Et si j'allais voler un peu de bon temps [pv Eph]

Sujet: Et si j'allais voler un peu de bon temps [pv Eph] Lun 20 Sep 2010 - 23:58

Ce soir j'avais décidé d'être un gentil garçon et d'utiliser ma longue nuit a m'amuser plutôt qu'a la dépenser en jouant un piètre robin des bois, puisqu'a l'instar du super héros moi je volais les riches pour donner a d'autres riches. J'allais pas faire ca toute ma vie, mais le temps d'amasser assez pour vivre correctement un sacré bout de temps, après qui sait peut être je me serai trouvé une activité un peu correct sur le plan de ma pauvre conscience. Car cela allait bientôt faire 30 ans que cette dernière était relégué a sa plus simple existence, une petite voix dans ma tête ignorée le plus souvent possible. Certes c'était encore assez impressionnant qu'elle existe encore après tout ce temps, mais j'avais pas vraiment envie de la perdre pour devenir une sorte d'animal doublé d'un cleptomane, et triplé d'un cynique qui s'assume a moitié. Et comme les puissants de ce monde semblaient pouvoir faire sans moi, j'allais me faire plaisir. J'ai commencé ma journée par un p'tit tour sur les Champes Elysées, bien évidemment je n'ai pu faire autrement que d'acheter bien plus que nécessaire. Mais voilà a l'époque de ma vie humaine j'avais jamais véritablement put profiter d'un peu d'argent, aujourd'hui que j'en ai alors j'ai du mal a réfréner certaines envies les filles aujourd'hui parlaient de fièvre acheteuse...Je plaide coupable. L'aprés midi avait été partagé entre le squatte parc avec des amis humains que je me suis fais sur l'instant...Et que j'abandonnerai dans quelques temps, bien évidemment le coeur lourd a chaque fois je me dis que devrais arrêter. Mais jamais avec succès, j'avais besoin de garder un contact humain. J'avais encore besoin de me rattacher a mon humanité mourante, d'agoniser avec elle. Je ne sais pas encore pendant combien de temps j'allais encore souffrir des pertes humaines de mon coté, mais je commençais a me faire a l'idée rien qu'en serrant la main de quelqu'un, que cette personne avait une durée de vie a peu près égale a un battement de cils sur l'étendu de la sienne.

Mais que faire d'autre, vivre en ermitage je ne l'aurai surement pas supporté et je n'avais encore pas trouvé d'autres vampires a approcher. Fallait aussi dire que je ne les cherchait pas...Je pense avoir pardonné a celle qui m'avait fait ca, mais j'avais encore du mal a faire confiance a ses êtres vivants dans l'excès. Quoi qu'a ce niveau la j'étais aussi très mal placé pour juger car j'étais moi même passé dans un mode de vie plutot luxueux. Belle voiture, bel apart sorties fréquentes toujours accompagné pas forcément bien accompagné, mais pas seul c'était déjà ca. Au bout d'un moment on ne fait plus attention du qui quand on sait que de toute façon on sera prompt a l'abandonner quand le temps sera venu. Et c'était aussi le cas pour ces gens que je venais de quitter après une petite soirée bowling très sympa. Et alors que je m'apprêtais a rentrer chez moi je fis un détours par le quartier ou j'avais surement fait le plus de vol, ce cher Montparnasse. De regarder chaque fenêtre, d'afficher un sourire devant chaque fenêtre que j'avais forcé.

J'avancais le sourire aux lèvres en regardant les gens qui eux même me dévisageaient plutôt hostilement. Et je ne pouvais pas me défendre en affirmant qu'il y avait de l'abus. J'étais dans un quartier certes plutot festif mais la j'avais mis le paquet sur le look. Pour commencer j'avais toujours cette couleur blanche sur les cheveux (et surement un peu trop long pour un homme aujourd'hui) toujours mes lunettes de soleil alors qu'il était 23h. Pour les vêtements j'avais opté pour du cuir ce soir une sorte de combie un peu moulante, recouverte par un long manteau de cuir. Et pour couronner le tout je ne devais plus avoir le moindre doigts sans bagues. C'était pour moi comme se déguiser, et j'adore me déguiser. Et pour combler le tableau je me fis le plaisir d'une barbe a papa sur un petit marchand ambulant, si c'était pas la méga classe ça.

Par contre ce qui fus carrément moins la classe, et qu'on aurait pu apparenter a un plantage plutôt énormissime ce fut ce qui m'arriva a l'intersection de cette rue et de la suivante. A la base ce qui était un accident plutôt anodin se transforma très vite en scénario catastrophe (enfin pour moi). Car une fille don je ne vis pas grand chose dans la précipitation me rentra dedans a plein vitesse. J'aurai pu sans aucun soucis l'éviter, la contourner en allant encore plus vite...Ou tout simplement ne rien faire, mais cette fois j'eus une reflex plutôt nul. Je me suis transformé en nuage pour lui passer a travers, en pleine rue. Je sais que j'aurai du me mettre a courir pour que le peu de personne qui avait vu la scène ne puisse pas me voir, mais prendre conscience de ma connerie m'avait un peu paralysé sur l'instant. Personne ne cria, les bruits de pas ne c'était pas arrêté, tout ce qu'il savait c'était que la personne derrière lui c'était stoppée comme lui. Ils étaient presque dos a dos, mais aucun mouvement de panique était ce a mal prendre genre chasseresse habituée...Ou vampire ayant trouvé un compatriote. Finalement je céda a la tentation de me retourner pour la regarder, de longs cheveux noirs un peu bouclés, un corps plutôt svelte et beau dans les lignes. Je profita aussi qu'elle fusse encore de dos pour lui poser la question suivante.

Vampire ?

Si elle faisait mine de vouloir me rouler, de se retourner sans répondre, de hurler ou je ne sais de déplaisant le temps qu'elle le fasse je serais déjà loin sous une forme impossible a identifier. Je n'avais pas de temps a perdre et surtout n'avais pas très envie que le quartier me repère en tant que créature a abattre. Ca me serait ensuite plus difficile de travailler si tout le monde dans la psychose venait a se souvenir de mon visage.

Ce soir là, Phyl était encore en train de travailler, cela faisait plus d’un mois qu’elle enchaînait les longues journée de boulot et la fatigue commençait sérieusement à se faire sérieusement sentir. La détective tenait de moins en moins longtemps dans ses peau d’emprunt et quand elle changeait sa voix elle avait souvent des raté, des « chat dans la gorge »… Bref il était tant qu’elle prenne quelque jour de repos, sinon sa crédibilité risquait d’être salement compromise et sa sécurité avec elle.
Plus la fatigue marquait son visage, plus la petite idée qu’elle avait évoquer avec Rebecca s’imposait a elle comme une évidence… Si elle continuait a être détective elle travaillerais tout l’éternité. Une éternité à travailler ce n’était pas vraiment une éternité, alors ce faire entretenir par un homme riche et naïf était une bonne option.

Le travail de cette nuit consistait à se renseigner sur un homme, un membre de la gente masculine qui semblait tout ce qu’il y a de plus banal. On lui avait demandé de rassembler des preuves que cet homme était bien un chasseur. Et ce n’était pas de la tarte l’intéressé protégeait bien sa vie privée. Une seule et maigre piste avait été jugée intéressante par le vampire. Tous les soirs aux mêmes heures, s’absentait toujours le même laps de temps et s’en allait toujours dans la même direction. Mais personne ne savait où il allait, alors ce soir il était prévu qu’elle le suive pour connaître sa destination.

Il était tard quand un silhouette s’approcha de la maison, frêle et emmitouflé dans un vieux pull blanc trois fois trop grand. Elle s’attacha les cheveux laissant ses longues anglaises pendre dans son dos puis mis les mains dans les poches de son jean et attendis. Elle patienta jusqu'à ce qu’un homme sorte et s’en ailles. Avec un léger rictus elle changea d’apparence en espérant que cela tiendrait un peu plus longtemps que d’habitude.
Le filature dura un moment, et dans la chevelure brune qu’elle avait endossée, Ephylie voyait quelques mèches noir réapparaître.
L’homme et sa suiveuse venaient d’entrer dans le quartier de Montparnasse, endroit de la capitale qui était presque complètement inconnu à la vampire.

Pendant qu’elle marchait quelques pensées s’imposèrent à elle et si Raphaël avait raison, si ils n’étaient voués qu’à la solitude. Etaient-ils maudit, condamné a supporté leur immortalité et leur jeunesse éternelle, juste pour avoir voulu défier la mort.
La solitude éternelle était le prix à payer… Et Phyl le trouvait amère.
Plongée dans ses pensée et dans son travaille la détective ne fit pas attention au jeune homme qui arrivait droit sur elle a ce croisement de rue. La collision était inévitable, mais elle n’eu pas lieux : au dernier moment l’inconnu se changea en brume, Phyl passa a travers. Réalisant ce qu’il venais de se passer le vampire se stoppa net, pendant un instant elle fut complètement interloquée, puis elle repris ses esprits…
Son contrat, l’homme de son contrat où était-il ? Elle le chercha des yeux mais il avait disparu, sûrement tourné dans une rues.

* Merde !*

Ce n’était pas le seule mauvaise nouvelle, elle regarda ses cheveux ils avaient repris leur teinte noir entièrement, elle avait repris forme en pleine rue… Elle eu un instant de panique, puis se repris, personne ne s’était arrêté, donc personne n’avait du faire attention à ce petit détail.
Ephylie hésitait a se tourné vers ce jeune homme, elle n’avait jamais vu un pouvoir pareil. Avant qu’elle ne se soit décider a esquiver le moindre mouvement il la pris de cour.

Vampire ?

Surprise Phyl se retourna.
Elle tomba nez à nez avec un jeunot qui semblais avoir a peine vingt ans et un look de plus improbable. Déjà ses cheveux blanc, complètement blanc, et d’un longueur un peur trop prononcée, ensuite ses lunettes se soleil il faisait nuit noir et il les portait encore… Etrange… Ne parlons pas de son style vestimentaire, du cuir, que du cuir, trop de cuir.
Enfin in fallait passer outre…
La vampire se senti tout a coup mal a l’aise, peu être était-ce parce qu’elle ne pouvait pas voir les yeux de cette inconnu, et que les yeux d’une personne en disait long sur elle… Néanmoins elle regarda en face cet étrange individu.

« Je suis plus âgée que j’en ai l’air et quelque chose me dit que nous sommes dans le même cas »

Pourquoi sous-entendre si ostensiblement sa nature ?
Elle ne savait pas exactement, il ne semblait pas hostile comme le serais un chasseur, de toute façon se transformer en nuage ne ressemblait pas vraiment à un pouvoir de chasseur… Un hybride peut être ? Elle en doutait, le pouvoir d’hybride étaient plus lier a leur animaux, et qu’elle animal avait un lien directe avec la brume ?
Ce jeune homme ne pouvait être qu’un de ses semblables, et le fait qu’il se permette de lui poser la question allait dans le sens su raisonnement de la détective.

Vivre seul jusqu'à la fin des temps, vivre seul jusqu'à ce que la solitude ne le force a mettre fin a sa vie, vivre seul jusqu'à ce que ce que finalement l'éternité elle même trouve une fin dans la solitude. Était ce cela le plan ? Pouvait on vraiment parler de vie éternelle si finalement on venait a y mettre fin tout seul, les humains mourraient de vieillesse...Pouvait on dire que le suicide c'était la fin la plus naturelle qui soit pour un vampire ? Ou alors...Ou alors on venait a vivre entouré d'autres vampires, et vivre dans un monde ou le temps n'était plus réalité juste un mot. Condamné a voir les mêmes visages figés, une autre façon de devenir fou. Je préférerais encore devoir supporter la douleur apportée par la mortalité humaine de tout mes amis. Et c'était peut être la première fois que je trouvais en face d'une vampire depuis celle qui m'avait trainé de force dans ce monde, ou chaque jour semble être le même depuis 30 ans, enfin tout du moins pour la partie je me lève et regarde ma tronche dans le miroir a la recherche d'un quelconque signe de vieillesse.

Et je devais avouer que la surprise avait eu un effet encore plus fort sur la fille devant moi, elle avait commencé a changer physiquement de manière peu naturelle. J'avais encore jamais vu ce genre de pouvoir, et je pouvais sans me tromper affirmer que quand elle se retournerai le visage que j'aurai en face de moi serait totalement différent de celui que j'ai entraperçu avant de lui rentrer dedans. Et quand elle fut en face de moi je vis que finalement elle n'avait pas l'air bien plus vieille que moi, peut être deux ou trois ans humain, mais peut être dix ans voir quarante en age vampire...Si ca n'était bien plus. Ou peut être bien moins...Alors j'aurai bien ri si elle m'avait traité de jeunot comme son regard semblait le dire, puisque la façon dont elle me toisait était claire: elle n'aimait ni mon look ni ma tronche. Mais c'était un très léger détail ca, elle me regardait avec insistance, mais avec la luminosité presque inexistante de la rue impossible qu'elle puisse voir a travers mes lunettes. Le fait de ne pas pouvoir lire mes yeux semblait la frustrer au plus haut point. Et c'était tant mieux car de un je n'aimais pas mes yeux et surtout je n'avais pas envie qu'il me trahisse avant que je ne décide moi même de mettre les choses au claire comme je voulais le faire avec la question de savoir si elle était comme moi, ce a quoi elle m'avait répondu par une autre question. Mais elle semblait ne pas avoir démenti bien au contraire, et j'eus une sorte de drôle d'étreinte au coeur. C'était la première fois en trente ans que je me trouvais en face et si proche d'une vampire, enfin il était possible qu'il y en ai eu d'autre, mais alors j'étais pas dans la confidence.

J'aurai bien reculé tellement cette fille me mis mal a l'aise sur le coup, d'ailleurs j'en avais le sang devenu très chaud. Mais j'avais développé une tout autre manière de me protéger quand j'étais visiblement mal mené, aussi je décida de pousser la confrontation plus loin. Car bien qu'intimidé j'étais aussi curieux, curieux de savoir quel genre de vampire elle était, ce qu'elle faisait par une heure aussi tardive, et surtout avec "un faux visage". Alors je lui sorti mon plus beau sourire, celui accompagné des mes deux jolies canines de compétition toutes les deux certifiées 100% d'origine monstre. Je n'allais pas retirer mes lunettes pour autant, mais au moins elle avait sa réponse.

Effectivement je suis plus vieux que ce que mon visage laisse paraître...Et pas que d'un ou deux ans, mais je pense que vous êtes très bien placée pour le savoir.

Elle semblait visiblement aussi contrariée d'autre chose...Qu'est ce qui pouvait forcer quelqu'un a changer de visage, se tenir en embuscade dans une ruelle sombre ? Dans mon esprit seulement deux chose, être en filature ou être pris en filature. Mais vu que c'était elle qui portait les vêtements normalement passe partout, alors c'était elle qui devait être en train de filer le train de quelqu'un. Et il était plus qu'évident que je venais de mettre fin à sa traque. Je ne m'en sentais pas plus désolé que ça, je ne l'avais pas voulu et si je lui étais rentré dedans alors cela aurait peut être eu un effet encore pire pour elle. Mais maintenant que j'avais un vampire sous la main autant en profiter un peu...Surtout que c'était pas tout les jours que le vampire en question avait un physique a tomber par terre deux fois.

Il me semble que j'ai ruiné vos plans pour la soirée...Permettez moi au moins de vous en proposer un autre, ne serait ce qu'un verre ou deux.

Et pour montrer que je n'étais pas un alien, j'ouvris mon manteau pour lui montrer qu'en dessous je portais un tee-shirt d'une couleur tout a fait normale...Et non pas un autre truc noir et super glauque.

J'ai aussi une activité qui nécessite de me cacher sous un accoutrement...

Ce cher petit blanc qui dans une conversation normal invité souvent la personne d'en face a se présenter. Ce même petit blanc qui ne fonctionnait qu'une fois sur trois, mais qui était un super test pour savoir ce que la suite resservait. A savoir pas de réponse: une grosse prise de tête, et une réponse (sincère): la perspective d'une suite pas trop morose.

Durant le court blanc qui suivi sa déclaration Ephylie s’acharna à essayer de ne serais-ce qu’entr’apercevoir les yeux de son interlocuteur. S’était plus que frustrant, ça devenait presque gênant de n’avoir même pas la moindre idée de la personne en face d’elle.
Mais il ne semblait pas vraiment enclin à enlever ses lunettes et l’obscurité rendait les verres teintés encore plus opaque qu’ils ne l’étaient déjà.

L’étranger finit par répondre avec un sourire certifier vampire. La vue des canines donna un frisson à Phyl, elle n’aimait pas sa forme vampire et n’aimais que moyennement voir celle des autres. Quand elle la prenait, alla avait l’impression de n’être plus qu’un sac d’os avec des crocs et des griffes… Autrement dit elle n’avait plus grand-chose d’humain.

Finalement s’était toujours les même idée qui tournaient dans la tête de la vampire, on en revenait forcément à l’humanité et aux rapport aux humains. Tout ceci pour se rapprocher peu être du passé bénit ou le temps était encore une denrée rare et précieuse. Mais maintenant il était loin, et le temps était devenus un encombrant bibelot sans valeur. Le seul temps qui importait maintenant c’était le présent et à cette instant il incluait cet atypique « jeune » homme que l’âge n’avait pas marquer.

La détective emprunte d’un sursaut de professionnalisme regarda une dernière fois autour d’elle pour voir si son contrat n’avais pas refait surface, mais non…
L’homme avait bel et bien disparu.
Avec un tique d’agacement Ephylie reporta son attention sur son interlocuteur. Ce dernier lu proposa une alternative au travail pour cette fin de soirée.

« J’aurais préféré que vous ne ruiniez pas les premiers. J’étais déjà en retard dans mes dossiers… »

Il n’y avait rien d’hostile dans le ton utilisé par le vampire juste une légère fatigue. Visiblement les jours de congé ce ne serait pas pour tout de suite.

Le jeune homme ouvrit son mentaux découvrant un tee-shirt d’une banalité tranchant avec le reste de ses vêtements.
Lui aussi avait une activité qui nécessitait de se cacher sous un accoutrement… voyez vous ça…
Il avait donc compris qu’elle suivait quelqu’un, en même temps il l’avait vu chercher du regard ce type après leur « rencontre », et également changer d’apparence. Il ne fallait pas être un géni pour arriver aux bonnes conclusions.

Ensuite il y eu un blanc, le genre de blanc qui n’est qu’un teste déguiser. L’inconnu testait sa réaction.
Que valait-il mieux faire ? Prendre le parti de la raison et décliner poliment son offre pour aller tenter de récupéré quelques heures de sommeil, ou laisser librement s’exprimer sa curiosité et accepté.
Le choix était tout fait !

Avec un sourire un peu énigmatique la vampire tendit la main a son congénère.

« Ephylie, enchantée »

Les yeux sont les fenêtres de l'âme...C'était peut être pour cela qu'elle tenait tant avoir derrière mes lunettes. Mais il était clairement évident que je pouvais pas encore les lui montrer, enfin tant que j'avais encore ce foutue problème de rideaux. Ces magnifiques rideaux rouges sang qui foutaient la frousse aux enfants, décrochait des regards limite haineux a leurs parents, et m'attirait l'adoration de toutes les jeunes gothiques à la recherche du grand frisson avec un vampire. Même si je suis sur que la plus part d'entre elles seraient effrayées si jamais elles devaient se retrouver entre les griffes ou plutôt les crocs d'un des notres. Et si je ne doutais pas que la femme devant moi n'allait pas se mettre à hurler ou a me traiter de marginal à cause de mes yeux. Mais on était pas que tout les deux ici, alors elle allait devoir attendre encore un peu avoir de voir mes mirettes...Enfin si j'ai l'occasion de le faire ce soir.

Elle se retourne encore une dernière fois dans la direction de tout a l'heure, surement dans l'espérance de retrouver le type que je lui avais fait perdre. Et dans un mouvement idiot dicté uniquement par mon instinct, je leva la tête pour regarder dans la même direction qu'elle...Comme si le type en question s'il venait a réapparaitre allait arriver en fluorescent. Puis elle reporta son attention sur moi.

J’aurais préféré que vous ne ruiniez pas les premiers. J’étais déjà en retard dans mes dossiers…

Ce a quoi je répondit le plus gentiment qu'il m'était possible de faire,

Croyez bien que si j'avais eu le choix j'aurai fais en sorte de ne pas vous faire perdre votre objectif de vue.

Mais ce qui est fait étant maintenant du passé, révolu et enterré, autant passer à autre chose. Et vu qu'il n'y avait pas eu la moindre trace d'agressivité dans les paroles de la vampire en face de moi j'en déduisis qu'elle semblait d'accord pour passer l'éponge pour cette fois. Et j'en fus soulagé, cela faisait un bon moment que je n'avais plus passé la soirée accompagné d'une belle inconnue. C'était comme se donner un sacré coup de jeune d'un seul coup, car même si cela ne pouvait pas se voir sur sont visage la solitude avait commencé a opérer un travail sur lui. Elle répondit même positivement à mon petit blanc test. J'enlevai mes gants (de cuir bien évidement) pour lui serrer la main à mon tour. Et oui quand on est voleur porter des gants devient aussi habituel que de porter une montre pour n'importe qui d'autre, surement la psychose de laisser des traces. Elle avait un drôle de sourire aux lèvres, je n'avais pas encore de quoi l'interpréter alors j'en déduisis qu'elle c'était résigner a passer un peu de bon temps en ma compagnie. Ephylie...Cinquante ans d'existence et c'était la première fois que j'entendais ce prénom, même de toutes mes lectures que j'avais faite je n'avais encore jamais croisé cet agencement de lettres. Aussi me présentai-je avec un petit sourire, car je n'avais rien d'aussi original à lui mettre sous les crocs.

Alexandre, mais tout le monde en vient très vite à m'appeler Alex. Enchanté Ephylie. C'est peut être la première fois en 30 ans que je retrouve quelqu'un "comme moi". Que diriez vous d'aller fêter cela autour d'un verre ? Il y à quelques bars ambiance ici pas trop surpeuplé et qui passe encore de la musique faite avec des instruments.

C'était surement ce que je regrettais le plus de mon époque...La vrai musique, le rock dans ce qu'il avait de plus agressif. Plus de métallica, plus d'ACDC...Seulement la recrudescence de groupe sans talent poussé au grand jour par des chaines de télé, dont j'avais la certitudes qu'elles tentaient par tout les moyens de lobotomiser le français moyen à coup de télé "réalité". Enfin il ne fallait pas être médisant certains groupes étaient toujours la pour faire vibrer les six cordes, mais c'était plus pareil. Et a 50 ans j'ai le droit d'être nostalgique quand même.

Ça avait quelque chose de rassurant d’avoir trouver quelqu’un comme elle… Un autre qui ne semblait pas avoir déjà des siècles d’existence. La moyenne d’âge du peu de vampire qu’elle avait rencontré tournait autour de cent cinquante ans. Avec ses soixante-six petites années Ephylie faisait office de jeunette…
Enfin elle n’était pas certaine que trente ans était la longueur de sa vie en tant que vampire.
La jeunesse, elle aussi était une idée qui revenait souvent dans son esprit. Être éternellement jeune, avoir l’air trop jeune pour être prise au sérieux, comment voulez vous qu’on donne un peu de crédit aux paroles d’une gamine qui à l’air d’avoir vingt deux ans ? Presque impossible.

Le vampire en face de Phyl, enleva ses gants et lui serra la main, comme elle s’y attendait.

« On a aussi tendance a raccourcir mon prénom, vous avez le choix entre Phyl, Phylie Eph... et plein d’autre plus ou moins réussi dont je ne me rappel pas. »

Elle lui avait parlé toujours avec son sourire, mais qui se faisait cette fois bien plus amusé d’énigmatique. Mais la curiosité la rongeait, la question lui trottait dans la tête et s’était plus fort qu’elle.

« Cela fait trente ans que vous n’aviez pas vu l’un de nos semblable, en aviez vous déjà vu avant ? »

La question était assez osée, vu qu’il venais a peine de se croisé. Mais Ephylie n’était pas connu pour être particulièrement fine.
Aller prendre un verre, s’était un bonne idée en soit, mais avec les fatigue accumulée Ephylie avait bien peur que si elle restait presque inactive un temps relativement court elle risquait de ne plus avoir la motivation de renté. En tout cas, il y avait quelque chose d’autre à retenir de cette phrase, Alexandre était visiblement un amateur de musique, et de musique, mais pas de musique actuelle.

« Ça aurais été avec plaisir, mais vous ne préféré pas marcher ? J’ai bien peur que si je m’assoie je ne puisse plus me relever…
Disons que pour rattraper un peu mon retard, j’ai travailler beaucoup plus vois des nuit entières. »

Ephylie avait l’air un peu gêné de décliner une offre si alléchante pour un simple problème de fatigue, après toute ce n’était pas tout les jour qu’on rencontrait un vampire qui avait l’air si captivant.

(Hrp désolé pour le retard, mais en ce moment j'ai beaucoup de mal à écrire vu que je suis tout le temps crevé)

Si j'avais eu le don de lire dans les pensées je me serais surement mis à rigoler. j'avais dit que cela faisait 30 ans que je n'avais pas vu de vampire...Pas que j'avais dans les alentours de 30 ans. j'aurais pu avoir 10000 ans et n'avoir plus revu l'un de mes semblables durant une petite trentaine d'années. Enfin c'était pas tout a fait le cas, pour ne pas dire pas du tout le cas. J'étais jeune, très jeune j'avais toujours un âge raisonnablement humain à peine 50 ans...50 ans, soit dit en passant une larme de crevette dans l'océan par rapport a ce qui me restait encore a vivre, et à peine de quoi me faire passer pour un enfant aux yeux de nombres de mes congénères. Quand au fait de rester éternellement d'une jeunesse limite prépubère, ca avait a mes yeux autant d'avantages que de défauts. Comme ne jamais être pris aux sérieux, cela pouvait être chiant pour plein de situation de la vie de tout les jours ou l'on aimerait bien rappeler aux gens que l'on est pas des bébés. Et d'un autre coté personne n'aurait été chercher le voleur le plus recherché de Paris dans l'identité d'un jeune gamin de 20 ans. De plus cette jeunesse me permettait de maintenir sans avoir honte cette insouciance avec laquelle j'abordais la vie, de la bruler dans l'excès sans passer pour une sorte de grand gamin dans un corps d'adulte. Et dernier bon point, je pourrai côtoyer sans avoir honte et flirter avec des très jolies et jeunes filles.

Ainsi donc elle aussi avait le droit au petit surnom affectif des fainéants qui n'ont pas envie de tout dire. Mais bon, il fallait dire qu'a moins d'avoir un nom a deux syllabes tout le monde y passait. Alors je fis semblant de réfléchir tout en passant en revu les différents surnoms proposés.

Phyl...Non c'est trop masculin...Eph...Phylie...Je pense que le surnom viendra de lui même, en attendant je pense rester sur Ephylie. C'est un nom tellement peu commun que le prononcer à quelque chose de particulièrement plaisant.

Elle avait tilté sur le temps que j'avais passé sans la proximité d'autres vampires. Je n'étais pas certain d'avoir passé 30 ans sans en voir un seul, mais en tout cas je n'avais pas eu de contact en connaissance de cause...Pas depuis...

Si j'en ai déjà vu avant...Sans vouloir paraitre moqueur il a quand même bien fallut que je me fasse vampiriser. Mais depuis cet épisode de ma vie j'doute avoir eu d'autres contacts avec des nosfératus. Et oui je suis tout tout jeune, à peine 50 ans.

Je n'avais pas pris ombrage de cette question car quand même bien j'en aurai eu 250, voir 500 pour moi ca n'était plus que des nombres. Les humains n'aimaient pas aborder leur âges car ce dernier était le plus souvent accompagné de quelques désagréments, et que tout humains vieillissaient en pleurant sa jeunesse perdue. Mais pour moi...Pour moi le simple fait de continuer a compter les ans devenait presque ridicule, car quoi qu'il arrive a part peut être une mort tragique j'aurai toujours 20 ans. Alors pourquoi aurai-je honte de dire que j'ai 50 ans, pourquoi aurai je dans un futur proche honte de dire que j'en ai 200 car mon corps sera toujours sain.
Elle venait de décliner très poliment et avec une pointe de gène qui l'avait rendu craquante mon offre. Comment aurai-je pus lui en vouloir, je savais aussi les inconvénients de travailler de nuit. Une nuit ca va, deux nuits encore...Trois nuits bonjours les dégâts. Aussi affichai-je un petit sourire pour la rassurer.

Aucun soucis, allons marcher un moment la nuit est belle il sera bien dommage de ne pas en profiter un peu plus. Nous n'avons qu'a nous éloigner de la foule pour pouvoir parler au calme.

Je lui montrai la ruelle juste derrière qui menait à une autre rue plus grande, mais bien moins peuplée vu que tout les bars étaient de l'autre coté.

Je n'ai plus vu de personne comme moi depuis que ma vie de mortel a pris fin, si nous pouvions rester encore un moment a deux j'en serai vraiment très heureux.

Et pour engager un début de conversation je sortis la première chose qui me passa par la tête...

Tout a l'heure vous étiez en pleine filature ? Policier ? Détective ?...CIA

Ma dernière proposition je l'avais ponctué d'un petit éclat de rire encore bien cristallin.

Phyl...Non c'est trop masculin...Eph...Phylie...Je pense que le surnom viendra de lui même, en attendant je pense rester sur Ephylie. C'est un nom tellement peu commun que le prononcer à quelque chose de particulièrement plaisant.

Ephylie eu un petit sourire en coin, ce nom surprenait tout le monde.
La réponse d’Alexandre n’avait pas vraiment surpris la détective, la plupart des gens trouvait son prénom agréable a prononcer, pourtant à force de l’entendre la vampire le trouvait trop insolite pour être vraiment beau.

Qui pourrait croire qu’avec un look pareil vous auriez eu des goûts si conventionnels.

C’était moqueur, mais gentiment moqueur. La vampire avait accompagné sa déclaration d’un petit sourire en coin un peu innocent, genre « moi ? J’ai dit quelque chose ? Ah non vous devez vous tromper ! ».

Si j'en ai déjà vu avant...Sans vouloir paraitre moqueur il a quand même bien fallut que je me fasse vampiriser. Mais depuis cet épisode de ma vie j'doute avoir eu d'autres contacts avec des nosfératus. Et oui je suis tout tout jeune, à peine 50 ans.

Phyl se fit un peu plus sérieuse. Bien sure cela allait de soit qu’il avait forcément déjà vu un vampire dans sa vie, le vampirisme n’était pas quelque chose d’inné.
Il n’avait que 50 ans… D’un coup je me sentais un peu moins jeunette.
Mais finalement qu’est-ce que s’était l’âge pour eux ? Plus grand-chose …. Ephylie ne savait plus très bien pourquoi elle comptait les années. Régulièrement elle cherchait dans le miroir une infime trace de vieillissement une petite ride, un petit cheveux blanc, quelque chose qui lui annoncerais qu’elle n’aurais pas a supporté une éternité seule. Mais tout ce qu’elle voyait s’était ce visage lisse de jeune fille, le même depuis quarante-quatre ans. Au début ça l’avait amusé de resté jeune et fraîche alors que ses amis commençaient à subir les affres du temps, mais progressivement ça commençait à l’agacer, puis finalement maintenant elle était plus ou moins résignée.
Après tout elle l’avait bien cherché.

C’est soulagé, qu’elle vit qu’Alexandre ne s’était pas froisser du fait qu’Ephylie avait décliner son offre.

Aucun soucis, allons marcher un moment la nuit est belle il sera bien dommage de ne pas en profiter un peu plus. Nous n'avons qu'a nous éloigner de la foule pour pouvoir parler au calme.
Je n'ai plus vu de personne comme moi depuis que ma vie de mortel a pris fin, si nous pouvions rester encore un moment a deux j'en serai vraiment très heureux.

Avec ses propose il désigna un ruelle menant a un avenue moins peuplée. Ephylie y entra d’un pas prudent, elle n’avait pas l’impression qu’il fallait particulièrement se méfier de son congénère mais on ne savait jamais.

Tout a l'heure vous étiez en pleine filature ? Policier ? Détective ?...CIA

CIA…ça aurait put, commença-t-elle avec un sourire, mais il n’en est rien, je suis détective privé. Il parait que je n’en ai pas du tout l’air…
Et vous que faites vous ?

A ces mots elle s’était tournée vers Alexandre, gardant toujours son sourire et posant ses yeux, sur lui. Parfois le hasard pouvait bien faire les choses.

____________________________________________________________________________________

Spoiler:

Qui pourrait croire qu’avec un look pareil vous auriez eu des goûts si conventionnels.

Je regarda mes fringues, la regarda elle, regarda mes fringues, la regarda elle deux ou trois fois avant de relever définitivement la tête avec un petit sourire et un petite air dans les yeux comme pour dire "bah quoi ?" qu'elle ne pouvait bien entendu pas voir.

Aurai-je l'air d'un marginal ? Non plus sérieusement, c'est un trait assez particulier que j'ai repéré chez les gens. Etant donné que je n'ai pas trop envie d'être découvert cette allure me permet aussi invraisemblable que cela puisse paraître, personne ne prête attention à un type habillé comme moi.

C'était surement ce dont j'étais le plus fier chez moi, ce petit camouflage urbain. Car personne ne venait parler a quelqu'un habillé ainsi et avec des lunettes de soleil a cette heure de la journée, soit les gens pensaient que les lunettes cachaient un regard de drogué, soit tout simplement que la personne n'était en rien fréquentable. Et quand même bien même le look leur semblait intéressant alors ils ne prenaient que les détails, et donc zappait le visage. Ainsi je pouvait être connu comme étant le marginal du coin mais personne n'aurait été capable de me décrire avec précision. Et ainsi je pouvais opérer dans le quartier sans jamais trop attirer l'attention sur moi.

Les gens ont une bien mauvaise tendance à vite se sortir de la tête ce qui change de leur ordinaire. Car le changement...C'est le mal.

Enfin de la à dire que j'avais des gouts conventionnels...Si elle savait ce que je faisais de mes nuits et de mes journées. Il n'y avait rien de conventionnel pour un faux vieillard de 50 ans dans ce que je faisais. Mais pour en revenir à mes gouts j'avais surement encore des gouts plutôt normaux pour quelqu'un de mon âge physique. On ne peut pas grandir sur tout les plans, et surtout je n'avais que 50 ans et un corps encore capable, et qui le serait toujours, de supporter nombre de mes excentricités

Conventionnel je ne sais pas...Disons qu'il m'arrive parfois de me comporter comme la majorité.

Sa mine se fait plus sérieuse quand je lui fais part de mon âge. Bien entendu je ne lui demanderai pas le sien, ce genre de chose ne se fait pas devant une femme. Si je me souviens c'est ce qu'il y a de plus impoli après le fait de lui demander son poids, ou la taille de sa poitrine enfin quelque chose du genre. Mais statistiquement il était bien probable qu'elle soit plus âgée que moi, raison de plus pour ne rien lui demander sur son âge de toute façon cela ne m'intéressait guère pour l'instant l'âge n'avait plus d'importance pour moi. Elle entra dans la ruelle que je lui avais montré un peu avant, elle y entre assez précautionneusement, et je ne peux lui en vouloir pour cela. Après tout elle ne savait pas de quoi j'étais capable, et ne sachant pas de quoi elle était faite elle aussi je ne chercha pas à trop brusquer les choses. Après tout, même je pouvais penser mener la danse et peut être être celui qui était mené en bateau.

CIA…ça aurait put,mais il n’en est rien, je suis détective privé. Il parait que je n’en ai pas du tout l’air…
Et vous que faites vous ?

Détective privé, dans ce genre de métier plus on en était un moins on en avait l'air. Alors finalement, n'était ce pas un compliment qu'on lui dise qu'elle ne ressemblait pas du tout à un détective privée ? Enfin lui voyait la chose ainsi, lui même se sentait toujours flattait qu'on lui dise qu'il n'avait pas la tête d'un voleur. Alors que pourtant...Maintenant c'était à mon tour de décliner mon passe temps, pour l'instant je ne pouvais clairement pas afficher ce que j'étais. On avait beau être dans l'intimité, révéler à un détective privé qu'on est un voleur c'était surement aussi intelligent que d'aller dans un commissariat avec la Joconde sous le bras en hurlant "Je suis le voleur". Non je ne pouvais pas lui révéler. Alors je me contenta sur un ton léger mais sérieux de vanner.

Moi...Je tue des femmes seules dans des ruelles sombres la nuit...

Et avant qu'elle me jette je ne savais quoi à la tête ou qu'elle ne me fasse je ne savais quelle prise de je ne savais quel art martial (car il ne faut pas négliger qu'aujourd'hui autant de femme que d'homme pratique les sports de combat) je levais les mains pour inventer quelque chose de moins dangereux.

Non actuellement je travail dans une maison de disque et je joue dans un groupe.

Rien de bien incroyable, mais bon c'était toujours mieux que de lui avouer que étais le si célèbre voleur qu'on nommait white mist. Si ca tombe on l'avait déjà payé pour me rechercher, même si en général ceux chez j'avais volé quelque chose étaient plutot du genre à avoir assez d'homme et de moyen pour faire eux même leurs recherches.

Il lui emboîta le pas pour entrer dans la ruelle, un peu de calme, enfin. L’agitation des rue parisiennes, même tard le soir, c’était un peu trop pour Ephylie, elle était trop fatiguer pour l’apprécier pleinement.
Elle profita quelque instant du relatif calme de l’endroit, écoutant d’une oreille un peu distraite la réponse d’Alexandre. D’ailleurs elle lui arracha un sourire amusé, elle ne se senti pas vraiment menacer outre mesure, il est vraie qu’elle n’avait vue qu’un seule de ses pouvoirs mais, il ne semblait pas réellement dangereux, il faillait tout de même rester prudent.

Elle avait un exemple assez fragrant de vampire qui l’était, alors qui ne le semblait pas vraiment : Jean, celui qui l’avait transformé. Il était plutôt fluet, pas très grand, bien entendu par très imposant, et pourtant… avec une force accrue, il était capables de faire beaucoup de dégâts.
Cela faisait un certain temps qu’il ne lui était pas revenue à l’esprit, néanmoins il en avait fait beaucoup pour elle. La transformer était une chose, ni vraiment bonne, ni réellement mauvaise, après tout il ne lui avait rien imposé c’est elle qui avait choisi, mais il ne l’avait pas largué dans la nature une fois fait un l’avait en plus ou moins pris sous son aile. Lui expliquer comment géré des pouvoir parfois un peu capricieux au début n’avait pas toujours été une mince affaire, surtout que Phyl n’était pas toujours très discipliné et coopérative.
Il ne s’était presque jamais parler avant, de quasi étranger, juste un cordiale bonjour le matin quand il se croisait, puis il était devenue un sorte de duo, une espèce de petite famille, assez soudée partageant le même secret.
Pourtant c’était elle qui était partit, elle avait décidé de partir pour ne plus vivre au dépend de quelqu’un. S’en aller sans laisser de trace elle l’avait souvent fait, ne plus être qu’un souvenir, un besoin pour elle et aussi pour les autres.

Ephylie écouta tout aussi distraitement Alexandre quand il parla de son métier, travailler dans une maison de disque, il en avait l’allure, c’est vraie mais de là a ce que ce soit vraie…

Une question lui brûlait les lèvres, une question un peu personnelle pourtant. Elle-même n’aimait pas en parler, mais rencontrer un autre à peine plus jeune qu’elle avait éveillé sa curiosité.
Dans leur monde être vampire s’était toujours être un monstre, elle voulait simplement savoir si il avait de lui-même choisi d’être ainsi, ou si on lui avait imposé.

Je sais que ça peu être une sujet un peu sensible, mais …

Elle laissa sa phrase en suspend quelques instants. Elle avait une petite idée de ce qu’il en était en faite, elle voulait juste confirmation peu être n’était-ce pas utile de l’embêter avec cela.
Si il n’avait pas côtoyé leur congénère depuis qu’il était devenu un des leurs, c’est sûrement qu’il ne l’avait pas voulu.

Avez-vous choisi d’être ce que vous êtes ?

Je ne semblais pas l'effrayer plus que ça, fallait dire que la situation ne s'y prêtait pas. Je lui avais montré une facette plutôt sympathique de ma personnalité. Mais quand même, pour quelqu'un qui passe son temps à enquêter sur des types pas nettes elle n'avait pas l'air très très sur ses gardes, la possibilité que je fusse engagé pour la liquider ne lui avait elle pas frolé l'esprit ? Après tout il n'était pas tout a fait à exclure qu'elle soit postée sur des affaires assez dangereuse pour ca...A moins qu'elle était plutot du genre à remuer et farfouiller dans les petites affaires d'adultères. Enfin il fallait dire que moi non plus je n'étais pas vraiment sur mes gardes, bien que je n'avais vu qu'un seul de ses pouvoirs et encore je n'en étais même pas sur. Mais j'avais pour me donner confiances mes propres capacités qui dans le pire des cas me permettait de fuir quoi qu'il arrivait.

Enfin c'était un peu vexant qu'elle se soit mise a rire de ce qu'il venait de dire...Enfin surement un vrai tueur ne l'aurait jamais annoncé ainsi. J'aurai peut être du retirer mes lunettes pour appuyer mes dires avec mes yeux de monstre sanguinaire. Mais le soucis c'était que même si elle se disait vampire aussi bien que je lui avais menti sur mes activités elle pouvait mentir sur bien des choses. C'était aussi quelque chose que m'avait apporté ma transformation en vampire: la paranoia. Je ne faisais plus confiance en personne ou très peu, je ne dormais plus que d'un oeil, et ne faisais plus que mentir aux gens la première fois comme si j'avais honte de ce que j'étais. Mais j'allais pas commencer à me sentir insulté car elle m'annonçait que j'avais pas une tronche de tueur, Alexandre Lepreux ou l'art de se prendre la tête pour des conneries.

Elle avait affiché une certaine perplexité quand au fait que je me sois contenté de vivre de la vente de disque derrière une caisse enregistreuse. Elle voyait juste, mais je ne pouvais pas lui en faire part. Je n'en étais pas encore à crier sur tout les toits que j'étais un voleur invincible et irrattrapable. Je ne savais pas ce qu'elle voyait en moi, et a vrai dire pour l'instant j'avais un peu peur de le savoir. Puis la perplexité laissa place à autre chose, une autre expression que je ne devais comprendre qu'une fois qu'elle aurait finalement réussi à sortir l'intégralité de sa phrase.

Je sais que ça peu être une sujet un peu sensible, mais …

Ca commençait fort, elle voulais me poser une question personnelle. Mais pour poser une question personnelle à quelqu'un alors qu'on vient tout juste de faire connaissance, c'est que le sujet en question devait être quelque chose de très personnel qu'on avait en commun. Je n'avais qu'une seule chose me venant en tête et qui pouvait répondre à ce critère. Et j'avais visé juste car une fois qu'elle eu rassemblé tout son courage surement en se disant qu'au pire j'entrais dans une rage folle lui hurlait à la tronche que tout ceci ne la regardait pas, elle ne risquait pas grand chose.

Avez-vous choisi d’être ce que vous êtes ?

La question à un million, bien plus complexe qu'elle ne le laissait entendre. Car par la voulait elle juste savoir si ma transformation était un choix, ou voulait elle aussi savoir comment je la vivais aujourd'hui et si on m'avais laissé le choix serais je encore humain. Enfin je répondis assez vite pour ce qui était de l'histoire du choix.

Non, je n'ai pas choisi d'être ce que je suis aujourd'hui. Disons que quelqu'un à cru que j'en serai heureux. Mais je ne peux pas nier que je ne suis pas mécontent d'être ce que je suis aujourd'hui. Il y'a de gros inconvénients et je suis que je n'ai pas encore fini de les découvrir mais il y a aussi des avantages, de gros avantages.

J'avais dans l'idée que si elle me posait cette question aussi vite c'était qu'elle devait se rassurer, se rassurer de savoir si d'autre était comme elle. Et visiblement il semblait qu'elle n'avait pas eu la même histoire que moi elle avait du choisir ce qu'elle était devenue aujourd'hui. Et je n'allais pas la blâmer, honnêtement m'aurait-on laissé le choix surement l'aurai-je aussi accepté, difficile a dire. En tout cas une chose était sur, j'avais pris gout à la chose et j'avais accepté tout le mal que cela pouvait me faire pour jouir de tout le bien qu'elle m'avait apporté.

Je ne peux pas assurer que si j'avais eu le choix aujourd'hui je ne serai pas un cinquantenaire...Mais je ne regrette plus vraiment mon ancienne vie d'humain. Vous avez demandé à être vampire n'est ce pas ?

Je l'avais vu a son regard, quand j'avais donné ma réponse. De la déception elle avait eu dans l'idée que j'aurai pu être comme elle, mais non moi j'avais été une "victime".

Bien entendu que j’ai choisi, j’étais jeune, bête et lâche, s’était ça ou la tombe.

Elle avait prononcé ses mots d’un ton d’une neutralité un peu inquiétante, presque complètement résignée. Ses yeux se perdirent un instant vers la rue où les gens passaient sans prêter attention aux deux vampires, puis elle s’adossa contre un mur elle n’avait aucune envie de retourner se perdre dans le foule. La perdre, le temps y arrivait très bien pour elle, il lui avait déjà fait perdre sa nature, que ferait-il maintenant ?

Je crois que si j’avais mieux pesé le pour et le contre, je n’aurais jamais accepté la main qu’on ma tendu, pour moi ça c’est plus apparenter a un cadeau empoisonner, qu’a un inestimable présent.
Un proverbe latin dit que l’on ne soigne pas tout les malades avec les mêmes remèdes, mais faut il soigner quelque soit le prix du remède…

Ces mots lui avaient échappés, on en revenait encore et toujours a cette même rengaine. Mais l’heure n’était pas aux questions philosophiques.
Les fait est qu’elle avait choisi et que ce choix n’était plus discutable maintenant. Rien ne servait de s’imaginer, de se demander ce qu’aurait pu être une autre vie, sans le vampirisme. Surtout que s’était déjà couru d’avance.
Phyl aurait du prendre un traitement à l’efficacité assez controversée, pour être a peine soulagée. Les belles études, elle aurait pu faire une croix dessus, sans compté le nombre d’expérience qu’elle aurait raté.
Puis finalement elle serait rentré à l’hosto, comme tout les gens gravement malade quand le fin approche, pour y mourir dans les tragiques larmes de ses parents (sa mère surtout).
Finalement ça lui revenait plus ou moins le pourquoi du comment elle avait décidé de devenir un vampire… jamais elle n’aurait supporté cette fin là.
Déjà que les drames n’était pas sa tasse de thé, mais les mélodrames !
Elle se serait elle-même donner de l’urticaire… ce qui était un peu paradoxal en soit.

Ephylie esquissa un sourire, cette vie était peu être un peu trop souvent solitaire et pas toujours évidente, mais au moins elle ne manquait pas de piquant. Les ennuis la vampire était en plein dedans et n’en avait jamais vraiment été inquiète.
Après tout quand on peu être tout le monde, donc personne en particulier, disparaître et éviter les conséquences peut vite devenir un vraie jeu d’enfant.

Quelqu’un entra à son tour dans la ruelle, visiblement ce n’était qu’un quidam un peu égaré, mais par reflexe Ephylie changea de forme.
Elle devint blonde à la peau pâle et aux yeux bruns, vingt-cinq ans bien passer. S’était sa voisine de palier, le premier visage qui lui était venue à l’esprit.
Visiblement l’intrus n’avait rien de bien dangereux il se contenta de passer, le regard river sur son portable, pour finalement disparaître un peu plus loin.
La détective s’assura quand même qu’il ne revenait pas, pour savoir si elle pouvait reprendre sa forme, mais finalement, se ravisa. Avec un petit air espiègle elle revient près de son congénère.

Elle resta silencieuse encore quelques instants.

Qui suis-je ?

Elle m’attendait pas une réponse vraiment précise, d’ailleurs elle avait utiliser un ton plutôt enjouer, tout en gardant son expression joueuse.

Bien entendu que j’ai choisi, j’étais jeune, bête et lâche, s’était ça ou la tombe.

Je ne pus m'empêcher de sourire, un sourire de coin. Ou était le mal ? Choisir de vivre c'était le réflexe par excellence de tout le monde, c'était le suicidaire qui avait un grain pas celui qui faisait tout pour survivre. La peur de mourir n'était pas ce qui permettait de vivre très vieux ? Moi même j'avais fais des trucs totalement fous au point qu'aurait pu croire que je n'avais peur de rien pas même de la mort. Et pourtant...Et pourtant rien qu'a l'idée de devenir un bout de viande froide bouffé par des corbeaux je me sentais vraiment très mal. La peur n'est pas un mal, seul les idiots ne ressentent pas la peur. D'ailleurs il n'y a pas de courage sans peur, vu que le courage c'est le dépassement de ses peurs. Et la peur de la mort était une peur tout a fait compréhensible, cesser d'exister qu'elle perspective atroce.

Avoir peur de mourir...Je ne vois pas ce qu'il y a de bête la dedans, c'est une réflexe tout ce qu'il y a de plus normal...Personne ne veut mourir...A part quelques cas particuliers.

Je crois que si j’avais mieux pesé le pour et le contre, je n’aurais jamais accepté la main qu’on ma tendu, pour moi ça c’est plus apparenter a un cadeau empoisonner, qu’a un inestimable présent.
Un proverbe latin dit que l’on ne soigne pas tout les malades avec les mêmes remèdes, mais faut il soigner quelque soit le prix du remède…

Je n'étais un Sherlock mais pas besoin de s'appeler Holmes pour devenir que sa vie aurait été très très courte si jamais elle n'avais pas eu l'option vampire. Fallait croire que certaines personnes ne trouvent jamais le juste milieu, elle avait juste voulu gagner une bonne cinquantaine d'année, ce qu'on lui avait finalement livré c'était de quoi en vivre peut être plusieurs milliers. Moi même en l'écoutant un proverbe se fit une place dans ma tête: "On à pas toujours ce qu'on veut dans la vie". A vrai dire je me revoyais même ma mère me dire de toujours bien regarder les petites phrases en bas d'un contrat avant de le signer. Ca évite souvent de trouver de mauvaise surprise dans le plan qu'on pensait parfait. Le prix était élevé...Bien évidemment qu'il l'était, on parlait de tromper la mort peut être indéfiniment une chose pareille ne pouvait pas être sans aucune conséquence. Le monde était fait de manière a ce que tout ce qui y vie doit finir par mourir, mais si un être vivant arrivait à sortir de cette règle techniquement sans faille alors...Est ce que tout simplement ce dernier sortait tout simplement du système ?

Était il possible qu'en tant que vampire nous vivions une sorte de vie en marge de tout le reste de la création ? Poussière, tu étais poussière et tu redeviendras poussière. C'était ce qui attendait tout les êtres vivants, hormis...Nous. Il n'y avait pas grand chose a déduire de notre état, on était fait pour vivre en marge des autres à coté d'eux mais pas avec eux. Les regarder sans les approcher de peur de créer un contact qui ferait naitre un lien et qui nous ferait souffrir une fois tranché par le temps qui ne concerne plus. Elle devait surement parler de ce prix a payer la, celui de la différence.

Vivre à coté des gens normaux...Ne pas pouvoir s'approcher de peur d'être découvert et persécuté...Ou tout simplement de créer d'autres liens qui nous ferait souffrir une fois que le temps les aurait fauché. Le pire c'est que parfois on se refuse même à créer des liens avec les autres vampires car nous les haïssons d'avoir fait de nous ce que nous sommes...Mais...Cette vie à coté du cercle de la vie vaut mieux que la mort qui nous en fait sortir.

Enfin, c'était ce que j'aimais à penser. J'aimais à penser que j'étais plus heureux à faire tout ces voles de folie, que j'étais heureux d'avoir tout les ans une nouvelles filles à mes bras, que j'étais heureux de mener une existence aussi particulière soit elle. Le fait de mourir, que mon corps soit détruit ne me dérange pas. Ce qui me fait peur, ce que quoi que je fasse je n'arriverai jamais à le surmonter, c'était ce qui se passerait ou ne se passerait justement pas ensuite. Que nous arrive-t-il une fois qu'on à rendu son dernier souffle ? Le paradis et l'enfer ? Je n'y croyais pas, la réincarnation encore moins...Et ce manque de croyance, ce pragmatisme, ce scepticisme était surement l'origine de toutes mes peurs.

Un home entra dans la ruelle, un de ses moutons inconscients que c'est la nuit que les loups aiment se saisir des idiots dans son genre. Un ignorant ne sachant rien de ce qui se jouait dans les ruelles vides et sombres comme celle ci. Un type qui ne savait pas que sa vie pouvait prendre fin à tout instant d'une mauvaise rencontre dans ce genre de ruelle qu'il aurait pu éviter s'il n'avait pas eu ses deux yeux et toute son attention rivés sur son écran de portable. Je suis né à l'époque de la grande ascension du téléphone portable, j'ai bien vu comment en 20 ans il est devenu aussi indispensable qu'un sous vêtement. Il donne l'impression aux gens d'être important, et surtout leur bouffe littéralement leur vie privée. Qu'il aurait été facile de bousculer ce type et de lui faire les poches, il n'aurait eu d'attention que pour son téléphone et surement le message d'une importance vitale qu'il était en train d'écrire avec.

Je n'allais pas trop me moquer de ce type j'avais personnellement deux portable sur moi. Un pour le peu de personne avec qui j'avais le contact depuis la fin de ma vie humaine, et un autre pour le boulot. L'un étant un modèle banal, et l'autre une merveille de technologie. Je suivis du coin de l'oeil la transformation de la détective d'un air assez ébahi. Elle avait quasiment tout changé d'elle en quelques secondes avant de reprendre son apparence d'avant. Je ne m'étais pas trompé tout a l'heure en la bousculant elle avait bien aussi changé de physique. Elle pouvait donc être n'importe qui...Un pouvoir diaboliquement (si je suis me permettre) efficace quand l'information est notre métier.

Qui suis-je ?

Question très philosophique qu'elle soulevait la. Bien évidemment le petit plaisantin de 50 ans que j'étais aurait très bien pu tout simplement lui répondre: Vous ne m'avez pas dit vous nommer Ephylie ? Mais il était clair qu'elle entendait par "Qui" quelque chose bien plus profond qu'une simple suite de lettres dons le seul but était de construire un nom. Difficile donc de répondre cependant quelque chose comme une sorte de relent d'un très vieux cours de philo, je lui répondis quelque chose de très académique mais qui pour moi restait encore ce qui répondait le mieux.

Question très spirituelle...Je crois que c'est Platon qui y répondit de cette manière: Nous somme la résultantes des événements qui nous composent.

Ce qui nous ramène au bon vieux connais toi toi-même de Socrate que j'irai surement pas vous expliquer ici même. Et allait savoir pourquoi mais le plaisantin de 50 ans que j'étais ne pu s'empecher d'ajouter avec le sourire...Oui je sais je passe mon temps à sourire mais un sourire de coin permanent vous donne l'impression d'avoir quelque chose derrière la tête, ce qui vous donne un petit coté mystérieux qui plait aux filles.

Sinon il me semble que tout à l'heure vous vous êtes présentée sous le nom d'Ephylie.

Pendant sa métamorphose Ephylie jeta un bref coup d’œil a Alexandre et eu un petit sourire à la vue de son air ébahis.
Elle fut également agréablement surprise en entendant la réponse a sa question, savante, mais sans trop.

Vous avez presque raison, une simple chose, qu’est ce qui vous dit que je m’appel effectivement Ephylie ? Rien à part ma parole, après ça vaut ce que vaut la parole d’une inconnue croisée par accident au coin d’une rue, il ya de cela …Dix minutes, peu être un peu moins.

Elle arborait toujours un petit sourire, du genre qui dit « je plaisante mais pas trop ». C’était sûrement son travail qui la rendait un peu parano, mais il fallait bien replacer les choses dans leur contexte de temps à autres. Phyl souffrait relativement souvent de ce que l’on appel des déformations professionnelle, même si en réalité ce terme se servait qu’as caché, par mauvaise fois souvent, un laisser aller a sa nature profonde. En effet la vampire était normalement curieuse, plutôt méfiante, son travail ne faisait qu’exploiter ses facettes de sa personnalité. Etait-ce pour ça qu’elle aime tant ce boulot même si il n’était pas toujours bien payer, que les horaires était un peu anarchiques et que les emmerdes était souvent à la clé…

Pourvoir mettre (presque) légalement son nez dans les affaires des autres, s’était souvent ça son métier, mais s’était aussi faire ce que les autres avaient envie de faire mais sans en avoir ni les moyens ni la volonté de fréquenter des gens parfois peu commode pour y arriver.
La sal boulots en faisait parti intégrante. Ephylie ne comptait plus le nombre de fois ou elle avait annoncé des mauvaises nouvelles, voir de tragique nouvelles. Elle ne comptait plus les petites taches d’eau sur son sous-main en cuire.

Je n’en ai jamais voulu a celui qui m’a rendu ainsi, il m’a laissé le choix, s’était ma décision alors pourquoi le blâmer d’avoir exécuté ma volonté ?

La vampire avait garder un ton enjouer pour parler et avait hausser les épaules a la fin de sa phrase. La question était plus rhétorique qu’autre chose, elle servait simplement à donner sa positon par rapport au autre de leur race.

Qui aurait pu croire que ces deux là avaient un si grand point commun ? A les regarder l’un et l’autre rien ne pouvait le présager. Ils semblaient tout les deux très jeune, mais s’était tout.

Ephylie était toujours fasse a son congénère, le cou de barre était passé, son corps avait fini par faire avec, cela n’allait pas duré éternellement mais juste assez pour toute la soirée, du moins elle s’espérait.
La ruelle se trouvait entre deux immeubles avec escalier de secours extérieur ce qui arrangeait bien la détective, elle commençait a se sentir un peu a l’étroit entre ces haut mur. Elle alla attraper un des escaliers et commença a monter.

Dites moi Alexandre, vous n’avez pas besoin d’air ? fit-elle avec un ton joueur.

Elle continua a gravir les étages. La vue du toit était magnifique les lumières de Paris brillaient dans un camaïeu de jaunes. Le petit courant d’air ici acheva de réveiller la détective. Il ne manquait plus que son jeune acolyte.

Vous avez presque raison, une simple chose, qu’est ce qui vous dit que je m’appel effectivement Ephylie ? Rien à part ma parole, après ça vaut ce que vaut la parole d’une inconnue croisée par accident au coin d’une rue, il ya de cela …Dix minutes, peu être un peu moins.

C'était surement la plaie de ce monde. On ne pouvait plus faire confiance à personne, elle c'était présentait, j'en avais fait de même. Pourtant nous aurions été bien idiots de nous faire confiance juste comme ca, cela faisait bien des années que la parole n'était plus d'argent que la parole ne valait plus rien. Il était loin le temps ou les promesse étaient sacrées et ou le mensonge était péché mortel, J'en savais quelque chose ma propre apparence n'était qu'une sorte de mensonge. Alors je savais bien qu'un simple nom prononcé dans une discutions avec un inconnu. Pourtant j'avais l'impression qu'elle ne me mentait pas, Ephylie ca n'était pas un prénom de mensonge trop peu courant pour ca. Des Ephylie il ne devait pas y en avoir des tonnes même dans une ville comme Paris j'aurai eu vite fait de vérifier. Alors que si elle m'avait dit Lucie, ou encore Marie la je n'aurai rien eu d'autre à faire que de m'avouer vaincu. Mais je ne lui fis pas part de ma pensée je n'étais pas ici pour étaler ma pseudo science.

Mais je ne cachais pas que j'avais aimé la manière avec laquelle elle avait tout de suite voulu me faire croire que ce prénom pouvait être un mensonge. Comme si d'un seul coup elle avait eu un élan de méfiance à mon égard, comme si d'un coup elle c'était rappeler que je n'étais qu'un inconnu croisé dans une ruelle et qu'il n'était écrit nul part sur moi que je venais en ami. Elle était prudente elle devait être prudente de par sa race et par son métier...Qui finalement était très très proche du mien, enfin si voleur peut être qualifié de métier, en effet on était tout les deux payer pour fouiller chez les autres. Sauf que moi ca n'était pas pour des preuves d'adultères. Il se pouvait même qu'elle autant que moi soyons truffé d'ennemis ici. J'en étais même venu à me demander s'il lui été déjà arrivé de voir une de ses petites affaires dégénérer pour devenir un coup énorme. Un peu comme moi quand je déclenchais une alarme dans un entrepôt militaire. Ce qui n'était au départ qu'une petite course idiote devenait un vrai enfer de quelques instants. Mon regard se fit plus insistant sur elle alors que mes lèvres se fendaient pour la énième fois d'un petit sourire de coin.

Je n’en ai jamais voulu a celui qui m’a rendu ainsi, il m’a laissé le choix, s’était ma décision alors pourquoi le blâmer d’avoir exécuté ma volonté ?

Ca n'était pas toujours aussi facile que cela. C'était peut être ton choix, mais il aurait pu insister sur les mauvais cotés tenter de te dissuader au lieu de dire "oké". Enfin la j'étais encore reparti dans mes films car je ne savais pas du tout ce qu'il avait tenté de faire quand le vampire avait reçu la demande de la malade. J'avais toujours pensé qu'on n'était pas vampirisé par choix, juste par concours de circonstances et maintenant que j'y repensais le pouvoir plus la perspective de l'immortalité...C'était un mélange assez détonnant pour faire des envieux, surtout quand de base on a pas touché le gros lot au loto de la vie. Et pis même pour ceux qui comme lui était plutôt bien tombé, vivre éternellement et devenir une sorte de surhomme ca pouvait quand même vachement attirer, même s'il ne fallait pas oublier la clause stérilité et la mort de tout ses proches.

Pour l'avoir fait en connaissance de causes...Honnêtement n'ayant pas eu le choix moi même je n'ai guère de réponse à apporter sur ce point.

Elle se met a regarder de droite a gauche avant d'attraper l'échelle d'une issue de secours de l'un des immeuble. La elle commençait vraiment a me plaire, cherchant à sortir de l'étroitesse de la ruelle en prenant le chemin des airs. Si j'avais eu le privilège du choix de ma naissance, alors j'aurais demandé à être un hybride oiseau. J'avais toujours eu le sentiment que j'aurai pu passer ma vie la haut sans jamais me lasser. Je la regardai monter avec une certaine agilité prouvant qu'elle n'avait pas peur de la hauteur et qu'elle n'en était pas a sa première fois, surtout que cela devait être noté quelque part que ce genre d'escalade était interdite.

Dites moi Alexandre, vous n’avez pas besoin d’air ?

Si j'avais besoin d'air ? J'avais toujours besoin d'air, le monde était à peine assez vaste pour moi. Je ne me sentais bien qu'une fois que j'avais vue sur l'horizon. Et en vivant comme tout le monde étouffé dans une ville immense dont les immeubles grattent le ciel et commencent a gêner les nuages seuls les toits pouvaient encore offrir l'image de l'horizon ou d'un parfait ciel étoilé...Si la pollution bien entendu n'était pas de la partie.

Passes devant j'arrive. Enfin si Alexandre est mon vrai prénom.

Je n'avais pas résisté a l'envie de la reprendre la dessus, la tentation avait été plus forte que mon bon sens comme a chaque fois. Quand a l'échelle, il n'y avait pas le moindre souffle de vent. Je n'eu qu'a attendre qu'elle soit tout en haut pour prendre ma forme de brume pour m'élever jusqu'à elle et reprendre forme humaine juste derrière elle. Je pris place tout au bord du bâtiment sans avoir aucunement peur d'une éventuelle chute, puis je m'assis sur le rebord du toit laissant mes jambes pendre dans le vide. Je pris une immense inspiration d'air un peu plus pur que celui de la surface.

J'adore le ciel de Paris la nuit...Il suffit de prendre un peu de hauteur pour voir la beauté des étoiles...Et c'est un peu plus calme que de jour.

Bien évidemment mes lunettes me gâchait un peu les couleurs du paysage, mais c'était toujours mieux que de me faire lancer des pierres et traiter de monstre. Surtout que la ville avait commençait à chasser les non humains de ses rues.

Vous montez souvent sur les toits ?

Passes devant j'arrive. Enfin si Alexandre est mon vrai prénom.

Ephylie sourie à la remarque, visiblement la sienne avait éveillé l’esprit de son congénère. Une fois les choses remisent dans leurs contextes, il était vrai qu’un nom s’était un peu surfait vu la facilité avec laquelle on pouvait en changer. Elle avait elle-même a reprendre a zéro avec un nouveau nom plusieurs fois, mais finalement ne l’avais jamais fait. Déjà parce qu’elle aimait le sien, Ephylie s’était certes peu banale, et avec un orthographe un peu vicieux, mais ça sonnait tellement bien à l’oreille.

Elle attendit que son acolyte du soir soit monté avant de répondre.

Ça serait bien dommage qu'Alexandre ne soit pas votre vrai prénom, mais tant que vous y répondez, ça me vas.
Tellement de gens ignore mon vrai nom et pourtant ne se sont jamais poser de question, juste parce que je répondais a celui que je leur ai donné. Pourquoi me torturé l'esprit à me demander si le vôtre est bien vrais. Il y a des questions bien plus importantes que de savoir si l'enchaînement de lettre que vous m'avez donné est celui que l'on vous a donné à la naissance.

S’est surtout qu’elle était payée pour se poser d’autre question, et surtout pour en trouver les réponses. Son métier de détective était prenant, c’était assez peu de le dire, mais il allait tellement bien avec son naturel curieux et sa sale manie de mettre son nez dans les affaires des autres. Elle avait trouvé un métier qui lui correspondait et en plus le hasard avait fait que ses pouvoirs l’aidaient beaucoup à résoudre ses affaires.
Comme quoi chacun avait peu être encore un place dans cette société.
Enfin s’était vite dit il suffisait de voir la guerre que s’infligeait tout ceux qui n’était pas, plus humains. Il n’était pas bon être différent à Paris depuis quelques année. Il était encore plus mauvais de travailler pour tout ses beau monde en fouillant dans leur passer et en leur empêchant de faire correctement leur travail.
Il y avait des moments comme cela ou la nature dangereuse de la vie d’Ephylie lui revenait en mémoire. A force s’était devenue normal, fallait-il s’en inquiété ? Bonne question, a laquelle elle n’était pas presser de répondre.

En hauteur sur les toits toute était tellement plus calme, les bruits de la ville arrivait en éco. On se sentait un peu hors de la vie urbaine, ça faisait un bien fou de temps a autres. Il n’y avait même pas une petite brise, s’était dommage. Les lueurs de la Capitale estompait légèrement les étoiles, mais enveloppait la ville dans une pénombre jaune-oranger qui contrastait joliment avec le bleu profond de la voûte étoilée.

J'adore le ciel de Paris la nuit...Il suffit de prendre un peu de hauteur pour voir la beauté des étoiles...Et c'est un peu plus calme que de jour.

Ephylie jeta un petit regard en coin a son congénère, il avait pensé plus ou moins a la même chose. En même temps rien d’autre ne pouvait venir à l’esprit quand on contemplait les beauté de Dame Nature.
S’était le toute la beauté du monde, il était contradictoire, il était tout aussi capable se splendeurs sans nom comme des pire cruautés.

Vous montez souvent sur les toits ?

Non pas tellement, mais c’est bien dommage. Seulement quand je ne peux pas faire autrement dans mon travail, c’est un très bon post d’observation.

Elle s’approcha du bord pour voir les gens en bas sur le trottoir d’en face. Ils avançaient quasiment inconscient de ce qui se passait dans leur villes. Il n’en avait que de faibles éco par les journaux. Ephylie eu un bref soupire.

Vous y venez souvent vous ?

Ça serait bien dommage qu'Alexandre ne soit pas votre vrai prénom, mais tant que vous y répondez, ça me vas.
Tellement de gens ignore mon vrai nom et pourtant ne se sont jamais poser de question, juste parce que je répondais a celui que je leur ai donné. Pourquoi me torturé l'esprit à me demander si le vôtre est bien vrais. Il y a des questions bien plus importantes que de savoir si l'enchaînement de lettre que vous m'avez donné est celui que l'on vous a donné à la naissance.

Bien entendu vu ainsi qu'est ce qu'était un nom...Du moment qu'une personne répondait à une appellation alors tout allait bien. Mais je ne voyais pas les choses avec autant de nonchalance qu'elle, pour moi une identité c'était quelque chose d'important. Bien entendu en fonction du contexte elle était plus ou moins importantes à mes yeux, mais il y a bien des cas ou connaître le nom de quelqu'un importe beaucoup. Il était un voleur, il prenait des choses aux gens, il se faisait des ennemis des ennemis qui aurait payer des sommes astronomiques juste pour connaître "l'enchainement de lettres" qu'il m'avait été donné à ma naissance. Un identité peut devenir quelque chose de très important selon la vie qu'on mène. J'avais fais en sorte que mon nom devienne quelque chose d'important, assez pour le cacher et assez pour que des personnes le recherchent activement. Mais il y avait bien autre cas, ou je suppose que l'on pouvait être en droit de connaître ou de se demander le nom de quelqu'un.

Mais encore une fois ca n'était que mon humble point de vue. Mais je pense que si quelqu'un venait à me tuer, j'aimerai emporter avec moi son identité pour savoir qui maudire. Pareil si on venait à me trahir, ou me voler. Sinon c'est vrai que dans le cas présent ça ne faisait pas une énorme différence de savoir ou pas, on était même pas sur d'être amené à se revoir. Alors effectivement dans ce genre de circonstance qu'importe le nom du moment qu'on savait comment s'appeler.

Effectivement...Dans notre contexte on ne peut pas dire que nos appellations aient une réelle importance. Mais je préférerai que le nom que je vais attacher à votre image soit le bon.

De toute manière j'avais bien dans la tête qu'elle devait bien s'appeler Ephylie. Pas que mon raisonnement était infaillible, mais j'avais l'intuition d'être dans le bon...Pis je l'espérais aussi pour mon orgueil car elle par contre avait mon vrai prénom, et bon ca aurait voulu dire que j'avais vraiment manqué d'esprit la. Il fallait dire que ca n'était pas avec les aussi belles femmes que j'étais le plus comment dire...Réactif sur ce genre de questions.

Non pas tellement, mais c’est bien dommage. Seulement quand je ne peux pas faire autrement dans mon travail, c’est un très bon post d’observation.

Elle semblait très attachée à son travail...Ou peut être plutot enchainée à lui. Pourtant un toit offrait tellement plus d'alternative pour une soirée qu'un observatoire pour bosser. Il suffisait de s'arreter un moment et de penser à sa position. Sur un toit, au dessus des autres, au dessus de la demeure de quelqu'un à la fouler du pied. Y'avait même surement une loi qui devait interdire ce genre de chose, monter sur un toit c'était déjà en soit une petite aventure. Ensuite il suffisait de se mettre sur le bord en équilibre pour sentir son coeur s'emballer, car aussi agile est il possible d'être la perspective d'une chute ne vous quitte jamais. Et bien souvent la chute en question pourrait faire bien mal, très mal...Enfin c'était ainsi pour moi à une certaine époque, mon pouvoir avait depuis très longtemps totalement étouffé l'adrénaline de beaucoup de chose. Tout était devenu tellement plus facile, moins risqué, certes je continuais à faire le fou pour retrouver cette sensation mais j'avais des doutes.

Sans vouloir te paraitre déplacé je doute que tu saches véritablement utiliser un "poste" d'observation tel qu'un toit...Tu as le regard tourné vers le bas, alors qu'ici c'est en haut qu'il faut regarder.

Je m'approcha d'elle à pas de chat, me muer dans la nuit sans le moindre bruit c'était aussi devenu une sorte de seconde nature pour moi. Seconde nature...Non plutot un jeu finalement puisque j'aimais tendre l'oreille pour écouter les éventuelles sons que je pouvais faire.

Vous y venez souvent vous ?

Presque tout les soirs. Y'a qu'ici que je me sens à l'aise, loin et en même temps si proche de la foule en bas. J'aime me tenir près des gens, tout en leur restant invisible. Et ici je ressens pleinement ma vie.

Je me me jette presque d'un bond sur le rebord du toit, bien entendu je suis obligé au début de me contorsionner un peu dans tout les sens pour ne pas chuter. Bien entendu dans mon cas la chute n'aurait pas été si terrible que cela. Peut être impressionnante à regarder mais surement rien de méchant.

J'ai toujours eu un petit coté casse-cou. On commence par faire le pitre dans la rue...Puis avec un vélo ou un skate et on fini à faire le singe sur les hauteurs.

Ou encore à voler les riches pour donner aux plus riches encore. J'aimais me présenter comme une sorte de robin des bois très intéressé. Je brulais ma vie aussi intensivement que possible, après tout cette dernière brulait sans se consumer ne serait-ce d'un chouillat. Qu'importe le combustible qu'il utilisait, il semblait avoir trouvé le cheat code vie infinie du jeu qu'on appelle la vie.

Vous travaillez seule ? Vous devez bien avoir un ou deux associés non ? Ca n'est pas toujours facile d'enquêter sur les gens seule ?

Presque tout les soirs. Y'a qu'ici que je me sens à l'aise, loin et en même temps si proche de la foule en bas. J'aime me tenir près des gens, tout en leur restant invisible. Et ici je ressens pleinement ma vie.

Alexandre sauta sur le rebord du toi, en équilibre instable il se contorsionna pour ne pas tomber. Par reflexe Phyl essaya de le rattraper, mais visiblement il n’en avait pas besoin. Son congénère était un sacré acrobate, en même temps on se sentait vite invulnérable et capable de prouesse quand on gardait un corps jeune en pleine possession de ses capacité pour l’éternité. Sans compté que ses pouvoirs devait l’avantager dans ses acrobaties, enfin tout cela n’était qu’une supposition étant donner qu’elle n’en avait entre-aperçue qu’un seul.

J'ai toujours eu un petit coté casse-cou. On commence par faire le pitre dans la rue...Puis avec un vélo ou un skate et on fini à faire le singe sur les hauteurs.

La remarque arracha un sourire en coins à la vampire, les casse cou allaient rarement en se raisonnant, ils se poussait souvent a faire de plus en plus spectaculaire.

Vous travaillez seule ? Vous devez bien avoir un ou deux associés non ? Ca n'est pas toujours facile d'enquêter sur les gens seule ?

La question paru un peu surprenante après le discourt qu’il avait tenu sur les hauteurs de la ville, le fait d’être a la fois proche et loin de ma masse…

Tous dépendent ce que vous appelez des associés. Si par associer tu entends toute personne qui m’aide dans mon job contre contribution financière, j’en ai tellement plus qu’un ou deux, vous pouvez considérer presque tout mes indics comme des associés… Des gens cupides, qui essaye toujours de faire croire que leur infos plus importante qu’elle ne le sont pour faire gonflé les prix, mais des gens fort utile, sans eux les trois quart des enquêtes resteraient au point mort.
Sinon, je n’ai une associée, une pue antipathique au premier abord mais formidablement efficace.

Ephylie eu un petite pensée pour Neva, a cette heure elle devait trainer dans les bas quartiers de la ville à la recherche d’élément pour les enquêtes en cours. La vampire espérais simplement que sa petit-tête d’associer n’avais pas encore mis sa vielle fripe rouge qu’elle affectionnait tant.
Si elle s’écoutait, ce bout de chiffon aurait brûlé depuis des lustres. Non pas qu’il était vraiment laid, mais il était beaucoup trop voyant et reconnaissable, dur de se fondre dans le décor avec ça sur le dos.

En parlant boulot… Le portable de la détective sonna, après s’être excusé auprès de son interlocuteur elle jeta un bref coup d’œil au message qui venait d’arriver s’imposait. Un de ses indic avait vu l’homme qu’elle filait entré dans un bâtiment. S’était non loin de là elle pourrait y être très vite.

Quand on parle du loup, mon travail m’appel, et je ne peux malheureusement pas l’ignorer…
Au plaisir de te revoir.

Sur ce elle s’empressa d’aller rejoindre les escaliers, il fallait être là bas le plus vite possible.

[hrp : désoler pas d’inspi -_-‘ ]

» Le temps passe
» Une avancée dans le temps
» Possibilité de réduction du temps de jeu
» Une idée de passe temps *w*
» Isis, Ancienne d'un autre temps.