La lâcheté n'est jamais récompensée... [Alan]

Il était a peine dix-huit heure quand j’était rentré chez moi. Le temps de faire mes bagage, emporté le strict minimum, il était dix-huit heure quarante-cinq.
Je laissais tout en plan, mais si je ne partais pas maintenant je n’aurais plus jamais le cran de le faire et je mettrais bêtement ma vie en danger.

J’attrapais mon portable fit vite fait le numéro de ma sœur et refermais la porte derrière a clé derrière moi. En descendant les escalier j’entendais le téléphone sonner.

« Camille Render.

Camille, it’s Emma.

Oh, Emma ! I’m so happy to heard you ! How are you ?

I’m fine thanks, I call you to tell that I com too London. I take the train this evening. Can I sleep with you ?

Yes, with pleasure, Andrew and the children will be delighted to see you.

Thanks Camille. I’m sorry but I must take the bus. Bye bye.

No problem, see you later. »

Je raccrochais et m’engouffrait dans le premier bus qui allait à la gare du nord.

Pourquoi je n’avais pas fait ça plus tôt ?
J’entends par là partir de Paris, j’aurais de la faire il y a un an déjà. Pourquoi m’attacher autant a une ville qui m’avait tout pris et qui avait toujours menacé de m’ôter la vie ?
Je l’ignorais.

Il était un peu plus de dix-neuf heurs quand j’arrivais à la gare du Nord.
Bien sur il y avait une file d’attente monstrueuse pour acheter les billets, et ses derniers étaient hors de pris, mais cela m’importait peut.
J’étais tendue, constamment sur mes gardes, mais également épuisée. J’avais besoin d’un café et j’avais plus d’une heure à tuer.
Je trouvais le café de la gare trop austère, j’étais donc ressorti avec les deux grosses valises et j’avais trouvé un petit bistro sympa à quelques maîtres à peine.

Assise au bar je commandait un café et envoyait un message à Camille pour lui dire quand partait mon train… je baissait un peu la garde, mon départ prochain m’avait apaisée.

Emma Athwood…

Voilà donc l’identité de celle que le seigneur voulait faire disparaître de sa terre…Simple serveuse d’origine britannique. Son défaut : L’hybridité de son sang.
Alan était celui qui avait été envoyé pour rectifier cette … « Erreur ». Sa voiture était garée dans une ruelle déserte. Il avait décidé d’attaquer aujourd’hui… Et il avait bien fait. La jeune femme était rentrée chez elle, et une seconde plus tard, sortait, et semblait se diriger vers la gare.
L’oiseau était en train de s’envoler. Le seigneur était celui qui avait voulut que ce soir là, soit le soir de sa mort ?
Quoi qu’il en soit, Alan savait qu’elle ne montrait jamais dans le train qu’elle projetait de prendre… Il la suivit, et remarqua qu’elle s’était arrêtée pour prendre un café. Il n’avait pas une minute à perdre !Au bout de sa laisse Xéna tirait.

Spoiler:

Elle connaissait parfaitement l’exercice. Alan lui avait fait renifler l’odeur de Emma grâce à une de ses écharpes, qu’il avait subtilisé. A l’abri des regards, il décrocha la chienne.

- Rapportes …

L’animal détalait déjà vers sa cible. Alan quand à lui, retourna dans la ruelle qui s’assombrissait en même temps que le ciel.

La chienn e se présenta à Emma, la queue frétillante, et joyeuse. Elle se laissa à peine caresser, mais s’empara du petit sac à main de l’hybride, pour s’enfuir, son butin entre les crocs. Il fallait qu’elle le rapporte à son maitre…

Le chien détalait joyeusement, ignorant qu’elle était la complice de ce qui allait être un meurtre… Sur ses talons la proie du chasseur se précipitait droit dans le piège.
Au detouyr d’une ruelle sombre, Xena s’arrêta, et grimpa dans la voiture qui était garée là et dont la porte arrière était ouverte.

Alan, lui était glissé dans l’ombre. Il nota une légère hésitation chez l’hybride… En silence, il s’approcha par derrière, et posa simplement ses doigts contre la nuque de la jeune femme, déchargeant dans son enveloppe charnelle une puissante dose de bonheur.

-Tout va bien … Susurra-t-il à l’oreille de sa proie, qui ne pouvait que croire ses paroles, à cause des sensations qu’il éveillait en elle par son simple contact.

Puis, sans rompre le contact, il se place face à elle. La première main pausée sur sa nuque, la deuxième venait de saisir son menton avec toujours sautant de douceur.

-Je m’occupe de toi … Murmura-t-il en plantant son regard vert et celui de sa victime. Puis, il raffermit sa prise et d’un geste sec, fit faire un demi tour à la tête de l’hybride. Et craquement sec qui en résultât, lui confirma qu’il avait réussit à lui briser la nuque.

Le chien monta dans la voirture dont une des porte arrière était ouverte.
Je fesais encre un pas voir si il n'y avait pas quelqu'un.

Soudain je senti quelque chose m'éffleuré la nuque et une sensation de bonheur parfait. J'avais déjà ressenti cela... Un chasseur.
J'aurais du avoir peur, mais j'étais trop bien pour cela, je sombrais dans une douce euphorie.
Un visage m'apparue, un homme, assez barraquer, chauve... Mon esprit embrouiller l'assimila à un personnage de publicité: M.Propre. Comme quoi on est tous un peu lobotomiser par la pub de nos jours...

Ce fut la dernière image que je vis avant de tomber dans un bonheur sans taches...