait lorsque je percevais les effluves de son parfum flattant mes narines, cet effleurement n’éveillait rien en moi.
Pour être honnête, je n’ai pas le moindre souvenir de ce dont nous avons parlé; Cela n'avait pas d'importance. Il ne s’agissait que des "préliminaires" et une fois nos verres finis, je l'invitai à sortir. L'attirant à son insu dans une partie de la ruelle sombre.
Ce fut elle qui alla chercher mes lèvres la première, avec fougue, et je la laissai faire. C'était sa mort après tout, qu'elle en garde un bon souvenir.
J’effleurai sa peau, aussi douce que celle que j’avais imaginée. Mes bras se refermaient sur elle, l’emprisonnant dans une ultime étreinte qui lui serait mortelle. Quant à elle, l’ignorante, passait ses doigts habiles et délicats dans ma chevelure, avec l'assurance, l'empressement, et la maitrise d'une putain. Son parfum, et l’énergie qu’elle faisait émaner de son corps pulpeux m'enveloppaient, me cajolaient avec volupté. Après avoir prit beaucoup de plaisir durant ces câlineries, je me décidais à accélérer les choses.
Mes lèvres quittèrent les siennes, pour se perdre contre la peau douce de sa joue, puis continuèrent à descendre… Son cou s’offrait à moi… Offrande à la créature supérieure que j’étais…

Mes crocs percèrent sans mal la peau tendue qui me séparait de la rougeoyante liqueur qui battait encore en sa chaire. L'agonie était souvent une étape bruyante. Enfoncez une lame dans la chaire d'un être, vous l'entendrez beugler. Mais à mon grand soulagement, et à celui de mes oreilles, elle n'eut qu'une réaction à cette attaque insidieuse et violente : la stupeur. Elle ne hurla pas, ne se débattit pas, n'émit pas le moindre son. Seule la contraction de tout son corps s'opposait à mon suçon mortel.

Son cœur s'emballait, et ses frénétiques battements faisaient jaillir l'hémoglobine par les failles que j'avais percée, me facilitant la tache dans mon absorption. C'était sans fournir d'effort que j'accueillais l'épanchement violent qui inondait mon palais gourmand. Transit par l'ivresse j'en oubliais la vie qui lui échappait, pour mieux se rependre en moi. Lorsqu'enfin que tout son corps, inanimé, se relâcha pour s'effondrer à mes pieds, ma respiration était devenue haletante, et mon esprit embrumé. Il me fallut m'adosser au mur pour soutenir mon corps tremblant d'extase, repu et rassasier comme rarement il l'avait été.

Mes paupières se fermèrent, savourant une dernière fois ce moment de plénitude. Revenant enfin à la réalité je fis glisser mon regard sur ce qui avait était une femme et qui n'était plus qu'une carcasse ramassée sur elle même de manière insolite; bras et jambes s'arquaient sans la moindre harmonie autour d'un corps flasque et bancal, qui finirait figé par la tétanie mortuaire.

Dieu que l'Homme était laid, lorsque qu'il n'avait plus la vie pour le déguiser

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