Pique une tête, et prise de tête -pv le monsieur aux cheveux rouges-

La piscine était un excellent moyen pour faire du sport. Si la vampire n’avait jamais grandement affectionnée l’eau de salée des mers, elle trainait bien plus volontiers dans une eau chloré le temps de quelques longueurs.
On lui avait toujours venté les mérites de la nage, et elle devait bien avouer, que il y avait quelque chose d’enivrant, à engloutir son corps entier dans l’eau, et à plonger dans ce silence étrange. On pouvait percevoir tout les mouvements, les voir même : là bas, un adolescent vient de plonger, ici un autre fait de crawl, celui là coule son amie… Une tonne de mouvement, mais pas un seul bruit sous l’eau. Puis lorsque l’on sort la tête, tout revient … On est assaillit de toute part, par les cris, les rires, l’eau qui clapote contre le rebord …
Nelïya aimait beaucoup cet univers particulier accessible pour la modique somme de 1 euro 70 (elle trichait sur son âge pour avoir le droit au tarif réduit).
Elle fit de nombreuses longueurs, jusqu'à ce sentier ses muscles faiblir, et sa peau se flétrir.
L’odeur de chlore était la plus dure à faire partir. Elle dut s’éterniser un long moment sous la douche, sans pour autant se débraser entièrement de cette effluve. Après un rhabillage éclair, et un passage sous le sèche-cheveux pour sécher sa tignasse bicolore, elle quitta l’endroit heureuse d’avoir fatigué son corps à cet exercice.
Lorsqu’elle passa devant le garage à vélo, quelque chose l’intrigua. Quatre bonhommes louches, étaient là près d’un vélo. Elle comprit tout de suite à leur attitude nerveuse, qu’ils cherchaient à le voler. Seule contre quatre, la logique aurait voulut que Nelïya ne se mêle pas de ça… Mais ce fut impossible pour elle. Elle avait parfaitement horreur de ce genre de vole.
Ces voleurs la, ternissaient la « profession ». L’un sorti une pince mon seigneur, pour briser l’anti viole.
*Ca se veut voleur et ça ne sait même pas crocheter un cadenas …Pfff, AMATEURS !!*
Jouant sur le fait que ces garçons là devaient avoir entre 14 et 15 ans, et qu’elle pourrait toujours s’aider de ses pouvoir en cas de dérapage non contrôlé, elle s’avança vers eux d’un pas decontracté.

-Bha alors les mecs ? On a pommé ses clés où on se la jouent voleur du dimanche ?

S’annonça-t-elle, pour attirer leur attention. Un sourire marqué sur le visage, pour un air assuré, qui devait lui servir de première défense. L’assurance dont elle faisait preuve devait les dissuader à se montrer belliqueux.

-Ce vélo n’est pas à vous non ? Alors vous feriez mieux de le laisser là, et de partir bien tranquillement ok ?

Ajouta-t-elle, toujours calme, mais avec cette fois un arrière ton menaçant.

Nelïya était tombée sur quatre jeunes loubards, le genre d'adolescents qui n'a pas dépassé le niveau élémentaire à l'école et qui joue les caïds en commettant de petits délits qui leur donnaient l'impression d'être de grands criminels.
Aujourd'hui ils avaient décidé pour s'amuser de voler un maximum de vélos dans les établissements publics, et comme ils étaient tous les quatre des hybrides aquatiques, ils avaient commencé par la piscine de leur QG. Sauf qu'une fille venait à présent leur faire la morale, les empêchant de voler en paix ! Son assurance et ses mots n'impressionnèrent absolument pas les quatre jeunes, et l'un d'eux, qui semblait être le leader, s'avança vers elle tandis que les autres s'occupaient d'autres vélos :

Eh tu t'prends pour qui la meuf là ? Dégage de not' terrain !

D'un geste extrêmement rapide, trop rapide pour être humain, il sortit un couteau de sa poche et le pointa vers la fille, juste pour lui faire peur...

******************************************

Pendant ce temps, le lieutenant de police Samuel Riggs effectuait sa ronde habituelle. Il avait récemment demandé à être attaché au secteur de la butte aux cailles pour les rondes, ce qui lui permettait de surveiller les hybrides comme lui, bien qu'il évitât toujours de trop les fréquenter. Au volant de sa voiture de fonction, le bras gauche appuyé sur le bord de la fenêtre ouverte, il avançait doucement en observant attentivement les environs. C'est en passant devant la piscine que quelque chose retint son attention : un jeune adolescent était en train de menacer une femme avec une arme blanche, près de l'entrée.
Riggs recracha la fumée de sa cigarette dans un soupir, tout en marmonnant :

Allons bon...

Il arrêta la voiture devant l'entrée de la piscine, à quelques mètres du garage à vélos, et mit en marche la sirène de police, juste quelques secondes pour signaler qu'il était là. Peut-être cela suffirait-il à mettre en fuite les jeunes voyous...


[ hrp : je te laisse gérer la réaction des quatre apprentis loubards ^^ ]

La vampire s'était plantée en face des quatre, les mains dans les poches, l'ombre d'un sourire mesquin flottant sur ses lèvres. L'un des quatre, blond comme les blés, s'avança pour lui faire face.
Malgré la différence d'age -qui était bien plus importante que ce qu'il n'en paraissait- le garçonnet dépassait Nelïya d'une quelque centimètres.
Il aurait pu être impressionnant si il avait eut une carrure, différente de celle d'un fils de fer ! Pour être le leader, il devait être incroyablement teigneux afin de garder son statut de boss alors qu'il semblait le moins servit en muscle, songea Nelïya.


Voyant que sa réflexion n'avait en rien déstabilisée la jeune ennuyeuse, il passa à la vitesse supérieur, dans tout les sens du terme, puisque le geste qu'il fit pour aller chercher son couteau, n'avait rien d'humain.


*Super ... Fallait que ça me tombe dessus... des hybrides ...J'ai vraiment la poise ! Si ils le sont tous les quatre, j'vais p'têtre devoir être un peu plus prudente !*

Il n'était pas question de se laisser impressionner par cette bande de gamin !Elle n'avait pas sortie toutes des cartes, elle aussi ! Dans son esprit, elle se remémorait les cours donnés par Nadja, ceux d'auto défense durant lesquels elle avait apprit à désarmer quelqu'un porteur d'une arme blanche, et quelque prises assez sympathique qui pouvaient renverser la situation dans son sens.
Si elle arrivait à neutraliser là tête brulée qui se tenait en face d'elle, les autres seraient peut être assez impressionnés pour déguerpir.

Les prunelles de Nelïya vrillèrent celle de l'hybride, avec dédin.

-Et tu arrives à couper du beur avec ton joujou ?

Si elle semblait détendue et assurée, Nelïya était en réalité, prête à tout. Si il attaquait, elle devait pouvoir réagir tout de suite !
C'est alors qu'une sirène retenti. Une voiture de police était visiblement arrivée pendant le petit accrochage. Les pseudos voleurs perdirent leur couleur, il n'en fallut pas plus pour les faire détaller.

*Au moins ils n'étaient pas assez stupides pour provoquer les forces de l'ordre ...* Songea la vampire, quand même soulagé de savoir que plus rien ne la menaçait.

L’intrépide demoiselle fit volte face, devinant que le policier sortirait bientôt de sa voiture, pour venir voir de plus près. Surprise elle constata qu’il n’avait même pas essayé de poursuivre cette bande caïd. Ils avaient pourtant essayé de voler ces bicyclettes !
D’accord, ils avaient fuit devant le cri de la sirène, mais Nel était bien prête à parier que ces petits garnements n’attendraient pas 10 ans pour s’en prendre à un autre bien. Elle soupira…
Surement l’un de ces flics fainéants, ou peureux qui s’était engagé pour le prestige de l’uniforme, et pour les avantages d’être fonctionnaire !A moins que ce soit un vieux blasé qui allait essayer de lui expliquer, que de toute façon ces gamins ne comprendraient pas. Et que même si il les avait emmené au poste, ils ne pourraient rien leur faire, car ils n’étaient pas majeurs.
On avait toujours les mêmes problèmes, alors on sortait toujours les mêmes discours …
Nelïya s’était attendu à voir un monsieur bedonnant, portant la moustache, marchant à la « cowboy », d’une quarantaine d’année. Allez savoir pourquoi … Il lui semblait que s’était une dégaine appropriée à un flic. Alors, son étonnement ne fut pas feint lorsqu’il vit non seulement que l’homme n’était ni bedonnant, ni moustachue, et encore moi quaternaire, mais qu’en plus il avait une allure qui était tout sauf celle qu’elle aurait donné à un agent de l’ordre.
Le jeune homme était fin, mais pas moins musclé , il n’avait surement pas encore soufflé ses 30 bougies, et surtout il avait les cheuveux rouges ! Mais vraiment rouge, pas roux, ou roux foncé… Rouge, comme la couleur primaire ! Et en plus ils étaient longs.
*C’est autorisé ça pour un policier ?*
Personnellement, elle n’avait rien contre les gens aux cheveux rouges, soyons clair. Mais sur un homme qui porte l’uniforme, ça faisait quand même par très « clin ».
D’un pas fluide, il s’était avancé vers elle.


Celle là, elle l’aurait parié ! Bien trop formelle comme tournure de phrase…Au moins il ne la surprendrait pas sur tous les points. Elle enfonça ses mains dans ses poches, et haussa les épaules.
-Ca roule, ils courent plus vite qu’ils ne frappent… Alors j’ai rien.
Annonça-t-elle, avec un sourire en coin qui en disait long sur ce qu’elle pensait de la dangerosité de cette bande.
-Z’etes quand même bien tombé. Merci.
Fallait rester polie et bien élevé, mais ne poussons pas trop loin avec un « je ne sais pas ce que j’aurais fait si vous n’étiez pas arrivé », ou un « j’ai eut peur qu’il me blesse avec son couteau ». D’accord elle le remercierait, mais ça ne voulait pas pour autant dire qu’elle avait réellement eut besoin de son intervention !Elle se serait très bien débrouillée sans lui .

hrp : elle a les cheveux châtain et blanc, pas noir

Le policier semblait plutôt détendu. Dans le genre, il avait l’air « cool ». Pas vraiment du style à se prendre la tête. C’était du moins ce qui apparaissait. Fallait-il s’arrêter à ça ? Surement pas, Nelïya était bien assez placée pour savoir qu’il ne fallait pas juger un homme sur sa couverture. Quoi que, s’agissant de cet homme là, cela allait être dur de juger quoi que se soit. Mise à par son air décontracté, il n’avait pas l’air d’être le genre de personne que l’on puise mettre dans une « case », bien formée, bien connue.
Il était … Original, pas comme tout le monde, sortit du lot, dissemblable parmi les semblables…


Il avait dit ça, tout en s’approchant des vélos, la vampire quand à elle, avait haussé un sourcil, et roulé des yeux avec dédain. L’esquisse d’un sourire ironique frôla ses lèvres.

-Je vois … Et c’est bien payé de laisser courir des gamins armés d’un couteau ?

Demanda-t-elle avec un air de rien. Les bras croisés sur sa poitrine, et le sourcil moqueur toujours haussé haut sur son front.
Il était futé… Elle s’en doutait, il comprendrait le sens critique de cette réplique.



Elle haussa les épaules.

-Non, ils étaient plus intéressés par les vélos… A leurs ages, vous savez les filles c’est moins intéressant que les "bécane" …

Dit-elle.

-Je leur aurait bien donné un cours de crochetage de cadenas, mais ils m’ont pas voulut dans leur bande.

Continua-t-elle, romançant, il est vrai ,un peu ,la réalité.

Le jeune flic farfouilla dans son pantalon, cherchant visiblement quelque chose. Il ne perdit pas longtemps pour mettre la main dessus : un paquet de cigarette déstructuré par un séjour inconfortable dans le fond d’une poche. Il en tira une, et l’a coinça entre ses lèvres, puis chercha autre chose. En toute logique, cela devait être un briquet.
Avant qu’il n’arrive à le trouver, la réplique de la vampire l’avait heurté. Avec une lenteur calculée, il releva la tête, pour lui jeter un regard septique. Alors qu’il haussait le sourcil, suspicieux, elle penchait la tête légèrement avec désinvolture, un sourire trop innocent sur les lèvres. Il ne manqua de réagir au quart de tour à l’attaque qu’elle avait lancé.
Coinçant la clope entre ses dents, afin de libérer ses lèvres, et il répliqua ;


*Pff tu parles mon tout beau … J’étais déjà née que le brevet des couches culottes que ta mère utilisait après t’avoir talqué le popotin, n’était même pas encore déposé ! Le jeunot c’est toi … Et je ne suis pas goth… Punk à la limite …*

Songea-t-elle, gardant pour elle, cette réplique. Pas qu’elle ressente la crainte d’exposer le fond de sa pensée à un agent de l’ordre, mais sous entendre qu’elle était plus âgée que lui en réalité revenait à dévoiler qu’elle était une vampire. Cette information, ne devait pas filtrer. Elle avait déjà eut assez d’ennui à cause d’elle...


*Rho … Susceptible le flicard? Quel dommage …*

Enfin, il avait réussit à trouver son briquet. D’un geste sec, son doigt actionna le système, et embrasa le bout de sa cigarette. Par soucie de mettre les points sur les « i », il clôtura :



La jeune vampire, était loin d’avoir baissé la tête à l’écoute de ce discours. D’un geste toujours aussi impertinent, elle leva les bras comme on l’imposait au prisonnier pour se rendrent.
Elle avait décider qu’elle allait jouer un peu. Et voir ce que ça donnerait. Après tout, jouer avec les policiers c’était sa spécialité, et son jeux favori !

-Faut pas le prendre comme ça m’sieur l’agent. Dit-elle. Je ne pensais pas vous apprendre votre job. Je sous entendais juste qu’à votre place, je n’aurais pas fait comme ça… J’aurais par exemple filé ce petit groupe, car ils ne vont surement pas s’arrêter dans leur action juste parce qu’ils ont vue de loin un uniforme, pour les prendre sur le fait. Histoire d’avoir des preuves…

Elle avait prit un air enfantin au début, puis, plus elle avait avancé dans ses propos, plus son air se faisait redoutable, et malicieux. Ses yeux marrons, s’étaient plantés dans le regard de l’homme en uniforme et aux cheveux rouges. D’un même coup, elle s’était avancé vers lui, pour aller se planter face à lui.

- Vous voyez, je ne voulais pas apprendre votre job… Juste à savoir comment avoir la longueur d’avance qui vous permettrez de mieux le faire.

Cingla-t-elle, avec une fourberie condescendante.

*Nel tu y vas peut être un peu trop fort là …Ho et puis … Tant pis. *

Elle était en face de lui, si bien qu’il aurait très bien pu aisément lui en foutre une pour refreiner ses ardeurs arrogante. Mais, honnêtement, elle semblait n’avoir strictement rien à foutre. Bien au contraire, elle poussa d’avantage la patience de l’agent… D’un geste, vif, elle lui arracha la cigarette avant de la jeter eu, pour l’écraser du bout du pied.

-Fumer c’est pas bon pour les poumons des policiers qui doivent pouvoir courir après la jeunesse délinquante, parce que c’est leur métier… C’est tout ce que j’ai d’autre à dire …

Le heurta-t-elle verbalement de nouveau, sans l’avoir quitté des yeux une seule fois. Sous sa poitrine, son cœur battait fort de cette impudence qui l’avait forcé à affronter cet homme. La proximité qu’elle avait mit entre eux, était loin de la satisfaire. Elle n’aimait pas les contacts trop proches, et même si ils ne se touchaient pas, leurs espaces vitaux, s’était tout de même fondu en un seul. Mais, cela avait été nécessaire. S’était une attitude de défiance. Une attitude qui disait « Ton uniforme ne fait pas tout pour moi ».

* Elle est complètement à côté de la plaque... *

Samuel ne baissa pas plus le regard qu'elle, alors qu'elle répliquait, et que s'engageait une sorte de joute verbale, un combat de "celui qui aurait la meilleure réplique pour coincer l'autre". Il ne bougea pas d'un pouce lorsqu'elle s'avança vers lui, se plantant juste devant lui, presque nez à nez, puisqu'elle faisait trois centimètres de plus que lui... Au moins il ne faisait pas ridiculement petit en face d'elle. Il planta ses yeux bleu-gris dans le regard impertinent de la fille, attendant qu'elle ait fini sa petite leçon. Il avait de quoi répliquer, mais elle enchaîna par une belle provocation, lui ôtant sa cigarette de la bouche et l'écrasant, avec un cours sur les méfaits du tabac sur la santé des policiers... Il leva une main comme s'il s'apprêtait à la frapper, en inspirant profondément, puis changea de geste en la désignant du doigt.

Vous savez qu'avec ça, je pourrais vous faire coffrer pour outrage à agent ?

Ne la lâchant pas des yeux, il enfonça ses mains dans ses poches et se pencha légèrement en arrière dans une posture très désinvolte. Il ne comptait pas se laisser démonter par une petite gothique qui n'y connaissait rien aux carrières de policiers.

Mon métier n'est pas de courir après des ados qui piquent des vélos. Je suis dans la brigade criminelle. En fait, j'aurais dû les laisser vous taillader, là vous m'auriez donné du boulot.

Il lui adressa un petit sourire malicieux, en haussant les sourcils.

La provocation avait assez efficace, pour que l’officier montre un signe d’agacement. Sa main s’était levée alors que son regard bleu-gris n’avait pas quitté le sien. Elle put distinguer du coin de l’œil, la paume large qui l’a menaçait. Allait-il aller jusqu’au bout de son geste ? La scène en deviendrait… Divertissante !
C’est presque déçu que la jeune femme, constata qu’il avait refermé le poing pour brandir un doigt sur elle.


La réflexion, fit sourire la jeune femme, plus qu’elle ne l’effraya. Elle roula des yeux. A ces flics… Qu’est ce qu’ils pouvaient être chatouilleux ! Ils se faisaient toujours plus menaçants quand c’était à eux qu’on s’en prenait.
Abordant une allure plus décontractait qui lui donnait une allure plus jeune que son véritable âge


Il prit son tour en matière de fourberie, lui offrant un rictus malicieux, et un haussement de sourcil adroit. Si la jeune femme avait était surprise par cette remarque, elle n’en montra rien, et après un court instant, ou elle s’imagina morte, et soigneusement examiné par cet agent, pour y détecter un indice, elle élargit son sourire, contente de le voir enfin sortir une réplique piquante.
Après quoi elle afficha un air impérieux. Elle, trouée par des amateurs du chapardage ? Elle ne l’aurait pas permis ! Elle tenait à avoir une mort plus honorable ! Si tentait qu’elle en ait une …Quoi qu’il en soit, elle ne semblait en rien offusquer par la noirceur cynique des propos que l’agent de l’ordre venait de lui jeter.

- Je suis bien désolé de vous dire que même si vous les aviez laissé faire, vous auriez quand même été au chômage. .. Je ne me serait pas laisser trouer par n’importe qui !

Lui dit-elle, avec amusement.

-C’est quoi votre nom monsieur-je-suis-de-la-brigade-criminelle ?

Finit-elle par demander.

L'agent eut un sourire plus sincère quand la fille lui demanda son nom. En fin de compte, il n'était pas réellement agacé. Au contraire, cet échange de pique l'avait diverti, et il était plutôt satisfait de pouvoir pour une fois échanger autre chose que des coups et des balles avec une inconnue tout en étant de service.
Le petit air supérieur de cette fille l'amusait. Ainsi, elle n'avait pas la langue dans sa poche, et en plus elle sous-entendait qu'elle n'était pas sans défenses...
Riggs baissa d'un ton, constatant d'une voix plus douce :

Vous êtes pas du genre à lâcher prise hein ?

Il appréciait les femmes de caractère. Aussi décida-t-il de répondre à sa demande, et il lui donna son nom, tout en tendant la main en signe de paix, espérant qu'elle la serrerait.

Lieutenant Riggs.
Et vous mademoiselle je-suis-insolente-et-je-compte-bien-rester-comme-ça ?

La tête légèrement inclinée, et le regard malicieux, Nelïya attendais la réponse à sa question.


A … si il savait … La malice de ses prunelle n'en fut que décuplée à cette remarque. Pourtant, elle n'y répondit pas. Ce n'était d'ailleurs pas une question… Il connaissait déjà la réponse.
Le policier, ne semblait ni énervé, no offensé par l'échange. Ce qui aurait pu être le cas. Mais non. Le détachement avec lequel il prenait la situation plaisait à la jeune femme. Enfin quelqu'un qui ne –pardonnez moi l'expression- "pétait pas plus haut que son cul ".



Très honnêtement, Nelîya fut tenté de pousser sa fourberie jusqu'à répondre "Mes amis m'appellent Nel. Vous, vous pouvez m'appeler Nelïya", mais elle se reprit. Son arrogance avait déjà était assez venimeuse, pour qu'elle cesse. Alors, elle tendit sa main, et serra celle qu'il lui tendait. Il n'avait pas la poigne "molle". Au contraire, elle était ferme, à l'image de celles des hommes qui on l'habitude d'en côtoyer d'autre. La police n'était pas un lieu on l'on trouvait en majorité des femmes, il faut bien l'avouer.

- Fox, répondit-elle, cette fois avec plus de chaleur dans la voix, comme pour montrer qu'elle avait aussi l'option "agréable", dans ses compétences.

La jeune femme lui serra la main qu'il lui avait tendu, et prononça un simple mot : Fox.
Sam haussa les sourcils et lui adressa un sourire surpris, avec l'expression de celui qui se demande s'il s'agit d'une blague.

"Fox" ? Comme le renard ? Plutôt comme "mozilla firefox" ou "twenty century fox" ?

La remarque était un brin désobligeante, il en avait conscience, mais cela n'empêchait pas que le nom était étrange. Probablement un surnom.

La jeune femme ne s'était pas attendue à voir de l'étonnement sur le visage du policier en lui dévoilant son nom. Pourtant, c'était compréhensible. Elle n'avait plus le moindre accent de son pays natal, et "Fox" sonnait trop anglais pour une femme qui se voulait française. Alors indubitablement, on croyait à un pseudonyme…
Ce qui n'était pas si mal.

-Fox comme l'animal rusé qui baise toujours le loup à la fin des compte, oui c'est ça…

Répondit-elle toujours franchement et souriante. Elle pencha la tête pour étudier la réaction de l'homme à sa réplique. Puis :

-Bon ce n'est pas tout ça, mais j' voudrais pas vous déranger plus longtemps si vous être en service… Lieutenant Riggs.

Elle avait ajouté les derniers mots comme si elle les avait oublié et s'en été rappelé au dernier moment.

Riggs se demanda qui pouvait bien être le loup dans sa métaphore. Evoquait-elle la bande de mini-loubards de tout à l'heure ? Ou parlait-elle de lui, qui s'était laissé perdre à la joute verbale ? Allez savoir ! Le terme "baise" l'étonna, il ne s'attendait pas à un terme vulgaire dans la bouche de cette femme. Pourtant, elle avait bien le look à assumer ce genre de phrases. Au final il se contenta d'un petit sourire, sans commentaire superflu. Alors elle lui dit qu'elle allait le laisser continuer son service.

Ouais, z'avez raison, faut que je retourne bosser... J'ai laissé la voiture devant l'entrée en plus, ça pourrait déranger.

Il se détourna et fit quelques pas vers la voiture, puis se retourna vers Nelïya et ajouta avec un ton malicieux :

Au fait, c'est quand même marrant que vous ayez un nom d'animal terrestre, pour une aquatique. Bonne journée à vous !

HRP : J’adore ton nouvel avatar !!
HRP 2 : Je pense qu’on peut finir le sujet

La rencontre semblait donc se finir là. L’instant partagé avait était court, mais pas moins amusant… Nelïya regrettait presque de ne pas pouvoir lui dérober quelque heures de plus à son travail…

Peut être seraient-ils amené à se retrouver de nouveau. Dans une situation plus apte pour faire plus ample connaissance.


La malice avait brillait dans les yeux de l’agent lorsqu’il lui avait dit cela. Pensait-il vraiment qu’elle était une hybride aquatique ? D’ailleurs, Nelïya comprenait mal pourquoi il était amené à penser à cela… Le fait qu’elle se trouvait au centre de leur territoire lui été totalement inconnu. Mais elle repondit sans dementir :

-La vie fait mal les choses pas vrai ?

Un haussement d’épaule. Un sourire malicieux. Elle tourna les talons et s’en alla.