La joie des transports en commun [Intrigue de pâques, uniquement pour les inscrits]

Une fois la porte enfoncée, Nadja aida les gens à descendre, toujours sous sa forme hybride. Grâce à sa force supplémentaire, elle n'avait aucun mal à soulever les personnes les plus lourdes quand elle ne pouvaient pas marcher. La rame de métro était enfin ouverte et vomissait ses passagers sur les rails, et mine de rien ça se vidait plutôt vite. Mais en fait ça ne servirait pas à grand chose si le tunnel s'effondrait sur eux. Tout en aidant les gens à évacuer le wagon, elle parcourut des yeux la foule à l'extérieur au cas où elle verrait le clochard qui avait essayé de les faire cramer. Une jeune fille (hybride, Nadja le savait car elle regardait tout de même les informations) avait pris un mégaphone et essayait d'attirer l'attention des passagers pour éviter une panique générale qui aurait fait plus de victimes que l'incident lui-même. Et il y avait aussi tous les autres hybrides qui s'affairaient à aider. L'ex-Spetsnaz était heureuse de voir un tel déploiement de force de la part de ses camarades et d'elle-même pour aider des gens qui les méprisaient. Peut-être que ça ferait bouger quelques mentalités.

-Là !!! Il faut dégager la zone, la sortie de secours est là !

Merde. Alors ça voulait dire qu'ils n'étaient pas encore tirés d'affaire. En effet, en passant la tête par l'encadrement de la porte défoncée, elle pouvait voir la porte surmontée de son petit panneau vert, qui était bloquée par de lourds gravats. Apparemment, on avait encore besoin d'elle. Elle aida encore des gens à sortir, puis délégua la tâche à un jeune homme costaud et partit rejoindre la file de personnes valides qui s'organisaient pour déblayer. Elle-même avait sous sa forme hybride suffisamment de force pour soulever une Twingo à la force des bras, il était donc normal qu'elle prenne sur elle de bouger les plus gros blocs de béton. Certes, ces blocs étaient plus lourds que des voitures de même taille, puisque pleins, mais elle réussit à les écarter de la porte cabossée. ça avançait ! La sortie était à portée de main !

[hrp : Je prends le tour d'Andral, avec son autorisation. Nous nous sommes mis au point pour qu'il passe son tour en le rendant inconscient. Il reprendra le rp au prochain tour, dans l'ordre qui à déjà été établit. Donc Max, tu peux poster sans soucis après moi.]

Le discours que Rosie venait de prononcer semblait fonctionner. Malgré ses blessures, lancinantes de douleur, elle eut un petit sourire d'auto satisfaction. Soutenue par le quadragénaire, elle observait la foule en mouvement. Du chaos naissait l'ordre. Enfin les valides sortaient les autres du métro, tandis que d'autres sondaient le tunnel et les gravas à la recherche d'une sortie. Tous avaient en commun la volonté de ne pas mourir ici, de sortir, et gardaient constamment un oeil rivé sur le plafond qui se fissurait de plus en plus en de sinistres craquements. Rosie et son ange gardien s'éloignèrent un peu de cette foule, et attendirent avec les blessés trop grave pour pouvoir bouger seuls, placés à moitié sur un tas de gravas pour en asseoir un maximum.

De là, la jeune femme avait une bonne vue sur l'ensemble du métro. Elle entraperçu une chevelure qui, en temps normaux, éclaterait de blancheur. Comme celle d'Andral. De tout son coeur, Rosie espéra que ce ne fut justement pas lui. D'un coup, elle perdu de vue ce repère. Tombé. Pour ne pas s'inquiéter d'avantage, elle détourna le regard. C'est ainsi qu'elle vit un homme se diriger résolument vers elle. Affichant comme tous les marques du déraillement, elle reconnu Maximus. C'était lui qui avait reprit le contrôle de l'eau et arrêté l’incendie. Sans qu'elle ne sache pourquoi, elle avait l'intime conviction que personne d'autre n'aurait pu le faire. Malgré sa jeunesse pour son rang, il restait un Ancien. Celui qui veillait et dirigeait la grande famille des aquatiques. Arrivé à leur hauteur, et déclara d'un ton alerte :

" Rosie, je n'aurais jamais cru être mécontent de me retrouver dans le même endroit que vous mais je dois avouer c'est bien le cas… Vos dernières mésaventures ne vous ont pas vacciné contre les métros ? "

La référence à son agression par la Chasseresse fit légèrement grimacer Rosie. Non pas à cause d'un mauvais souvenir - cela n'avait été qu'une formalité pour Sam -, mais parce qu'elle savait pertinemment qu'une fois sortie, jamais plus avant une longue période elle ne prendrait le métro. Elle se força néanmoins à afficher l'un de ses fameux sourires, comme pour dire : ne vous inquiétez pas, je supporte la douleur.

" Les dernières, non. Ce matin par contre... C'est une autre histoire. "

Trop engourdie pour s'étonner de sa présence dans le métro, Rosie souffrait. Pour soulager sa jambe gauche la soutenant intégralement, la femme du s'appuyer encore plus sur
l'homme qui la soutenait. Maximus le vit, et intervint :

" Je m'occupe d'elle.
- Merci pour tout. "

Elle voyait l'homme partir aider les autres ayant besoin d'aide, obéissant à ses consignes. Il ne devait pas bien l'avoir entendue, car il ne répondit rien. L'attention de l'hybride fut reportée aussi vite sur son Ancien.

" Merci d'avoir essayé d'éteindre les flammes, même si cela n'était pas très prudent dans votre état… "

Il savait... Alors c'était bel et bien lui qui avait stoppé l'incendie. Sa maîtrise de l'eau était incroyable. En ses vingt-sept ans de vie, Rosie atteignait avec peine la moitié de ce qu'il venait de faire. Il était digne de succéder à Octopus. Elle en avait la réelle confirmation. Avant qu'elle n'ai le temps de lui répondre, quelqu'un hurla :

"Là !!! Il faut dégager la zone, la sortie de secours est là ! "

Il n'en fallut pas plus pour que les efforts soient concentrés sur le déblaiement de l'issue. Maximus donna des directives que la foule suivit. Déjà, quelques hybrides se révélèrent, aidant grâce à leurs impressionnantes capacités conférées par leurs pouvoirs ou leur animal. La tête de Rosie tournait alors qu'elle se dirigeait, conduite par son Ancien vers la sortie, à l'instar de nombreuses personnes. Un sacré embouteillage se créait. Et la porte parole, vidée de ses forces, n'avait plus la volonté nécessaire à un rappel à l'ordre. Après tout, Maximus était là, non ? Il était en meilleure forme qu'elle, et savait mieux gérer les situations comme celle-là. Oui, Maximus s'en sortirait à merveille. A elle de ne pas le gêner. Non, surtout pas.

[hrp : Max, si tu as besoin que je développe plus, ou aille plus loin, ou si je te gêne, dit-le et j'éditerais.]

Si les secours avaient mit du temps avant d'arriver c'était principalement parce qu’avant tout il avait fallut stopper l'intégralité de la ligne et ce dans les deux sens pour éviter une collision. Sans oublier bien sur l'évacuation des rames de l'arret le plus proche et de la zone habité se trouvant juste en dessous. Les attentats terroristes n'étaient pas une solution à exclure loin de la, et mieux valait trop en faire pour s'excuser ensuite...Que de s'excuser de ne pas en avoir assez fait.

Le dernier soucis étant l'incapacité a l'équipe de secours a déterminer les moyens qu'il fallait mettre en oeuvre, la fumée dans les tunnels semblait impliquer un départ de feu. Il fallait maintenant faire vite les pompiers décidèrent d'envoyer leur éléments hybrides sur le tas. Officiellement on ne pouvait pas parler d'esquade d'hybride mais plutot d'hybride qui en échange d'un silence total viennent en aide à qui aimerait en profiter. Et ce qui n'était pas possible à un ou même plusieurs hommes, eux pouvaient le faire. A commencer par retirer les énormes gravas encombrant les escaliers de secours, ou encore éteindre le départ de flamme.

La chaleur avait presque soudé la porte, la rendant presque intouchable, mais ca n'était pas un soucis pour l'un des pompiers hybrides il arracha la porte comme si elle était en papier. Derrière lui ayant renoncé à sa tenue de protection un drole d'hybride oiseau venait de prendre sa forme hybride pour souffler la fumée en usant de sa maitrise de l'air. La première chose, à part le spectacle d'horreur et le nombre de personne blessées, qui les choquèrent fut l'odeur de chair calciné qui régnait la ou ils étaient.

-P***** Martin on est arrivé trop tard...

-Tant qu'il en reste à sauver on ne peut pas dire ca.

Le Martin en question qui était l'hybride oiseau s’éclaircit la gorge avant de parler d'une voix forte et puissante gonflée par pouvoir de charisme.

-Nous sommes l'équipe de secours, nous allons prendre en charge le reste des opérations. Si vous pouvez soulever quelqu'un, ou aider une personne blessé a se déplacer faites le. Surtout ne déplacez personne d'inconscient ou qui saignerait de la tête. Nous nous en chargerons. Sortez par l'issue de secours que nous avons rétablie...Immédiatement après votre sortie des médecins se chargeront de vous...Et de vous tous .

D'autres "hommes" arrivèrent immédiatement ensuite chacun ayant en tête ce qu'il devait faire et comment user de ses pouvoirs pour y arriver. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire l'essence enflammée fut éloignée par l'eau, et engloutie sous terre ou le feu mourut étouffé. Des masques a oxygène furent donné a ceux qui semblaient avoir le plus de mal à respirer, et grace à la maitrise de la terre de quelques un le plafond fut consolidé le temps de faire sortir tout les blessés. Plus de trace de clochard qui avait tout fait sauté...Mais il avait été filmé, la police ne devrait pas mettre trop longtemps à faire son boulot. Le métro était redevenu calme, c'était dehors à l'inverse que la foule c'était amassée. Journalistes, familles, simples curieux malsains tout le monde était la ainsi que plusieurs ambulances et camions de pompiers. Tout les sauveteurs avaient repris leur forme humaine avant de prendre leur bain de foule sous les applaudissements.

Mais au fond d'eux ils savaient qu'ils n'étaient pas ceux a applaudir. Ils étaient arrivés trop tard, les vrais héros étaient ceux qui avait fait en sorte de maintenir tout les survivants en vie jusqu’à leur arrivé. Voila ce qu'avait Martin en tête alors qu'il portait dans ses bras une petite fille qui semblait n'avoir même pas pleuré durant les dernières heures.

Est ce que le monsieur qui parle bien va s'en sortir ?

L'hybride paon fut assez décontenancé vu qu'il ne savait pas qui était "le monsieur qui parle bien". Mais vu que personne n'avait rendu l'âme entre le moment de leurs arrivées et celui de leurs sorties.

Il s'en sortira...C'est fini.

Maximus sentait que Rosie perdait ses forces. Elle s'appuyait de plus en plus sur lui, et il sentait son autre épaule protester. Il essaya pourtant de ne pas y penser, et raffermit sa prise autour de sa taille.

-Tenez bon, la sortie de secours est bientôt ouverte. Lui murmura-t-il.

Devant lui, on s'activait pour déblayer la zone, et que ce soit le désespoir ou l'hybridisme, tous avait trouvé la force de soulever les lourdes pierres qui les séparaient de la sortie.

La fumée continuait à les presser, et les toussotements s'étaient ajoutés aux pleurs et au gémissement d'angoisse. Pourtant on pouvait dire qu'un certain calme régnait, qui se transforma bientôt en agitation excité : la sortie de secours était dégagée.

-Les blésées, les femmes et les enfants d'abord ! Ordonna Maximus d'un ton puissant qui surpassait tout les bruits parasites qui les entourait.

Mais à l'instar des mauvaises nouvelles qui ne venaient jamais seule, les bonnes aussi arrivaient en même temps. Les secours venaient d'arriver.

" -Nous sommes l'équipe de secours, nous allons prendre en charge le reste des opérations. Si vous pouvez soulever quelqu'un, ou aider une personne blessé a se déplacer faites le. Surtout ne déplacez personne d'inconscient ou qui saignerait de la tête. Nous nous en chargerons. Sortez par l'issue de secours que nous avons rétablie...Immédiatement après votre sortie des médecins se chargeront de vous...Et de vous tous . "

On exécuta les ordres. Maximilien soutenait toujours Rosie, veillait à ce qu'elle ne tombe pas dans les pommes, et se demandait si Katheleen allait bien.

Il n'aurait su dire ce qui lui fit le plus plaisir : respirer l'air fais, ou voir le soleil… Quoi qu'il en soit il était arrivé dehors et il guida toute de suite la jeune femme vers les secours. Il n'échappa pas non plus à un examen rapide, mais il avait eut de la chance, une épaule démise et quelques bleus et égratignures.

On lui remit l'os en place et le bras en écharpe avec une rapidité stupéfiante. Katheleen quand à elle restait toujours introuvable…

C'est sans vraiment demander la permission aux secours qu'il retourna dans le tunnel. D'ailleurs tous étaient encore bien trop occupé pour l'en empêcher.
On sortait les blessés par dizaine et il savait qu'avec une épaule en moins il pourrait toujours aider.

Retourner dans ce boyau puant, noir et dangereux n'était pas une partie de plaisir. Il remarqua qu'un bon nombre d'hybrides s'étaient dévoilé pour sécuriser la zone.

Il aida à transporter un homme qui pouvait encore marcher mais qui avait une large plaie qui lui couvrait le côté droit, et une femme qui devait avoir la jambe cassée…
La dernière personne qu'il aida fut un petit garçon d'à peine dix ans qui pleurait sa mère morte... Il n'avait presque pas de blessure physique, mais Maximus savait que ce qu'il avait vue aujourd'hui serait une blessure inguérissable à jamais.

Lorsqu'il souleva l'enfant celui ci protesta à peine. Il sanglotait simplement en reniflant... Maximilien le ramena à la surface et cette fois ne redescendit pas. Il s'assit simplement en berçant l'enfant tout en lui murmurant des paroles apaisante. Il attendit qu'il se clame avant de lui demander quel était son prénom. "Nathan Perlon" lui murmura le gamin encore tout tremblant. Toujours avec douceur, non sans user d'un peu de charisme accru pour attirer l'attention de l'enfant, il lui demanda qui il pouvait prévenir. Heureusement, le père de l'enfant n'avait pas été dans le métro...

-Bien, viens avec moi alors Nathan... On va appeler ton papa. Il travail où ton papa ? Tu sait ou je peux l'appeler ?

Lui murmura-t-il en marchant vers les camions de TF1, là où il était sur de trouver quelqu'un qui puise lui prêter un téléphone

Andral était a limite de l’inconscience, ça me rendait folle d’être aussi inutile pour lui alors qu’il n’avait pas hésité à aller aider Max alors qu’il était déjà en piteux état. Le voir lutter pour rester parmi nous avait quand même quelque chose d’admirable, désespéré, mais admirable.
J’étais resté près de lui le temps que les secours et les autres réussissent à dégager la sortie de secours. Ça ne servait a rien, j’aurais été sûrement plus utile là bas, mais je ne pouvais pas me résoudre à le laisser ainsi seule alors qu’il avait tant fait.
Au loin un voix familière avait retenti, un peu déformer par ra résonnance des tunnel et le craquement du béton qui continuait a se fissurer. Elle ressemblait fortement à celle de M.Chevalerie. Si il avait encore la force de donner des ordre, s’était qu’il allait relativement bien, c'est-à-dire mieux qu’Andral, et qu’il y avait moins lieu de s’inquiété. Je crois que le jour où il ne pourra plus ordonner quoi que ce soit j’appellerais l’hôpital en urgence…

Quoi qu’il en soit, les secours étaient là, n’importe qui en soit en loué, mais ils étaient bien là, ça voulait dire que cette merde allait bientôt être finie.
Un peu a contre cœur j’abandonnais Andral, mais s’était pour la bonne cause, il fallait bien leur dire qu’il y avait quelqu’un d’inconscient un peu plus loin pour qu’il aille le récupéré. En passant j’avais quand même aidé quelque personnes sortir. L’avantage de la vitesse accrue dans cette situation était de pouvoir faire plus d’aller retour pour un même temps. Mais j’avais perdu déjà pas mal de sang, et ce petit manège n’avait pas duré bien longtemps.

Contrainte et forcée d’aller me faire soigné j’avais du arrêter. Le sentiment d’être inutile avait quelque chose de très frustrant.
Quelques point de suture plus tard et une attelle au poignet j’étais en attente de me faire transportera l’hôpital… qu’il compte la dessus !
Profitant qu’il était trop occupé pour tout surveiller pour effectuer un bref détour par le camion de TF1.

« Je vous connais vous, vous êtes l’assistante du Patron… »

Dans les mille chéri ! Si il avait d’autre évidence à me balancer s’étais le moment, j’avais besoin de me changes les idées.

« Il était là-dessous aussi ?! »

J’avais failli lui répondre avec un tact tout relatif, quand la silhouette de M.Chevalerie se détacha un flot de personnes qui sortaient du métro effondré. Le technicien avait la réponse a sa question il était donc inutile de s’attarder là, approchant de mon Boss je pu voir qu’il tenait un petit garçon dans ses bras, le petit avait l’air déboussoler. Arrivé juste a sa hauteur je pu entendre ou plutôt deviner qu’il voulait appeler le père du gamin.

« Je suis encore entière ! Par contre le prochaine fois que vous voudrez aller à une réunions en métro… ça sera sans moi ! »

J’avais accompagné ma remarque eu combien sérieuse d’un petit sourire, histoire de mettre un peu de légèreté dans cette ambiance si lourde.

Une fois qu’il eu posé le petit sur le bord du camion, je lui avais tendu mon portable, qui n’avais presque pas souffert de l’accident par on ne sait quel miracle. Puis j’avais essayer de rassuré le pauvre garçon un peu comme je pouvait, l’instinct maternel n’était pas très présent chez moi…

Enfin, grâce aux efforts de Nadja et de plusieurs autres passagers, la porte fut dégagée. Mais elle restait coincée, et ce genre de portes étaient solide. Nadja essaya de l'enfoncer, mais elle dût vite reculer, le poil roussi par le battant métallique rendu brûlant par le feu. Non ! Après tous leurs efforts conjugués, ils n'allaient quand même pas mourir à cause d'une plaque d'acier de 6 centimètres d'épaisseur ! Rugissant de colère, Nadja donné un dernier coup de poing dans la porte. C'est alors qu'elle revenait en arrière pour chercher une autre issue qu'elle vit le clochard saboteur et incendiaire. Il déambulait en agitant les bras et en éructant des paroles incompréhensibles. Les gens étaient trop préoccupés par la mort imminente pour lui prêter attention. Par contre, Nadja ne voyait aucun inconvénient à passer les dernières minutes de sa vie à le tabasser. ça lui permettrait même de partir en paix.

-GRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!

L'ybride tigresse se jeta sur lui en rugissant. Le reversant au sol, elle lui colla quelques coups de poing violents.

-SALAUD ! ORDURE ! T'AS VOULU NOUS BUTER !

Puis elle le souleva pour le refracasser par terre.

-KATA GURUMA !

Quelques personnes applaudirent. Elle était encore occupée à le massacrer quand les secours enfoncèrent la porte. Voyant ça, Nadja put arrêter de frapper le clochard, qui était maintenant dans les pommes. En bonne militaire, elle laissa d'abord sortir les civils, aida les pompiers à transporter ceux qui ne pouvaient pas marcher. Puis elle revint à sa victime. Après avoir vérifié qu'il était toujours vivant après le traitement qu'elle lui avait infligé, elle le hissa sur son épaule et prit le même chemin que les autres passagers. Elle remonta enfin à la surface, profitant du ciel qu'elle aurait pu ne jamais revoir. Des pompiers, des ambulanciers étaient là, mais aussi des policiers. Elle alla vers ces derniers et déposa le clochard à leurs pieds.

-Caporal Radanova, 59ème Régiment...rrrr...d'Infanterie. C'est ce...Mrrrrr...type qui a foutu le feu aux wagons, et j'ai de bonnes raisons de crrrrroire que c'est aussi lui qui a sabotté l-les...grrrr...rails.

Toutes ses tâches remplies, Nadja put s'accorder un peu de repos. Elle alla s'asseoir à l'arrière d'une ambulance où on soigna ses égratignures. Il y avait aussi plein de journalistes, caméras et micros brandis comme des armes de guerre. Un petit groupe s'agglutina autour de la russe, pour avoir son point de vue sur la situation, en tant qu'hybride et en tant que militaire.

-Je...Je répondrais à toutes les questions du premier qu'il me trouvera un truc à boire. leur lâcha-t-elle avec un sourire fatigué.

Il y avait eu beaucoup de blessés, des morts aussi, mais une fois de plus Nadja avait survécu. Ou bien elle était vraiment très douée pour la survie, ou bien elle avait un très bon ange-gardien.

Du noir... Tout autour de moi était devenu noir, si sombre... Je pouvais à peine voir où je mettais les pieds, nus, mais je sentais tout de même que ce n'était pas dans du sol bien dur. Soit du sang, soit des débris du métro, soit des pierres du plafond, et il me semble même une fois avoir marché sur un cadavre. J'avais perdu de vue l'ancien, il devait être parti bien loin. Alors que je m'aidais à rester debout en me tenant contre le mur pendant que je marchais, la phrase que je ne cessais de dire il y a peu ne revenait plus. Je ne pouvais plus rien voir, plus rien sentir, plus rien entendre, je ne pouvais même plus parler. Je ne réfléchissais pas, je marchais même à vrai dire sans raison. Je ne savais plus où j'étais, ce que je devais faire. Toutes les idées que j'ai eu du mal à garder en tête pour pouvoir continuer à avancer se sont envolées, j'en avais jusqu'à oublié la douleur de mes blessures. J'avais des nausées, et tout tournait autour de moi, je n'avais qu'une envie : dormir, me reposer, m'allonger...
Et alors que j'étais sur le point de tomber à bout de force, les yeux dans le vide, presque fermés, et donc la pupille commençait à se dilater de plus en plus, je me senti rattrapé, par quelqu'un ou quelque chose, je ne savais pas, mais c'était incroyablement doux. Je tentai un énième effort en ouvrant un maximum les yeux afin de voir ce que cela pouvait être : Kat. Elle était revenue, et elle n'était pas seule, je pouvais voir des ombres derrière qui courraient dans tous les sens, mais je ne savais pas pourquoi. Je pouvais voir les lèvres de Kat bouger, sans doute voulait-elle me parler, mais je ne pouvais pas entendre, et je ne pouvais même pas lire sur les lèvres.

You...

Ma vue redevenait de plus en plus floue, et ma respiration forte. La dernière chose que je pu voir avant le noir total était les mains de Kat qui bandaient de nouveau ma cuisse, sans doute que l'ancien bandage ne tenait plus à cause du sang...
Puis plus rien... Je n'étais plus dans le métro, mais ailleurs, je ne sais pas où... Seul... Quand d'un seul coup, je pouvais entendre une voix familière m'appeler.

… Andral... Andral !

Quand j'ouvris les yeux, J'étais dans un stade, un terrain de football américain, et pas n'importe lequel : Celui des Redskins de Washington, là où j'ai fait mon dernier match aux USA, avec un ciel bleu comme rarement j'en ai vu de plus beau. Je me demandais d'abord ce que je foutais là, je ne me souvenais plus de rien, quand je senti mon corps bouger tout seul, mon bras gauche pris sur le côté, adossé à l'épaule d'une personne bien bâtie, et quand je tournai la tête pour voir qui c'était...

Thank god, you woke up !

Mon père... C'était mon père! Il était là, devant moi! Les larmes ne s'arrêtaient plus de couler, un sourire géant et tremblant sortant de mes lèvres, j'étais si heureux de le revoir...

Oh, don't cry, you're a big boy now..

Sans que je comprenne comment, il se mit tout d'un coup à me faire s'asseoir sur ses épaules, alors qu'il continuait à marcher sur ce terrain si long qu'il ne semblait pas avoir de fin, comme quand j'étais petit... Mais une minute, JE SUIS redevenu petit ! Mes cheveux sont noirs, comme avant, et je me retrouve dans le corps de l'enfant de 11 ans que j'étais. Bien que c'était une étrange sensation, je ne m'en souciais guère, j'étais bien trop heureux. J'agrippais mon père à la tête avec toute la force que j'avais, sanglotant comme une madeleine, et il me répondait comme toujours avec son air gêné :

Hey, stop it, your mom's gonna be jealous again !

En finissant cette phrase culte, il pointait du doigt le banc de touche, où je pouvais voir tous mes anciens équipiers, mon grand-père... Et surtout ma mère. J'avais oublié comme elle était belle, et je n'en pleurais que plus fort en la revoyant. Cela a dû durer une bonne trentaine de secondes avant que je ne sèche mes larmes pour de bon, et que je demandais à mon père, toujours aussi content:

Let's go home, dad!

Il s'arrêta net. D'un seul coup, le ciel bleu que j'appréciai tant se faisait engloutir par d'épais nuages noirs, tel un cyclone. Il se mit à pleuvoir des cordes, et c'est là que mon père se mit à me répondre:

I'm sorry, big boy... But we can't...

A ce moment, il tourna la tête dans ma direction, son visage était devenu bien sombre, je ne pouvais plus le voir...

… And it's YOUR fault!

Un éclair frappa sur le terrain, et je pu voir avec la lumière son visage teinté de sang, avec la même marque entre les deux yeux que la dernière fois : la marque de la balle qui mit fin à ses jours... Dans un cri de peur, je bondis en arrière, hors de son dos, et le vis s'effondrer telle une marionnette sans fil. A la vue de ce spectacle horrible, la première chose que je fis était d'appeler ma mère et de la rejoindre... Mais je la vis elle aussi en sang, à terre, morte... Je me souvenais à présent de tout, de ce qui s'était passé ce soir là, et quand je percutai enfin que mon corps était redevenu celui du présent, il s'effondra de lui même, allongé sur le dos, regardant le ciel. Je ne pouvais plus bouger, mais je pouvais voir que cette horreur n'était pas terminée : Le ciel orageux et le terrain se changèrent pour être le métro dans lequel il y eu l'accident. J'avais devant moi, en l'air, tous ces morts et blessés de l'accident qui n'en finissaient plus, avec mes parents et tous ceux dont j'ai mis fin à la vie se relevant tels des zombies et marchant dans ma direction. Je les entendais me murmurer :

Nous sommes tous morts par ta faute...
Tu n'as pas su nous protéger...
Tu es FAIBLE...

Le mot faible faisait d'un seul coup écho dans les wagons, tout le monde le répétait sans cesse, et cela ne pouvait que me faire mal au coeur. Je me sentais coupable comme jamais, j'ai échoué de nouveau...

Je... Je suis désolé, je n'ai pas pu...

J'avais devant moi une horde de morts vivants qui ne rêvaient que d'une chose : m'emmener avec eux. Ils tendaient leurs bras vers mon corps, et m'emportaient vers les flammes de l'incendie qui fit tant de dégâts dans le train. J'essayais de me débattre, me transformer mais il n'y avait pas moyen, je ne pouvais plus bouger. J'étais mort de trouille, et rien ne pouvait changer cela. L'écho se fit entendre de plus en plus au plus je m'approchais des flammes, il y avait de quoi être traumatisé à vie et devenir fou.

No, please, don't !

Je les suppliai de tout mon corps, mais cela ne changeait rien, j'étais à leur merci, et ils finirent par me jeter dans ces flammes en riant tels des démons affamés.

NOOOO !!

En poussant ce dernier cri, je m'étais retrouvé assis sur un brancard, me faisant porter par 2 pompiers vers l'ambulance la plus proche, la lumière du soleil m'aveuglant. Je ne pouvais pas encore voir où j'étais exactement, mais je pouvais malgré tout entendre ce qui se passait autour de moi :

Il s'est réveillé !
-Bon sang, il m'a flanqué une de ces frousses, j'ai failli le laisser tomber!

Ces types n'arrêtaient pas de me parler alors que j'essayais de voir où j'étais, quand je pu enfin voir clairement : J'étais dehors, hors de la station de métro, avec une agitation rare autour de moi : Les secours, humains ou hybrides, se lançaient dans ce tunnel infernal à la recherche des blessés et de gens à secourir, d'autres blessés autour de moi qui se faisaient soigner par les médecins sur place, et bien sûr une foule qui n'en finissait plus autour de tout cela, regardant ce spectacle sordide avec pitié. Je me rendis compte que ce que je faisais avec mon père n'était qu'un simple rêve, je m'étais évanoui, et la douleur à ma tête me lançait de nouveau.
J'arrivais dans une ambulance, sur un lit avec deux médecins à mes côtés, se préparant à me soigner.

Il est trop mal en point, il faut l'emmener à l'hôpital ! Ne vous inquiétez pas monsieur, on va s'occuper de vous !

*S'occuper de moi? C'est une plaisanterie? Il faut que j'aille aider les autres !*

Je me débattais pour sortir et retourner là-bas, aider les secours, mais les pompiers qui m'ont emmenés me tenaient fermement, je n'avais plus la force de lutter pour sortir, mais je n'abandonnais pas, il fallait que j'y retourne !

Lâchez-moi, ils ont besoin de moi !
-Vous ne pouvez pas dans votre état, monsieur ! Il faut vous soigner, et vite !

Je ne voulais rien savoir, je continuais à me débattre sans cesse, à bouger dans tous les sens pour qu'on me lâche, leur répétant sans cesse de me lâcher.

Tenez-le bien, je vais le mettre sous sédatif !

J'avais parfaitement entendu ce qui venait d'être dit, mais d'un seul coup, les nausées et la tête qui tourne venaient de me reprendre, je recommençais à avoir des vertiges et à voir flou, je ne pouvais donc empêcher ce qui allait se passer : je fus piqué, et plongé dans un profond sommeil. Là où je me suis réveillé, c'était à l'hôpital... Mais ça, c'est une autre histoire que je ne raconterai pas ici.

[Andral est emmené à l'hôpital, évanoui. Il n'est donc plus actif dans ce rp, à vous de jouer!]

Enfin, la sortie était accessible. Sauvée. Elle était sauvée. Cette certitude ne lui redonna pourtant pas de force. Péniblement, elle se traînait et s'appuyant sur Maximus. Toutes ses forces étaient parties. Et pourtant, elle continuait. Elle se forçait. La fumée commençait à retomber, Rosie se mit à toussoter. Pendant qu'ils marchaient, l'Ancien aquatique lançait des ordres. L'habitude du commandement lui permettait de se rendre utilise. Elle, elle en avait trop fait.

Ils arrivaient à l'issue de secours quand des pompiers arrivèrent. Enfin ! Une nouvelle vague de soulagement déferla en la femme. A tord. La pression sur elle diminuait, et comme un effet de vases communicants, la douleur atteignait enfin pleinement son cerveau. Elle ne pu s'empêcher de lâcher un cri de douleur. Mais par égard aux autres et à leur propre souffrance, elle se tu par la suite. Ils grimpèrent lentement. La cheville broyée abrutissant Rosie. Elle se fit presque porter pour atteindre l'air libre.

Ce fut le vent frais, oxygéné, sain qui la réveilla un peu. Une foule s'affairait autour d'elle. La porte parole en avait peut-être l'habitude, mais cette fois, cela lui donna le tournis. Maximus la confia à des hommes en rouge et à d'autres en blouses bleues. Elle perdait son pilier, son point de repère. Déstabilisée, elle s"appuya sur sa cheville. Hurlement de douleur. Un brancard fut tout de suite mobilisé, et on l'allongea dessus. Autour d'elle, on disait qu'elle avait besoin de soins. Sa vie n'était pas tout de suite en danger, mais la cheville était inquiétante.

Une nouvelle tête apparu dans son champ de vision de plus en plus réduit. Un médecin, de l'autre côté, tenait une seringue. Sam. Il demandait d'attendre avant d'endormir la femme. Sam était inquiet. Soulagé aussi. Le médecin s'impatientait. Rosie avait mal, très mal. Trop. Sa vision se brouillait de plus plus. Mais avant, elle voulait rassurer son garde de corps. Elle leva le bras. Doucement, il lui tint la main, et elle esquissa une tentative de sourire. Pour lui montrer que tout allait bien. Piqûre, et le noir se fit.

Rosie venait de s'endormir. Elle fut transportée dans une ambulance. Même s'il était en congé, Sam insista pour monter avec. Il assumerait les reproches de sa femme, laissée de l'autre côté du ruban jaune. Elle connaissait son amitié pour son employeuse. Il ne pouvait la laisser seule dans un instant comme celui-là.

[HRP : Fin du rp pour Rosie.]

» Barbecue de ruelle [Intrigue pour les policiers inscrits]
» Pour nos amis à plumes [sujet pour hybride de préférence]
» Jumanji [sujet privé aux inscrits]
» Idées d'intrigue.
» Inscriptions à la mini-intrigue : Jumanji