Hybrid Parisiorum - ou quand le mythe devient réalité...
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Forum RPG futuriste se déroulant dans la ville de Paris.
 
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 Répétition mouvementée

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Guillaume Gardien

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MessageSujet: Répétition mouvementée   Répétition mouvementée I_icon_minitimeSam 6 Aoû 2011 - 1:51

[Forme Humaine]

Apparemment, ils se sont remis de leurs émotions. Parfait, je réajuste mon col, retrousse mes manches, déserre un peu ma cravate et je saute sur mon estrade pour capter leur attention1.

"Bien bien bien, j'espère que vous avez bien profité de vos trente minutes de pause parce que maintenant ça va chauffer. Vous avez certainement du en voir des vertes et des pas mûres dans cette pièce mais sachez que ce n'est rien à côté de ce qui vous attend dans le cinquième mouvement!... eh eh eh2..."

Ah oui! Le cinquième mouvement du Concerto pour orchestre de Bartòk, voilà une pièce qui m'a fait frémir dès ma plus tendre enfance! Je vais essayer de transmettre ça à des adolescents en vue d'un projet pédagogique mais bon, c'est pas gagner3.

Il est temps de se jeter à l'eau, les musiciens me fixent, anxieux de ce premier déchiffrage, les mains serrées sur leur instrument et moi je prends la baguette posée sur mon pupitre. Respiration bien profonde, je bombe le torse et lève ma baguette4. Je crois qu'il n'y a jamais eu un aussi grand silence en répétition depuis que je dirige cet orchestre... Enfin bref, dans un sursaut de conscience, j'abaisse le bras brutalement pour faire retentir l'appel des cors.



Je commence à faire de petits mouvements saccadés pour générer la rapidité des cordes et le dynamisme de la musique emporte soudain tout l'orchestre comme un tsunami de virtuosité à l'état pur. Tantôt vers les violons zélés, les violoncelles nerveux et la flûte qui nous offre quelques instants de légèreté avant de resombrer dans un tourbillon de notes presque indistinctes. Puis un moment paisible.
D'un coup c'est une musette qui fait son apparition, d'abord le hautbois qui chantonne accompagné des cors puis les violons qui apportent leur touche saccadée et les trompettes en solistes brillants qui surgissent de la masse orchestrale avec une contenance toute divine. Puis la violence fait à nouveau rage sur des accords tonitruants.
Tout à coup une petite musique calme aux accents asiatiques poursuivie par les violons dans une fugue effrénée où se mêle et s'emmêle la mélodie. je sautille sur place, mais depuis le temps ils ne me prennent plus guère pour un fou... Enfin j'espère. Les bois s'emportent soudain et cèdent de nouveau la place aux cordes qui reprennent leurs allures de virtuose. Et enfin une mélodie qu inspire la folie, à un tel point que je me dandine on ne peut plus. Les expressions de mon visage passent d'une sévérité austère à un air passionné en passant par la niaiserie la plus totale.
La musique se calme et s'épaissit de nouveau, préparant une nouvelle tempête tandis que chaque instrument prépare un crescendo explosif qui laisse place aux inquiétants cuivres scandant les dernières menaces d'une musique trop exigeante. Et à nouveau tout l'orchestre se laisse emporter par des phrases mélodiques dans le plus grand capharnaüm avant d'exploser en un dernier accord brillant auquel je met fin en sautant de l'estrade.

Je reprends doucement mon souffle, ma chemise est trempée, heureusement que j'ai une salle de bain dans ma loge. Je pose ma baguette sur le pupitre comme si j'abdiquais devant une bataille perdue d'avance et m'adresse une dernière fois à mes musiciens.

"Pour un déchiffrage, c'est un bon début... Je vous laisse tranquille pour aujourd’hui, bon week-end à tous!"

En fait je n'ai qu'une idée en tête et ce n'est pas de les laisser tranquille mais plutôt de prendre une bonne douche, rentrée chez moi et m'offrir une balade aérienne jusqu'au couché du soleil.



1. En évitant de me prendre un pied de chaise et d'emporter un violoniste dans ma chute.
2. Après avoir plombé l'ambiance, j'essaie de rire bêtement pour détendre les musiciens mais trop tard, ils sont à cran!
3. Non pas que les musiciens aient du mal, mais c'était déjà compliqué de faire aimé la grande musique aux jeunes en 2030 alors dix ans plus tard...
4. Et là c'est la panique dans les yeux des musiciens.
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MessageSujet: Re: Répétition mouvementée   Répétition mouvementée I_icon_minitimeMar 9 Aoû 2011 - 19:29


J’étais confortablement installé et j'attendais le retour du maitre des lieux.
Qui ne tarda a se manifesté sous la forme d'une libération vestimentaire suivit d'un bond inutile mais qui m'indique un amour de la mise en scène.
La suite me le confirma.

"Bien bien bien, j'espère que vous avez bien profité de vos trente minutes de pause parce que maintenant ça va chauffer. Vous avez certainement du en voir des vertes et des pas mûres dans cette pièce mais sachez que ce n'est rien à côté de ce qui vous attend dans le cinquième mouvement!... eh eh eh."

Je ne pus m’empêcher de pensée à une phrase.
*Il existe en ce monde deux types de grand généraux.
Ceux qui se font craindre de leurs hommes et cela se battent pour eux.
Ceux qui se font aimer de leurs hommes et cela meurent pour eux.
Vu le regard des musiciens je pariais pour la première solution.*
I
Mon regard se dépose sur la raison de ma présence en ce lieu.

*Foutu éducation, c'est dingue !
Il va jamais comprendre qui pourrait comprendre que je vienne m'excuser d'être sorti sans avoir salué la virtuosité du chef d'orchestre...un autre mec de 270 ans...*


Mais le déchiffrage débute et l'on ne peut que constater que la musique et le chef d'orchestre s'unisse. Les gestes, les crispation, la respiration tout indique la transe.

*Je ne suis pas amateur d'opéra en plus. Mais il faut reconnaître qu'une tel concentration est frappante. Il est en pleine transe.
Il fait corps et chacun de ces gestes correspond à une action.*

J'ai un sourire alors qu'il accompli un petit bond pour répondre à l'attaque des flutes.
*Je me demande ce que son visage exprime, dommage que je ne puisse le voir.*

La musique s'achève, l'homme est en sueur, il reprend souffle et force.

"Pour un déchiffrage, c'est un bon début... Je vous laisse tranquille pour aujourd’hui, bon week-end à tous!"

Puis il bondit de son pupitre mais avec moins d'aisance.

*Bon bas quand faut y aller...*
Je me lève et me dirige vers lui.

« Bonjour maître Gardien, j'ai ceci pour vous. »
Je m'étais renseigné et savait grâce au net que l'homme ne refuserait certainement pas une bouteille de cognac fine Napoléon.
« Il se trouve que j'étais présent à votre représentation de Die Zauberflöte et je suis l'homme sans respect qui est sorti dès les notes tu. »

*Il va me prendre pour un dingue qui agirait ainsi de nos jour.*

« Pour ma défense, c'est pour une femme que j'ai agis ainsi. »
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MessageSujet: Re: Répétition mouvementée   Répétition mouvementée I_icon_minitimeDim 14 Aoû 2011 - 21:51

Déjà. A peine avait-il su que l'homme qu'il traquait se trouvait à Paris que le lendemain, le voilà le plus naturellement du monde dans la capitale française. C'est tout naturellement qu'il avait donné l'adresse de son hôtel particulier au taxi réservé, et une fois arrivé, ouvrit d'un geste qu'on aurait ou croire fait toute sa vie la porte en bois massif et déposé d'un geste énergique ses trois valises. L'hotel avait été acheté il y a déjà de cela cent dix ans à son nom, et il n'était pas question de se cacher d'aucune sorte pour le projet qu'il poursuivait depuis plus de quatre vingt ans. Quatorze heures sonnaient, et le gallois avait déjà une sortie de prévue, ce qui l'amena à dépoussiérer la porte du grand garage et d'en sortir une Rols Royce Phantom flambant neuve, quoique elle aussi un peu poussiéreuse. Qu'importe, il n'avait pas le temps. 

Guillaume Gardien, fils de Gabrielle Gardien dont il avait maintes fois vu et entendu, était son centre d'intérêt. Ce n'était qu'une répétition, même pas, un déchiffrage, mais il espérait que la distraction qu'il s'offrait à son arrivée aurait de quoi lui redonner un esprit dégagé et enjoué, comme avant, comme lors des Opéras en compagnie de sa soeur. Faisant rouler dans un ronronnement discret la voiture plus que luxueuse, il se perdit pendant quelques minutes dans les rues parisiennes avant de se retrouver finalement sur la place du glorieux Opéra Garnier sans l'avoir réellement fait exprès. Il était en avance. 
Alors il fit le tour pour se trouver une place un peu plus éloignée. 
Il était juste à l'heure. 

Pressant le pas, il s'assit dans les derniers fauteuils de l'orchestre. Il n'avait pas besoin de voir ni les musiciens ni le fameux jeune et talentueux chef d'orchestre. La qualité s'entend, et à peine assis sur un fauteuil grinçant que les premières notes emplirent l'air de l'opéra quasiment vide. Une dizaine de personnes s'y trouvaient uniquement, mais toutes dans les loges, épiant avec de petites jumelles les musiciens, ce qu'ils ne pouvaient évidemment pas faire en plein ballet. Des gamins, apparament. Seule, une tête dépassait pourtant des strapontins devant lui, au premier ou deuxième rang. La musique s'intensifiait tandis que des notes comme perdues, arrivant de pays différents se reflétèrent l'espace de quelques secondes pour finalement s'accorder a l'unisson au thème principal, comme emporté dans l'enivrante valse invisible que le ballet qui devra sûrement l'accompagner mettra en valeur. Un ultime accord dans une belle union qui méritera d'être travaillé et voilà. Pendant quelques secondes il y eu un silence total, laissant du temps à la magie de se dissiper avant qu'une voix venant tout droit de la fausse brise cet instant. 

« Pour un déchiffrage, c'est un bon début... Je vous laisse tranquille pour aujourd’hui, bon week-end à tous! »

Un peu jeune, peut-être, pour ne pas laisser le temps au petit chef d'oeuvre créé de laisser cette part de rêve à ses auditeurs. Peut importe. Cela s'était finit en laissant une sorte de fraicheur qui n'était pas désagréable au milieu de tout ce pourpre. 

Alors qu'il se relevait pour quitter le lieu, le vampire repéra au loin une silhouette connue, silhouette qui appartenait à la seule tête présente avec lui dans l'orchestre et qui se dirigeait vers la fausse. Hésitant quelques instants, il le suivit, se disant qu'il n'aurait sûrement pas d'autre occasions de revoir cette vieille connaissance avant longtemps. Atteignant l'extrême droite de l'orchestre, il ouvrit la discrète porte noire, descendit quelques marches et se retrouva à son tour dans la fausse, remplie de musiciens en sueur, bavards ou pressés de retrouver leur logis. Et avec le Chef d'Orchestre, avec Guillaume Gardien, se trouvait Jehan. Il n'avait pas réellement changé, mais peut-être son nom de famille si, alors tacitement il se mis en tête de ne pas faire l'erreur de lui en donner un autre ou plutôt, son ancien. 

Arrivé à leur hauteur, il entendit uniquement la dernière syllabe prononcée par son ami avant de sourire à Gardien, s'apprêtant à se présenter. 

« Bonsoir et excusez-moi de vous déranger en pleine discussion. Je me nome Maximilian Mackworth et autant j'apprécie le talent de votre mère, autant le vôtre est unique et magnifique à écouter. Je suis un ami de Jehan. »

Le vampire remarqua une bouteille d'alcool encore intacte et emballée dans du papier de soie, ce qui était probablement un présent du le-dit Jehan et non la preuve d'être un alcoolique finit. 

« Navré de n'avoir pensé à vous offrir quelque chose. Jehan est toujours plus à cheval sur les règles que moi. »


Dernière édition par Maximilian Mackworth le Mar 16 Aoû 2011 - 14:13, édité 1 fois
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Guillaume Gardien

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MessageSujet: Re: Répétition mouvementée   Répétition mouvementée I_icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 1:02

Mais laissez-moi tranquille avec vos coups d'archet! C'est dingue ça, on les congédie pour le week-end et au lieu d'attendre la prochaine répétition ils viennent tout de suite vous voir pour des raisons de technique! Comme si on pouvait avoir l'idée de travailler le week-end1!

Toujours est-il qu'une fois libéré de mes contraintes de directeur musical, c'est un étrange personnage qui rentre dans la fosse avant que j'ai eu le temps d'atteindre le couloir qui mène à ma loge. Il m'interpelle en m'appelant maître, mot qui sonne un peu étrangement à mes oreilles vu que je mais très rarement appeler Monsieur2. Enfin passons, ce petit détail n'est rien à côté du fait que l'homme me tend une bouteille de cognac qui doit bien avoir 200 ans à première vue et le tout en s'excusant d'être parti immédiatement à la fin de notre dernière représentation de La Flûte Enchantée. Ce n'est pas comme si j'y apportais beaucoup d'importance, sachant que la plupart des jeunes qui se frottent à une séance d'opéra s'enfuient sans prendre la peine d'applaudir un peu comme s'ils quittaient une salle de cinéma. Mais on ne résiste pas à une bouteille de cognac et non sans un haussement de sourcil je prends possession de la bouteille en souriant.

" Merci bien, dis-je sur un ton abusé. Je dois dire que ça me surprend un peu, on n'accorde de moins en moins d'importance à l'art à cette époque... Sauf pour voler des tableaux et se faire de l'argent3! En tout cas je ne vous en veux pas, tant que vous n'avez pas commencé à ronfler durant la représentation comme je soupçonne une jeune femme de l'avoir fait à un moement4... Et puis si c'était pour rejoindre une charmante personne, on ne peut pas vous en vouloir hein? Lançai-je sur un ton quelque peu pervers."

Et là, Ô rage Ô désespoir! un second bougre fait son apparition avec les même manières sorties d'un autre âge que le premier. Je dois être maudit, j'allais justement trouver une excuse pour me défiler et enfin pouvoir rentrer chez moi mais je ne peux quand même pas vexer des gens qui s'intéressent à mon travail.
J'écoute donc se présenter le dénommé Mackworth ainsi que les éloges qu'il me fait à moi et à ma mère5. Par la même occasion, j’apprends que celui qui m'a offert une bouteille d'alcool se prénomme Jehan, ce nom là aussi il vient de loin!

"Enchanté M. Mackworth, heureux que mon travail vous plaise, et je dois aussi avouer que j'aime toujours autant couter ma mère chanter même si ça voix n'est plus ce qu'elle était6! En tout cas, ne vous inquiétez pas pour les présents, celui de Jehan, si je puis me permettre7, fait amplement l'affaire! Notons surtout la fâcheuse petite tendance que j'ai à m'intéresser de trop près aux alcools raffinés... Eh eh eh8!"

Le silence qui s'ensuit est un peu gênant puisque je ne suis jamais très à l'aise avec des étrangers et surtout dans ces conditions... Oui car j'ai toujours autant envie de rentrer chez moi pour m'amuser! mais bon, restons corrects et rattrapons la bourde que je viens de faire.

"Hum... Mais peut-être pourrions-nous y remédier tous ensemble, ça évitera que je fasse des bêtise! M'exclamai-je en riant."

Et me voilà qui traverse la fosse en direction de la petite porte au fond à gauche qui permet de rejoindre le couloir des loges. Je m'engouffre ensuite dans la première pièce à droite là où il est marqué en lettres dorées sur la porte "Guillaume Gardien, chef d'orchestre" et pose la bouteille de cognac sur une table basse entourée de quatre petits fauteuils confortables pour aller chercher des verres.

"Installez-vous, je vous en prie, dis-je ne faisant un signe de mains à mes invités. On va papoter musique un petit peu9!"



1. Ou alors il n'y que moi qui fonctionne comme ça...
2. C'est vrai quoi, pourquoi pas Herr Kapellmeister tant qu'on y est!
3. Blague de mauvais goût s'il en est une.
4. J'espère qu'il en la connaît pas!
5. Si seulement il savait que depuis qu'elle a pris sa retraite, elle enchaîne les paquets de cigarette!
6. Doux euphémisme que j'essaie de faire passer en gloussant stupidement.
7. Encore que... Même si je puis pas...
8. C'est ça mon vieux, ris bien pour ne pas te faire passer pour un alcoolique!
9. Quel idiot!
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Jehan Delmas
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MessageSujet: Re: Répétition mouvementée   Répétition mouvementée I_icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 14:22


" Merci bien, dit il sur un ton abusé. Je dois dire que ça me surprend un peu, on n'accorde de moins en moins d'importance à l'art à cette époque...
*Amusant à toutes les époques ont dit cela et pourtant l'art reste là.*
Sauf pour voler des tableaux et se faire de l'argent! En tout cas je ne vous en veux pas, tant que vous n'avez pas commencé à ronfler durant la représentation comme je soupçonne une jeune femme de l'avoir fait à un moment...
*Tiphanie vous auriez t on remarquée ?*
Et puis si c'était pour rejoindre une charmante personne, on ne peut pas vous en vouloir hein? Lançat il sur un ton quelque peu pervers."

Je sourit tout en étant fasciné par cette homme qui me faisait immanquablement penser a une sorte d’électron libre. Tellement libre qu'il devait surement réaliser ce qu'il avait dit après que son cerveau l'ai prévenu qu'il avait ouvert la bouche.
C'était assez fascinant et agréable, pour moi tout du moins pour quelqu'un comme Tiphanie une torture assurément.
Mais mes pensées furent couper court par une voix qui me frappa et fit choir sur moi des souvenirs anciens.

« Bonsoir et excusez-moi de vous déranger en pleine discussion. Je me nome Maximilien Mackworth et autant j'apprécie le talent de votre mère, autant le vôtre est unique et magnifique à écouter. Je suis un ami de Jehan. »

*L'opera aurait il quelque pouvoir d'action sur ma destiné ?
Deux visite deux rencontres inattendues.
Maximilian, voilà près d'un siècle*


J'étais sur le point d'aller vers lui pour lui serrer le poignet comme les deux vieux frères d'armes que nous étions mais il prévint ce geste en me rappelant les règles de l’étiquette comme il savait si bien le faire.

« Navré de n'avoir pensé à vous offrir quelque chose. Jehan est toujours plus à cheval sur les règles que moi. »

« Il dit cela car en fait il a toujours été jaloux de mon art de l'équitation, que voulez vous tout le monde n'a pu étudier à l'école de Versailles. Surtout qu'être Anglais n'aide point. »
Je complétais ma réplique d'un petit clin d’œil, pour raviver la flamme de notre vieille complicité.
Et réalisait au même moment que le débit de Gardien était contagieux, l'école de Versailles était fermé depuis près...plus de 200ans ; le temps tourne trop vite.
Je me rassurais en me disant que le chef d'orchestre ne prendrais pas ma phrase au pied de la lettre mais l’interprèterait comme si j'avais étudié suivant le style Versaille.

"Enchanté M. Mackworth, heureux que mon travail vous plaise, et je dois aussi avouer que j'aime toujours autant écouter ma mère chanter même si ça voix n'est plus ce qu'elle était! En tout cas, ne vous inquiétez pas pour les présents, celui de Jehan, si je puis me permettre, fait amplement l'affaire! Notons surtout la fâcheuse petite tendance que j'ai à m'intéresser de trop près aux alcools raffinés... Eh eh eh!"

Je souriait aimablement à l'humour quelque peu raté.
La question était de savoir ce que nous allions faire maintenant.
Je devais bien admettre avoir hâte de pouvoir parler librement avec Maximilian.
Sa sœur ne devait pas être loin de plus.

"Hum... Mais peut-être pourrions-nous y remédier tous ensemble, ça évitera que je fasse des bêtise! M'exclamai-je en riant."

Je validais la proposition d'un signe de tête,un sourire et un geste de la main invitant l'homme à nous montrer le chemin.
Ils nous mena donc à sa loge.
Et alors qu'il partait surement chercher des verres supplémentaires.

"Installez-vous, je vous en prie, dit il en faisant un signe de mains en notre direction. On va papoter musique un petit peu!"


Je tournais mon regard vers Maximilian et y mettait toute ma détresse.
Je n'étais hélas pauvre de moi pas plus enclin à entendre le bruit de glaçon dans un verre d'alcool qu'à m’enivrer de la musique d'opéra.


Dernière édition par Jehan Delmas le Mar 16 Aoû 2011 - 14:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Répétition mouvementée   Répétition mouvementée I_icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 17:41

Il était toujours le même, et Maximilan sourit en inclinant légèrement la tête à la pointe de complicité qui perçait dans leurs piques. Leur manière de se saluer, en quelque sorte. Immédiatement après, ou presque, le musicien renommé prouva que son humour l'était moins, beaucoup moins. Il semblait aussi qu'il s'en était rendu compte en le disant et un peu gêné, ou pressé s'enchaîner sur ce bide, il laissa passer un blanc discret que même le gentleman n'osa perturber. *D'un autre côté, comment rebondir sur une phrase qui dit implicitement qu'un verre de trop restait tout de même un verre et qu'il fallait le vider. *

« Hum... Mais peut-être pourrions-nous y remédier tous ensemble, ça évitera que je fasse des bêtise! »

Il rit et discrètement les deux vampires acquiescèrent, sans réellement savoir ou cela allait leur mener. Surtout pour Jehan qui devait avoir une certaine appréhension de devoir boire ce qu'il venait d'offrir. Non pas par politesse, aha, mais parce qu'il savait pertinemment qu'il n'appréciait pas énormément la saveur, ou plutôt l'amertume, de la boisson. Mais ils le suivirent sans aucune objection. L'après-midi sera plus longue que prévue pensa Maximilian.
Mais ce n'était pas grave. 
Pour ce qu'il avait à faire, il prendrait tout son temps.
Une fois avoir tourné parmi les coulisses et traversé les couloirs des loges, ils arrivèrent devant celle du musicien dont le nom était sobrement écrit en doré sur la porte. Entrant dans le lieu spacieux et classieux, l'homme posa la bouteille sur la table basse en verre tout en leur faisant signe de s'assoir sur les fauteuils qui étaient autour. 

« Installez-vous, je vous en prie. On va papoter musique un petit peu ! »

Il leur tourna le dos pour aller chercher des verres, et Jehan en profita pour lui adresser un appel à l'aide du regard. L'opéra et l'alcool ne devaient pas être ses tasses de thé, même si à cinq heures et quelques il en était l'heure, ce que gallois n'apprécia qu'à moitié. Mais sa bonne humeur n'en fut pas altérée, et revoir l'ancien vampire éclipsa presque l'absence d'une théière. Répondant à son regard, il lui aurait bien parlé, seul à seul, comme ils l'avaient fait que trop souvent pendant la guerre, mais il faut attendre. Heureusement pour lui, Maximilian avait une dizaine de cartes de visite sur lui avec son adresse parisienne, ce qui, si jamais ils devraient se séparer après l'entretient avec le jeune homme, leur serait pratique pour se revoir plus tard, voir même le lendemain. En attendant, il se reconcentra sur le sujet qui devait être abordé. Le chef d'orchestre était certes talentueux mais il ne devait pas savoir qu'il ne faut pas constamment parler de soi. Des notions se perdent pensa le victorien alors que les verres se posèrent sur la table. Tout ce qu'il pouvait faire était de ne pas froisser leur interlocuteur et de "papoter". 

« C'est très aimable à vous merci, dit-il en prenant le verre de ce qui devra aujourd'hui remplacer le thé. Dites-moi, quand pensez-vous que votre représentation du Concerto pour Orchestre aura lieu ? Il serait dommage de rater une si belle adaptation, et je suis sûr que les places ne se vendront qu'en quelques heures. »

Cela laissait au faux expert d'opéra de pouvoir suivre la conversation et d'y intervenir. Pour le reste, il était persuadé que le jeune prodige aura matière à parler pour qu'il ne laisse pas le temps de boire le cognac fraichement servit. 
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