Melwin Lusignan
Messages : 83 Date d'inscription : 10/06/2011 Localisation : Mustore
Feuille de personnage : Pouvoirs: Âge du perso: 17 ans Relations:
| Sujet: Melwin Lusignan Ven 10 Juin 2011 - 23:49 | |
|
I . D . E . N . T . I . T . E
NOM : Lusignan
PRÉNOM : Melwin
SURNOM : Mel
AGE : 17 ans ( né en octobre )
ORIGINE : France
RACE : Hybride anguille d’Europe ( anguilla anguilla )
POUVOIRS : Force accrue, Contrôle de l’élément eau
MÉTIER : Lycéen
A . P . P . A . R . E . N . C . E
HUMAINE: Bien qu’il ne soit pas devenu un fils à papa, Melwin a bien changé pendant son court séjour loin de sa vie quotidienne. S’il lui arrive souvent de retrouver son sourire moqueur, la plupart du temps quand il est seul, son visage se vide de toute émotion. Il semble malgré tout encore plus sûr de lui qu’auparavant. Il a cessé de se teindre les cheveux, les laissant bruns, et les a un peu coupés pour qu’ils soient moins en désordre. Enfin, il a laissé de côté son piercing à l’oreille.
TRANSFORMÉE: Sous forme hybride, il s’allonge et s’amincît. Une membrane se forme entre ses doigts, se quelques écailles sont visibles sur son corps, notamment sur le dos des mains, sur le torse, et légèrement sur les pommettes. Comme une anguille, son corps est recouvert de mucus, ce qui lui permet de mieux supporter les coups, qui dérapent sur sa peau s’il arrive à se placer correctement. Enfin, toutes ses dents s’affinent pour devenir plus coupantes.
ANIMALE: Autrement, Melwin est une anguille. Poisson longiligne qui ondule dans l’eau en nageant, il ressemble à un serpent long de 131 cm avec des nageoires. Ses écailles ont une légère teinte bleutée.
ÉQUIPEMENT PARTICULIER : Un bracelet en argent avec deux M superposés, l’un plus grand que l’autre. H . I . S . T . O . I . R . E
SON HISTOIRE : Melwin n’a aucun souvenir de sa plus petite enfance. Il lui semble qu’il a toujours été seul, dans la rue, et que le monde lui en a toujours voulu. Son tout dernier souvenir est quand à quatre ans, il a été grondé par le boulanger, puis emmené au commissariat pour avoir tenté de voler du pain. Une assistante sociale était venue le voir, et avait essayé de savoir qui il était, d’où il venait, et où était sa famille. Avant qu’elle n’obtienne de résultat, Melwin avait disparu.
Il errait, seul, chassé de ville en ville car trop mal habile voleur. Les années passaient, et il craignait trop les gens pour leur faire confiance. Jusqu’au jour où, vers six ou sept ans, un jeune homme, plus vieux que lui, l’ait agressé. Melwin ne savait pas pourquoi, il ne l’avait pas laissé finir. Il avait détalé à toutes jambes, avec le grand garçon à ses trousses.
« Laisse-moi tranquille ! À l’aide ! »
Les larmes roulaient sur les joues du petit garçon, échos d’une peur terrible qui faisait battre son cœur à toute vitesse. Mais son poursuivant avait de plus grandes jambes, et il l’avait rapidement rattrapé.
« Tu n’as pas compris que tu ne peux pas t’échapper aussi facilement ? Reste tranquille, et tout se passera bien. »
Melwin avait peur. Très peur. Peur du couteau dans la main du garçon. Peur du garçon. Alors sans réfléchir, il avait frappé. De toutes ses forces, de toute sa peur, de toutes ses larmes. Frappé, parce que sa vie en dépendait. Frappé, parce qu’il ne savait pas quoi faire d’autre. Et même en entendant le craquement des os, il avait continué. Même lorsque son adversaire était tombé à terre, il avait continué. Même lorsqu’il ne bougeait plus, il avait continué. Et lorsqu’il avait rouvert les yeux, qu’il avait constaté tout le sang sur ses mains, ses vêtements, son visage, et qu’il avait vu le visage méconnaissable de son assaillant, quelque chose s’était brisé en lui. Ses propres poings avaient volés son innocence enfantine. Le visage défiguré du garçon sans vie sous ses yeux avait donné l’élan au terrifiant constat qui tombait sur l’enfant. La vie est dure. Il faut se battre pour elle, et ne pas se laisser marcher dessus. Il faut s’emparer de sa place dans le monde, et ne pas attendre que quelqu’un ne nous l’offre. Bien que grandi par cette découverte, le petit garçon pleura toutes les larmes de son cœur et de son corps, les accompagnant d’un cri déchirant.
À compter de ce jour, Melwin n’avait plus été le même. Il ne se permettait plus de pleurer, ou de paraître faible. Il devait faire peur, et s’occuper de quiconque tenterait de lui faire du mal. Il était devenu bagarreur, malgré la peur que lui inspiraient ses poings. Alors, il avait béni le jour où il avait découvert une autre façon de se défendre.
Une fois de plus poursuivi pour vol, le petit garçon de huit ans avait été dévié de sa course par un imposant passant, et avait subi comme un assaut la froideur des eaux de l’étang. Battant impuissamment des poings et des pieds contre l’ennemi omniprésent, il s’était senti lentement happé par les ténèbres. Et puis, plus rien. Plus de sensation de froid, plus de douleur oppressante dans la poitrine, plus cette noirceur. Il se sentait libre. Libre de respirer, libre de se mouvoir. Libre de vivre. Il se faufilait dans le fond de l’étang entre les algues et les petits poissons, venant de temps en temps caresser le sable avant de se redresser. Plus de battements de mains et de jambes, une simple ondulation du corps lui suffisait à avancer. Et quand au bout de plusieurs heures, se sentant fatiguer, il décida de remonter, il retrouva ses bras, ses jambes, et la fraîcheur du crépuscule. Il mit des jours à comprendre ce qui lui était arrivé, des semaines à réussir à recommencer, et des mois pour découvrir qu’il ne savait pas faire que ça. À l’écart du monde, au bord d’un lac à la lisière d’une forêt, Melwin profitait de sa forme d’anguille pour se nourrir. Ainsi, il ne causait plus de tort à personne. Et la proximité du lac l’avait amené à constater qu’il pouvait influencer le cours de l’eau, puis prélever sans la toucher une goutte, chaque jour plus grosse, de l’eau du lac. Avec le temps, il avait appris à manier ces gouttes, à les faire prendre la forme qu’il désirait, et à s’en servir comme il l’entendait. Ainsi, il était revenu à la nourriture humaine, usant de la finesse de son contrôle de l’eau pour entourer une pomme, maintenant une certaine pression au sein de la bulle pour que la pomme reste en son centre, tout en la faisant léviter vers lui. Ainsi, mois après mois, année après année, sa maitrise de l’eau s’améliorait. Très vite, il se servit de cet élément comme d’une arme, chaque geste devenant évident, habituel. Il ne pensait plus à maintenir une certaine pression, ni à faire en sorte de donner à l’eau une certaine forme. Tout cela venait le plus naturellement du monde, comme marcher, mâcher, ou respirer.
Et une matinée de sa dixième année devait changer sa vie. Occupé à son tour de passe-passe pour récupérer un petit déjeuner, il s’était fait prendre par une policière qui passait par là. Sans qu’il ait eu le temps de s’enfuir, elle l’avait amené au commissariat, s’était enfermée avec lui dans son bureau, et lui avait servi les questions qu’il ne connaissait que trop bien. Devant son refus de répondre, elle changea de sujet. Elle lui parla de ses pouvoirs, des hybrides, et de leurs ennemis, les chasseurs. Elle lui fit comprendre qu’il était vital qu’elle sache où était sa famille. Comprenant que lui non-plus ne le savait pas, elle passa un coup de fil, puis l’emmena il ne savait où, voir une certaine Octopus. C’était un homme plutôt grand à ses yeux d’enfant qui était venu les voir. La policière l’appelait Maximus, et ils se concertèrent un certain temps. Enfin, la policière vint à lui, posa un genou à terre, et lui expliqua que ce monsieur s’occuperait à présent de lui. Elle l’embrassa tendrement sur la joue, et le laissa seul avec le second d’Octopus.
Maximilien Chevalerie, ou Maximus, comme l’appelaient les hybrides, l’avait accueillit chez lui, et l’avait scolarisé. Mais à cause de sa scolarisation tardive, Melwin n’était pas très bon élève. Et le fait que Maximus le place en pension, ne se sentant pas capable d’élever un enfant plus longtemps, n’arrangeait rien. Alors, jour après jour, Melwin constatait son retard vis-à-vis des autres. L’absence de Maximus auprès de lui chaque jour lui manquait. Il se sentait rejeté. Et même pendant les vacances, Maximus était trop occupé pour s’occuper de lui. Les années avaient beau passer, il ne s’entendait toujours pas avec ses camarades, et ses notes ne montaient pas. Alors, à ses quinze ans, Melwin demanda à Maximus de le laisser quitter l’école, soutenant que ce n’était pas pour lui. Mais son tuteur ne l’entendait pas de cette oreille, et il l’inscrivit dans un lycée privé, pensant que ça lui permettrait de rattraper son retard. Le jeune homme le prit très mal, contrairement à ce qu’aurait pensé Maximus. Melwin le prit très mal, et c’est à ce moment qu’il commença à se rebeller. Il commençait d’abord par ne plus travailler en cours, puis à faire n’importe quoi – c’est d’ailleurs pendant cette période qu’il fit la connaissance d’Adel Caïn. Les deux adolescents étaient souvent en même temps dans le bureau du proviseur. Enfin, à l’instar d’Adel, il allait de moins en moins en cours. Effet boule de neige, plus Maximus était contacté pour les écarts de conduite de l’enfant qu’il avait en charge, plus ils se disputaient. Mais malgré tout, ils avaient de rares moments de trêve, où Melwin avait vraiment l’impression d’avoir un père.
Mais une fois son bac passé, l’ancien aquatique envoya Melwin sur le bateau d’un certain Logan en prétextant qu’il voulait faire voir la mer à son fils… Et quelle mer… la mer du bateau à astiquer, la mer des corvées sur le navire… Ses tentatives de rébellion tuées dans l’œuf par les matelots qui le remettaient un peu trop souvent à sa place à son goût, et lui s’étant retrouvé maîtrisé en un rien de temps par le loup de mer alors qu’il avait envoyé voler un matelot trop brusque à son goût. Mais l’anguille ne se laissa pas abattre. Il reconnaissait là les méthodes de Maximus pour lui mettre du plomb dans la tête. Après tout, il avait vécu dix ans seul, ce n’était pas ça qui allait l’abattre…
OBJECTIFS : S'imposer en tant que batteur C . A . R . A . C . T . E . R . E
MENTALITÉ : S’il a réussi une fois à parler avec son père adoptif, il a toujours autant de mal à parler de ses sentiments avec ceux qui sont concernés. Il ne se cache plus derrière de l’insolence, mais derrière une presque insultante indifférence. S’il ne se sent toujours pas touché par certaines règles de conduite, il montre un respect bien plus significatif à Maximus, mais c’est bien le seul à qui il en montre.
CE QU’IL AIME : Nager, les pommes, les moments privilégiés avec Maximus, jouer de la batterie
CE QU’IL N’AIME PAS : Aller en cours, la pension, toute forme d’autorité, sauf celle de Maximus
|
Votre pseudo habituel : Bobby
Votre date de naissance : xy/yz/αββΔ
Comment avez-vous connu ce forum : Par le gros lézard
Que pensez-vous du forum, en quelques mots : Hell yeah ^^
Pourquoi avoir choisi ces pouvoirs : Oké pour Faust
|
Dernière édition par Melwin Lusignan le Mer 20 Juil 2011 - 20:11, édité 5 fois | |
|