Polar et thriller, quand le dessin montre la face cachée des hommes [Mon Patron ^^]

La soirée était belle, une douce pénombre commençait à s’installer sur les rues de la capitale. Chez elle Ephylie enfila ses chaussures et mis une veste. Elle posa sa main sur la poignée, elle resta un court instant le bracelet qu’elle portait brillait doucement à la lumière. La vampire releva la tête pour vérifier son reflet dans le miroir.
En robe, correctement coiffée, discrètement maquillée… ça lui changeait.
Elle essuya un peut de mascara qui avait couler puis fit une moue déterminée pour enfin sortir sur le palier. La voisine était en train de renté du travail, elle là salua avec un petit signe de la tête et un doux sourire. La jeune fit des yeux un peu rond en voyant sa vampire de voisine aussi « normale ». Cela arracha un petit sourire à Phyl qui se mit en route.
Elle avançait au son régulier des talons claquant sur le sol, direction le quartier de la Sorbonne. C’était là bas que se déroulait l’exposition de BD dont Jackowski lui avait parlé il y un peu plus d’une semaine.
Derek Jackwoski … La détective sorti de sa porte la carte qu’il lui avait laissé à la sortie de l’hôpital, ses yeux s’attardèrent sur le numéro au dos. Elle ne l’avait jamais appelé, toujours un peut trop hésitante ayant peur de déranger. Pourtant elle avait essayé de se persuader de le faire, un post-it avec ce même numéro trônait sur son téléphone au bureau et sur celui de son appartement.
La détective eu un sourire en revoyant Neva pouffer de rire en la voyant si indécise.

La nuit était complètement tomber sur la Capital quand elle arriva sur les lieux de l’exposition. S’était un grand bâtiment d’architecture ancienne, mais qui semblait avoir été récemment rénover. Une discrète Affiche stipulait :

« Polar et thriller, quand le dessin montre la face cachée des hommes
Exposition de planches, dessins et croquis que bande dessiner.
… »

Elle passa sur les noms de tous les dessinateurs présents et entra. A l’entrée on vérifia sommairement qu’elle avait bien le petit carton bleu qu’on lui avait donné, puis elle s’enfonça dans la foule.
L’intérieur était très grand et épuré tout pour mettre en valeur les œuvres exposées. Elle était nombreuse et répartie selon l’artiste qui les avait faites. Phyl regarda les planches exposées, de la BD sombre du plus pur style. Elle passa de croquis en dessin jusqu'à tomber sur un coup de crayon qui semblait familier. Bien sur l’impression qui se dégageait de ces dessin était bien plus angoissante que celui dont elle avait le souvenir, mais le trais était le même. Ella s’attarda un peu plus sur ses productions. Elle admirait le croquis d’une personne affreusement mutilé quand elle avisa un homme une bonne quarantaine, les cheveux gris le tain malade les yeux bleu gris, et qui semblait franchement s’ennuyer.
Avec une démarche plus ou moins assurée elle se dirigea vers cet homme.

« Bonsoir Monsieur Jackwowski... »

[Forme humaine]

Chemise blanche pas trop froissée, veste noire et pantalon plutôt classe, chaussures cirées… l’air de rien, ça vous change un homme ! Outre le fait qu’il faille s’attifer comme pour un baptême (ou pour un enterrement, c’est la même), ce qui faisait que Jack détestait ces grandes et pompeuses soirées de vernissages, c’est qu’il s’y ennuyait comme un rat mort. La seule chose qui pouvait encore le distraire un moment était d’écouter les commentaires que faisaient les convives en « contemplant » ses œuvres. Il fallait bien avouer que les tronches qu’ils tiraient valaient aussi le détour.
Une fois qu’il eu fait le tour de l’expo, il s’assit dans un coin et fit passer le temps à coups de champagne (quand on lui en proposait), et surtout à coups de crayon. Sur des morceaux de feuilles, chutes de papier, il griffonnait visages et silhouettes pour ses créations futures. Cependant, chose étrange, c’était la même silhouette, le même visage qui ne cessait d’apparaître sous les trais de son crayon.
Spoiler:
Il s’agissait de l’agréable minois de la vampire qu’il avait rencontré, il y avait déjà quelques jours de cela, lors de son séjour forcé à l’hôpital. Quand il y repensait, ce n’était que pur folie de lui avoir laissé un moyen de le recontacter. Cependant, elle ne l’avait pas rappelé. Bien qu’il en fût quelque part soulagé, il ne pouvait s’empêcher de ressentir comme une certaine déception. Elle lui avait également glissé son numéro dans la poche avant qu’ils ne se séparent, mais lui non plus n’avait pas tenté de la joindre. Trop risqué… Elle était presque une flic après tout, et il en avait assez d’un flic dans les pattes comme ça ! D’ailleurs, il ne pouvait même plus la considérer comme une potentielle victime puisque depuis qu’il était devenu « serviteur de la Justice », il devait faire attention plus que jamais à QUI il tuait (seulement des criminels… enfin, en théorie) ! Puis qui était-elle après tout ? Vampire ou pas, elle n’était qu’une femme parmi tant d’autres.
Au fond, il ne savait même pas pourquoi il la dessinait. Sûrement parce que son visage était intéressant, la cambrure de sa silhouette élégante, et ses formes approchants de la perfection. Mais toujours ses dessins lui semblaient si imparfaits, si peu ressemblant comparés aux traits gracieux du modèle qu’il avait gravé dans sa mémoire. Car elle était gravée tout entière, jusqu’au moindre détail, dans sa mémoire. Des soyeuses boucles d’ébène à l’émeraude de ses iris, il pouvait se souvenir d’absolument tout, jusqu'à son odeur qu’il lui semblait encore sentir. Il ferma les yeux un instant. Oui, cette odeur il pouvait la sentir, et même il la sentait comme si sa propriétaire se trouvait dans ce bâtiment, dans cette salle, puis désormais en face de lui.

« Bonsoir Monsieur Jackwowski... »

Et voilà maintenant qu’il entendait le timbre mélodieux de sa voix ?!
#Là tu dérailles grave Jack ! Pourtant j’n’ai pas encore bu jusqu’au point de…#
Le dessinateur ouvrit les yeux dans un léger sursaut. La détective se tenait en face de lui. Elle était finalement venue. L’homme s’empressa de ranger ses esquisses.

« Mademoiselle Buron… »

Il se leva pour saluer la demoiselle dans les formes, et c’est non sans un certain plaisir que ses lèvres frôlèrent la délicate main de la belle personne.

« Alors ; L’exposition est-elle à votre goût ? »

Il ajouta à voix basse :

« Entre nous, ce genre de soirées ne sont pas vraiment du mien, de goût… Par contre, je ne vous cacherai pas que votre présence l’est nettement plus. »

Il appuya ces derniers propos d'un sourire à la fois malin et charmeur, mais aussi un brin... carnassier...

Elle l’avait détaillé pendant les quelques secondes entre ses parole et la réaction du dessinateur. Il n’avait plus grand-chose à voir avec l’homme malade, limite mourant qu’elle avait dévisagé la première fois dans ce lit d’hôpital. Enfin si, il y avait toujours cet air un peu malade, et son teint un peu … malsain … Ce n’était peu être pas le mot approprié mais, ça résumait assez bien la situation.
Il avait pas mal d’allume ainsi affublé.

En entendant le son de la voix de la vampire, il eu un léger sursaut et rouvrit les yeux.
Il y avait une foule de petits papiers sur la table, des morceaux de tout et n’importe quoi qui n’avaient qu’un point commun : avoir servi de support à la créativité de illustrateur
Ephylie eu à peine le temps de les entrapercevoir avant que Jackowski ne les range, mais la silhouette lui paru familière.

« Mademoiselle Buron… »

Il se leva, pour réaliser un baise main en bonne et due forme, délicate politesse qui semblait venue d’un autre temps. Une époque peu être un peu moins troublée que celle dans laquelle ils vivaient actuellement.
Avec délice elle senti un bref instant son souffle sur sa peau.

« Ne vous donner pas la peine d’être si cérémonieux, appelez moi simplement Ephylie »

La vampire avait affiché un sourire un peu gêné. Elle n’avait pas l’habitude de telle manière, généralement on la traitait de manière plus familière.

« Alors ; L’exposition est-elle à votre goût ?
Entre nous, ajouta t-il a vois basse, ce genre de soirées ne sont pas vraiment du mien, de goût… Par contre, je ne vous cacherai pas que votre présence l’est nettement plus. »

M.Jackowski appuya ses propos avec un sourire, plutôt charmeur ou flottait quelque chose de … prédateur.
Phyl eu un sourire en coin.

« C’est une exposition fort intéressante, la diversité des travaux présenté est surprenante. En même temps je n’y connais pas grand-chose… »

A son tour elle baissa d’un ton, et se rapprocha un peu pour lui chuchoter à l’oreille.

« Tout à fait entre nous également, ce genre de soirée n’est pas vraiment à mon goût non plus. J’ai hésité quelques heures avant de venir. »

Puis elle reprit une distance plus conventionnelle.

« Vous sembliez bien concentré, que dessinez vous ? »

« Ce que je dessinais hum ? Eh bien… des… enfin des ébauches de personnages… rien de particulier. »

Il n’aurait su expliquer exactement "pourquoi", mais il ressentit tout à coup le vif besoin de changer de sujet. Peut-être parce qu’il craignait de passer pour un malade mental, ou une sorte d’obsédé… ce qui n’était pas totalement faux tout compte fait.

« Cela va paraître un peu banal, mais bon… Je pourrais éventuellement vous offrir un verre ? »

Le rictus tendancieux qui avait quitté ses lèvres durant ce court instant de « trouble » réapparut lorsqu’il ajouta :
« Bien entendu, je sous-entends par là que ceci n’est qu’un prétexte bon à poursuivre cette conversation plus confortablement installés. »

Puis s’approchant un peu plus d’elle, pour lui souffler, presque dans un murmure :

« Tout ceci pour ne pas prendre le risque de vous voir repartir comme vous êtes venue… »
A peine avait-il achevé de glisser ces quelques mots à cette oreille qui semblait vouloir se cacher derrière le voile de ses soyeuses mèches d’ébènes, déjà il la menait, d’une main sur l’épaule, en direction d’une table où deux sièges semblaient attendre leurs séants. Tirant à lui l’une des chaises, le quadragénaire fit signe à la demoiselle de s’y installer, et posa négligemment sur l’autre ses effets personnelles, chapeau, manteau… mais aussi bloc à dessin.

« What would you like to drink, dear Lady?”
S’enquît-il d’un ton singeant un serviteur british est très distingué, avant de s’éloigner vers le bar afin d’y chercher les boissons.

Ce que je dessinais hum ? Eh bien… des… enfin des ébauches de personnages… rien de particulier.

Jackowski perdis son petite sourire en coin ce que arracha une moue moqueuse à la vampire. Que pouvait-il dessiner pour le cacher ainsi ? Quelque chose de choquant ? A soixante ans passer plus grand chose ne pouvais vraiment choquer Ephylie. Quelque chose de compromettant ? C'était une piste a creuser.

Cela va paraître un peu banal, mais bon… Je pourrais éventuellement vous offrir un verre ?
Bien entendu, je sous-entends par là que ceci n’est qu’un prétexte bon à poursuivre cette conversation plus confortablement installés.

Phyl nota que son petit rictus a la fois prédateur et charmeur était réapparu. Elle n'en était pas déçue, loin de là, elle n'aimais pas vraiment resté en compagnie de gens intimidé par sa présence. Ils avaient tendance à être d'une hypocrisie sans nom.
La détective fut surprise par le fait qu'il se rapprocha pour lui murmurer quelques mots à l'oreille, elle était habituer a moins d'initiative.

Tout ceci pour ne pas prendre le risque de vous voir repartir comme vous êtes venue…

Ephylie eu un sourire en coin et se laissa doucement conduire vers une table qui ne semblait n'attendre qu'eux. Dans un appréciable élan de galanterie Jackowski tira la chaise de la vampire. Sur l'autre chaise il posa ses affaires, son carnet de dessin trônait sur le haut de la pile, comme une invitation a l'ouvrir.

What would you like to drink, dear Lady?

Surprise me.

Elle avait répondu distraitement se demandant ce qu'il pouvait bien y avoir dans ce calepin. Elle remarqua cependant le mimique du dessinateur qui mimait a merveille un serveur. Il s'éloigna vers le bar tandis que la curiosité de Phyl était aiguisée par ce carnet de dessin.

Jackowski revint, elle lui accorda un sourire qui aurait pu paraître innocent pour un oeil candide.

Vous parlez admirablement bien anglais.

Ce n'était ni vraiment une affirmation, ni vraiment une question.

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Spoiler:

-Surprise me.

"As you want, milady..."

Il revint quelques instants plus tard, deux verres à la main. Il s'agissait plus précisément de verres à cocktail: l'un contenant un liquide d'un bleu franc, très prononcé, et l'autre une mixture beaucoup moins colorée, vaguement orangée.

"I hope that this "Perfect Lady Cocktail" will suit you, Miss Ephylie."
Dit-il en déposant le plus cérémonieusement possible face à la vampire, le breuvage orangâtre.
Il posa ensuite le second verre devant sa propre place puis, avant de s'y asseoir, il ajouta:
"And one "Blue Shark" for your servant!"

-Vous parlez admirablement bien anglais.

C'est presque instinctivement qu'il affecta un air faussement étonné.

"Vous trouvez? ... Eh bien, merci."

Le ravissant sourire qu'affichait la demoiselle n'était décidément pas sans danger: il avait oublié un instant qui elle était vraiment. Il devait se méfier de la détective qui sommeillait en cette charmante personne. D'ailleurs, "sommeillait" n'était pas tout à fait le bon mot, car Mlle Ephylie donnait tout l'impression d'une femme à l'esprit vif. N'était-ce pas en quelque sorte, ce qui rendait le jeu plus excitant?

"J'ai pas mal voyagé, voyez-vous. Pour tout vous dire, le français n'est même pas ma langue maternelle, et croyez-le; il a été beaucoup plus aisé pour un étranger tel que moi, d'apprendre l'anglais que votre lange. Par contre, au risque de faire perdurer certain cliché, votre nourriture est indiscutablement plus facile à avaler que la leur!"

Plissant le coin de sa bouche en son usuel rictus, il soutenait le regard de son interlocutrice tandis que sa main droite glissa jusqu'à son verre. Enfin, il leva le récipient à l'adresse de sa compagne afin que, comme d'usage, ils puissent faire tinter leur coupes.

"Alors... A quoi buvons-nous?"

J'ai pas mal voyagé, voyez-vous. Pour tout vous dire, le français n'est même pas ma langue maternelle, et croyez-le; il a été beaucoup plus aisé pour un étranger tel que moi, d'apprendre l'anglais que votre lange. Par contre, au risque de faire perdurer certain cliché, votre nourriture est indiscutablement plus facile à avaler que la leur!

Ephylie n’avait pas quitté le dessinateur du regard et j’avais écouté avec attention gardant son sourire. Elle aurait pou se renseigner sur lui, elle n’aurait même pas eu à se mouiller pour ça. Une petite demande à Neva et le tour était jouer, deux jours plus tard le passer de cet homme était étaler sur le bureau de la détective prêt à être analyser.
Il devait bien l’avoir en tête mais était très a l’aise, pourtant dès que les gens connaissait son métier ils devenais plus méfiants. Cela tenait souvent à un petit rien, un léger changement de comportement presque imperceptible… C’était tout à fait involontaire et compréhensible, on à tous des secret, des choses inavouables…. Qu’elles soient petites, ou grandes.

Il leva son verre, ce qui invitait implicitement la vampire a en faire de même. Le petit bruit clair cristallin raisonna un instant seulement et fut vite estomper.

Alors... A quoi buvons-nous?

Que diriez vous de boire à vos œuvres, après tout c’est grâce à elles que je suis ici.

Phyl hésita une fraction de seconde, puis porta le cocktail à ses lèvres. Perfect Lady cocktail … était-ce un simple coïncidence ou un compliment plus ou moins cacher ? Si ça l’était, peu être que le Bleu Shark était aussi un indice…
Enfin sur le moment elle avait d’autres questions en tête.

Je suis curieuse de savoir quelle est votre langue maternelle, a vous entendre parler, il n’y a rien qui indique que ce n’est pas le français.

Elle avait parlé un peu distraitement, le carnet était toujours là. Jackowski s’était empressé de le refermer quand elle avait demandé ce qu’il y dessinait. Ça avait piqué au vif la curiosité de la détective.
Son regard glissa du dessinateur au livre de croquis.

Vous l’avez refermé précipitamment tout à l’heure, vous avez peur que les dessins qui s’y trouvent me choque ? demenda-t-elle un peu moqueuse, pourtant avec cette expositon il y à peu de chances.

Que diriez vous de boire à vos œuvres, après tout c’est grâce à elles que je suis ici.

« A mes œuvres? ... Oh... vous savez, je crois que j'ai déjà bien assez bu pour elles ce soir...
_il fit mine de réfléchir un instant_
Mmh... Bien, buvez à mes œuvres et moi, je boirai à votre amabilité ! »

Les verres tintèrent d'un joli son cristallin. Jack s'étonna lui même de tant de galanterie, il ne jouait pas souvent la carte de la séduction. Expérience assez innovante, et amusante pour tout dire...

Je suis curieuse de savoir quelle est votre langue maternelle, a vous entendre parler, il n’y a rien qui indique que ce n’est pas le français.

Le visage vide d'expression, il la fixa pendant un instant, qui dut lui paraître assez long mais dans la mesure du raisonnable, avant de répondre avec sourire.

« C’est un bien joli compliment que vous me faites là, mais il est comme "à double-tranchant", je ne sais si c’est l’expression exacte… enfin peu un importe… Je vis en France depuis mes 19 ans. J’y ai fait mes études. Autant dire que j’ai largement eut le temps de m’imprégner de votre culture et d’apprendre les subtilités de la langue de Voltaire. »

Et c’est vrai qu’il parlait très bien français, sans accent ou presque, car par souci de réalisme (et maintenant, de par l’habitude qu’il avait prise) il avait toujours gardé dans sa voix une légère inflexion rappelant le parler de l’est. L’accent polonais, il le connaissait bien.

Vous l’avez refermé précipitamment tout à l’heure, vous avez peur que les dessins qui s’y trouvent me choque ? pourtant avec cette expositon il y à peu de chances.

«Parce que les dessins qui y sont exposés sont choquants?» Rétorqua-t-il en riant.

Décidément, il allait presque croire qu'elle se doutait vraiment de quelque chose! Peut-être devrait-il la tuer plus tôt que prévu... Avait-il déjà prévu de la tuer en fait? Tout aussi étrange que cela puisse paraître, il n'en avait pas l'envie, mais alors pas le moins du monde pour le moment! Pourtant il ne cessait de se délecter de son appétissant parfum, depuis le début de leur entretient jusqu'à présent.

« Vous êtes bien curieuse Miss Ephylie… Et vous ne lâchez rien! Ma langue maternelle, puis mon bloc à dessin. Vous sentez que j'aimerai éviter ces sujets, et cela vous insiste au contraire à me questionner.
Mais quelque chose me dit que vous avez déjà votre petite idée sur la question… J’me trompe ? »
Lançant un regard plein de malice à sa séduisante interlocutrice, il but une autre gorgée de son cocktail et posa son verre avant de poursuivre :
« Allons… Vous me dites quel est mon pays d’origine, et je vous montre ce que vous voulez voir ? »

Un sourire en coin et une lueur de défit dans ses yeux gris, il attendait une réponse.

#Voyons-un peu à quel point est-elle perspicace.#

Il en faut plus pour me choquer, répondit-elle avec un petit sourire en coin, Mine de rien en plus de 60 ans on en voit des choses.

Vous êtes bien curieuse Miss Ephylie… Et vous ne lâchez rien! Ma langue maternelle, puis mon bloc à dessin. Vous sentez que j'aimerai éviter ces sujets, et cela vous insiste au contraire à me questionner.
Mais quelque chose me dit que vous avez déjà votre petite idée sur la question… J’me trompe ?

Ce fut au tout de la vampire de rire. Il avait de réparti, ça ne le rendait que plus intéressant, si il avait été un petit minet impressionner par sa seul présence, elle ne serait certainement pas là, a cette exposition, a discuter avec lui.

Vous n’avez pas tout à fait tord, c’est mon travail d’être pire qu’une fouine et de débusquer les petits détails qui fond tout. Et malheureusement j’ai tendance à souffrir de déformation professionnelle, ajouta-t-elle avec sur le ton de la plaisanterie.

Allon… Vous me dites quel est mon pays d’origine, et je vous montre ce que vous voulez voir ?

Un défit, il devenait de plus en attrayant.

Si vous me prenez par les sentiments ….

Ephylie posa avec insistance ses yeux sur Jackowski. Abstraction faite des cicatrices qu’il avait un peu partout, il n’avait rien de particulier physiquement qui pouvais la guider, un homme de type de caucasien d’uns bonne quarantaine comme il y en a dans tout les pays d’Europe.
Si son physique ne l’aidait pas, peu être que son comportement allait lui donner quelque indice. Elle réfléchi quelque instants, se remémorant la discutions qui venait de se dérouler ainsi que le peu de l’hôpital. En cherchant vraiment la petite bête il y avait bien quelque chose, mais s’était vague. Un parler un peu différent de celui des français « natif ». il avait fallu quelques minutes a la détective pour trouver cela, ça lui rappelais vaguement quelque chose… En repensant à la prononciation de certain mot ça fit plus ou moins tilt dans la tête de Phyl.

Je ne pourrais pas dire de quel pays vous venez exactement, mais il est certain de que vous venez d’un pays d’Europe de l’est ou on écrit en cyrillique. C’est vraiment très ténu mais votre façon de prononcer parfois peu rappeler leur prononciation.
Alors ?

Alors… Alors allait-il décider de quand même lui montrer ce qu’il y avait dans se carnet ou simplement lui répondre en précisant de quel pays exactement il venait ?

Il aurait aisément cru que les yeux verts de la détective puissent être capables de lire au travers son âme, et percer à jour tout les mystères de son existence, tant ils étaient perçants. Et pourtant…

« Un pays de l’Europe de l’est ? une langue utilisant l’alphabet cyrillique ?… Vous brûlez chère Ephylie, mais malheureusement dans le pays d’où je viens nous n’utilisons pas le cyrillique, mais votre alphabet ! »

Affectant un sourire navré, il s’enfonça un peu plus dans son siège, et pencha la tête en arrière comme pour décontracter sa nuque après ce petit instant de tension, certainement moins due au « suspens » qu’à l’intense regard que la belle Ephylie avait si longuement fixé sur lui.

#J’aurai pensé que la consonance de mon nom l’y aurait aidé un peu plus. Enfin tant mieux : je ne suis pas forcé de tenir mon engagement !# songea le dessinateur, presque soulagé.

Saisissant son mystérieux carnet, objet des interrogations de la vampire, il sembla hésiter un court instant.

«Eh bien. Je ne vous montrerai alors que les croquis que j’effectuais avant que vous n’arriviez. »

Il sorti de son bloc les morceaux de feuilles où il avait griffonné les esquisses d’une silhouette qui ne devait pas être étrangère à la vampire.
Alors qu’elle examinait ses dessins, il reprit une gorgée de son cocktail, et comme une autre tentative vaine de changer de sujet, il commenta :

"Succulent… Voulez-vous y goûter ?"

Il poussa légèrement son verre en direction de la détective, en guise d’invitation à y tremper ses belles lèvres vermeilles.

"Savez-vous comment l’on prépare un « Blue Shark » ? "

Comme dans un murmure, ces mots échappèrent de ses lèvres qui bougèrent à peine.

« Na zdrowie »

HRP:

Spoiler:

Eh bien. Je ne vous montrerai alors que les croquis que j’effectuais avant que vous n’arriviez.

Il lui tendis une feuille ou quelques crayonner trônaient. Leur aspect un peu brouillions n’empêchais pas de reconnaître la silhouette qui était représenter.

Vous ne pouviez pas deviner, mais j'ai une tache de naissance sur dans le dos, juste a la base du cou du côté gauche, vous devriez la rajouter.

Elle lui rendit la feuille avec un petit sourire espiègle. Elle pouvait sembler avoir oublier le petit défi du dessinateur, mais il n'en était rien. Elle avait toujours en tête, et elle cherchait tout ce qui pouvait l'aider. Ephylie aurait put se baser sur le nom ça aurait été tellement plus simple, mais elle s'y refusait, une nom s'était tellement facile de changer, quelque papier et puis on était bon pour changer d'identité. Cela s'était si on voulais s'y prendre légalement, illégalement s'était encore plus simple.

Entre temps il avait but quelques gorgé du liquide bleu de son verres.

Succulent… Voulez-vous y goûter ?

En prononçant ses mots, il avait pousser son verre en direction de la vampire pour l'incité un peu plus a goûter. Il essayait sûrement de change de sujet. Ephylie se saisie délicatement du verre et le porta a ses lèvres.

Savez-vous comment l’on prépare un « Blue Shark » ?

J'avoue que comme ça instinctivement, non....

La vampire réfléchi, elle cherchait dans sa mémoire essayant de combiner les goût qu'elle percevait et ses souvenirs... Ce bleu, Curaçao, a coup sur, mais le reste...

Na zdrowie

Ces mot était a peine discernable parmi le brouhaha embuant, Jackowski les avait bien prononcer pourtant et il évoquaient quelque chose a la détective. C'était lointain, comme les souvenir de son autre vie.
Quand elle était encore jeune et humaine son frère était parti dans un pays de l'Est. Trop content d'avoir appris une expression dans la langue locale il la répétait incessamment, s'était un manie irritante. Phyl était presque certaine que "Na zdrowie" était cette expression, alors où son frère était-il parti ?

la vampire rendit son verre a l'artiste et se mis a pencha a nouveau a son oreille pour y chuchoter.

Veuillez m'excuser, j'ai été assez bête pour oublier qu'en Pologne l'alphabet utiliser était l'alphabet latin.

Elle laissa glisser un instant ses lèvres sur la joue de Derek, une sorte d'excuse silencieuse pour ne pas avoir relever le défi, mais surtout une envie.

"Veuillez m'excuser, j'ai été assez bête pour oublier qu'en Pologne l'alphabet utiliser était l'alphabet latin."

Jack faillit s'étouffer en avalant de travers une autre gorgée de son Blue Shark.
Il s'était fait avoir sur ce coup... Mais elle aussi. Bien sûr il devait tenir sa promesse, car elle avait deviné la nationalité de Derek Jackowski, mais celle de Jack, sa véritable identité, elle l'ignorait toujours.
Ce qui le fit tressaillir d'avantage c'est le geste qui suivit les paroles de la charmeuse vampiresse.
Était-ce accident ou volontaire? Il gardait comme imprimé sur sa joue la douce tiédeur des lèvres d'Ephylie. Un léger frisson parcouru sa colonne vertébrale. Quoi! Il n'allait tout de même pas rougir comme un adolescent attardé? Non...
Ni timidité, ni pudeur ou quoi que ce soit dans ce genre. Cela était plus de l'ordre de la surprise que du malaise à proprement parler. Juste, disons: le manque d'habitude. Et peut-être aussi un peu de... plaisir?
Le jeu de la séduction était chose à laquelle il se livrait parfois. Seulement, c'était le plus souvent une sorte de jeu pervers qu'il entreprenait avec ses victimes. Cela faisait déjà un certain temps que les belles jeunes femmes avaient cessé de le regarder avec désir, et ne posaient plus que sur lui des yeux exorbité par la terreur qu'il leur inspirait. Aujourd'hui, quand bien même il serait sous sa forme humaine, qui aurait posé sur sa joue creuse l'esquisse d'un baiser?

"Vous êtes plus fine que je ne suis secret... Me serais-je trahit moi même?"

Il se leva lentement et vint se poster derrière la chaise de la demoiselle.

"Félicitations... Je suppose que Mademoiselle est en droit de réclamer son prix?"

Les mains du tueur vinrent déposer le compromettant petit carnet noir dans celles de la détective.

Dans bon nombre de scenarii de BD policière, combien de fois de grands et éternels Génies du Crime voyaient constamment leurs plans machiavéliques échouer car dans leur immense orgueil ils dévoilaient fièrement leurs méfaits aux héros qu'ils sous-estimaient. C'était complétement stupide... Qui ferait unne pareille chose dans la réalité? Lui même dans ses bandes dessinées évitait ce genre de dénouement insensé.
Cependant, il était si grisant de se savoir insaisissable... mais si personne d'autre que vous ne le sait, c'est beaucoup moins drôle. Et n'était-ce pas un formidable moyen de prouver sa "supériorité" que de livrer indices et fausses-pistes au compte-gouttes, l'air de rien, en se dévoilant au nez et à la barbe (façon de parler) d'une enquêteuse, sans même se faire prendre?

Ses doigts se refermèrent autours du frêle poignet d'Ephylie exerçant sur lui une faible pression avant d se retirer.

" Mais avant... Assez parlé de moi. Vous me voyez bien curieux d'en apprendre un peu plus sur vous. "

Il ajouta, un affable sourire aux lèvres:

"Si vous le désirez, nous pouvons même envisager de partir pour un endroit disons... plus calme?"

Les deux mains appuyées sur le dossier il se pencha d'avantage vers son interlocutrice. Si proche que son souffle et ses lèvres effleurèrent le cou de l'appétissante personne. Si proche que son délectable parfum l'aurait rendu fou.

"So... As you want my Perfect Lady..."

Ephylie aurais juré le sentir réagir, par quoi était-il le plus surpris? Le fait qu'elle est fini par trouver la réponse, ou le petit baiser qu'elle avait déposer sur sa joue ?
Sûrement les deux...

Qu'avait-il qui pouvait bien l'intéresser?
Il n'était pas vampire donc finirait fatalement par s'éteindre un jour. Il n'était plus de toute première jeunesse, il ne lui restait donc plus tant de temps que cela, du moins à l'échelle de la vie de Phyl. Derek Jackowski ne semblait rien avoir de particulier en faite, il était simplement quelqu'un qui avait l'air fascinant à la vampire, de part son attitude son apparente façon de penser. Il avait quelque chose de secret qui renforçait cet intérêt.

Le petit jeu de la séduction, Ephylie en usait et en abusait souvent, c'est fou comme les charmes d'une « jeune » femme pouvait délier les langues les plus récalcitrante. Obtenir des infos à tout prix, par tout les moyens, faire intrusion de gré ou de force dans la mémoire des gens. Ce n'étais presque plus de la séduction mais un rapport de force a celui qui abandonnerait le premier.
Ce n'était pas cela avec Derek, elle avait une agréable impression d'égalité, abstraction faite de leur longévité respective.

Vous êtes plus fine que je ne suis secret... Me serais-je trahit moi même?

Bien sûre, je suis relativement perspicace, pas devin.

Il se lava et passa derrière Ephylie pour lui tendre le carnet tant convoité. Elle passa une main sur la couverture en cuire sentant tout les aspérités du matériaux. La détective ne put s'empêcher de se demander si ça n'avait été qu'un innocent petit jeu ou alors si il y avait quelque chose de cacher dans ce carnet, quelque chose qu'il aurais préféré cacher, mais dont il avait finalement réaliser qu'il ne craignait rien car elle ne pourrait pas comprendre.
Elle laissa cette pensée s'envoler. Elle n'avait pas enquêter sur la vie du dessinateur ce n'était pas pour ce torturer l'esprit avec de telles question. Si il était manipulateur seule le temps lui dirait.

Mais avant... Assez parlé de moi. Vous me voyez bien curieux d'en apprendre un peu plus sur vous.

Je crains ne pas avoir grand chose a vous dire sur moi. A y repenser ma vie ne semble n'être qu'une succession de malheureux hasard, et de mauvaise décision qui ont fait de moi ce que je suis maintenant. Mais si vous y tenez je suis toute disposer à vous répondre..... Dans les limites du possible.

Elle avait accompagner sa réponse d'un petit sourire un coins un brin provocateur. Il n'était pas le seule avoir des secrets, et elle comptait bien garder les siens.
Sur ce la vampire ouvrit le petit livre de croquis, laissant ses yeux parcourir les esquisses de toutes sorte, du simple portrait aux dessins de corps mutilés baignant dans leur sang. Cela ne lui sembla pas choquant outre mesure, après tout Jackowski était un dessinateur de BD noire, il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'il croque des cadavres.
Ce qui la saisit plus fut l'intensité qui se dégageait des dessins. On pouvait presque sentir la mort à travers le papier.

La main de Derek glissa jusqu'au poignet de Phyl et il le sera légèrement, peut-être était-il tant de refermer le livre.
Il proposa d'aller dans un endroit plus calme. Le dessinateur avait souffler ces mots a son oreilles, elle avait pu sentir son souffle contre son cou. Celui lui arracha une esquisse de sourire.
Quel homme d'instinct...

So... As you want my Perfect Lady...

Avec grand plaisir, je n'ai jamais aimer les mondanité...Dites moi seulement où vous pensiez aller.

Ephylie referma le carnet de croquis et le tandis a son propriétaire. Il y avait un petit air de défit sur le visage outrageusement jeune de la vampire.

"Je crains ne pas avoir grand chose a vous dire sur moi. A y repenser ma vie ne semble n'être qu'une succession de malheureux hasard, et de mauvaise décision qui ont fait de moi ce que je suis maintenant. Mais si vous y tenez je suis toute disposer à vous répondre..... Dans les limites du possible."

"Eh bien, votre histoire risque fort d’exciter ma curiosité de romancier, mystérieuse demoiselle. Attendez-vous à passer un véritable interrogatoire en ma compagnie."

Il s'efforçait de plaisanter et rire tandis qu'elle avait entreprit de parcourir les pages de son carnet. Cependant il ne la quitta pas du regard, guettant la moindre de ses réactions. Aucune expression de malaise ou de dégoût ne sembla déformer ce visage que même les ans ne pouvaient altérer. Lorsqu'il lui demanda si elle désirait l'accompagner dans un lieu "plus calme", elle lui répondit :

"Avec grand plaisir, je n'ai jamais aimer les mondanité...Dites moi seulement où vous pensiez aller."

Puis lui rendit son précieux carnet.
Il se saisit de l'objet, et s'en retourna vers son siège afin d'y retirer le trench-coat gris qui en recouvrait le dossier.

"Voyons... Puisque vous avez l'air d'apprécier, ou du moins de vous intéresser à mes dessins... Je vous proposerez bien de venir visiter mon atelier."

Achevant d'enfiler son imper, le dessinateur vint de nouveau se poster derrière la détective.

"Bien que ce ne soit pas là une proposition qu'un gentleman se doit de faire à une jeune et chaste demoiselle"

Il s'empara du manteau de la belle vampire afin de l'aider galamment à s'en revêtir.

"Mais malgré les apparences, il me semble que vous n'êtes plus une "jeune" demoiselle..."

Ne pouvant réprimer le sourire carnassier qui lui était propre, il ajouta:

"... et il se trouve que je suis loin d'être un gentleman."

Eh bien, votre histoire risque fort d’exciter ma curiosité de romancier, mystérieuse demoiselle. Attendez-vous à passer un véritable interrogatoire en ma compagnie.

Cette déclaration fit sourire la vampire, on sentait qu’il voulais en quelque sorte détourner l’attention du contenu du carnet. En même temps ce n’était pas un petit livre a mettre en tout les mains.
Peut-être que son travail la rendait un peu paranoïaque sur les bords, car l’idée qu’il cachet quelque chose dans le petit recueille d’esquisse lui revient. Ces personnes étaient elles toutes simplement le fruit de sa sanglante imagination ?
Elle chassa encore une fois l’idée, espérant que cette fois elle ne reviendrait pas, mais rien n’étais moins sur. Chasser le naturelle était ardue.

Jackowski proposa son atelier comme endroit « plus calme ». La proposition était des plus alléchantes, aller visiter l’antre de l’homme était une perspective pleine de promesses.
Il avait déjà enfilé son trench-coat, qui lui donnait une certaine allure, et s’était déjà emparé de celui d’Ephylie pour afin de l’aider à le passer.
Ses manière qui semblait tout droit sorti d’un autre temps, assez proche de l’enfance de la vampire, participaient certainement au charme du personnage et a son intérêt. Même si il était mortel il semblait dans une certaine mesure lui aussi hors du temps.

Bien que ce ne soit pas là une proposition qu'un gentleman se doit de faire à une jeune et chaste demoiselle

Les dires du dessinateur lui arrachèrent un petit rire, cela faisait longtemps qu’elle n’était plus ni une jeune, ni une chaste demoiselle.
Elle revêtit son manteau dans un geste un peu gauche, cela faisait un moment qu’on ne s’était pas montrer galant a son égard, les habitudes se perdaient à une de ses vitesses…

Mais malgré les apparences, il me semble que vous n'êtes plus une "jeune" demoiselle...
... et il se trouve que je suis loin d'être un gentleman.

Cette dernière phrase la fit sourire, un petit sourire en coin, du genre satisfait mais pas ouvertement.

Visiblement nous somme tout deux tout sauf ce que nous semblons être…

Elle se saisit délicatement du bras du dessinateur …

Il me semble que je doive désormais m’en remettre à vos bons soins. J’espère que vous n’avez pas peur du qu’en-dira-t-on, un homme ayant une fille semblant aussi jeune a son bras, délie souvent les langues de vipères.

La détective arborait un petit air espiègle, elle avait appris à s’amuser de ce genre de réaction, même si de temps a autres elle ne les supportait plus.
Elle amenais mine de rien Derek vers la sortie, motivée par sa curiosité, avide de savoir comment cette soirée allait continuer.

UP !
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