Mona Lisa toujours et encore. [Lana]

Vous arrive-t-il souvent de vous lever le matin avec une envie de faire quelque chose si forte qu'elle vous travail jusqu'au soir venu ? Moi, cela m'arriver continuellement et mon envie du jour était celle de me retourner voir le Louvre. Endroit que j'avais si souvent à une époque visité de jour, dépouillé de nuit. Je m'étais d'abord tempéré en me disant qu'il n'était raisonnable pour moi de remettre les pieds la dedans surtout que la dernière fois une petite tigresse m'avait mis hors combat une seringue dans le cou. Mais d'un autre coté cela faisait un bon moment que je n'avais plus rien fait de bon sur le plan culturel. N'ayant pas vraiment ce que l'on pourrait nommer des amis je n'avais guère de chose à faire la journée, si ce n'est préparer mes coups du soir. Hors la je n'avais rien de prévu, pas de vol, pas de soirée...Une journée vide et bien chiante, et finalement après m'être levé vers midi avoir mangé vite fait je me retrouvais dans les longues et surpeuplées allées du musée.

J'appréciais avec une joie non contenue de pouvoir en tant que plus grand voleur de Paris pouvoir déambuler comme n'importe quel touriste, dans les allées du plus grand musée de France. Regarder les gens rirent sur combien ils pourraient vendre les tableaux si jamais ils les volaient, beaucoup d'entre eux sous-estimaient grandement la valeur de ce qui se trouvait ici. Mais sûrement encore un plus grand nombre sous-estimait la difficulté ne serait ce que de trouver un acheteur. Moi je connaissais bien toutes ses choses et j'aurais pu faire de l'expertise pour le musée tellement j'en savais. J'avais tenu dans mes mains tellement des œuvres exposées ici j'en avais même subtilisé quelques une que j'avais ensuite rendu faute de pouvoir les vendre. La vente n'avait jamais été mon fort, je préfère être contacté par l'acheteur lui même et simplement lui trouver ce qu'il veut acheter. Je pris mon temps devant des statues romaines, elles étaient les seuls objets que je n'aurai jamais pu voler ici ainsi que tout les autres gros objets trop lourds. Je pris des photos pour des touristes chinois et japonais, j'ai toujours apprécié les asiatiques leur cultures, leurs façons de vivre, leurs films au jeu d'acteurs vraiment atroce. Bien que j'ai toujours été fan de leur films d'arts martiaux.

Ce qu'il y a de bien avec le Louvre, c'est que qu'importe le nombre de fois ou l'on y pose les pieds l'endroit nous prend toujours la journée. Et rien de tel pour terminer que d'aller voir le tableau des tableaux, le seul que tout ces chinois et japonais peuvent nous citer, a savoir Mona Lisa la Joconde. Je n'avais pas vraiment dans l'espoir de pouvoir la voir de près, mais avec un peu de chance je pourrai poser mes yeux dessus. Certes plus d'une fois je l'avais eu dans les mains, une fois même chez moi j'avais même tenté de la vendre, mais personne ne voulait se risquer ne serait ce qu'a croire une telle chose. Dommage, ça aurait sûrement été mon plus beau coup même si d'un autre coté il aurait été dommage de priver le reste du monde de ce tableau dont la beauté ne m'éblouissait pas. Le tableau était plutot banal, enfin la technique remarquable, mais Mona Lisa n'était pas mon genre de femme. Même si tout ses gens agglutinaient devant ne semblait pas partager mon opinion sur elle. Je fis ce que je pus pour passer devant certaines personnes sans trop bousculer, finalement c'était peine perdu les chinois formaient un bloc compact et à moins de déclencher un incident diplomatique avec de potentiel Bruce Lee je me résignais donc à rester la ou j'étais...Autrement dit a mi-distance.

-Ca n'est pas comme si je m'attendais à pouvoir me retrouver devant elle, mais la voir aurait pu me faire plaisir...

Je m'étais penché sur la personne à ma gauche sans même vraiment la regarder. J'avais toujours cette habitude de faire des remarques comme ça même à des inconnus de toute manière...Mon immortalité avait peuplé le monde et ma vie d'inconnus.

Bip. Bip. Bip ... Hm ... Qu'est ce que c'est que ce bruit ? J'étais totalement dans le noir, ne discernant rien de ce qui pouvait m'entourer, pourtant j'avais l'impression d'entendre un bruit dans mon subconscient. Ce son m'étant pourtant si familier mais je n'arrivais pas à le raccrocher à quelque chose, alors que j'avais la sensation d'avoir le mot sur le bout de la langue mais ça ne me venait pas en tête. Ce n'était rien surement, malgré ça il semblait être bien persistant, car j'avais beau ne pas bouger d'un pouce qu'il continuer à sonner. Au final j'ouvris difficilement les yeux en les plissant avant de chercher qui était le responsable de tout ce boucan ... Et le fautif était mon réveil ... Je l'avais oublié celui là. Je rassemblais toute mon énergie pour tirer le draps et me levait avec une grande flemme. Aujourd'hui c'était mon jour de congé mais j'avais oublié d'éteindre mon réveil. Je n'avais donc pas le choix, je devais me lever.

Oui je l'avoue je me suis rendormi ! Ce n'est pas ma faute je suis resté éveillé hier pour faire mes comptes et ranger un peu le magasin. Au final une fois réellement debout je me préparais du thé à la menthe, allant prendre une douche vite fait pendant que ça infusait dans ma tasse. Aujourd'hui j'avais opté pour un jean, mes bottes habituelles et un pull marron le temps était frais ce matin. Surtout que j'avais une journée chargé aujourd'hui. Mais bon j'aurais put me dépêcher pourtant je voulais prendre mon temps et ne pas me prendre la tête pour ça. Une fois que j'eus bu le thé. Je sortais de mon appartement qui avait été construit dans les combles d'un ancien immeuble, et j'avais une magnifique vu sur Paris. Je partais donc au marché de fleurs, pour faire mes achats et mes commandes qui me serraient livré demain à la boutique. Mais ça me pris presque toute la fin de ma matinée à chercher les types de fleurs que je souhaitais vendre. J'avais juste eus le temps de me prendre une collation en passant, avant de sauter dans le métro, puis le bus et puis encore le métro pour arriver à destination.

Je me rendais au Louvre, étant un des endroits que j'avais envie de visiter depuis un moment. Mais depuis mon arrivé ici je n'avais pas eut le trop le temps. Étant trop occupé à rénover le magasin et de l'ouvrir pour quand même gagner un peu d'argent tout de même. Car il fallait bien que je gagne ma vie d'une manière ou d'une autre, surtout pour m'acheter de quoi manger. Une fois arrivé au Louvre je sortis immédiatement mon carnet de croquis et de crayon. Un que je mettais dans mes cheveux pour les faire tenir dans un chignon, alors que l'autre je l'utilisais pour dessiner. Tout en déambulant je dessinais ce que je voyais par ci par là. N'ayant pas le temps de tout voir, car il fallait au moins plus d'une journée pour voir le musée entièrement. Alors je faisais les croquis que de ce qu'il me plaisait. Pourtant mon regard était toujours attiré par la même chose rien avoir avec une oeuvre d'art. Mais par une personne humaine. Toi qui te retrouvait au même endroit que moi à chaque fois. Je trouvais ça étrange mais en même temps je n'avais pas remarqué tout de suite. Vers la fin de la journée je me retrouvais devant Mona Lisa De Léonard De Vinci, peintre italien que j'admirais énormément. C'est vrai que la femme ne correspondait peut être pas aux caractéristiques d'une femme belle de nos jours. Pourtant il y avait une telle profondeur dans ces yeux. Et son petit sourire pouvait dire tellement de chose.

D'ailleurs je finis par me perdre dans mes pensées tellement j'étais parti loin. Mais ta voix me fis sortir de ma torpeur. Je levais la tête pour te voir, et en voyant que tu étais le même homme que tout à l'heure je haussais les sourcils un peu surprise de te retrouver une nouvelle fois sur mon chemin.

"- Et bien demandait leur gentiment de se décaler " dis je en souriant légèrement avant de demander au groupe de chinois de se décaler un peu pour te laisser passer. Je savais parlais quelque peu leur langue.

Je parle beaucoup, et à n'importe qui néanmoins je n’obtiens en général jamais de réponse. Les gens en général se contentait souvent de me toiser de haut en bas et devant les cheveux blancs, les grosses lunettes de soleil, le crane sur le tee-shirt ceux sur les doigts, les chaînes sur le pantalon ils finissaient après un regard dédaigneux par passer leur chemin. Ma familiarité et mon style ne faisait pas vraiment de moi quelqu'un de très sympathique visiblement. Mais au moins j'avais bien souvent la paix, et les gens ne venaient jamais me poser de question. Personne ne devait penser que ses lunettes avait une utilité autre que celle de faire "beau", et ainsi je n'avais jamais a trouver d'excuse ou de mensonges pour ne pas révéler que c'était simplement pour cacher leur couleur affreuse. Ce fut en grande partie pourquoi je fus étonné de voir cette petite jeunette me répondre...Et avec le sourire qui plus est.

Et bien demandait leur gentiment de se décaler

Effectivement, ça en était si simple que je m'en demandais presque pourquoi je ne l'avais pas encore fait. Puis la raison me revint soudain, sûrement parce que je ne parle pas un seul mot de chinois. Ce qui en soit était pour moi une raison valable pour ne pas avoir tenté une approche vocale avec nos chers amis chinois. Ce qui ne semblait pas poser problème à ma sauveuse qui visiblement savait dire en chinois "Bouges de la".

-Effectivement...En chinois c'est plus facile...

Ils nous laissèrent une petite place à coté d'eux. J'aurai pu la prendre certes, néanmoins il ne me semblait pas correcte de laisser cette jolie demoiselle derrière moi surtout que c'était elle qui venait de m'ouvrir la voie. Et qu'en plus voir ce tableau ne me tenait pas tant à cœur que cela, si je voulais avoir un entretien avec l'italienne la plus célèbre du monde il me suffisait de revenir de nuit. Je mis donc une main dans le dos de la petite bilingue pour la pousser gentiment devant moi, et donc devant le tableau. J'avais encore une fois le sourire aux lèvres de voir combien de monde avait traversé le monde pour poser les yeux sur elle. Cela me donnait toujours envie de m'y réintroduire de nuit pour la faire disparaître une semaine ou deux.

-C'est un tableau vraiment spécial...Peut être parce que je ne lui trouve rien de spécial. Si ca n'est pas indiscret, qu'est ce qui t'attires sur ce tableau. Leonardo da Vinci à réalisé tellement d'autres œuvres.

J'en savais quelque chose puisque toutes celles ci valent des fortunes et j'en avais tenu en main un nombre assez conséquent. Alors pourquoi celle ci, peut être cette femme et ce sourire si tentait qu'elle souriait véritablement. Je me suis toujours demandé si ça n'était pas tout simplement le forma de sa bouche. Mais le musée regorgeait de peinture bien plus impressionnante alors pourquoi celle ci ? Pourquoi pas le radeau de la méduse ? Ou encore le sacre de Napoléon ? Puis d'un seul coup comme illumination un détail sonna à mes oreilles. Elle avait parlé avec un délicieux accent italien, c'était peut être donc par amour patriotique que finalement elle avait affronté les chinois.

-Tu habites sur Paris, ou tu as fait le déplacement depuis l'Italie pour venir admirer notre plus beau musée. D'ailleurs tu l'as vu de fond en comble ? Même si c'est le soir qu'il est le plus marrant.

Pourquoi lui avais je dis ça ? Sûrement l'envie de rire un peu, voir peut être de la voir s'intéresser à tout ça. Mona Lisa ne m’intéressait guère...Mais on ne pouvait pas en dire autant de cette magnifique italienne devant moi.

Je me dirigeais donc vers le petit groupe de touriste asiatique qui se trouvait devant nous, et qui gênait quelque peu le passage. Heureusement que je savais parler un peu chinois, si non j'allais vraiment me ridiculiser devant l'inconnu. En même temps beaucoup de personne aurait pu faire la même chose pour frimer. Mais pour ma part ce n'était pas mon cas. Je ne cherchais pas à attirer l'attention sur moi, je voulais juste rendre service à quelqu'un. C'était la moindre des politesses, vis à vis des autres. Surtout que j'avais envie de me sentir chez moi à Paris et non comme une étrangère. J'avais appris à parler quelques mots chinois, à force de faire des commandes de fleurs à l'étranger pour mon magasin. Je n'étais en aucun cas un petit génie. J'avais juste appris à me débrouiller avec les moyens du bord. Je pourrais être fier de moi si je ne me trompais pas.

Oui car si j'utilisais un terme à la place de celui qui convenait, ma phrase pouvait dire tout à fait autre chose. Et je ne voulais pas surtout sans faire exprès dire quelque chose qui pouvait les offenser. Alors je fis de mon mieux en espérant qu'ils comprennent ce que je leur demandais. Toujours en souriant pour ne pas les effrayer non plus.

Et par miracle, ils s'écartèrent. Je lâchais un petit soupir, étant un peu fier de moi, car j'avais réussi à ne pas me mélanger les pinceaux pour une fois. J'avais vraiment du mal avec toutes ces langues étrangères. Même avec le français, malgré le fait que je le parlais couramment depuis mon arrivé ici. Il m'avait fallu du temps pour réussir à tout comprendre, encore maintenant il m'arrive d'avoir des lacunes. Je préférais vraiment m'exprimer en Italien sauf que peu de personne ici ne le parle. Je me retournais donc pour te laisser passer mais tu me pousser déjà devant le tableau. Je fus un peu surprise même si j'étais contente de le voir de plus près. Je reprenais mon carnet à croquis pour y faire des esquisses. D'ailleurs vu que tu étais au dessus de moi, que sur certaines pages je t'avais aussi dessiné.

-C'est un tableau vraiment spécial...Peut être parce que je ne lui trouve rien de spécial. Si ça n'est pas indiscret, qu'est ce qui t'attires sur ce tableau ? Léonard De Vinci à réalisé tellement d'autres œuvres.

J'écoutais à peine ce que tu disais, cela me faisait sourire tes propos. Tu me donnais l'impression de ne pas vraiment comprendre le réel but de cette oeuvre. Je ne répondais pas tout de suite à ta question. Il fallait déjà que j'arrive à faire un résumé de ce que je voulais dire et surtout pas le dire en Italien ce qui allait être plus compliqué que prévu pour moi.

"- Et bien peut être parce que vous ne regardez pas plus loin que ce que vous avez sous les yeux ... Je pense que ce tableau n'est pas ordinaire car il représente bien plus qu'une femme en train de sourire. Car si on fait vraiment attention, quand on regarde ses autres tableaux on peut remarquer que chacun on des points communs surtout quand il dessine des femmes. Je pense qu'à travers les traits de cette femme, il fait passé un message. Peut être celui que chaque femme même les plus banales peuvent apparaître comme magnifique. Car dans chaque être sur terre il y a quelque chose de beau. Il faudrait donc arrêter de suivre l'idée de beau que la société d'aujourd'hui dicte... "

Je m'arrêtais en route car j'avais l'impression d'en avoir trop dit et en même je ne voulais pas te prendre la tête avec ce que je pensais. C'était juste mon opinion, mes ce tableau ne me tenait pas seulement à coeur car il était fait par un artiste Italien. Mais aussi car il signifiait beaucoup de chose à mes yeux. Il est un message un peu utopiste pour moi. Je sortis de mes pensées quand tu me demandas si j'étais touriste ou non. Mon accent m'avait en parti trahi.

"- Je vis ici depuis peu, je viens d'Italie comme vous l'avez deviné je suppose. Non je ne l'ai pas vu entièrement. J'aurais aimer en voir plus mais vu qu'il ferme tôt je devrais revenir plus tard"

Le réel but de cet œuvre si je l'avais entendu parler de ca je l'aurai sûrement trouvé très présomptueuse. Comment pouvait on prétendre connaître les vrais motivations d'un artiste devant son œuvre ? Surtout qu'a cette époque Da Vinci n'aurait surement pas pu en faire part à la presse à sensation. Néanmoins je ne me posais guère de question sur les motivations qu'il avait eu à peindre un tel visage. A vrai dire à mes yeux chaque artiste avait son petit monde bien personnel qu'il est bien difficile voir impossible de faire partager en totalité aux autres. Je le voyais dans ma musique, je n'ai jamais su mettre de mot sur mes morceaux et lire ce que les critiques en écrivaient ne m'avait jamais ravi qu'a moitié. Qui sait Leonardo lui même ne savait il pas ce qui l'avait poussé à peindre cette femme et à faire d'elle l'un des visages les plus célèbres de part le monde.

- Et bien peut être parce que vous ne regardez pas plus loin que ce que vous avez sous les yeux ... Je pense que ce tableau n'est pas ordinaire car il représente bien plus qu'une femme en train de sourire. Car si on fait vraiment attention, quand on regarde ses autres tableaux on peut remarquer que chacun on des points communs surtout quand il dessine des femmes. Je pense qu'à travers les traits de cette femme, il fait passé un message. Peut être celui que chaque femme même les plus banales peuvent apparaître comme magnifique. Car dans chaque être sur terre il y a quelque chose de beau. Il faudrait donc arrêter de suivre l'idée de beau que la société d'aujourd'hui dicte... "

Oui c'était un fait j'avais regarder ce tableau sans dépasser le stade de l’observation de la technique. Certes. Par contre elle semblait avoir une idée sur la question bien plus développé que moi, ainsi donc ce tableau serait une sorte d'hymne à la beauté individuelle et surtout à l’abolition du moule dans lequel aujourd'hui tout le monde tente de rentrer. Difficile à dire il aurait fallut pour ca que Leonardo imagine lui même le futur de la société de cette manière. A son époque pouvait on déjà voir les premiers signes de cet esclavagisme par la consommation ? J’aurai bien dit que j'en doutais mais je ne pouvais pas non plus prétendre le savoir. Je n'avais pas quitté des yeux le tableau durant cette explication. Je ne fis pas de commentaire immédiat même si finalement tout ceci n'avait pas du tout changé ma façon de voir ce tableau. Mais par contre je ne pouvais nier que visiblement ma petite interprète français chinois semblait prendre à cœur ce que pouvait signifier cette œuvre. Il me suffisait d'écouter tout le cœur qu'elle avait mis dans son explication. Même si l'on sentait un peu que plutot que de donner la version de Da Vinci elle donnait plutôt la sienne, son discours était de plus enflammé jusqu'à ce qu'elle s’arrête d'un coup sec. L'ombre d'un sourire perça sur mes lèvres, avait elle, elle aussi déduit qu'elle venait de faire déborder sa propre interprétation sur ce que Da Vinci avait voulu réaliser ?

- Je vis ici depuis peu, je viens d'Italie comme vous l'avez deviné je suppose. Non je ne l'ai pas vu entièrement. J'aurais aimer en voir plus mais vu qu'il ferme tôt je devrais revenir plus tard

Je ne pouvais pas décemment lui proposer de rester avec moi à la fermeture pour ensuite jouer dans les couloirs du musée. A vrai dire il n'était très difficile de se laisser enfermer dedans si on connaissait bien les habitudes et les tours de garde. Mais ce genre de choses n'est proposable que quand on connaît un minimum la personne. Je n'avais guère envie qu'elle ne commence à croire que j'étais ce que j'étais, à savoir une sorte de voleur, ou qu'elle n'éclate de rire en pensant que j'étais en train de la charier.

-Effectivement le musée en période creuse ferme ses portes bien trop tôt pour pouvoir prétendre en fin de journée avoir tout vu. Mais bon en emménageant sur Paris tu auras l'occasion de revenir, le musée ne pratique pas de prix exorbitants.

Cela faisait trente ans que je venais ici avec une carte d'étudiant sans cesse différente pour ne rien payer du toute et faire mes rondes que l'on pouvait aussi parfois prendre pour des emplettes.

-Paris à ses activités de jours...Mais en manque pas non plus d'activité de fin de soirée, loin de la. Suffit juste de savoir ou chercher.

Je fis quand même mine de prendre une photo du tableau avec mon téléphone, histoire de ne pas passer pour celui qui à embetté tout le monde pour passer devant alors qu'il s'en fout. Difficile de savoir pourquoi je lui racontais tout ça, non c'était un mensonge, je savais très bien pourquoi je lui racontais tout ca et surtout pourquoi je tenais tant à y mettre du mystère. C'était dans l'espoir de l'attirer, de lui donner envie de découvrir ça aussi. Toujours cette quête incessante de compagnie qu'il me fallait toujours abandonner avant que cette dernière ne commence à poser trop de questions, qu'est ce que tu fais dans la vie, pourquoi tu ne vieillis pas, pourquoi tu n'es pas la toute les nuits ? Autant de questions auxquelles je ne pouvais ou ne voulais pas répondre. Aussi en quelques années de travail j'avais décidé d'en finir avec les belles et longues histoires pour collectionner les courtes mais intenses relations. Enfin quand relation il y avait, car une fille recontrée pour l'espace d'une soirée, ca n'est pas vraiment une relation si ? Mais je ne devais pas trop insister pour que finalement elle ait totalement le choix de répondre ou pas. Néanmoins j'avais ma photo et d'autres commençaient à se faire pressant pour prendre place devant. Je remis donc mon portable à sa place dans ma poche puis avec un petit sourire.

-Je pense que je vais laisser ma place à quelqu'un, il serait dommage d'empecher d'autre personne profiter de cette œuvre.

Sortir de la masse de personne fut sûrement encore plus difficile que d'arriver au premier rang. Personne ne voulait se bouger de peur que le mouvement de foule que j'allais initier ne les fassent rétrograder. Finalement une fois en sorti de la masse de gens je mis un petit temps d’arrêt pour regarder s'il y en avait une qui était prête à jouer ce soir.

Sujet: Re: Mona Lisa toujours et encore. [Lana] Lun 2 Jan 2012 - 18:12

Je me doutais pertinemment que mon discours était peut être trop enflammé, mais je n'y pouvais rien c'était ainsi. On prenait comme j'étais ou bien on ne me prenait pas du tout. Je suis plutôt quelqu'un de franche et d'entière. Je en cherchais pas à me prendre pour ce que je ne suis pas en me donnant des airs. Je me battais pour les causes qui me semblait juste à mes yeux. Je savais aussi que je m'étais trop emporté sur la signification de ce tableau, qui me tenait particulièrement à coeur. Mes mots avaient même dépassé ma pensée. J'avais plus dit mon avis que celui du peintre. Mais dès qu'on parlait d'art je me sentais dans mon monde. Alors je devenais plus bavarde qu'outre mesure. Le genre de chose qui ne plaisait pas au garçon mais pour l'instant la séduction n'était pas une de mes priorités. *Quoique ... ? Il est plutôt pas mal * Mais cette pensée me traversa l'esprit qu'une fraction de seconde.

J'étais tellement parti dans mes pensées que je t'avais totalement oublié, même mon souffle se faisait un peu haletant quand j'eus fini mon petit discours. J'avais le sang chaud, et je sentais mon coeur battre à tout rompre. Même le rouge me montaient aux joues. J'essayais de mec calmer un peu, en reprenant doucement mon souffle.

Je te laissais méditer mes paroles, ça faisait du bien de réfléchir quelque fois. Cela nous permettait d'être encore libre de pensées par nous même. Car maintenant on se laissait beaucoup trop influencé par mes médias. On se faisait vraiment abrutir de jour en jour avec toutes ces évolutions technologique. On serait bientôt incapable de faire quoique ce soit par nous même. On devait vraiment être bête pour se laisser autant faire. Après je comprenais mieux pourquoi aux yeux des chasseurs on avait aucune personnalité. Même une sous espèce. J'en avais tellement marre d'être cataloguée toujours de la même manière par eux. Pour une fois j'aimerais réussir à leur clouer le bec. J'avais envie de venger la mort de mes parents, mais pour autant je ne voulais pas tuer les responsables. Il m'arrivait encore de croire qu'on pouvait vivre en harmonie tous ensemble. * C'est beau de rêver ...* J'étais beaucoup trop utopiste et je le savais. Pourtant j'étais incapable de changer mon mode de pensées maintenant. Je comptais bien démontrer au gens que la ténacité et l'amour pouvait vaincre n'importe quel ennemie. Je repris un peu esprit me rappelant l'endroit où je me trouvais et avec qui j'étais. Je t'avais presque oublié.

-Effectivement le musée en période creuse ferme ses portes bien trop tôt pour pouvoir prétendre en fin de journée avoir tout vu. Mais bon en emménageant sur Paris tu auras l'occasion de revenir, le musée ne pratique pas de prix exorbitants.

Je tournais mon visage vers toi pour te regarder, j'avais une folle envie de lire tes pensées. Mais j'étais encore débutante alors j'avais du mal à réussir quand il y avait autant de monde autour de moi. Car tout ce mélangeait dans ma tête, pour ensuite aboutir sur une migraine. Alors je n'essayais même, ne voulant pas finir à l’hôpital. Oui quand j'ai des migraines c'est très violent, je maitrisais mal mes pouvoirs d'hybride encore. C'est pour ça que j'essayais de me faire la plus petite possible. Ne voulant pas trop me faire remarqué pour le moment.

-Paris à ses activités de jours...Mais en manque pas non plus d'activité de fin de soirée, loin de la. Suffit juste de savoir ou chercher.

Cette phrase me laissait un peu perplexe, parce qu'elle semblait dire beaucoup plus. Je savais lire entre les lignes, mais je n'osais pas le dire à hautes voix car je ne voulais pas me tromper. Puis bon je devais me faire des idées. Tu ne proposais pas ce genre de choses à une inconnue que tu venais à peine de rencontrer. Le seul hic c'est que maintenant je voulais savoir ce que tu entendais par là. Et au fond je savais que tu avais fait un peu exprès, pour donner envie d'aller plus loin. Ma curiosité allait me perdre un jour. Tu étais beaucoup trop mystérieux à mon gout et j'aimais ça. J'avais toujours aimé ce petit côté chez les hommes. Bon même si certain n'était pas tous fréquentable. D'habitude j'entendais comme une petite alarme retentir dans ma tête quand c'était le cas. Mais avec toi ça ne semblait pas poser de problème. Je savais que je ne risquais rien. Mes yeux étaient toujours rivés sur ton visage, lisant chaque expressions de ton visage avec envie. Je comptais bien te demander de poser pour moi à un moment donné. Les groupes touristes commençaient à arriver en bande, ce qui signifiait la fin de notre petit tête à tête privé.

-Je pense que je vais laisser ma place à quelqu'un, il serait dommage d’empêcher d'autre personne profiter de cette œuvre.

Je te regardais partir un peu déçu. Je trouvais ça beaucoup trop facile comme fuite. Et je n'allais pas te laisser partir aussi facilement. Je me glissais aussi dans la masse. J’essayais de te rattraper comme je pouvais mais dans masse je ne voyais pas grand chose. Au final je fini par te retrouver, et pris ta main dans la mienne.

"- Laissez-moi venir avec vous "

Sujet: Re: Mona Lisa toujours et encore. [Lana] Mar 3 Jan 2012 - 19:42

J'aurai bien voulu dire que c'était la première fois que j'osais faire ce genre de chose avec une inconnue, à savoir lui parler comme si je la connaissais depuis toujours et pire encore lui proposer un rendez vous pour la nuit. Malheureusement ca n'était pas ma première fois. Adepte des rendez vous d'un soir ou des amitiés courtes je n'en étais pas à mon premier coups d'essai. Néanmoins j'étais toujours plus surpris des réussites que des échecs en utilisant cette méthode. Qui se mettrait à suivre, même si ce dernier ne fait rien d'autre que de proposer une nuit d'amusement, un illustre inconnu avec des lunettes de soleil en intérieur et des cheveux blancs ? Techniquement personne. Mais il fallait croire que cette jeune demoiselle n'était pas personne, puisqu’à peine retourné elle se trouvait déjà derrière moi. J'eus un petit sourire, peut être était elle venue pour me promettre d'appeler la sécurité si je faisais mine de l'approcher encore une fois avec de tel sous entendus. Ça n'aurait pas été la première fois, et j'en gardais un souvenir assez cocasse j'avais passé la nuit en garde à vu en répondant avec du second degré à cet demoiselle. Plus personne n'a d'humour avec ce qui se passe dehors en ce moment. Les hybrides sont à crans car des extrémistes religieux se sont remis à la fourrure, les vampires de jours sont des proies faciles et les chasseurs quand à eux pour certains ne pouvant pas distinguer amis et ennemis sont simplement impossible a vivre pour tout le monde.

"- Laissez-moi venir avec vous "

J'eus la vilaine pensée qu'elle eut pu être une hybride, savait elle seulement comment cela se pouvait se passer pour elle en traînant seule ou mal accompagnée dans les rues ? Certes je n'étais pas un assassin, un psychopathe ou les deux réunis avec une petite touche religieuse, loin de la je n'étais que quelqu'un qui aimait de manière immodérée les femmes. Néanmoins elle me fit l'effet d'une petite fille suivant un inconnu uniquement pour les bonbons aux emballages criards que ce dernier lui promet une fois à destination. Mais ce qui me fit sourire très légèrement ça n'était pas véritablement ça, non ce qui me fit sourire à cet instant précis c'était que la situation pouvait tout simplement être la situation inverse. J'étais peut être l'enfant appâté par l'emballage d'un bonbon, bonbon à l'arsenic. La paranoïa ambiante était elle en train de me gagner ? La réflexion est la plaie du genre humain.

-A quelques conditions seulement. Pour commencer nous sommes trop jeunes pour nous vouvoyer.

Ça n'était pas tout a fait faux non plus, après tout elle ne devait pas avoir plus de vingt ans, et moi je les aurai pour l'éternité des âges ou l'on tutoies ses paires au lieu des vouvoyer, des âges ou la proximité et parfois plus agréable que le respect mutuel et ou l'un n’empêche pas l'autre.

-Ensuite tu peux m'appeler Alexandre, ou Alex si Alexandre c'est un peu long.

Tout le monde finissait par préféré Alex, à Alexandre l'humain est paresseux de nature et pourquoi s'user à prononcer quatre syllabes la ou deux suffises bien amplement. Je lui tus mon nom de famille, après tout ca n'était qu'un nom et pour un vampire un nom de famille n'avait pas véritablement de valeur. Surtout que celui que j'avais sur ma fausse carte d'identité était aussi faux que la carte elle même. Si je voulais rester dans le système il me fallait bien triché vu que l'administration française ne prévois rien pour ses habitants immortels. Nous nous étions mis à marcher vers la sortie, la nuit commençait a tomber doucement ainsi que la lumière mais à l'inverse je me sentais de mieux en mieux. Chaque fois que la lumière baissait mes pouvoirs eux gagnaient en force, non pas qu'en plein jour ne n'en avait plus mais disons que me retrouver à la moitié de mes pouvoirs ne me plaît guère quand je sors.

-Tu as déjà visité les Champs-Elysées ? On pourrait commencer par un verre la bas ? C'est moi qui offre !

Je lui décroche un petit sourire charmeur, sans même me rendre véritablement compte de la nature de ce dernier qui est devenu chez moi une seconde nature. Comme la dernière pièce d'un masque qui a force d'être porté en permanence était devenu un visage. Et c'est ainsi que par le biais du métro nous nous dirigions vers la plus belle allée de Paris.

Sujet: Re: Mona Lisa toujours et encore. [Lana] Mar 3 Jan 2012 - 20:51

* Je sais je suis complètement malade ! * Mais j'y peux rien si je me sentais attiré par toi comme Winnie l'ourson et son pot de miel. Oui bon la comparaison était un peu louche, mais je ne savais pas comment exprimer la pulsion qui m'avait fait me jeter dans tes bras. Je me doutais bien que tu n'étais pas comme tu semblais l'être derrière tes lunettes de soleil. D'ailleurs je venais de me dire que c'était un peu bizarre d'en porter à l'intérieur, mais bon tu faisais ce que tu voulais. J'avais réagi au quart de tour, mon corps allant plus vite que ma tête, qui n'avait pas eut le temps de réfléchir. Je devais vraiment faire quelque chose contre ça c'était mauvais de céder aussi facilement à mes envies. Car un jour ça pourrait me jouer un mauvais tour. Je te regardais légèrement gêné, ma main toujours autour de la tienne, ne sachant pas vraiment si je devais la garder ou la relâcher. Alors même si mes joues devenaient de plus en plus rouges, je la gardais toujours. Tu avais des mains assez grande, douce et chaude au touché. Je touchais rarement les mains des hommes, en faite je n'avais pas vraiment de relation avec un homme non plus. Alors ça me faisait une sensation bizarre. Trop bizarre, alors je relâcher assez vite ta main comme si elle m'avait brûlé.

J'allais te suivre les yeux fermés, même si j'avais quand même des doutes et des peurs. Je ne savais pas qui tu étais ni même ton nom. Tu aurais très bien put être un psychopathe je ne le serais jamais. Mais surtout je garder espoir que tu n'étais pas un chasseur et que tu avais deviner que j'étais une hybride. Car il serait fort possible que ça puisse être le cas, j'avais du mal à distinguer une race d'une autre ici. En Italie les chasseurs portaient des uniformes alors qu'ici ils se fondaient dans la masse comme si de rien n'était. Je n'avais pas envie de tomber dans un piège maintenant ni même mourir. J'étais beaucoup trop jeune pour ça. Je n'avais encore eut le temps de rien faire de ma vie, à part ouvrir ma propre boutique. J'étais en train de me faire des films complets en faite.

-A quelques conditions seulement. Pour commencer nous sommes trop jeunes pour nous vouvoyer.

Dès le début de ta phrase je commençais à me faire des idées. Beaucoup de choses peu catholiques à dire et à faire. *Je sais j'ai l'esprit mal placé... Mais bon faut admettre que le début de la phrase est un peu controversé.* Trop jeune ? Surement mais c'était plus une marque de politesse pour moi vu que je ne te connaissais pas vraiment.

-Ensuite tu peux m'appeler Alexandre, ou Alex si Alexandre c'est un peu long.

Bon je vois c'était pas si compliqué à faire que ça, mais on sait jamais je préférais rester sur mes gardes. Car tu avais dit des conditions alors ça signifiait qu'il y en avait plusieurs. Et je me demandais bien lesquelles. Je pouvais m'attendre à beaucoup de choses de la part d'un homme.

"- Moi c'est Lana ... Et on m'appelle Lana car c'est trop court pour faire un surnom ... Non je n'ai jamais visité les Champs Élysée. Merci de l'invitation ''

Je rougis légèrement, rangeant mes affaires dans mon sac. C'est ainsi que je te suivais sans vraiment te connaître. Pour passer une folle nuit à Paris à tes côtés.

[ FIN ]

» On peut pas toujours être là à 300% ...
» Lana Maundrell
» De mande de Lana
» Lisa Astwin, alias Le Cobra
» Le naturel revient toujours [Andral]