Mieux vaut hurler avec les loups ou aboyer avec les chiens? (NeLupa ?)

Déjà le soleil mourant se diluait dans la grisaille du crépuscule. Les toits de Paris s'embrumaient sous les teintes roses pastelles et mordorées, tandis que progressivement les ombres envahissaient les rues.
La jourdée avait atteint son heure d' Entre chiens et loups, pour ainsi dire.

Basker et La Meute

De furtives silhouettes galopent sur le bitume que frappent nos griffes. Dans notre quartier, notre nuit commence.

# Cette odeur… #

Plochon, Le Borgne, Pachka, La Hyène, Taraud et moi-même en vadrouille. Ma meute, tous des bâtards difformes et puant, et j’en suis le chef. Ces chiens galeux le savent, même si certain ont parfois besoin que je le leur rappel.

# Sa sent la femelle ici ! #

Il est tout excité Le Borgne.

# Une nouvelle. Une étrangère. Pas une qu’on connaît.#

Je grogne et montre les dents.

# Suit et obéit. Je commande. #

Je me dois sans cesse d’asseoir mon autorité avec ce mâle dominant.
Quand je l’ai connu, il n’était pas encore Le Borgne. Assoir mon autorité, ça lui a coûté un œil.
Ne nous détournons pas de notre objectif. Nous chassons. Clearsight néglige trop son devoir ces derniers temps, et ne nous a pas nourris. Depuis deux jours qu’ils ont les crocs. Pourtant il ne faut pas nous détourner de notre proie. Il n'est pas difficile de suivre sa piste, mais tous sont si dissipés. Tant d'odeurs dans l'air et sur le sol qui les narguent. Elle est maline la bête traquée, parce qu'elle se cache près des ordures. Tous l'ont senti. La saleté s'est planquée près des poubelles de derrière la boucherie.

# Touchez pas. Sur vos gardes. Ne perdez pas sa piste. Nous allons le coincé. #

Inutile... Mon autorité a des limites. Je ne vais pas pouvoir empêcher ces goinfres de fouiller les détritus pour s'empiffrer des restes de viandes. Tant pis, je me passerais d'eux. Je flaire la trace olfactive du fuyard et finit par retrouver sa piste sans trop de difficulté. Il ne m’échappera pas aussi facilement. Truffe pointé vers le bas, je fends le soir qui tombe. Ce n’est pas en se muant en un fichu rongeur qu’il va nous échapper. Il a cru que parce qu’il avait lui aussi quatre pattes il aurait une chance de nous semer ? Je l’ai débusqué. Cet espèce d’énorme rat détale, et je le suis de près. Mes babines se rapprochent dangereusement de ses flancs. J’y.. suis… presque… et
NON !
La peste à filé droit dans une bouche d’égout. Écœuré d’avoir manqué ma cible, les poils hérissés de rage, je reviens penaud sur mes pas, et m’en vais retrouver les autres. Ça va faire mal. Si ces goinfres ne m’avaient pas lâché, m’avaient obéit comme il se doit, nous aurions encerclé l’hybride et lui aurions fait le sort qu’il mérite. Alors que je traine la patte et grogne de dépit, des aboiements me font presser l’allure. Y a de l’agitation. Cette bande d’incapables ne sont tout de même pas en train de se battre pour un bout de carcasse ? Je vais y mettre de l’ordre moi, je vous le dis !

# Silence ! Qu’est-ce que c’est que ce raffut ?! #

Une odeur. C’est beaucoup de chose une odeur ; ca peut être celle d’un objet, d’un animal, d’un aliment. C’est donc toujours bon a suivre, car une odeur ne dit pas toujours tout.

Lupa piste. La nuit protectrice est tombée, et l’enveloppe, la dérobant aux yeux les plus curieux.
Lupa aime la nuit, même si la nuit n’a pas d’odeur. Mais la nuit a une texture, une beauté une puissance, et c’est pour ça Lupa l’aime. Une ruelle, puis une autres, les virages qui se suivent, mais l’odeur est toujours là.
Ce n’était pas pour cela que Lupa était partie vagabonder cette nuit. Ce n’était pas une odeur qu’elle cherchait, mais quelque chose de plus personnel. Quelque chose qui avait disparu, dans sa tête, quelque chose qu’elle doit retrouver, c’est Adhémar qui lui a conseillé. Mais l’odeur était là. Alors … On cherchera cette chose plus tard. L’odeur d’abord.

Une odeur ça peut être une grande chose, ou une plus modeste. C’est ça qui est intéressant, la suivre, sans jamais vraiment savoir … Cette nuit là, c’est une poubelle de boucherie. Une poubelle ce n’est pas grand-chose pour un humain. Mais c’est une trouvaille pour un chien, ou pour une louve…

Lupa a faim, cela fait plusieurs jours qu’elle a quitté Adhémar pour sa quête. Ce qui explique qu’elle soit si loin, si affamée. Et la marche ça creuse. Elle bondit et disparaît dans la beine. Ses crocs s’activent, ils arrachent, ils trouent. La nourriture est là…

Une odeur, ça peut être un danger.

Lupa dresse les oreilles. Il y a du monde. Elle reste dans sa beine, les babines retroussées. On est là pour lui prendre son butin.
Une meute, au moins. Ils bondissent, leurs griffes lacèrent la poubelle. Celle-ci tangue. Lupa grogne encore plus. La beine vacille, et Lupa a juste le temps de bondir hors de sa cachette pour ne pas être blessée.

Un grand dogue la reluque. D’un seul œil. Malveillant. Ses longues babines retroussées lui donnent l’air de sourire.
Elle dresse la tête, sans reculer… Il s’avance assuré. Quelle prétention pour un cabot aussi miteux ! Lupa lève la tête, et le défi d’avancer encore en lui déployant sa grande rangée de crocs.
Il n’a pas peur ce dogue … Il est fou … Ou en rute.

Il avance sa truffe sans se soucier des avertissements de Lupa. Que croit-il ? Qu’elle va se laisser saillir par un chien aux crocs plus courts que les siens ?

Il aurait du comprendre.

La gueule ouverte de Lupa fend l’air et claque sauvagement dans l’air. Il a était assez rapide pour reculer a temps. Un concert d’aboiement raisonne. C’est le reste de la meute qui participe. Qui semble se moquer du borgne contraint de reculer face à une femelle.
Ils se moquent, ils se moquent, mais tous restent bien à l’écart... Pour le moment …

MP: j'ai joué un peu la meute, j'espère que ça te dérange pas ?

Basker raconte:

Alors voilà les responsables des tout se remue-ménage.
Une benne renversée et une grande chienne claire à la silhouette élancée.
Elle va me semer la pagaille, mettre la meute sans dessus dessous.
Elle ressemble à si méprendre à une louve, d'ailleurs sûrement a-t-elle du sang lupin. On l'avait tous flairé. C'est son odeur qui agitait tant le Borgne. Au garrot, elle doit mesurer deux ou trois centimètres de plus que moi. Si l'on fait abstraction du fait qu'elle a le poil dense et moi raz nous pourrions dire que nous somme a peu de chose près du même gabarit. Une belle bête en somme. Une errante, une solitaire, fugueuse ou abandonnée, à moins peut-être une simple promeneuse domestiquée? Qu'est-ce qu'elle est?

# Elle est pour moi. #
C’est ce que le Borgne semble répondre.
Seulement la grise lupine n'a pas l'air d'approuver. Tous crocs dehors elle est prête à lui faire regretter cet attitude trop entreprenante à son goût. Vrai que Le Borgne mérite un coup de crocs.
Si elle ne le lui donne pas, c’est moi qui le lui donnerai. D’ailleurs je vais le lui donner.
Il n’a pas l’autorisation d’entreprendre les femelles alors qu’il est sous ma domination. Puis tiens, comme ça il payera pour tous les autres! Il faut bien que je passe ma rage sur l'un de ces incapables, pour l'exemple.

Sans sommations je me jette sur ce clébard baveux et lubrique, lui choppe l'échine et le roule dans la crasse du sol jonché de détritus. Quelques touffes de poils volent un peu autours de nous avant de retomber à terre.
Il saigne même un peu.
Il a eut son compte pour cette fois. Penaud, il recule la queue entre les pattes de derrière. L'insolent oserait-il encore grogner? D'un seul regard je le fais taire.

A présent, je m’approche de l’étrangère. Toujours sur mes gardes, les oreilles bien droites, je vais pour la renifler afin d'en apprendre plus à son sujet. Tenter d’établir un premier contacte.

# Qui es-tu chienne nouvelle ? #

De nouveaux crocs, et des aussi beaux que les siens, dans ma meute ne seront jamais de trop. Par contre si elle remet en cause mon autorité et menace l'ordre que j'ai si durement établie au sein du groupe, qu'elle se prépare à la bagarre. Ceux de notre race ne plaisantent ni avec la hiérarchie, ni avec les territoires.

[hrp: ça ne me dérange pas du tout que tu joues la meute, ils sont là pour ça; donner du jeu. ^^]

C’est qu’il est insistant ce dogue. Il veut peut être la pousser à bout. Voir ce qu’elle a dans le ventre comme disent les humains. Très bien. Qu’il approche. Avec sa silhouette d’anorexique il ne faudra pas grand-chose à Lupa pour le mettre à terre. Elle est bien plus engraissée, et son pelage épais lui offre une excellente protection contre les crocs insidieux.
Non ce qu’il la dérange plus c’est plus la meute … Si contre un corniaud Lupa a toute ses chances, les probabilités ne sont plus les mêmes contre toute une troupe.
Qui vivra verra.

C’est un nouveau Luron qui vient lui offrir la réponse. Elle le reconnaît comme l’alpha immédiatement. Simple constatation, il vient de se jeter sur le dogue pour obtenir sa soumission, et les autres n’ont rien fait. Il a l’autorité et tous la lui laisse…

Il est mieux battit, et de tous il est le moins miteux. Il s’avance vers elle. Ses yeux la fixent, ses crocs la mettent en garde, mais ses intentions ne sont pas les mêmes qu’à l’autre bâtard.
Une humaine aurait dit « je n’avais pas besoin de ton aide ». Mais pas la louve. La louve comprend qu’il n’y avait que lui pour remettre l’autre à sa place. Qu’il ne l’a pas fait pour elle. Juste pour lui, pour le maintient des règles d’une meute. Il est le seul à pouvoir la juger.

Le défit n’est plus le même. Contre l’autre, elle aurait eût sa chance. Là … c’est plus pareil, elle vient d’avoir un aperçut de sa force, et se passerait bien d’y goûter. Il doit être le maitre de ce territoire. Maintenant qu’il est assez proche elle sent son parfum musqué, le même que ses les bouches d’incendie et autre poteau qui ont eu l’honneur de se faire baptiser.
Pendant un court instant elle continue à grogner, plus pour la forme. Son regard se baisse. Et ses oreilles a demi-couchée lui font perdre son attitude agressive.

*Pas là pour voler le territoire. Juste de passage*

C’est ce qu’elle veut dire. Mais ça … Ils le savent plus où moins. Elle aurait été un mâle, sûrement aurait-elle déjà gouté à ses crocs. Mais en l’occurrence c’est une femelle, et elle sera toujours mieux traiter pour cela. Les femelles c’est un moyen d’agrandir une meute sans risquer la rivalité. Les mâles le savent.

Elle recule un peu. Histoire de tester l’agressivité du bonhomme. Derrière, les autres farfouilles la poubelle… Elle vient de perdre son repas.

Basker raconte:

# Alors, que fais-tu la lupine ? #

Elle ne moufte pas. Elle n’a pas l’air de vouloir se battre. Une jeune adulte, plutôt bien nourrie. Le poil un peu sale, mais comparé à mes subalternes, on la dirait sortie du toilettage.
Très bien…
Je consens à tolérer sa présence parmi les miens. Nul n'aura le droit de l'importuner impunément.
Pour ce qui est de la nourriture, c'est différent. Si elle veut prendre part au festin, elle devra gagner sa part.

Cette chasse m'a donné faim.
Taraud a trouvé une belle épaule avec encore plein de viande dessus. Je m'octroie sa trouvaille. Ce morceau de choix me reviens de droit. Le cabot ne vient pas réclamer son reste. D'ailleurs tous ne devraient pas commencer sans moi. Queue droite, oreilles dressées, tête haute, je m'approche, ils s'écartent. Ils attendrons que je finisse.

Je m'écarte enfin. Ils ont le champs libre et tous se ruent sur les restes.
Affectant toujours le port altier de ma tête et de mes fières oreilles, ma queue se baisse dans une attitude neutre. Je regarde fixement le nouvelle venue lui faisant ainsi comprendre qu'elle est libre de se joindre à la meute. En cas de litige concernant le partage du repas, je n'interviendrai pas.

# Tu peux manger aussi chienne lupine. #

Les autres mâles devraient maintenant la laisser tranquille. Du moment qu'elle ne touche pas aux débris de carcasses qu'ils ont sous les crocs. La hyène, par contre, a l'air de regarder d'un sale œil cette jeune femelle fraichement arrivée. Le pelage hérissée, cette teigneuse fronce le museau en direction de la lupine, l'air de dire:

#Toi fait attention l'étrangère. C'est pas parce que le chef tolère, que tu as tous les droits.#

Rentrer dans une meute c’est n’est pas comment rentrer dans une maison. On n’est pas traité en invité. On est toléré. Et c’est tout.
La meute se jette sur la viande. Lupa les regardes. Ils sont maigres et affamé, et si elle veut prendre sa part, elle devra jouer des crocs. Cela vaut-il le coup ?
La viande si elle a été jetée c’est bien parce qu’elle ne vaut plus rien pour les humains… ; Adhémar, lui, lui donne toujours de la bonne viande. Et c’est qu’elle a faim, mais est-elle affamée ? Non. Elle peut se permettre d’attendre. Elle pourra chasser un bon pigeon bien gras dès demain…

Elle s’ébroue et se détourne.

Elle va s’allonger un peu plus loin. Se pose. Elle réfléchit, comme une humaine même si elle ne le sait pas vraiment.
Ce n’est pas la viande qui la mené ici. Elle cherche quelque chose. Une meute ça peu protéger. Si elle est tolérée et bien vu par l’apha elle pourra flâner sur le territoire sans rien risquer, et trouver ce qu’elle cherche. C’est une idée …

En tout cas il est évident qu’elle ne doit pas se montrer hostile ni se faire des ennemis… Elle doit déjà se méfier des humains …

Elle se lève et marche vers L’alpha. La queue basse, pour qu’il sache qu’elle ne veut rien de mal. Elle tend la truffe vers lui. Il a encore un peu de sang sur le coin de la babine.
Elle pousse un couinement puis lui lèche le coin de la gueule*, puis recule, se couche et montre son ventre.

*là voilà, je ne veux rien faire de méchant. Je suis une gentille fille qui connaît les règle de la meute*

Un bruit de voiture.
Elle dresse les oreilles avec méfiance … Des humains ?

* Une attitude de soumission empruntée au comportement infantile consiste à lécher les coins de la bouche du dominant.

Basker raconte:

La lupine ne mange pas? Elle est prudente. Ou patiente peut-être. En tous cas, disciplinée. Ce sont trois qualités que j'apprécie grandement chez un chien, et peu d'entre nous possèdent les trois.
La voilà qui s’approche. Rien d’agressif dans sa démarche. Elle vient pour me lécher le museau.
Je la laisse faire. Elle s'allonge sur la dos, les quatre pattes en l'air dans une attitude de soumission qui ne peut que me satisfaire.

#Oui. Je vois que tu n’es pas une mauvaise, toi. Tu ne me créeras pas de problèmes.#

C’est une bonne chose de voir la meute s’agrandir. Je suis certain que Clearsight ne sera pas fâché d'accueillir une nouvelle gueule à sa charge. Charge qu'il délaisse un peu trop à mon goût en se moment. Où peut-il bien être d'ailleurs à cette heure? Après tout, peu importe. Je finirai bien par le retrouver. Je le retrouve toujours. Et quand je lui présenterai cette nouvelle recrue, il ne pourra que se montrer enthousiaste! L'enthousiasme... c'est ça qui lui manque; l'enthousiasme.
Un bruit?

Une voiture vient de s’arrêter au coin de la rue. Le bruit de son moteur me dit quelque chose… rien qui vaille. La façon que ses passagers ont de claquer les portières; brutale et déterminée. Ces voix. Ces odeurs.
La fourrière?! A cette heure tardive ? ...ou des policiers peut-être?
Mes gloutons de compagnons cessent enfin de bâfrer. Eux aussi ils ont entendu, flairé et enfin compris.

#Les hommes qui attrapent ! Les hommes qui attrapent !#

Et maintenant c'est la panique, la débandade. Voilà que ça jappe et ça détalle sans plus attendre.
Nous avons probablement été trop bruyant tout à l’heure. Maintenant va falloir courir et vite.
Je regarde la Lupine droit dans les yeux avant d'ouvrir la marche. C'est une invitation à nous suivre.

#Faut pas rester là.#

*Alors vous aussi vous les fuyez ? Je pensais qu’ils étaient vos maitres… *

Lupa n’aiment pas les hommes. Il n’y a qu’Adhémar en qui elle a confiance. Les yeux sombres de l’alpha se plantent dans ses prunelles, il attend qu’elle parte avec eux. Veut-il fermer la marche ? Pour s’assurer de ne perdre personne ?
Qu’importe, il lui offre la protection de la meute, et elle l’accepte. Bondissant sur ses pattes, elle sent ses muscles et ses coussinets protester contre cette nouvelle course forcée, mais il faut y aller. Il faut courir. Tant pis pour la fatigue.
La louve se confond dans la meute. Une chose lui sauve la vie, c’est que dans cet état, elle n’a pas conscience de son pouvoir de vitesse. Elle se sent en sécurité. Alors, il ne s’éveille pas.

*Les rues se succèdent. Je me demande où ils vont. Savent-ils où il y a de la sécurité ?*

Le groupe déboule dans une rue plus large. Et brusquement une lumière aveuglante lèche le bitume et les éblouit. Il y a des jappements, Lupa sent la meute se disperser, certains bondir de plus belle, un bruit étourdissant lui vrille les tympans, et sa prunelle lupine distingue enfin une forme derrière cette lumière.
C’est plus grand que « boite à roulette qui sentent l’humain », plus imposant. La masse doit faire plusieurs mètres de haut. Et il jette sa masse droit sur elle. Elle qui c’est figée de stupeur. D’effroi. Quel est ce monstre dont les roues dépassent presque la hauteur de son garrot ?

Un camion, Lupa. C’est un camion. Mais auras-tu le temps de t’en souvenir avant qu’il ne t’emporte dans les rouages de sa vitesse excessif ?
Si ce n’est pas le cas, tu peux au moins l’appeler « ta mort ». Car c’est bien ce qu’il t’apporte, ce camion. Soulage toi, sa masse est tel que tu seras morte avant de le sentir

Basker raconte:

Sommes-nous au complet ? Pas facile à dire. Les bâtards cavalent à vive allure dans des directions opposées. Tous ont traversé la rue. Je me retourne pour bien vérifier qu’il n’y ait pas de trainard. Désormais certain que je ferme bien la course, je fonce. Le propre d’une rue est de déboucher sur une autre ; celle-ci est plus grande encore. Une route plus large n’en est que plus risquée. Que font-ils? Ils ne faut pas rester comme ça dessus! Mais barrez-vous! Barrez-vous! ...

# NON ! LUPINE ATTENTION !!! #

Par instinct je m’élance. Le rôle de l’alpha est de protéger les membres de sa meute quelque soit leur ancienneté. En se soumettant puis en acceptant de nous suivre, elle a gagné ma protection. Tout dans ma caboche de corniaud se passe en quelques fractions de secondes. Deux possibilités : Si je suis assez rapide, je la choppe par le col et la sort de la route. Si je ne le suis pas… L’impacte est inévitable.
En un bond je l’ai rejoint sur le bitume de la chaussée.
La lumière que le monstre crache par ses lucarnes avant nous aveugle.
Je ne suis pas assez rapide.
Les réflexes de l’humain dans le ventre du géant de métal ne le seront certainement pas assez non plus. Alors, je me place devant la Lupine faisant écran de mon corps. Dans un rugissement épouvantable, les freins crissent mais trop tard…
Impacte.

* * *

# Qu’est-ce que ?!.. P****n de clebs de m**** !!! Tant pis pour lui ! Il n’a rien à fiche sur la route ! #

C’était trop tard pour freiner. De toute façon cela ne ferait qu’un cabot de moins à souiller les trottoirs de Panam. Un chien qu’est pas tenue en laisse, le propriétaire ne pourrait pas venir se plaindre.
Mieux vaut un sac à puces écrasé qu'un camion accidenté. Alors tant pis s'il devra nettoyer le pare-chocs après, mais il va se le payer. C'est dégueulasse mais c'est comme ça. Reste plus qu'a tendre l'oreille pour entendre le drôle de bruit que va faire
l'impacte.
... * KRASH !!! * ...
Comme si il était rentré dans un mur.
Heureusement la ceinture de sécurité, au prix de quelques côtes fêlées, l’empêche de venir heurter le pare-brise. Le conducteur n’a pas le temps de comprendre ce qui vient de se passer. D'autre automobilistes surpris par l'arrêt brusque et forcé du poids-lourd n'ont pas le réflexe suffisant pour stopper leur véhicule à temps. Carambolage sur la voie public; la circulation va être immobilisée pendant un bon bout de temps. Entrouvrant ses paupières le routier s'interroge sur la nature de l'objet percuté, mais malgré ses effort il ne peut distinguer qu’une masse noire recroquevillée sur elle-même. Soudain, surgissant de la forme obscure, deux billes lumineuses reflètent la lumière des phares. La silhouette qui se dresse a presque taille humaine, mais n'en a que vaguement la forme.

* * *

Basker raconte: [Forme hybride] *

Mieux vaut hurler avec les loups ou aboyer avec les chiens? (NeLupa ?) Bask_h10

Je me relève. Un miracle ? Non. Un tel prodige n’est pas l'œuvre de Dieu mais celle du Démon. Je contemple la désolante scène de l’accident que je viens de provoquer. Ce n’est pas la première fois. Au moins la Lupine a la vie sauve. Tout ça pour une chienne. On ne calcule pas pareille quand on est guidé par ses pulsions animales. La logique des chiens n'est pas celle des Hommes.
Mais tout bien considéré, une vie quelle qu’elle soit n'a-t-elle pas plus de valeur qu’un vulgaire tas de ferrailles ?

* Basker a fait usage du pouvoir hybride Hyper-densité : votre corps devient extrêmement dense pendant un temps limité. Vous devenez très lourd et très solide. Vous pouvez encaisser les coups sans broncher et même traverser les murs en courant.
Avec l'accord des admins bien sûr.

mp : Dsl c'est pas tèrs brillant comme post, mais en ce moment c'est un peu bagdad mon emploi du temps, donc je post un pti machin histoire que tu ais pas à attendre 1000 ans

*Bouge, Bouge !!!*

Mais le corps ne réagit pas. Les grands yeux de Lupa fixent le véhicule sans pouvoir s’en détacher, ce n’est que lorsqu’il est tout près, trop près, que ses paupières de ferment comme si ne pas voir allait empêcher l’impact.

Elle l’attend, cette carcasse métallique qui va lui broyer les os. Mais elle ne vient pas. Le son de l’impact a pourtant explosé dans la rue. La mort est elle si indolore ?

Elle ouvre une paupière. Elle ouvre l’autre, cligne, stabilise sa vue.

*Alpha ?*

C’est à l’odeur qu’elle l’a reconnu plus qu’à la vue… Est-ce vraiment lui ? Cette forme, ni canine ni humaine qui la fixe d’un œil jaune ?

Son odeur ne trompe pas, et elle ne comprend pas. Qui est-il ? Que c’est-il passé ?
Elle recule, mi intriguée, mi peureuse. Elle essaye de comprendre.

-Putain de bordel, c’est quoi cette merde !

La voix humaine la fait sursauter. Et c’est là qu’elle le remarque ; le camion est toujours là, mais sa « truffe » semble s’être écrasée contre un objet plus lourd que lui. Elle fume.
L’humain descend, il tremble un peu mais râle toujours. Sûrement un signe de bonne santé…

Encore à moitié choquée la Lupine repose ses prunelles sur ce qu’elle pense être l’alpha, ce qui en a l’odeur au moins. Elle décide de croire que c’est bien lui.
Elle jappe à son encontre.

*Pas rester ici, les humains !*

*Tu n’es pas partie sans moi, je ne pars pas sans toi !*

Elle jappe encore. Mais elle ignore que c’est son cœur de femme et d’humaine qui parle. La reconnaissance n’est pas une valeur canine…

Basker raconte:

Ma Lupine, tu n'as pas une égratignure. Moi j'ai le souffle court et presque la nausée. Qu'est-ce que je peux me faire horreur sous cette forme. Je lis comme de l’inquiétude au fond de ton regard. Tu te demandes peut-être si cette créature étrange est bien le chien noir que tu as rencontré quelques instants plus tôt. Mais tu n’es pas humaine alors tu ne réfléchis pas avec tes yeux et ta logique. Non c’est ton flaire et ton instinct qui te font reconnaitre ton chef de meute.
Le contacte de ta patte sur ma poitrine me donne envie de sourire. Je suis capable de sourire sous cette forme. C’est répugnant.
La rumeur s’élève, de plus en plus forte. Ça devient bouillant. Et moi qui reste sur place, tout comme si mes pattes pesaient des tonnes. La police sera sûrement là d’un moment à l’autre, les pompiers peut-être aussi et la masse humaine qui ira grandissante. Même si tu n’en as pas réellement conscience parce que tu n’es qu’une chienne, tu sens malgré tout qu’il nous faut fuir.
Vite. Reprendre ma forme animale et fuir cette place. Je te suis Lupine.
… Comment… comment fait-on déjà ?
Pourtant élancé à quatre pattes comme je suis, ma position serait plutôt favorable à une nouvelle métamorphose animale. Quelle plaie ce corps hybride ni fait pour la discrétion, ni adapté pour la fuite!
Où cours-tu, Lupine ? Ruelles et passages dérobés filent à vive allure sous nos coussinets. J’ai du mal a prendre quelques-uns d’entre eux. Ma corpulence n’est pas un atout quand on joue le rôle du pourchassé. Je ne peux que regretter ma musculature fine et élancée de canidé. Pas facile de te suivre, toi qui trace ton chemin à travers les goulets encombrés comme un éclair pâle.

Enfin nous nous arrêtons dans un vieux squat délabré et désert d’apparence. Une ruine à l'abandon aux fenêtres rendues aveugles par des planches de bois clouées, un avec des portes auxquelles ils ne restent que les gonds et par lesquelles ne pénètrent guère plus que des courants d’airs. Ça et là des débris multiples jonchent ces lieux insalubres ; Vieux landau et caddie de super marché rouillé, bouteilles vides entières, brisées à moitié ou en éclats de verre éparpillés. Des vêtements de toutes sortes et de toutes tailles, usés, moisis, de vraie loques puantes et éparses parmi autres vieilleries hantent encore la place, ainsi qu'une forte odeur d’urine.
Marchant parmi les détritus, mon regard croise un fragment de miroir éclaté à terre. Sur son eau glisse le reflet d'une horreur couverte d' obscures poils luisant, se tenant dressée sur ses deux membres arrières, pourvue d'oreilles pointues et d'une longue queue qu'elle tient basses. J'en détourne ma vue et passe.
Dans quelques mois, qui-sait, à l'emplacement de ce taudis se dressera peut-être un fier building à la pointe de l’innovation architecturale et technologique. Cet endroit sinistre est bel et bien destiné à une destruction plus qu’imminente, cependant des êtres ont dut y élire domicile. Et quels êtres ? Pas même des chiens. Des Hommes, et pourtant vivant pire que bien des chiens. Quand les humains rencontrent un cabot errant, ils le capturent puis ils le piquent. Quand c’est un de leurs semblables qu’ils prennent à errer dans la rue, ils ne le capturent que très rarement, mais presque à chaque fois, ils le laissent crever de faim. Non, croyez-moi, de ce temps-ci, mieux vaux être corniaud égaré qu’homme errant en marge de la société humaine.
Sur cette réflexion que trop lucide, je m’assoie avec une infinie précaution contre un mur branlant de cette bâtisse en état de délabrement avancée. Je fais tout de manière précautionneuse sous cette forme car je ne contrôle rien. Avant tout se calmer. Reprendre une respiration régulière, fermer la bouche et arrêter d' haleter la langue pendante. Je ferme les yeux. Concentration. Mes deux paupières s’ouvre lentement sur mes pattes avants qui bien que fournies de poils raz et pourvues de griffes ressemblent encore trop à des mains. Je laisse échapper un gémissement de dépit.
Pourquoi je n’y arrive pas ? Aurai-je oublié ? Cela fait si longtemps.
Je cache mon museau dans mes membres supérieurs. J’aurai envi de hurler.
C’est un cauchemar. Je ne peux pas rester comme ça !
Lupine… tu es là devant moi, à me fixer de tes beaux yeux ambrés. Probable que tu te demandes ce qu’il a à pigner comme ça le grand molosse noir. Ce n’est pas tellement compliqué, même toi tu pourrais le comprendre. Tiens, je vais t’expliquer… Il a été méchant. Il a fait une bêtise. Il s’est comporté en mauvais chien, alors le Maître l’a punit en le forçant à rester le blasphème sur pattes que je suis.
Doucement, je tends vers toi ma monstruosité de main. Une hésitation suspend temporairement mon geste. J’ai peur de te faire mal. Puis c’’était avant que je pouvais caresser les chiens… Comment, j’ose encore penser ainsi.
Il n’y a plus d’avant…
Mes doigts finissent par frôler puis s’enfoncer dans ton épaisse fourrure. Ils grattent le sommet de ton crâne touffu et flattent son doux pelage.

« Brave.. fille… »

Je sens une goutte perler sur ma joue. L’eau tomberait-elle du ciel à travers la toiture mitée de cette ruine ? Manquerait plus qu’ça tiens ! Je lève la tête. Il fait nuit à travers le toit, une nuit vide d’étoile, vide de nuage et vide de pluie. C’est alors que je peux avoir des larmes sous cette forme là. Répugnant.

Mieux vaut hurler avec les loups ou aboyer avec les chiens? (NeLupa ?) Spidy10

NOM : Mor
PRENOM : Julien
RACE : Hybride veuve noire
POUVOIRS :Seul les mauvais en auront un aperçu
AUTRES INFOS A SAVOIR : Il aimerait être appelé spiderman, il pense que ses pouvoirs d'hybride doivent servir une bonne cause comme la justice. Il a fait son costume lui même, même si ce dernier est l'exacte réplique de celui du héros marvel qui reste son model. Ne soyez pas surpris de le voir vanner et tourner en dérision tout ce qui l'approche.

Encore un qui pensait pouvoir nous narguer même si notre chef est en prison. Répugnante créature plus animale qu'humaine au pelage noir. Il effrayait la foule, faisait pleurer les gosses, et pire encore il me filer la gerbe à respirer le même air que moi en ma présence. C'était à peu de chose près, en très schématisé et avec une poignée d'insulte en moins ce qu'avait à l'esprit Mathieu devant le spectacle de cet hybride. Jeune chasseur fraîchement initié, fervent croyant motivé par le dégoût que lui inspire tout ses non humains. Il n'avait pas toujours été ainsi, il fut une époque ou son dégoût bien que présent n'était pas exprimé. Tant que ses créatures restaient loin de lui il n'avait pas ressenti le besoin de prendre le même chemin que son père, à savoir celui des armes et de la lutte. Il changea d'avis le jour celle qu'il avait épousé c'était changée en une sorte de poisson dans leur lit. Il c'était senti souillé, elle était la en train de le regarder grand sourire. Elle c'était sûrement crue maligne et que la surprise allait être grande pour son mari...Elle n'avait pas tout à fait eu tord, néanmoins il demanda le divorce immédiatement. Cette souillure il ne put jamais s'y faire, ils étaient partout, ils nous narguent, ils veulent nous remplacer.

Pas cette fois.

Suivre la meute de chiens ne fut pas très difficile pour lui, Dieu lui avait donné la vitesse de le faire, et il était tenace. Il ne se lança pas tout de suite dans la bagarre, il voulait être sur de son coup. Un hybride c'était jouable, mais il ne savait pas combien d'autres chiens de la meute étaient des hybrides, et surtout il y avait ce loup. Un loup en plein Paris, tout aussi possible qu'un éléphant. Il était forcément question d'un vampire, ça faisait donc du deux contre un...Il allait devoir se débarrasser de l'hybride très rapidement pour remettre les compteurs en ordre.

L'hybride à un comportement bizarre, il semble affolé comme si quelque chose n'allait pas. Qu'importe, bientôt il n'aurait plus à ce soucier de rien. Le vampire ne fait pas mine de reprendre sa forme humanoïde. Mathieu n'était pas sur que cela lui rendrait service, mais sait-on jamais. Pour commencer son silencieux peu de chance qu'une fois le premier coup tiré il ne soit pas repéré, après tout ces saloperies avaient de sens incroyablement développés mais par réflexe il préféra la jouer aussi discrète que possible. Il prépara son arme lentement, pendant que monstre un papouillait monstre deux dans une pseudo démonstration d'affectivité qui failli achevé la nausée qui montait en lui. Il était bon viseur et ajusta sa ligne de mir sur la nuque du gros animal noir, il retint sa respiration son doigt pressa la détente et dans le chaos le plus total il rata son coup. Une sorte de truc blanchâtre comme de la toile d'araignée mais en plus épais tira son arme vers le haut alors qu'une voix fanfaronne annonçait :

-Tatatata la période de la chasse à l'hybride n'est pas ouverte et votre arme n'est pas réglementaire. Je vais donc devoir vous traîner au poste de police le plus proche...Ou en cas de refus, vous casser les dents et vous traîner au poste de police le plus proche.

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J'étais en train de faire ma ronde de la nuit quand un mouvement de foule m'attira près des lieux de l'accident. Encore un hybride, et toujours le même comportement vis a vis de lui. Certes il avait peut être agis excessivement pour un simple loup. Mais qu'importe ça n'était pas la première fois que je prenais la défense d'un hybride même s'il est dans son tord. J'avais suivi la scène depuis un mur, et un comportement m'avait interpellé alors que tout le monde restait bien en retrait de la scène et du groupe de chiens, j'ai vu cet homme s'avancer plus que rapidement pour intercepter l'hybride et sa meute de chiens. Mon instinct me poussa à le suivre même si rien n'indiquait un comportement hostile. Néanmoins je fus « rassuré » de voir que mon instinct ne m'avait pas trompé. J'avais vu cette homme attendre son heure dans l'ombre avant de sortir son arme. Et j'avais fais mon devoir de héros. Ma toile avait fusé rapide comme une balle, mais solide comme de la corde. Grâce à sa il avait raté son coup.

-Tatatata la période de la chasse à l'hybride n'est pas ouverte et votre arme n'est pas réglementaire. Je vais donc devoir vous traîner au poste de police le plus proche...Ou en cas de refus, vous casser les dents et vous traîner au poste de police le plus proche.

Petite remarque cynique pour lui montrer que je n'ai pas peur, même si je me tenais en retrait au plafond entre lui et l'hybride. Petite remarque cynique pour lui dire que je n'ai pas peur, et pour me dire que je n'ai pas peur. Mais elle fait partie du personnage, je suis sous ma forme hybride mais le lieu joue en ma faveur, impossible de bien distinguer les différentes horreurs physique qui font ce que je suis sous cette forme. J'ai toujours le pistolet au bout de ma toile, je fais en sorte qu'il s'envole au loin. En espérant qu'il n'ait pas le courage de faire face à deux hybrides. Je descend le long d'une deuxième toile très doucement, pendant ce temps il sort deux couteaux aux lames aussi acérées qu'a la ligne bizarroïde. Encore une fois j'étais bon pour sortir la machine à coudre en rentrant chez moi.

La lupine fend l’air. Ses muscles souples agitent son squelette dans une course véloce, et malgré son souffle déjà haletant, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Elle bondit, elle cours, comme si sa vie en dépendait.
Sur ses talons, elle sent la masse lourde et maladroite de l’alpha marteler le sol, et les vibrations qu’il génère font frémir ses coussinets.

Brusquement elle bifurque, ralentit l’allure, et freine. Ses oreilles à demi-couchées sur son encolure, dans une mimique de dégoût, elle affiche le désaccord et la désapprobation qu’elle ressent fasse au choix de la meute.

L’endroit put l’humain. Pire, il sent l’excrément, la sueur, la saleté de ces créatures et elle gronde de devoir se coucher là, sur ce territoire puant. Mais son corps réclame le repos. Sa langue pend trop, et son cœur palpite.

Elle renâcle, et finit par s’asseoir. Son regard cherche l’alpha… Il est bien là. Il n’est pas parti.
Elle le regarde et elle sent… Elle sent comme seuls les animaux savent le faire, la tristesse et l’accablement qui l’étreint et fait choir ses épaules sous un poids invisible.
Elle tend oreille et encolure à son encontre.

*Moi aussi je n’aime pas cet endroit alpha… Est-ce ça qui te rend si triste ? *

Il tend la main vers elle, elle sent sa main griffue s’infiltrer dans son pelage. Elle remue la queue.

Et brusquement un mouvement. Elle sursaute, fait un écart sur le côté. Ses yeux cherchent l’origine du danger. L’odeur des intrus lui sautent à la truffe. Des humains !

Sur son échine, sa fourrure se dresse, ses babines se retroussent et un grondement sourd jaillit de sa gorge profonde. Ils parlent de leur langue complexe qu’elle se refuse à comprendre. Mais leur langage corporel est bien tout ce qui l’intéresse… L’un à une attitude bien plus hostile que l’autre qui n’est que trop peu visible. Le premier tient des armes, et c’est sur lui qu’elle pose le regard hargneux. Bondissant, elle se place devant l’alpha, faisant de son corps un bouclier de chair pour préserver celui à qui elle doit la vie.

*Donne ton ordre alpha, et je ferais tâter de mes crocs à ceux qui ont menacé ta meute. Donne ton ordre, et j’attaquerais. Sert toi de moi. Mon corps et jeune, et mes crocs longs, je saurais te défendre. *

» « Mieux vaut tenir un lapin que poursuivre, un lièvre. »
» Les loups ?
» Un dîner pour mieux se connaître ... [Vesper]
» [Mars] Prix du post le mieux construit
» Les coups les mieux portés sont toujours ceux de vos semblables [Becca]