Hybrid Parisiorum - ou quand le mythe devient réalité...
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Forum RPG futuriste se déroulant dans la ville de Paris.
 
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 Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ]

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Jehan Delmas
Wendigo Kensei
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MessageSujet: Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ]   Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ] I_icon_minitimeJeu 8 Sep 2011 - 0:17


Ils étaient devant l'immeuble.
Et devant le regard de Coccinelle, je ne pu me retenir de comblé le silence.

« Je suis antiquaire, pour la société Souvenirs de N et B.
L'immeuble est sa possession, le magasin est installé sur le rez de chaussé et le premier étage, les appartements des employés au second et troisième. »


Je nous fit entrer, enfin j'entrai et lui demandais d'attendre sur le pas de la porte.
Là j'entrais mon code de sécurité en me faisant discrètement scanner.
La sécurité du magasin était plutôt élevé mais bon je tenais beaucoup à lui et ma tranquillité.
Raison pour laquel je du entrer un code pour indiquer que j'avais un invité avec moi.
Sans le savoir Neva allait être scanner et enregistrer, après à moi de décider dans le futur qu'elle soit un invité autorisé, surveillé ou bien d'autre option qualifiante.

« C'est bon tu peux me suivre. »

Sans attendre j'avançais et prenait un peu d'avance, je la laissais s’intéresser ou non aux objets.
En général les gens qui entrait de nuit dans mon magasin avait un comportement très respectueux.
Cela me plaisait de voir cela mais je le faisais à distance pour ne pas les gêner.
Nous montâmes les escaliers et arrivâmes devant la porte de mon appartement.
J'ouvrais, une fois dans le vestibule je prenais son manteau, ce qui fut un peu compliqué car coccinelle me collait un peu trop près, et le pendait tout comme je le fit pour le mien.
Sans celui-ci son coté femme des rue sauvageonne était flagrant et d'autant que moi j'étais en chemise blanche avec pantalon noir, même mes basket avait un coté sobre du fait de leur couleur et de leur coupe.
Elle dut y penser, car je constatais quel prenais mes mesures sans retenue, mais en même temps elle ne devait pas savoir que cela ne se faisait pas ou s'en fichait.
Je nous fis pénétrer dans la salle salon.

« Bienvenue chez moi. »

Je m'approchait du canapé après avoir déposé ma canne contre la grande table.

« Si tu veux te mettre à l'aiseuu... »

Je m'étais retourner pour lui faire face
Et elle m'était rentrer dedans de plein fouet.
Je me retrouvais sur le canapé avec Neva à califourchon sur moi.

*Mais morbleu ! Elle est excessivement rancunière !*

Sauf qu'elle déboucla ma ceinture d'une main habile.

*Oh, merde.*

Je commençais à me relever sur un coude.
« Neva je crains qu'il y ai un malentendu. »
« La ferme ! »

Elle se laissa tomber en avant sur moi, ses mains sur mon torse agrippèrent ma chemise et la déchirèrent tandis qu'elle m'offrait le baisé le plus sauvage, sensuel et luxurieux que je n'avais jamais eu et j'ai tout de même plus de 250 ans !
Je ne sais si le baisé ou ses doigts glissant sur mon torse et s'attardant sur mes tétons furent le ou les déclencheurs mais au tréfonds de moi, en ma tour de solitude, j'entendis des chaines tinter avec force.
Mais cela ne lui suffit pas, alors qu'elle me laissait respirer, elle se redressa à moitié, me regarda tel un chat face et me souris. Neva fondis de nouveau vers mon visage, mais sa cible était mon oreille et je sentis sa langue gouter mon lobe et ses dents le mordiller.
Cette fois ci j'entendis les chaine de ma retenue moral se tendre et se disloquer sous l'effet de ce petit geste certes anodin mais exceptionnellement excitant pour ma personne.
Mon corps me fit ressentir un appel primal sans nul doute analogue a celui que ressentait Coccinelle et auquel elle s'abandonnait sans aucun doute par habitude.
Mais je n'était pas ainsi.
Dans une dernière tentative je nous fit basculer et le sol nous accueillit.
Je me retrouvait sur Neva, mais cela ne l'arrêta pas un instant...

*Et pourquoi pas ?*

Le doute avait fait tout céder et en moi l'appel à un plaisir sans retenue fut vainqueur.
Je vis mon corps s'activer pour aider coccinelle.
Maintenant nous étions à moitié déshabillé, ma main droite sur sa poitrine bien faite, mon bras gauche enlaçant son dos.
J'étais sur elle.
Mais elle dirigeait tout.
Une de ses main était enfoncé dans mon cuir chevelu et pressait mon visage contre le sien afin de pouvoir à volonté me voler mes lèvres ou titiller mes lobes.
Son autre main était tel une serre enfoncé dans mon fessier et il m'était clair qu'a la moindre erreur de fréquence de mouvement je perdrais un bon kilos de chair.
J'étais au dessus mais elle me dominait, m'employait, profitait de moi.
Je dus réussir à accomplir son désir car elle me relâcha soudain.
Elle me regardait yeux mi clos avec le sourire.

*Alors on fait sa tête de chat rassasié de poisson. Sauf que moi je ne suis pas du tout rassasié...bon mon corps un peu mais mon esprit point du tout !
Tu m'as fait subir ta méthode à mon tour de te montrer ce qu'est de faire l'amour !*


Je finis très rapidement d'enlever mon pantalon et gardait ma chemise détruite.
Puis je tirais Neva à moi.

« Bon maintenant on va a la salle de bain et je m'occupe de tes blessures. »
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MessageSujet: Re: Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ]   Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ] I_icon_minitimeJeu 15 Sep 2011 - 0:34

« Bon maintenant on va a la salle de bain et je m'occupe de tes blessures. »

J’ouvris complètement les yeux, encore entière à ma satisfaction. Lui par contre semblait… frustré. Il fallait dire que désormais, celle qui avait l’avantage c’était moi. Une femme. Celle qu’il avait mise à terre par KO il y a de cela une petite demi-heure. Jehan avait totalement ôté son pantalon, ne gardant que la chemise que j’avais soigneusement déchiré. Il n’avait pas à être gêné après ce que je venais de lui faire faire, bon gré mal gré. Il disparu dans un petit couloir à moitié caché par le canapé. Une douche me ferait du bien, et détendrait mes muscles dont la douleur s’était réveillée. Je me redressai, m’étirai, et me levai. Du bout des pieds, je poussai ce qui avait couvert mes jambes avant nos ébats. Restait sur mon torse un t-shirt bien froissé. Il avait été plus doux que moi avec les vêtements. Quand je disais qu’il était un peu coincé…

J’entendis un bruit d’eau qui coule. Sans bruit, je rejoints Jehan dans sa salle de bain. Arrivée à la porte entre ouverte, je la poussai avec une délicatesse qui dû sûrement l’étonner. M’appuyant sur le cadrant de porte, j’observai, bercée par le murmure de l’eau. La salle était spacieuse pour un appartement. Cela me changeait du placard honteusement dénommé salle de bain chez moi. Lumineuse aussi, grâce au carrelage blanc recouvrant le sol et les murs. L’eau coulait comme une cascade dans une baignoire d’angle assez grande pour qu’il puisse s’y allonger complètement. Je pouvais également distinguer une douche cachée par une cloison, divers appareils électroniques, du genre musique, sûrement une télévision pour l’instant cachée dans la cloison pour faire face à la baignoire, etc… Un diffuseur de parfum était également caché quelque part dans la pièce, une odeur douce et agréable chatouillait mes narines. Plus que de la froideur, il ressortait un esprit zen de cette salle de bain. Mes sens trop sensible s’en réjouissaient, et mon esprit fatigué aussi. Contrairement à ce que pouvaient penser la plupart des gens me connaissant, j’appréciai le calme.

Jehan enlevait ce qui restait de sa chemise, et la posa d’un air dépité sur le meuble où était incrusté une vasque servant de lavabo. Je passai mon regard sur son dos que l’on devinait musclé sans qu’il le paraisse. Il dû m’apercevoir dans un des miroirs muraux car il se retourna. Il sourit en me dévisageant. Je lui renvoyai une œillade ennuyée. Il n’allait pas croire que nous pouvions devenir proche non plus. J’étais là pour me soigner et me venger, pas pour batifoler sur un nuage rose. Il prit cela pour une invitation car il vint m’attirer doucement à lui. Il m’embrassa tandis que ces mains remontaient mon t-shirt qu’il finit par enlever complètement, interrompant le baiser. La langueur qu’il mettait en ce dernier était des plus déstabilisantes après l’échange que nous avions eu dans son salon. Il le reprit de suite cependant, ses mains terminant de me déshabiller totalement en faisant glisser le dernier morceau de tissu couvrant ma poitrine. Là, sans décoller ses lèvres des miennes, il me guida à la douche, et fit couler une eau tiède.

L’eau tombait du plafond, s’écrasant avec délice sur ma peau. J’attrapais un savon qui me fut aussitôt volé. Jehan avait un sourire malicieux. Lui qui s’était tut jusqu’à présent chuchota :


« Laisse-moi faire. Je suis l’auteur de ces blessures après tout. »

J’allais protester quand il m’embrassa une nouvelle fois pour m’empêcher de mettre en action mes cordes vocales. Il s’éloigna, son sourire mutin toujours aux lèvres.

« Pas de non-j’sais-m’démerder-seule. »

Sur quoi il replongea sur ma bouche. J’en restai abasourdie. Depuis quand je laissai un type prendre autant l’ascendant sur moi ? Et pourtant j’étais là, hypnotisée par le roulis des gouttes d’eau sur ma peau et la caresse de ses mains me lavant. Sans que je m’en rende compte, j’avais mis la main sur un autre savon et le lavais avec la même lenteur sensuelle. Mais ce jeu me lassa vite. Le couillon était trop doué, le désir montait en flèche. Je tentais d’accélérer la cadence en embrassant son cou pour remonter jusqu’à son oreille. Il semblait être sensible à cet endroit. Sauf qu’il ne me laissa pas continuer. Il attrapa ma tête entre ses mains et colla nos fronts l’un contre l’autre. Nous restâmes comme ça un moment, laissant l’eau ruisseler sur nos corps et nous rincer. J’étais perdue. A quoi est-ce qu’il jouait ? Nous fixions les yeux de l’autre, lui le regard indéchiffrable, moi… je ne savais pas. Il me voulait. Je sentais son désir. Alors pourquoi perdait-il ainsi son temps ? J’étais pas sa femme ou même sa copine. Jamais. Juste un coup d’un soir. Juste une femme à baiser sans retenue parce qu’elle fonctionnait comme ça, ne savait faire que ça. J’avais finit par accrocher mes mains aux siennes entourant et maintenant mon visage.

Jehan finit par me lâcher. Il déposa un baiser sur mon épaule tout en éteignant l’arrivée d’eau. Un frisson me prit au brusque froid qui m’envahit. Sa bouche remonta mon cou, parcouru ma joue et attint mes lèvres. Une nouvelle fois il me guida tout en m’embrassant. Notre nouvelle destination était la baignoire remplie d’eau bien chaude. Le robinet s’était automatiquement arrêté une fois le niveau d’eau arrivé à la hauteur voulue. Nous nous détachâmes pour nous assoir dans la baignoire. Si une personne seule tenait allongée, nous devions rester assis. Il me calla rapidement sur ses cuisses, torse face à torse. Une main cajolant ma poitrine et l’autre le bas du dos, il faisait habilement naître le plaisir.

C’était étrange. Tout allait lentement, dans une célérité parfaitement calculée. Totalement opposé à tout ce que je connaissais du plaisir charnel. Mes bras appuyés sur ses épaules et enroulés derrière son cou rapprochaient nos têtes en un baiser sans fin. Ses mains à lui migrèrent sur mes hanches pour me guider, m’imposant son rythme alors qu’il me faisait découvrir des sensations jusqu’à présent étrangères. Nous glissâmes jusqu’à ce que le rebord agréablement rembourré de la baignoire rencontre son cou, place où il devrait aller pour être confortablement à moitié allongé. Ainsi seules nos têtes et le haut de mon torse dépassaient de la surface de l’eau.

J’étais presque totalement immergée, mais avait l’impression d’être totalement submergée. J’étais un fœtus amené à naître. J’avais toujours tout fait trop vite. Prématurée. Trop brutalement. Je ne connaissais que cela. Non désirée, non aimée. Et par la lenteur, je m’extrayais du liquide amniotique. Renaissance. J’avais l’impression d’être reconnue et aimée. C’était cela, faire l’amour. Ressentir un sentiment d’importance si prenant que l’on avait envie de le transmettre à l’autre ? Ne pas se contenter d’un visage inconnu, avoir envie de plus ? Je ne savais toujours pas. L’incertitude restait. J’étais née.

Nous restâmes allongés l’un contre l’autre, profitant du bain sans mot dire. C’était vraiment étonnant de la part de Jehan, je le devinais du genre bavard. Moi, j’avais à réfléchir. Et pourtant rien, je me contentais d’être. Une étrange paix m’habitait. Tout était étrange de toute façon ici. Nous finîmes par sortir de l’eau et nous sécher. Jehan fouilla un moment dans un placard, prononçant les premiers mots :


« J’ai une pommade pour tes bleus et les égratignures.
- … Merci, finis-je par murmurer.
- Pardon ? s’étonna-t-il.
- Quoi ? J’vais pas non plus dire merde. »

Le moment était brisé. J’étais retournée dans ma carapace, bien emmitouflée dans mon attitude défensive. Je reprenais mes esprits. Je ne savais ce qu’il m’avait pris de me dévoiler ainsi. Il ne le savait pas, n’en avait certainement pas conscience car il ne me connaissait pas. Je pris le tube de pommade qu’il avait entre les mains et refusai son aide. Je me soignai seule. Comme à mon habitude. Changeai juste le lieu. Enfin, je retrouvai des sensations familières.




[hrp : Comme le post précédent a été fait avec ma bénédiction, j'ai reçut celle de Jehan quant à ses actions dans cette réponse. Bref, lu et approuvé par le concerné.]
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Jehan Delmas
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MessageSujet: Re: Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ]   Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ] I_icon_minitimeMar 18 Oct 2011 - 18:07


« J’ai une pommade pour tes bleus et les égratignures.
- … Merci, finit elle par murmurer.
- Pardon ? m'étonnais je.
- Quoi ? J’vais pas non plus dire merde. »

Elle pris le tube de pommade et refusa mon aide, ce soigna seul.
*Tu dois avoir une vie bien dur Coccinelle, mais pas question d'abandonner.*
J'attendis en la regardant faire.
Je ne bougeais pas, la regardait.
Je mens, quand elle semblait en difficulté pour trouver là ou poser la pommade d'un geste léger je la guidais mais rien de plus et encore mon geste était tellement discret que je ne suis pas sur qu'elle en vit vraiment un seul.
Une fois qu'elle eu finie, je récupérais le tube et le rangeait.

« La chambre est juste en face.
Il y a un grand lit, si tu veux je dors dans le canapé mais je préfèrerais passer la nuit avec toi à tes cotés.
Et je ne dis pas cela seulement car tu connais mon goût pour le contact de ta bouche sur mes lobes d'oreilles. »

Bien entendu un sourire avait accompagné ma dernière réplique.
Je sentais bien qu'elle avait besoin de se sentir forte mais je voulais lui montrer une force différente de la physique, oui elle pouvait me dominer par le plaisir.

*C'est fou j'ai encore envie d'elle, sa peau me fascine encore plus que ses cheveux ou son regards qui sont tout deux des plus attirants.*

Coccinelle n'avait pas répondu, surprenant.

« Si tu veux je te montre la chambre et tu te décides après ?
C'est un grand lit. Je peux n'être qu'un doudou si tu veux... »


J'avais dit cela en la guidant dans le couloir et finit ma phrase en lui dévoilant ma chambre.

"Faire déco c'pas ton genre."
Elle me prend par le bras et m'attire, me jette sur mon lit.
Et nous voici tout deux sous les draps, nues et enlacé.
Je suis sur le dos et elle est collé à moi.
Le contact de sa peau m'est agréable et je me sens bien.
Le bain, la marche et les différents effort physiques m'aident à rapidement somnoler.
Puis d'un coup alors que je sentais pointer un rêve semi conscient, je sens sa main glisser sur moi.
J'ouvre les yeux en grand et mon visage pivote légèrement.
Elle semble déçu.
Puis elle sourit et son visage s'approche du mien et je comprend car sa langue aguiche mon lobe.

*En effet je ne suis pas un simple doudou.*

Bien entendu mon corps réagit à ce délicieux contact.
Je me laisse faire car il faut bien le dire j'y prend un grand plaisir, Coccinelle semble avoir compris que la fougue n'était pas la seul solution dans ce monde.
Mais je veux aussi jouer, alors je la met sur le dos et embrasse son corps en débutant aux épaule.
Je descend, mes mains m'aident à transmettre le plaisir.
Plaisir que je ressens à la sentir apprécier mes attentions.
Puis je stop d'un coup.
Lève la tête et sourit en voyant son regard mis surpris, mi courroucé.
Je remonte son corps rapidement et l’enlaçant nous fait tourner.

« Tu diriges, tu décides, tu fais comme tu l'entends, je m'abandonne à toi. »

*Alors Coccinelle voyons, voyons voir si tu as envie de changer un peu tes méthodes*

Je la laisse complètement diriger les premiers instant et pour bien lui faire comprendre que je ne plaisante pas je la redresse à califourchon sur moi et dépose mes mains entre les siennes.
Elle fit de bon choix mais d'autres restèrent dans son style empressé habituel.
Cela fut assez agréable dans l'ensemble.
Et alors que nous faisions l'amour, je ne fut pas surpris d'espérer qu'elle resterait un peu dans ma vie car elle lui apportait une touche de rouge des plus agréable.
C'est d'ailleurs à ce moment que mon corps décida que lui laisser trop les rennes n'était pas de son goût et il s'offrit quelques libertés tactiles.

Le sommeil est venu sans prévenir, je m'éveil pour constater qu'elle dort sur moi paisiblement.
Son souffle est régulier.
Son corps est pris de légers mouvements.

*De quoi rêves tu ?
Dors bien Coccinelle.*


Je laisse le sommeil m'emporter de nouveau.
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MessageSujet: Re: Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ]   Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ] I_icon_minitimeJeu 20 Oct 2011 - 10:22


Rugissements des moteurs.
Horribles hurlements de klaxons.
Engueulades typiquement parisiennes.

Une méthode pour me réveiller que j’abhorrai. Un moyen comme un autre pour me signaler que je n’étais pas dans mon pieu aussi. Le corps chaud, masculin, collé contre le mien en apprenait encore plus à mon cerveau encore endormi, à l’instar de mes yeux clos. Nous étions nus. Pas besoin d’avoir un dessin de la soirée de la veille. J’ouvris un œil paresseux et avisai l’heure sur l’hologramme projeté par un petit appareil faisant office de radio réveil. Ma vue trop sensible apprécia la qualité de ce dernier, dont la luminosité avait été calibrée au poil. 7h30. J’avais dormi à peine quelques heures. Dans ma chambre insonorisée, seule, sans bruit ni lumière, mon sommeil se serait prolongé bien d’avantage. Jusqu’à ce que rugisse l’interphone signalant le passage des petits cons du troisième, à 11h40. J’aurai la peau de ces gosses un jour. Pas aujourd’hui. Je n’étais pas chez moi, et il était bien trop tôt. Leur mère devait à peine les lever à cette heure. Je fis de même. Le vacarme ambiant m’avait définitivement arrachée aux limbes de Morphée.

Au moment où je m’extirpai des couvertures et où je posai mon regard sur l’homme endormi, les souvenirs de la veille revinrent. Le mouvement avait accéléré la pression sanguine, tirant les tissus neuronaux de leur endormissement. Mon sens olfactif se réveilla lui aussi. La lourde odeur régnant dans la chambre me frappa. Nos ébats avaient laissés une sacré trace dans l’air. Outre les exhalaisons habituelles d’un corps ou deux enfermés dans une pièce s’ajoutaient relent de sueur et de sexe. Mes narines se froncèrent. Je puai. Une douche ou un bain me feraient du bien. Je partirai ensuite. Sans prendre la peine de me vêtir je rejoins la salle de bain. Mon corps nu se reflétait dans les miroirs, dévoilant les stigmates de la veille. Il portait la trace d’anciennes contusions, des bleus nouveaux s’y étaient ajoutés, ainsi que quelques griffures. Des cernes commençaient à manger mon visage, preuves indubitables du rythme effrayant que j’avais, mais aussi du manque de soins apportés. J’y remédierai un jour.

Par automatisme, je me dirigeai vers la baignoire. L’esprit comportant encore quelques brumes du sommeil, je cherchai en vain le pommeau de douche, et finit par me faire couler un bain. Un sélecteur de playlist sorti de la cloison, proposant un choix impressionnant de musiques. Mes oreilles captaient toujours autant les bruits de la circulation parisienne, et un peu de diversité ne me ferait pas de mal. Ne connaissant que le quart de ce qui était proposé, j’optai pour une playlist au hasard, configurant le son au minimum qui m’était audible. Je voulais occuper mes oreilles, pas les détruire à coup de décibels. Le sélecteur, simple tablette tactile reliée à la cloison séparatrice par un bras mécanique, retourna dans son habitacle, protégé de l’humidité. J’entrai dans la baignoire bercée d’un rythme jazz et y restais un temps indéterminé, terminant de m’éveiller totalement.

Je sorti du bain, ruisselante. Un frisson dû à la différence de température et à ma peau mouillée me prit. J’avisai une serviette en vrac sur le sol. Sûrement restée là d’hier soir. Je l’attrapai me séchai et finit par l’enrouler en un turban pour essorer mes cheveux encore gorgés d’eau. Bien, maintenant mieux valait pour moi de partir. J’avais déjà trop trainé ici. Les lendemains n’étaient pas faits pour moi et je n’étais pas faite pour eux. Je ne voulais pas avoir à supporter la pseudo tendresse d’un homme qui ne savait rien de moi, et encore moins me faire virer quand le type se rendait compte de ma présence. Une partie de mes vêtements était échouée sur le sol de la salle de bain. Uniquement de quoi couvrir mon buste. Je les enfilai rapidement, constatant à quel point mon t-shirt était froissé. Je me mis en quête du reste, et trouvai pantalon, bottines et culotte dans le salon, non loin du canapé. J’avais revêtu cette dernière quand Jehan me rejoint, l’air pas très réveillé. Je m’étais figée, le pantalon dans une main, me maudissant d’avoir prit le temps de prendre un bain. Il me regarda un instant avec un air indéchiffrable, puis m’enlaça en me faisant lâcher mon pantalon.


« Je te préfère comme ça.
- Bonjour à toi aussi. »

S’il était trop tôt pour la bagarre, mon ton montrait que j’étais sur la défensive. J’avais toujours évité cette situation. Ou alors le gars était prévenu et s’en accommodait parfaitement. Là, rien. Je ne savais pas comment il allait réagir. Et puis hier soir avait été spécial. Du moins pour moi. Je ne voulais pas m’engager dans la voie qui se profilait.

« Oui, bonjour. Bien dormi ? »

Il ne me laissa pas le temps de répondre avant de poser ses lèvres contre les miennes et de quémander ce qui fut un long baiser. Je mis fin à ce dernier avant que la température ne monte. Il fallait que je parte. Sauf que Jehan me tenait fermement contre lui. J’allais me dégager violemment quand il se détacha de lui-même et se dirigea vers la cuisine. Il avait prit la peine d’enfiler un pantalon mais était resté torse nu.

« Tu veux manger quelque chose ? »

Il commençait à fouiller dans les placards pour en sortir des tasses, et du café. Trop tard pour m’éclipser. Pourtant, il me fallait prendre du recul, là tout de suite. J’étais tellement mal à l’aise avec ce genre de situation… Me terrer dans mon appartement semblait être une bonne option. Mon estomac grogna un peu, déclenchant le rire du brun en face de moi. Il avait capté mon indécision, l’enfoiré, et était revenu devant moi.

« Prend au moins le temps de déjeuner. Tu veux quoi ?
- Un chausson aux pommes.
- Malheureusement, je n’en ai p… »

Je le coupai dans sa phrase et l’embrassai. Il m’enlaça une nouvelle fois, et répondit avec autant d’ardeur que moi. Il dressa sa tête pourtant rapidement et finit sa phrase :

« … Pas. »

Je retins un sourire victorieux. J’avais trouvé le moyen de le foutre dehors un moment, histoire de prendre une décision dans le calme, tout en étant sûre d’avoir une pâtisserie que j’appréciai si je décidai de rester. Il fallait juste que je le convainque d’aller m’en chercher une. Hors, je savais comment le faire craquer. Me collant d’avantage à lui, j’allais chercher le lobe de son oreille gauche et le mordillai avec mes lèvres. L’effet fut immédiat et ce fut à son tour de se figer. J’en profitai pour lui murmurer à l’oreille :

« Alors tu vas m’en chercher un, n’est-ce pas ? »

Il s’éloigna de moi avant que j’ai le temps de finir par un nouveau mordillement. L’hésitation était visible sur son visage. Etait-ce le mécontentement de savoir que j’avais un pouvoir sur lui ? De se voir manipuler sans qu’il ne puisse réagir au quart de tour ? Ma demande l’agaçait-elle ? L’envie de faire plaisir à une inconnue – il fallait le dire – se disputait-elle à la paresse et au confort personnel ? Je ne pouvais le dire, et pour une fois aurait apprécié être capable de décrypter la logique humaine. Sans mot dire il retourna dans la chambre. Là, je m’avouai perdue. Il avait décidé quoi ce con ? Je soupirai d’agacement, et m’appuyai contre le mur en attendant qu’il revienne. Ce qui pris en tout et pour tout deux minutes. Il s’était habillé. Je l’observai fouiller dans la poche de sa veste et en sortir un porte monnaie. J’avais gagné. Il mit ses chaussures étrangement perdues à côté du canapé en cuir, et vint m’embrasser avant de partir.

« Je reviens.
- Merci. »

La porte d'entrée – si je pouvais appeler ça comme ça vu que le magasin sur laquelle elle débouchait appartenait à Jehan – de l'appartement se referma doucement. Toujours appuyée contre le mur du salon, à la limite de la zone réservée à la cuisine américaine, je me demandai comment tuer le temps en attendant mon petit déjeuné. Sympa de sa part n'empêche. Malgré les surprises de la nuit, je continuais à me laisser surprendre par ce type. Cela me changeai des mes habituels coups d'un soir. Je décollai mon corps du mur, et commençai à arpenter une nouvelle fois le salon, dériver vers la cuisine puis vers le couloir, désœuvrée, sans but aucun. Je finis par repérer mon manteau dans un coin habilement dissimulé des regards par un arbuste. Dommage, le rouge attirait l'attention même recouvert de vert, au contraire de ses manteaux sombres ou de couleurs neutres. Je m'en détournai.

Je ne savais combien de temps le propriétaire des lieux allait mettre à la boulangerie, alors quitte à attendre, autant en apprendre un peu plus sur lui. La façon dont il m'avait mise à terre hier soir n'était pas commune. Il avait l'habitude de se battre, et pas qu'en combats réglementés. Cela ne voulait dire qu'une chose : il avait un passé intéressant. Je réfléchis un instant. Où pourrait-il mettre une quelconque information personnelle et signifiante ? Mes yeux orages parcoururent une nouvelle fois le salon, s'arrêtant sur de nombreux bibelots. Rien d'autre que des objets rappelant son métier. Leur provenance serait intéressante peut-être ? Là, mes années de délinquance pêchèrent une nouvelle fois. Je n'arrivais pas à donner une localisation exacte. Rien que les continents, et encore je n'étais pas certaines pour quelques objets.

Exaspérée, j'allais retourner dans la chambre, autre endroit où je pouvais être certaine de mener une investigation correcte quand le téléphone sonna pour la deuxième fois de la matinée. Je n'avais pas répondu la première fois, étant dans mon bain. Mais là, je pouvais très bien le faire... Et puis merde, je voulais en savoir plus, et bien j'en saurai plus. Au culot, je décrochai :


« Allo… Bonjour !... Mr Delmas ?... Oui… Voilà, je me permets de vous contacter sous la recommandation de Mme de Penthièvre qui m’a garanti que vous pourriez solutionner mon petit problème... Il concerne la vente d’art japonais qui doit se dérouler demain et pour lequel j’aurais deux requêtes à formuler… Pourrions-nous nous rencontrer cet après-midi ? »

Et chier. Un appel pour le boulot, d'un type qui ne connaissait apparemment pas Jehan lui non plus. Il ne pouvait pas avoir de proches pot-de-colle histoire de me faciliter la tâche ? Bon, j'avais décroché, autant prendre le message. Mes années de boulot de détective m'avaient au moins appris ça.

« Il n'est pas là pour le moment. Je vais prendre le message si vous voulez. Mr ?
- Un client potentiel de M. Delmas, votre patron je suppose !... Il est curieux que quelqu’un d’autre à M. Delmas répond sur cette ligne privée, j’avoue préférer avoir affaire directement… … Mais d’ailleurs qui êtes-vous ?...
- Son plan cul. »

En plus de ne pas connaître cet enfoiré de Jehan, je tombai sur un emmerdeur parano. Me prendre pour la secrétaire d'un antiquaire ? J'avais une voix de pouffiasse siliconée ? Je me massai les tempes. Point positif de mon mouvement d'humeur, outre de chasser la méprise, c'était qu'il avait coupé le sifflet à l'autre. Point négatif, mieux valait pour moi de ne pas faire capoter une affaire parce que je m'étais montrée un peu trop fouineuse. A mon grand désespoir, impossible d'appuyer sur le bouton coupant le téléphone sans risquer de me faire lyncher quand l'autre rentrerait. J'optai pour la meilleur méthode au monde pour me sortir de cette {*%@#ù§!} de situation de {*$#%$} : le mensonge. Et heureusement pour moi, je mentais comme une arracheuse de dent.

« Bon sans blague, ça vous a pas effleuré l'esprit qu'il n'habite pas seul ? Il est sorti faire une course et il revient. Je prends le message et il vous rappellera quant il sera de retour.
- Je sollicite l’expertise et les connaissances en vieux japonais en vue d’une potentielle acquisition très prochainement… Vous comprendrez dès lors l’urgence de rentrer en contact avec M. Delmas aujourd’hui… ainsi que mes réticences à transmettre des informations à un éventuel concurrent… »

Vraiment le type parfait ce gars. Coincé et parano. Bref, il valait mieux garder mes impressions pour moi. Et puis il venait de m'en apprendre plus sur Jehan sans qu'il le veuille. Je reteins un soupir, roulait les yeux et répondit une nouvelle fois.

« Il sera prévenu et vous recontactera. Pour ma part peu m'importe votre future acquisition, soyez rassuré. J'aurai besoin d'un nom par contre, qu'il sache qui rappeler. »

En fait, non. Là, c'était uniquement par jeu. Ce "client" semblait si gêné à l'idée que je sache quoi que ce soit de plus sur lui qu'il me donnait bien évidemment l'envie de savoir qui il était, tout sur son passé et son présent, histoire de lui faire la peur de sa vie en lui déballant sa biographie complète. Assez tordue comme idée... J'y repenserai après.

« Peu vous importe mon but, donc !... … Je m’étonne dès lors que vous vous intéressiez à mon identité… … Bien qu’un ‘‘plan cul’’ ne soit pas vraiment le fruit d’une relation de confiance, je n’ai pas vraiment le choix vu la proximité du jour de la vente. Disons que M. Mikalus a essayé de contacter votre compagnon et comme celui-ci a reçu mes coordonnées par Mme de Penthièvres, il ne devrait donc avoir aucune difficulté à me joindre…
- C’est noté , répondis-je, brève avant de répéter, il sera prévenu à son retour.
- Ceci étant dit mademoiselle, je vous souhaite mes plus sincères salutations, ainsi que de nouvelles joutes nocturnes avec M. Delmas…
- C’est ça, bonne journée. Et bonne acquisition, M.Mikalus. »

La fin de la conversation fut donnée sous un ton d’une ironie mordante, de sa part comme de la mienne. Bon au moins il savait se dérider ce type. Ou alors c’était ça façon de s’offusquer. Dans tous les cas, j’avais son nom, signe de victoire de mon petit jeu. Me renseigner sur lui pourrait s’avérer divertissant. Plus tard. D’abord activer la fonction enregistrement vocal contenu dans le téléphone pour que l’IA le transforme en note électronique. J’appuyai sur le bouton correspondant, et déclara :

« Un client veut que tu le contactes pour une expertise. Il a besoin de tes connaissances en japonais. Il veut acheter un truc rapidement, cet aprem apparemment mais il a l’air de vouloir connaître la marchandise avant. Tu le contacteras en demandant M.Mikalus à une Mme de Penthièvres, rapidement si possible. »

J’actionnai une nouvelle fois le mécanisme pour stopper l’enregistrement, et m’éloignai du téléphone. Selon le choix de Jehan quand il reviendra, il pourrait lire ce que j’ai dit sur n’importe quel écran relié à l’appareil, ou écouter directement le message. Procéder ainsi évitera qu’il n’oublie un truc en cours de route, de même pour moi. Bien, maintenant que j’avais raccroché, il ne me restait plus qu’à continuer de fouiller l’appartement sans me faire repérer : ce coup de fil ne m’avait rien appris si ce n’est qu’il semblait être assez sollicité pour son boulot. J’attrapai mon pantalon en passant près du canapé, et m’avançait vers la chambre, deuxième endroit où j’avais le plus de chance d’apprendre quelque chose sur lui. Au moins j’aurai une excuse s’il rentrait quand j’y serai : me rhabiller. Peut-être un peu bancal, mais mieux que rien.

Le propriétaire des lieux avait ouvert les rideaux, refait sommairement le lit et posé les quelques vêtements d’hier en état dessus. A la lumière du jour et sans la fièvre de la nuit dernière, elle avait un tout autre aspect. En même temps, je m’attardai enfin à la contempler. Je balayai du regard les murs, les tables de chevet et autres surfaces où poser des objets. Rien de réellement personnel encore. Ou du moins, rien que je puisse décoder. Je soupirai d’agacement. J’ouvris quelques tiroirs, sans rien trouver d’autre. Par dépit, je décidai de pousser le vice jusqu’à inspecter sa penderie. Un sourire victorieux éclaira mon visage alors que j’écartai les habits correctement suspendus aux cintres. J’avais enfin ce que je cherchai.

J’hésitai un moment à inspecter le passage qui s’offrait à moi avant de refermer les portes en m’étant bien assurée que rien ne laissait supposé que j’étais passée là. Je n’aurai sûrement pas le temps. Cela faisait maintenant une vingtaine de minutes que Jehan était parti, il n’allait pas tarder à revenir. Je retournai alors dans le salon, me promettant de continuer mes investigations si je revenais ici. A cette réflexion, mon corps se figea. Qu’est-ce que j’avais pensé à l’instant ? Revenir ? Partir. Cela devenait impératif. J’enfilai le pantalon et m’installai dans le canapé pour remettre mes chaussures. Le couillon n’y avait pas été de main morte pour les enlever : les lacets étaient entièrement emmêlés et défaits. J’avais déjà testé de marcher avec alors qu’ils étaient dans cet état, et l’expérience m’avait calmée. Largement. Le geste mécanique du laçage m’exaspérait au plus haut point en temps normal. Cette fois néanmoins, l’effet fut inverse, et alors que je m’attelai aux boucles entourant mes chevilles, je décidai de rester déjeuner.

Je terminai d’ajuster les lanières des boucles de mes bottines quand le bruit caractéristique d’une présence humaine se fit entendre dans l’escalier. Jehan revenait. J’avais bien fait de ne pas pousser plus l’exploration. Je n’étais pas certaine de pouvoir l’entendre de la chambre. Ce fut effectivement lui qui poussa le bâtant de la porte, un sachet humant l’appétissant parfum d’une pâtisserie encore chaude en main. J’avais décidément une {¨$*%§} de chance ce matin. Je quittai le canapé en cuir noir pour le rejoindre dans la cuisine. Il n’avait pas tardé pour déballer le chausson aux pommes, et sembla apprécier mon initiative de préparer les cafés. Vu le peu d’heures de sommeil, mieux valait un bon énergisant. Restait à voir s’il l’aimait aussi fort que moi. Le brun s’assit sur l’un des tabourets à côté du comptoir, et je profitai qu’il soit à ma hauteur pour le remercier à ma façon avant de m’asseoir à mon tour. Nous déjeunâmes tranquillement, sans mot dire. Ce fut une fois qu’il eut terminé son café qu’il me regarda d’un air sérieux. Il devait considérer que l’heure de mettre les choses au clair était venue.


« Je suis content que tu sois restée. Maintenant la question est : que veux-tu de moi ? Que je t’enseigne mon art du combat ? Que je te contente quand tu le désires ? Les deux ? »

J’aurai dû parier, je me serai au moins fait du blé. Je fermai les yeux et terminai mon café avant de lui répondre.

« Je ne pensai pas rester quand je suis arrivée ici, hier. Mais on peut dire que tu m’as convaincue. Je veux tout.
- C’est-à-dire ? « Tout » a la fâcheuse tendance de désigner énormément de choses. »

Ce con en profitait bien entendu pour se foutre de moi. Légèrement piquée dans mon orgueil, je refusai d’admettre que le sourire lui allait bien. Il se cala plus confortablement dans son siège et appuya ses coudes sur la table. Il avait déjà remonté les manches de sa chemise, libérant ses avant-bras et ses coudes, signe de la chaleur régnant dehors malgré l’heure matinale.

« Tout , m’obstinai-je à répéter. L’entraînement. L’occasion de te foutre la raclé de ta vie. Le cul aussi.
- Soit. Je vais t’apprendre à te battre en utilisant ça , déclara-t-il en tapotant son crâne de l’index. Et aussi à faire l’amour. Je ne veux pas de baise. Mais toi. Que peux-tu m’apporter en échange ?
- J’suis indic. La meilleure. Tu veux une info, un bon plan ? Je l’ai. »

On y était. Enfin il montrait qu’il n’était pas un total bon samaritain. Cela me satisfaisait bien plus que s’il s’était réellement comporté comme un sain. A trop côtoyer une bonne personne la frustration montait, nos défauts égoïstes nous étant crachés à la figure devant tant de qualités. Du coup, je m’étais vantée. La meilleure ? Pas encore. Mais bientôt. Au moins l’une des plus fiables. Donc l’une des meilleures.

« Pour les flics ? Ou n’importe qui ?
- J’évite les poulets. Mon casier est un peu trop rempli à leur goût. Dommage pour eux.
- Et en quoi ça pourrait m’être utile ? »

Sur ces mots il se leva, alors que je ravalai mon indignation. En quoi ça allait lui être utile ? Une info est toujours utile ducon ! Surtout aujourd’hui. Qu’il ne me fasse surtout pas le coup du type trop intègre ou trop bien pour en avoir besoin, ou je ne savais pas comment je réagirai. Heureusement pour lui, il m’embrassa à la place. Je ne pu m’empêcher de laisser transparaître mon mécontentement au même moment où je notai qu’il avait sûrement dû agir ainsi en connaissance de cause.

« Ce n’est pas grave. Je suis patient, attendre ne me dérange pas. »

Je foudroyai du regard, et fini par conclure cette discussion en détournant le sujet.

« Tu sais à qui t’adresser si tu as besoin d’un truc. Sinon, un client t’as appelé. Il veut te voir cet aprem, pour une expertise.
- Tu as même fait le secrétariat en mon absence ? Il est vrai que comme tout bon patron, je te paye en nature, rigola-t-il, ironique. Tu as son numéro ?
- J’ai enregistré un message. Les infos essentielles sont dedans. »

Nous avions finit de déjeuner, et rangeâmes la cuisine rapidement. Le soleil commençait véritablement à cogner. Rentrer maintenant serait un calvaire, mais attendre les heures les plus chaudes un véritable suicide cutané. J’hésitai quant à la marche à suivre. Je n’étais pas chez moi, et si nous nous étions un peu mis au clair, cela ne m’empêchait pas de ne pas savoir où me mettre. Mon culot me poussait à rester, tandis que mon manque d’habitude des relations humaines m’encourageait à la fuite. Ce dernier vainquit. J’avais pourtant fait quelques pas dans le salon, en direction de mon manteau, quand Jehan me sortit de cette situation gênante.

« Tu es prête pour ton premier cours de combat ? »





[hrp : Comme la dernière fois, ce post a été lu et approuvé par Jehan, tout comme son post précédent l'a été par moi. DONC : pour éviter de devoir marquer ça à chaque réponse, je proclame que ce rp est le fruit d'une réflexion commune et ce pour toute sa durée.]
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Jehan Delmas
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MessageSujet: Re: Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ]   Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ] I_icon_minitimeDim 23 Oct 2011 - 1:21


Je m'éveillais.
J'étais seul.
*Mince !*
Je bondis, enfilais mon pantalon de pyjama, franchit la porte et elle était là.
Elle portait son haut mais que le strict minimum pour le bas, elle était sur le point d'y remédier vu qu'elle tenait son pantalon d'une main et s’apprêtait à l'enfiler.
C'était un de ces moment ou sommeil et éveil se chevauche.
Ce moment ou la réalité peut être un rêve dont on a conscience que se que l'on voit, entend ne correspond pas.
Je m'avançais, un de mes bras la ceintura tandis que l'autre lui enlevait le pantalon des mains et le jeter à peu près...plus loin.

« Je te préfère comme ça.
- Bonjour à toi aussi. »

*Elle est sur la défensive, on est le matin, je suis au trois quart demi conscient et elle est déjà sur des charbons ardents. On est pas en guerre que je sache...enfin je crois.*
Puis le souvenirs des chasseurs, de Tiphanie finit de m'éveiller.
*Elle peut être pas mais moi si pourtant c'est elle qui est prête au combat.
Bon aller on se ressaisit et on fait honneur à son invité.*


« Oui, bonjour. Bien dormi ? »

Question rhétorique étant donné que nous avions passé la nuit ensemble et pas beaucoup dormi.
Je réalisais brusquement que je l'embrassais, le sommeil et ses rêveries était toujours en moi.
Le baisé fut assez long et doux, elle le coupa, elle voulait fuir, je le sentais.
Je ne voulais pas qu'elle parte donc je devais agir.
Je mis fin à notre enlacement et employait la technique de chasse basique : la nourriture.

« Tu veux manger quelque chose ? »

Je fis celui qui cherchait à manger, ce qui est très con quand on est chez soi vu que normalement on sait à peu près ou est quoi.
Mais cela me permis de réfléchir.

*Surtout ne faire aucune remarque qui pourrait être interprété comme une laisse. Je dois lui donner le choix et faire en sorte qu'elle s'engage d'elle même à revenir.
Il semble que je me suis trouvé une...une quoi...apprenti ? Maitresse ? Amante ? Une énigme à résoudre ?
On verra bien.*


L'estomac de Coccinelle fit un bruit digne d'un lion, je souris sans retenu car son estomac voulait rester...un peu.
Je m'avançais, premier pas, première ouverture, première touche ?

« Prend au moins le temps de déjeuner. Tu veux quoi ?
- Un chausson aux pommes.
- Malheureusement, je n’en ai p… »

Elle me coupa d'un baisé et se colla à moi, naturellement mes mains en profitèrent, mais pas question quel emploi ce faux fuyant.

« … Pas. »

Et là à sa réaction je sus que j'avais fait mouche.
Elle joua divinement avec mon lobe d'oreille.

« Alors tu vas m’en chercher un, n’est-ce pas ? »

Je m'écartais d'elle et la regardais genre je ne sais pas du tout quoi faire.
Mais j'avais la quasi certitude qu'elle serait là à mon retour et pas seulement car je n'allais pas vraiment partir.
Je retournai dans ma chambre pour m'habiller rapidement, ressortait, lui offrit un petit baisé.

« Je reviens.
- Merci. »

Je quittais mon appartement sans fermer à clef, cela aurait été une erreur.
Je descendis et trouvait la personne que j’espérais soit la gérante du magasin.
Une femme d'une soixantaine d'année qui savait que je n'étais pas un employé de N et B mais en quelque sorte Monsieur N et B.
Je lui demandais de téléphoner à la boulangerie et de passer commande de chaussons aux pommes et de tout ce qu'elle voudrait.
Elle fut un peu surprise et curieuse, je nourris celle ci en expliquant que j'avais une invitée.
Sa réplique me fit penser qu'elle avait encore une sacré intelligence malgré son coté parfois rêveuse car elle me demanda sur le champs si c'était une vieille amie.
Je lui expliquais que non, j'avais assisté a une agression et était intervenue, la femme se portait comme un charme et l'agresseur avait subi un coup du sort.
L'entretient fait j'attendis tout en pensant et travaillant les modifications du premier étages auquel j'étais officiellement assigné.
Un petit quart d'heure plus tard le livreur fut là.
Je pris le temps de discuter avec ma gérante pendant qu'elle dégustait un éclair au chocolat qui lui fit fermer les yeux de contentement.
Une fois cela fait je remontais l'escalier sans discrétion.
J'entrais, elle était là, c'était rhabillée.
*Dommage elle a de jolies jambes, même si un peu trop fine quoi que cela ne soit rien comparé à son torse...on pourrait dire qu'elle a la peau entre les cotes à ce niveau là.*

Dans la cuisine régnait une odeur de café, j'aimais l'odeur mais étrangement pas la boisson.
Enfin je ne dirais rien, son geste était gentil et de bonne augure.
Je m'installais au comptoir et là seconde surprise, elle me remercia...bon pas d'un simple merci mais j'allais certainement pas me plaindre de son choix.
Nous mangeâmes et bûmes.
Lors de ma première gorgé je failli m'étouffer car il était très corsé ce café, assez fort pour me faire oublier toute retenue un instant et être a deux de le comparer à ce que j'avais du subir pendant la campagne d’Égypte. Heureusement je me reteins au dernier instant.
Je réfléchit.
*Bon et maintenant je fais comment ?
Et puis pourquoi je veux la garder ? Bon ok, je n'ai pas pour habitude des nuits de sexe. Mais bon c'est pas parce que mon corps me dit que c'est une femelle tout à fait plaisante à côtoyer, oui enfin mon corps employait plutôt des termes comme femelle à faire des bébé avec option plaisir.
Mais là n'est pas la question, la question c'est pourquoi.
La réponse est parce que, tout simplement parce que...
Je peux le faire et j'en ai envi, alors pourquoi pas ?*


« Je suis content que tu sois restée. Maintenant la question est : que veux-tu de moi ? Que je t’enseigne mon art du combat ? Que je te contente quand tu le désires ? Les deux ? »
« Je ne pensai pas rester quand je suis arrivée ici, hier. Mais on peut dire que tu m’as convaincue. Je veux tout.
- C’est-à-dire ? « Tout » a la fâcheuse tendance de désigner énormément de choses. »

Je souriais car je savais qu'elle était du genre impulsive là ou moi je suis un réfléchis jouant sur les mots. Mais je savourais cette instant, il me permettait de voir les limites.

« Tout. L’entraînement. L’occasion de te foutre la raclé de ta vie. Le cul aussi.
- Soit. Je vais t’apprendre à te battre en utilisant ça.
J'indiquais mon crane de l'index.
Et aussi à faire l’amour. Je ne veux pas de baise. Mais toi. Que peux-tu m’apporter en échange ?
- J’suis indic. La meilleure. Tu veux une info, un bon plan ? Je l’ai. »
« Pour les flics ? Ou n’importe qui ?
- J’évite les poulets. Mon casier est un peu trop rempli à leur goût. Dommage pour eux.
- Et en quoi ça pourrait m’être utile ? »

Je me levais pour cacher mon envie de pouffer devant son regard outrée de professionnel dont l'utilité est mise en doute.
Je l'embrassais mais son indignation pris le pas sur cette échange.

« Ce n’est pas grave. Je suis patient, attendre ne me dérange pas. »

Elle me foudroya et je ris sous cape, car je savais parfaitement comment son métier pourrait me servir, mais je ne pouvais lui faire confiance pour le moment.
*tu ne m'es pas encore assez attachée Coccinelle.*

« Tu sais à qui t’adresser si tu as besoin d’un truc. Sinon, un client t’as appelé. Il veut te voir cet aprem, pour une expertise.
- Tu as même fait le secrétariat en mon absence ? Il est vrai que comme tout bon patron, je te paye en nature. Tu as son numéro ?
- J’ai enregistré un message. Les infos essentielles sont dedans. »

Il était tôt et ce client pouvait attendre.
Nous rangeâmes la vaisselle et donnâmes un coup d'éponge.
Neva semblait refermé sur ses pensées puis elle se décida et se dirigea vers le hall.
*Non, non, tu ne pars pas de suite.*

« Tu es prête pour ton premier cours de combat ? »

Je n'attendais pas et me levais.
*Tout n'est qu'épreuve Coccinelle, tout...et cela dans son sens le plus strict.*
Je m'engageais dans le couloir et entrais sans hésitation dans ma salle d'entrainement.
Mais je pivotais et fit face à Neva, car bien entendu elle m'avait suivit mais pas part servilité.
*Non, la colère et la curiosité sont des dominante chez elle. Alors on va nourrir les deux mais pas trop et puis je dois aussi penser à son coté impulsif émotionnel.*

« Donc voilà c'est fort simple, si tu entres dans cette pièce tu acceptes de devenir mon élève mais attention ! Je parle d'apprendre à te battre pour de bon, en guerrier, en soldat. Donc si tu t'imagine deux, trois cour de self défense n'avance pas. Mais si tu avances alors tu apprendras a te battre et vaincre. Vaincre comme une guerrière et cela signifie un adversaire au sol qui ne se relèvera plus pour personne ou à tout le moins pas entier. »
*Bon là elle doit être un peu refroidi, mais c'est parfait pour le coup de grâce.*
« Quand nous nous sommes battu j'ai du me retenir pour ne pas te faire trop mal. »
*Ouch dans son orgueil et maintenant la promesse.*
« Mais si tu avances tu deviendras puissantes, vraiment très fortes je te le promets. »
*Et je vais aussi t'apprendre à contrôler cette force et j'ai plutôt intérêt de réussir a t'enseigner le contrôle car sinon je vais lâcher un typhon sur la ville.*

« Alors toujours intéressée coccinelle ? »
« Plutôt deux fois qu'une. »
Elle entra dans la pièce.
Dans son regard, son corps je sentais la dispute entre envie de me cogner la tête sur le parquet jusqu'à ce que mon visage y laisse son empreinte et un désir féroce de force et de compréhension sur qui était ce gus qui travail comme antiquaire mais parle comme un vieux soldat ou un de ces moines de films chinois ou japonais.
Elle observa la pièce comme un chat.
Son regard s'attarda sur mon épouvantail à baffe, en fait je n'arrivais jamais a me rappelez le vrai nom de ce truc alors il en avait plein.
C'est une colonne fait de trois cylindre sur lequel ressort des tiges plus ou moins longues tel un hérisson. Au premier abords on dirait le système classique avec lequel tout apprenti en art martiaux s'entraine pour ses figures mais le miens était un peu particulier car sa hauteur, sa vitesse de rotation, son sens de rotation et aussi la longueur ainsi que la position des tiges était modulable.
Le fait que son corps ne soit pas de bois mais d'une matière noir intriguait mais encore plus lorsque qu'il s'activait à l'approche de quelqu'un.

« Un souvenir de mon passage au japon, il reconnaît l'adversaire et peut évoluer avec lui et surtout le battre en toute honnêteté, tu apprendras à le vaincre.
Mais débutons calmement, s'il te plait. »


Ma façon courtoise de lui demander l'autorisation semble légèrement la déconcerter, surtout que j'attends vraiment son accord.
Elle acquiesce.

« Bon alors voilà, on se place l'un en face de l'autre...oui mets toi bien en équilibre. Lèves les deux mains comme moi et avec les mains tendu...oui comme ça. Maintenant tu place le plat de ta main sur le dos de la mienne pour celle-ci et inversement pour l'autre main.
Maintenant les règles. Le but du jeu va être d'écarter les mains de l'adversaire afin qu'elle ne soit plus aligné sur le tronc de son corps puis pendant ce temps de toucher le torse de son adversaire. Tu vois, c'est simple. »


Le jeu commence.
Je m'enferme dans le vide, y fait apparaître ma tour de solitude.
J'installe le vide en son sein et me concentre sur Coccinelle.
L'avantage quand on a ma maitrise c'est qu'on peut laisser son corps se battre pendant qu'on fait autre chose avec son esprit.

« Alors dis moi deux trois choses sur toi.
Mais pas comment te faire gémir j'en connais déjà deux méthodes.
Non j'aimerais savoir pour toi ce qui est ta force dans le combat ? Tes jambes, fort agréable a toucher soit dit en passant.
Ou tu te sens plus à l'aise au contact à porter de mains, il faut dire que tu sais employer tes doigts ET tes ongles.
Que veux tu apprendre en premier ? Tiens j'y pense en plus des cours de combats un peu de diction te tentes ? »


*Tout n'est qu'épreuve Coccinelle, comment vas tu passer celles ci ?
Vas tu tricher et tenter de me frapper avec ton genou ? T'en aller, non je ne crois pas. Répondre et t'accrocher encore un peu...Tout n'est qu'épreuve et il y a bien des moyens de vaincre une épreuve voyons comment cela débute.*


Elle choisi de frapper et je n'en fut pas un instant surpris.
Sa main droite commença à se refermer et n'eut que le temps de faire cela que déjà ma main se refermait sur son poignet, Neva voulu faire appel a son genou et ce fut le début de la souffrance pour elle.
Au moment ou son corps pensait son attaque je frappais de mon autre main dans son estomac sans retenue et employant mes dons de vitesse avec grande retenue je profitais du choc et de mon contrôle sur son bras droit pour la faire chuter sur le dos.
J'accompagnais sa chute et alors que son corps percutait le parquet mon coude percutait son estomac.
Alors qu'elle se cabrait sous le choc un roulis de ma part et un mouvement de pivot me permirent de me retrouver sur son coté. J'étais aller vite un peu trop vite mais de toute façon en cet instant je savais sa vue annihilée par le choc. Ainsi positionné je la fis pivoter sur son flanc et la fit un glisser pour que sa chevelure éparpiller évite de se faire toucher par ce qui allait sortir de sa bouche.
Elle vomit tout et en plusieurs fois.
Je pris soin de la tenir avec douceur et d'écarter ses cheveux.
Bien entendu au début elle voulut se débattre mais les contractions étaient trop forte et un peu d'aide dans ces moments là même de la part *du fils de pute* qui en était à l'origine ne se refusait pas vraiment.
Les contractions commencèrent a se calmer et je parlais.

« Je suis navré mais il me fallait te montrer deux choses. Tout d'abord ce que j’entends par véritable combat, je ne joue ps au chat avec mon ennemi, je le tu et passe au suivant. En second tu es trop impulsive, c'est une force mais chez toi c'est aussi une faiblesse face à un type comme moi qui saura te provoquer comme je l'ai fait. Maintenant va te nettoyer je m'occupe du parquet. »

Elle se leva raidement et quitta la pièce. Moi je récupérait de quoi nettoyer dans la cuisine et enlevait les restes du déjeuner.
Neva revint bien vite, elle avait du se contenter du minimum.
Je levais les yeux sur elle et vit un regard impressionnant.
J'avais été prêt a la réconforter un peu mais si je faisais cela maintenant elle me giflerait et y arriverais que je le veuille ou non.

« Tu es très en colère, la colère est forte. Mais tu vas me la ranger dans un coin et vite fait, c'est cette bête qui t'a causée tout cette douleur que tu as alors tu vas apprendre a être son maître et plus son esclave ! Tu me la rentre dans sa niche et tu la ressortiras tout à l'heure quand tu en aura besoin. »

Pour lui faciliter la chose je ne la regardais pas et finis de ranger la dernière lingette javel dans le seau et repris mon balai. Puis j'allais tout jeter là ou il fallait.
Mais je ne put qu'entendre sa réplique à rebours.
« Putain de pompe à couille tute bouge le fion,Jehan ! »
Quand je revint elle avait toujours un regard fort mais la colère était contrôlée sous-jacente.
*Mais il ne faudrait pas grand chose pour la faire sortir.*

« T'attends quoi ?! J'sui prête on y va. »
« Oui on y va Coccinelle. Bon j'ai dans l'idée que tu préfères le combat de proximité même si tu as de bonne jambes. On va essayer d'équilibrer tout ça ainsi tu seras forte partout. »

Je prenais mon hérisson rotatif d'entrainement le plaçait au milieu de la pièce et allait prendre la télécommande pour l'activer et le programmer suivant mon goût.

« Tu vas te battre contre cette machine et je veux que tu te battes au plus près...Quoi tu es surprise, oui j'ai dit que j'allais équilibrer mais je dois voir ou est lé déséquilibre. Est dans ta force ou ta faiblesse que tu es vulnérable là est ma première question.
Mais assez papoter, concentre toi et bats toi contre le bidule. »


Je m'écartais, elle s'approcha et le robot la détecta, il le signala en faisant tourner ses trois cylindre avant qu'il s'unissent dans un va et viens régulier comme un boxeur qui prend ses appuis.
Quand à moi je me mis à tourner autour des deux combattants afin de noter la mesure de mon élève.
Le combat s'engagea et elle se débrouilla bien.

*Elle a un rythme bon et...oui enfin elle se bat comme une filles des rues quoi, elle connait les coup bas et tout le toutim, elle manque de maitrise mais cela je vais lui enseigner et bien d'autres choses...*

Puis une idée me vint. Je me rendais vers le mur et lut les notes de Coccinelle ainsi que le contre rendu de ma secrétaire artificiel qui avait tout enregistrait de la conversation téléphonique. Je me retournais vers mon élève en sueur et en pleine concentration.

« Dis moi Coccinelle cela te dirait de m'accompagner pour rencontrer l'homme à qui tu as parlée ce matin. Histoire qu'il voit la chance que j'ai eu à être ton plan cul de la soirée ? »
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Heureusement elle n'est pas mante religieuse [Neva et INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS ]
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