Quand la "faune" locale fait du tourisme

*ça faisait longtemps que la jeune femme rêvait d'aller faire un tour aux Invalides. Férue d'histoire et ayant un certain sens de la patrie, elle avait décidé de tout visiter, absolument tout, s'arrêtant même sur tous les détails architecturaux. Elle était en congé pour une semaine et en profiterait, tranquilement ...

Sa mère était à la maison elle travaillait depuis peu comme assistante sociale en mairie. Contrairement à ce que le titre laissait supposer ça ne gagnait pas beaucoup, mais ça empêchait de rester à rien faire à la maison.

Malikaï ne savait pas vraiment quoi faire, elle visitait simplement, avec en petite idée arrière, l'intention de trouver un nouveau nom à son dernier "bébé" mécanique.*

Malikaï put alors entendre des exclamations un peu plus loin.

Mais c'est un scandale ! C'est honteux ! Comment a-t-on pu faire une chose pareille !

Lorenzo surgit d'entre deux colonnes, visiblement agacé. Il portait ses habits "de tous les jours", à savoir un pantalon noir usé avec des chaînes, une chemise noire longue, un long manteau de cuir, et des rangers cloutées. Il regarda s'il y avait du monde dans la salle, et ne vit qu'une jeune fille, vers qui il se dirigea, en la pointant du doigt.

Vous ! Mademoiselle ! Vous vous y connaissez en histoire, et en littérature ?

Peut-être était-il bien trop énervé pour ne pas voir la gêne de la jeune femme, ou alors il n'en tint pas compte.
Il la fixa d'un air blasé quand elle lui demanda ce qui lui faisait dire qu'elle s'y connaissait, et il laissa tomber son bras le long de son corps.

C'était une question. Pas une affirmation.
Bon, venez !

Il commença à repartir, puis se retourna, et l'invita à le suivre d'un geste vif.

Allez, venez !

Il l'emmena dans un couloir parallèle à la grande salle où elle se trouvait, et lui montra une belle statue représentant un homme de lettres, sous laquelle était inscrit le nom célèbre de l'écrivain et philosophe Jean-Jacques Rousseau.

Vous voyez ?

Oui, j'en ai entendu parler aussi!...
Je n'ai pas beaucoup de références particulières de ce style, mais celle-ci est si énorme qu'on ne peut passer au travers...

Elle observa l'homme effectuer son petit manège avec le sourire, finalement il lui paraissait plutôt marrant.

Melle Malikaï Lythernorth _{(vive copier coller)}

Elle lui sourit cette fois franchement et lui tendit la main, pour la serrer.

Enchantée.
En parlant d'idioties savez vous que Voltaire en a subit une autre bien gratinée? J'ai vu un tableau de lui une fois. Un trompe l'œil. Il s'agissait d'une scène religieuse. Des curés, faisant une quelconque messe ou je ne sais quoi... Et lorsqu'on s'éloignait cette scène changeait complètement d'apparence. Les contour des personnages faisaient apparaître le visage de Voltaire. Lui qui détestait l'église, j'aurais pas aimé être à sa place...
Je me demande bien quelle tête il aurait fait en le voyant...

Elle se posta face à la statue, l'air pensive.

#Cette discution fait très bourgeoise... trouver un autre sujet, vite...#

Oui.... je vois... eh bien... c'est ma foi plutôt impressionnant comme quoi il ne faut jamais se baser uniquement sur la vue et les premières pensées que l'on a d'une personne.

#Un peintre... intéressant...#

Ce que vous êtes? Pas vraiment...
Vous êtes inquiétant physiquement, c'est tout ce que j'ai vu. Mais je suis de nature méfiante, et j'ai plutôt intérêt si vous voulez mon avis.
Voilà ma première impression de vous. Mais comme je l'ai dit tout à l'heure, j'apprends toujours à confirmer ou non mes premières impressions avant de me faire un avis. Cette manière d'agir et de penser m'a souvent sauvé la peau, et pourtant comme vous l'avez tout à fait bien remarqué, je suis jeune.

#Humaine... pas vraiment non... serais-ce un hybride?#