Hybrid Parisiorum - ou quand le mythe devient réalité...
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Forum RPG futuriste se déroulant dans la ville de Paris.
 
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Maya
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Maya


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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 15:17

Alors, alors, après plusieurs relectures, je vais accorder 10 points à Marvin, et cinq points à Mel.

10 points à Marvin parce que je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il se retrouve dans le musée grâce à la gardienne elle-même, j'ai trouvé ça original.

Et cinq points à Mel parce que j'ai quand même rigolé de leur réaction. ^^

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The God Zilla
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeMer 26 Oct 2011 - 22:23

Nouveau sujet tout beau tout frais :

Racontez : le premier baiser de votre personnage !
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Nadja Radenko

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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeJeu 27 Oct 2011 - 18:27

La nuit était déjà tombée depuis un moment, et une grosse tempête de neige s'abattait sur la base militaire 123 de Vladivostok. Debout dans sa guérite, Nadja Radenko se les gelait sous son épais manteau militaire, les mains gantées crispées sur son fusil d'assaut. Elle releva sa manche, exposant son avant-bras au vent glacé. Sa montre indiquait minuit vingt-cinq, encore cinq minutes et elle serait relevée. La perspective de pouvoir enfin se reposer la réchauffa un peu. La base était très calme, ce soir. Son bataillon, le 45ème régiment d'infanterie, s'était couché tôt (sauf elle qui était de garde). Le lendemain matin, tous ces jeunes soldats partiraient combattre en Indonésie, dont ils n'étaient pas sûrs de revenir.
Nadja avait 17 ans, ça faisait presque un an qu'elle s'était engagée dans l'armée rouge pour suivre les traces de ses ancêtres. Malgré son jeune âge, elle était déjà bien bâtie, capable de tenir tête à n'importe lequel des soldats masculins de son unité. Certes, elle manquait encore d'expérience, mais pas de courage.
Elle sourit lorsque le soldat venu la relever apparut au milieu de la tempête. Elle le salua, claqua les talons et quitta le poste. Elle regagna son baraquement et se rendit directement au vestiaire. Elle s'extirpa de son épaisse tenue "grand-froid" qu'elle suspendit à un crochet pour qu'elle sèche d'ici le matin. Rangeant son casque et son fusil dans son casier, elle marcha jusqu'aux douches communes. Elle entra dans la pièce carrelée sans prendre la peine d'allumer la lumière, se plaça sous un pommeau et ouvrit en grand le robinet.

"Mhhhhhhhhh..."

Le jet d'eau brûlante qui s'abattit sur ses épaules lui fit un bien fou après le froid extérieur. Si le paradis existait, il devait ressembler à ça : une bonne douche bien chaude après une vie glacée. Elle se nettoya, massant ses articulations ankylosées. Au bout d'un moment, tout de même, elle s'aperçut qu'elle n'était plus seule. Se retournant, elle vit Tanya qui la regardait.
Des cheveux châtains, des yeux gris, une peau hâlée, moins massive que Nadja mais avec un côté "garçon manqué" parfaitement assumé. Nadja et elle avaient fait leur instruction ensemble. Elles parlaient peu, mais entre elles s'était peu à peu lié un lien assez fort. Nadja l'avait soutenue là où elle avait peiné, corrigeant sa façon de tenir son fusil pendant les exercices de tir, prenant une partie de son barda dans son propre sac pour qu'elle arrive à tenir les longues marches dans finir bossue. Il n'y avait jamais rien eu de concret entre elles, juste un sous-entendu évasif par-ci, un geste déplacé par-là.
Tanya sourit en voyant que Nadja n'avait remarquée. Elle s'avança et, bien qu'encore habillée, rejoignit Nadja sous la douche. Son débardeur rayé devint translucide une fois mouillé, elle n'avait pas mis de soutien-gorge en dessous. Nadja l'accueillit contre elle, prête à partager le jet d'eau chaude. Elle passa ses bras autour des formes de Tanya, plongeant ses yeux dans les siens. Elle passa un doigt sur les lèvres de sa brune amie. Quelles lèvres, d'un magnifique rose framboise, ni trop larges ni trop étroites. Lentement, elle rapprocha sa bouche de ces lèvres magnifique. Elle hésita un peu. Jamais elle n'hésitait à monter à l'attaque pendant les exercices de combat en conditions réelles, mais cette entreprise-là était nouvelle, elle montra une timidité presque touchante. Tanya l'aida un peu, parcourant elle-même les quelques centimètres restants. Grand dieu ! Nadja n'avais jamais rien goûté de tel. C'était quelque chose d'inégalable, qu'elle n'arriverait jamais à trouver auprès des hommes. Après ça, elle pouvait bien crever, elle aurait juste regretté de mourir dans jamais avoir vécu cela.

---

Au matin, le régiment quitta la base où elle avait été formée et gagna un port où un navire les embarqua pour les emmener sur le front indonésien. Nadja fut gravement blessée mais survécut. Tanya, elle, fut portée disparue après une attaque surprise de l'ennemi et son nom fut gravé sur un monument aux morts à Vladivostok.
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The God Zilla
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeMer 2 Nov 2011 - 16:53

Merci pour la particpation d'autres histoires romantiques à proposer les autres ?
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Melwin Lusignan

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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeSam 19 Nov 2011 - 22:31

Je devais avoir quatorze ans, à peu près. Elle s’appelait Angelina, elle avait immigré avec ses parents récemment, j’ai jamais réussi à me souvenir d’où elle venait. Je sais juste que phonétiquement, ça se prononçait plus Anne Guélina qu’Anjélina. On était dans la même classe, et j’avais la chance d’avoir des résultats à peu près comme les siens, elle qui ne parlait pas un mot de français en arrivant. Et puis comme elle, j’étais isolé dans cette classe si solidaire.
Un jour, alors que je sortais de la cantine, elle est venue me voir. J’ai rougi, elle a ri, je suis devenu écarlate, elle m’a souri et m’a pris la main, et m’a demandé si je voulais bien qu’elle reste avec moi pendant une heure, temps qui nous séparait de la sonnerie. J’ai dit qu’elle faisait comme elle voulait, elle s’est agrippée à mon bras, et on est allé s’asseoir sur des marches. Elle m’a parlé d’elle, de ses parents, s’amusant à essayer de me faire deviner des mots qu’elle ne savait pas dire en français. C’était agréable. Alors je lui ai un peu parlé de moi aussi, en me jetant des fleurs bien sûr. Elle m’écoutait attentivement, j’avais l’impression d’exister. Et quand la sonnerie a retenti, elle m’a regardé gênée, et m’a demandé si elle avait le droit de faire un truc bizarre. Quand j’ai répondu que oui, elle m’a dit de fermer les yeux, et j’ai senti ses lèvres sur les miennes. J’ai eu l’impression d’imploser, de goûter du bonheur à l’état pur, j’étais heureux, j’ai souri niaisement toute l’après-midi.

Deux semaines plus tard, alors que les gens intéressés qu’elle m’ait approchée avaient commencé à l’intégrer au groupe pour savoir le pourquoi du comment, je l’ai vu embrasser un autre garçon, Enzo, le sportif de la classe. J’ai pleuré, je leur ai sauté dessus, je lui ai cassé la gueule, et j’ai failli faire pareil avec elle. Au lieu de ça, je lui ai hurlé que je voulais plus la revoir, et je suis parti en courant.
Depuis ce jour, je préfère jouer avec les filles plutôt que de les laisser jouer avec moi.
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Adel Caïn

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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeDim 20 Nov 2011 - 16:31

*snif* Man c'est trop triste... Tin la salo*e, se foutre de toi comme ça ! … Hein ? Tu veux que je te raconte mon premier baiser à moi ? Euh... Bon ok.

Y avait cette bombe atomique, genre américaine, blonde, grosse poitrine et... fin tu vois quoi. Arrivée à Paris pour je ne sais plus quelle raison, peut-être le job de son père ou je ne sais quelle autre connerie. Le lycée qui devait l'accueillir était le mien, fin le notre, forcément, et la classe, c'était la mienne. Me souviens comme tout le monde fantasmait sur elle à son arrivée, les mecs... comme les filles. Fin les mecs avaient d'autres pensées en la voyant mais dans tous les cas elle suscitait une admiration chez tout le monde. Jamais pigé pourquoi, moi j'étais... je suis du genre stoïque avec les demoiselles, je-m'en-foutiste jusqu'au bout. Je te merde je ne suis pas gay, juste qu'une nana c'est source de problème, à devoir tout le temps s'en occuper, on perd petit à petit notre liberté, et ça va même jusqu'au point où elles surveillent nos moindres faits et gestes, nan mais faut pas déconner hein !

J'en étais où ? Ah oui, Jess, la charmante américaine. Si j'ai été si peu intéressé par elle, pourquoi je m'en souviens encore comme si c'était hier, et pourquoi je te le raconte maintenant... bah déjà parce que je n'oublie jamais rien, comme ce souvenir de quand j'avais trois ans... euh je m'égare. Sérieusement si je me souviens encore d'elle, c'est parce qu'elle a réussi à attirer mon attention à sa façon... Tu veux que je te raconte ? Nan mais c'est une violation de vie privée, ça, t'es pas malade ?! J'en dirai pas plus ! Uh... Bon ok si tu insistes, mais tu racontes ça à qui que ce soit je te trucide ! C'était... un soir, on venait de finir les cours...

----------------

- You are very... euh... beautyful !

What the hell avec cet accent ? Un effort, c'pas si difficile de prononcer les « r » correctement si ? Tss... Et puis c'est quoi cette approche ? James, le mec qui a du succès avec les femmes et qui arrive à palier son manque de neurones par sa belle gueule et ses muscles saillants... no comment. Faut avouer qu'il avait un certain charme, peut-être son air vaguement américain, combiné à un nom à consonance américaine, un peu comme Adel sauf que lui était anglais mais bref, le résultat aurait pu être le même. Non, Adel aurait pu avoir beaucoup plus de succès que cet idiot mais il s'était déjà fait une réputation d'infréquentable dans le coin, en plus de son attitude indifférente à tout.

Uh... Thanks... I guess.

- Elle a dit quoi là?

Spectacle désolant... En temps normal il aurait pris la direction de la sortie sans même intervenir... mais il avait fini par se lier d'amitié avec Jess, et ce sans même s'en rendre compte. On pouvait dire ce qu'on voulait, elle était vraiment spéciale, elle... lui ressemblait ? Peut-être, en tout cas elle était parvenue à se lier d'amitié avec notre blondinet ce qui n'est pas chose facile du tout.

Elle a dit que ta tentative de drague était minable et elle t'a dit aussi d'aller voir ailleurs si j'y suis.

- Qu... Tss c'est ça fais le malin.

Pas d'autre réaction si ce n'est des regards haineux. Qu'il en soit ainsi. L’intrus rangea rapidement ses affaires et se dirigea vers la sortie. Classe vide à présent, ne restait plus que lui et Jess qui lui adressait un air reconnaissant, de l'avoir sortie de cette situation sûrement. Depuis quelque temps , ils rentraient ensembles tous les soirs, comme n'importe quels amis le feraient et elle était bien la seule à pouvoir être qualifiée d'amie par Adel.

Pourquoi il me parle encore en anglais ? Je me suis améliorée en français pourtant, non ?

Il essaye juste de paraître intéressant, fais pas attention.

La conversation dériva sur d'autres choses, les cours, la famille, et tout ce dont on peut parler entre amis, avec certaines limites, c'est vrai, mais toujours est-il qu'il avait rarement été aussi bavard et souriant avec quelqu'un ça c'est sûr. Et le moment tant redouté par notre blondinet, et peut-être par notre blondinette, c'était quand ils devaient se séparer pour repartir chacun de leur côté. En général ça finissait par « Bon, ben à demain », mais cette fois Jess n'en dit rien. Elle resta là à le regarder pendant une minute. Elle avait l'air de réfléchir, d'hésiter. La surprise et l'incompréhension d'Adel se manifestèrent par un simple haussement de sourcil jusqu'à ce qu'elle se décide enfin de parler.

Tu sais... Il y a un truc que je voulais te dire depuis quelques temps... En fait je...

Vous pensez qu'avec ces simples mots Adel comprendrait ? Et pourtant il la regardait dans l'incompréhension la plus totale. Ouep, comme vous dites, il est lourd le mec. Et Jess l'avait aussi compris, alors elle s'approcha de lui, très près et planta son regard dans le sien. Ce qui suivit fut l'un des rares moments de pur bonheur qu'il ait ressentit depuis la mort de sa mère Elle l'attira simplement vers elle et l’embrassa longuement. Adel avait du mal à y croire, mais il finit par se persuader que tout ça était vrai, et que cette « amitié » qu'il ressentait pour elle était en fait de l'amour, et que c'était le cas aussi pour elle...

Enfin, jusqu'à ce que quelques filles de leur classe avec qui Jess s'était lié d'amitié arrivent par derrière en sifflant et en acclamant Jess, qui avait apparemment gagné son... pari ? Je ne vous ferait pas part des sentiments d'Adel à ce moment, vous pouvez sûrement vous imaginer ce qu'il ressentait. En fait même pas besoin de se l'imaginer, il en fit clairement part au groupe qui avait osé se moquer de lui en adressant un regard qu'il avait l'habitude de voir chez ses victimes mais qu'on avait jamais vu chez lui. Puis il se retourna et s'en alla sans rien dire, sans même écouter ce qu'elles avaient à dire pour leur défense...


----------------

Ce qu'il s’est passé ensuite ? Bah rien on s'est plus jamais parlé et puis l'histoire est finie... Rha Mel arrête de me faire ces yeux ! J'ai compris c'est bon... Elle est juste venue s'excuser le lendemain et m'a dit que si elle l'avait fait c'était pas du tout pour le pari mais parce qu'elle.. euh... m'aimais vraiment... Après ? … Ok c'est bon ! On s'est mis ensemble... Ca a duré jusqu'à ce qu'elle doive retourner chez elle en Amérique... Bah je la verrai probablement plus jamais, mais au moins elle a été la seule pour qui j'ai eu de vrai sentiments... Et par la même occasion la seule avec qui je suis sortit.
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The God Zilla
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeDim 27 Nov 2011 - 20:07

Resultat :

première place :
Nadja avec 20 points. j'ai aimé l'originalité de ton texte, et c'est vrai que c'est celui qui exprime le mieux le ressentit du personnage dans le baiser.
Ensuite
Adel Melwin vous faites gagner 10 points. je trouve dommage que le passage sur le baiser soit trop court à mon gout, vous avez plus insisté sur les circonstances de cette rencontre, alors que le sujet c'était "premier baisser" et pas "premier amour".
C'est dommage. Merci de votre participation.
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Faust
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeJeu 15 Déc 2011 - 23:16

Very Happy Cette fois c'est moi qui propose, et pour mon grand retour dans la catégorie jeu...Je demande que vous m'écriviez ce que vos personnages pourraient faire si jamais:


Ils trouvent devant la porte de chez eux un couffin avec un bébé pleurant à l'intérieur.
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Maximus
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeMar 20 Déc 2011 - 16:24

Mademoiselle l'aventure
Vous avez posé sans bruit
Roulé dans sa couverture
Un petit ange endormi

[Francis Cabrel]


    Des pleurs de bébé, c’est ce qui réveilla Maximus en sursaut. Le dos endolori de s’être assoupi sur le bureau de fortune qu’on lui avait octroyé car il était « le second d’Octopus », il battit des paupières, et bailla à s’en décrocher la mâchoire, remettant ses idées en place ;

    Il avait attendu Octopus pour étudier un document relatif aux hybrides. Elle n’était pas venue. Il s’était assoupi. Il y a eut les pleurs. Il s’était réveillé.

    Il se leva, et alla voir.
    Gabrielle faisait des allées et retour dans le couloir, essayant de calmer un bébé roulé dans une couverture.
    Il ne fit pas de réflexion sur ses cernes, elle n’en fit pas sur la tasse d’encre qu’il avait sur la joue. Leurs attentions étaient accaparées par la petite créature à la peau rosée, aux cheveux noirs, aux yeux noisettes miellées, et aux cris démesurés.

    L’enfant avait été déposé sur le perron de la piscine, lui apprit Gabrielle.
    Il refusait de dormir. Elle suggéra qu’il devait avoir faim. Elle demanda à Maximus si il pouvait le tenir le temps qu’elle aille lui chercher et préparer le biberon. Il lui tendit ses bras. Elle y déposa le petit garçon.
    Elle revint cinq minutes plus tard. Maximus était assis, il fredonnait une chanson. Dans ses bras l’enfant dormait un poing fermé… Ils échangèrent un sourire. Elle alla re-ranger le biberon.


    « Papers » ou « peau douce » ? Tétines en silicone ou en caoutchouc ? Quel âge pour les petits pots ? La viande c’est à partir de 5 ou 6 mois ?..
    Voilà le genre de questions qui s’étaient installées dans la vie de Maximus en même temps que le petit. Il avait découvert le rayon «nutrition pour bébé». Il partageait à présent, dans la complicité d’un regard échangé, le calvaire des jeunes mamans qui se décomposait devant des choix cornéliens, qui s’imposaient à elles par la quantité de marque différentes qu’il existait juste pour des couches.
    Il était marqué comme elles, de cernes discrètes, cicatrices bleuâtres laissées par des nuits trop courtes. Il prestait lui aussi contre les infrastructures inadaptées aux poussettes et il s’était interrogé sur le choix à faire entre crèche ou nounou.

    Il avait opté pour la nounou. La crèche était trop draconienne sur l’horaire, et nécessité une réservation précoce qu’il n’avait pas fait.

    Une annonce. Des entretiens. La première était incompétente. La deuxième exigeait trop de vacances et la troisième … Ha la troisième … Délicieuse féministe qui semblait penser qu’une paire de mamelles ne pouvait être substitué par une paire de couilles quand il s’agissait de l’élevage d’un bambin.
    Elle s’était donc permit de préciser à Maximus, qu’il devrait faire attention au biberon qu’il utilisait, qu’il devait laisser pleurer le petit parce que « ca ne lui ferait pas de mal », et elle s’était aussi permit de corriger sa façon de le prendre dans ses bras.
    Poli, il lui avait sourit. Il lui avait dit « je vous rappellerais ». Il ne l’avait pas rappelé. Comme il n’avait pas rappelé pour les quinze autres qui s’étaient aussi présentés après elle.

    Comme il n’avait pas été conquit par les femmes qui s’étaient présentés il avait opté pour la troisième solution :


    -Comment ça vous démissionnez ? Mais vous ne pouvait pas démissionner !

    -Et bien il semblerait que si. Puisque c’est ce que je viens de faire.


    Au placard les costumes et les cravates. C’était dans des pulls simples qui ne craignaient pas les lavages répétés, après les régurgitations accidentelles qu’il n’avait pas sut anticipé, que Maximus apparaissait maintenant.

    Et le temps passa. De pyjama pour 2 mois, le petit était passé à ceux pour 6 mois, même si il ne devait pas en avoir plus de 4. Mais il était bien battit. Il serait grand et sûrement très beau. Premièrement parce qu’il était devenu le fils de Maximus, et secondement parce que ses yeux clairs étaient des armes redoutables auxquels même le futur ancien avait du mal à résister.

    Le soir. Maximus était allongé dans son lit. Le petit couché sur le flanc sur le lit lui aussi (seul parade que l’ancien avait trouvé pour pouvoir avoir une durée de sommeil acceptable), écoutait, sage, l’histoire (Némo le petit poisson élevé par son père après la mort de sa mère) que son nouveau père lui contait.
    Enfin ses yeux ne résistaient plus, et il sombrait dans le sommeil. Maximus attendit dix bonnes minutes pour que sa respiration soit lourde et régulière et il posa le livre sur la table de chevet.

    Sa main sur l’interrupteur de la lampe de chevet il éteignit la lumière. Il ferma les yeux en murmurant :

    -Bonne nuit Melwin.
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeSam 7 Jan 2012 - 12:14

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Nadja Radenko

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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeLun 9 Jan 2012 - 15:10

C'était un beau matin du 1er Janvier, le soleil dardait déjà ses premiers rayons à travers les nuages gris lorsque le bruit de la sonnette vint tirer Nadja du coma éthylique. Les yeux rougis, des relents de vodka dans la bouche et un petit chapeau en carton encore accroché sur la tête par un élastique, l'ex-militaire alla ouvrir la porte en traînant des rangers. Personne ! à droite ? Personne ! à gauche ? Personne ! Ce n'est qu'en baissant les yeux qu'elle vit le panier déposé sur le trottoir. Intriguée, elle se baissa et essaya de soulever le couvercle de rotin. Le bruit qui retentit soudain en vrillant les tympans de la russe était à mi-chemin entre la sirène d'alerte au bombardement et le cheval blessé à mort. Par réflexe, elle s'écarta d'un bond et dégaina son Makarov qu'elle pointa sur l'objet. Revenue de sa surprise, elle se rapprocha et souleva prudemment le couvercle du panier. Un bébé criait, enveloppé dans des draps bleu layette. Elle souleva le panier, intriguée. Elle n'était pas si bête que ça, elle savait ce que c'était qu'un bébé, mais elle n'en avait jamais vu d'aussi près...du moins...pas vivant en tout cas...
Toujours est-il qu'en le voyant, son cerveau se mit en marche et hurla "Boîte à emmerdes". Dans une pulsion très lâche, elle fit un pas dehors pour aller le déposer devant la porte du voisin, mais se ravisa. Non, elle restait un soldat, et elle allait agir responsablement comme un soldat. Elle rentra et posa le couffin sur la table de la cuisine et décrocha le téléphone pour appeler les services de protection de l'enfance.

-Bonjour...
-Oui, Nadja Radenko, je...
-...vous êtes bien aux services de protection de l'enfance, nos bureaux sont actuellement fermés, veuillez rappeler entre 11 heures et 17 heures.
-TCHORT !

Nadja regarda l'horloge. 5 heures et demie, ça lui faisait 6 heures à attendre. Haussant les épaules, elle alla se recoucher. Mais le bébé ne l'entendait pas de cette oreille. Nadja avait à peine passé la porte de sa chambre qu'il se remit à brailler.

-BON ! QU'EST-CE QU'Y A ? T'ES PAS JOUASSE ?
brailla-t-elle en revenant.

Mais elle se rendit vite compte que plus elle gueulait plus le gosse risquait de pleurer fort. Se calmant un peu, elle essaya de comprendre ce qui n'allait pas. Est-ce qu'il avait faim ? Soif ? Dans un élan animal, elle s'approcha pour sentir un peu son odeur. Aussitôt, elle recula en titubant. Ce connard s'était chié dessus !

*Oh non ! Je ne vais quand même pas devoir...*


Mais ça sentait de plus en plus fort la couche pleine, ça en devenait suffoquant.

*Allons...ça ne doit pas être pire que le charnier en Tchétchènie...*

Elle prit son courage à de main, empoigna le bébé à deux mains et le sortit de son panier. Il ne se passa pas dix secondes avant qu'elle ne pose le nourrisson sur la table et courre aux toilettes pour vomir tout ce qu'elle avait bu pendant le réveillon. Le bébé couinait toujours, il n'y avait pas un endroit dans la maison où on n'entende pas ses cris stridents.

*Bon...je vais devoir prendre certaines mesures...*


Cinq minutes plus tard, elle revenait auprès du bébé...sanglée dans une combinaison NBC. Elle s'attela donc à la corvée. Mais même si sa combinaison la protégeait de l'odeur et du contact avec la matière fécale, elle ne pouvait rien faire contre le dégoût de la russe.

*Oh merde...mais c'est vingt fois pire que le charnier en Tchétchènie !*

Elle jeta la couche sale dans un sac poubelle, qu'elle mit dans un autre sac poubelle, qu'elle sortit jeter dans la grande benne à ordures de la rue. Puis, n'ayant pas de couches de rechange, elle bricola un...truc...avec du chatterton et tout un paquet d'ouate. Ceci bouclé, elle put retirer sa combinaison. Elle était bien tentée de la garder, mais apparemment le groin de caoutchouc du masque effrayait le gamin. La couche changée et Nadja ayant repris un aspect humain, l'enfant ne cessa cependant pas de hurler comme un cochon égorgé.

-Quoi ? c'est bon, là. Tu peux arrêter de chialer.

Elle tenta maladroitement de le bercer entre ses bras bodybuildés.

-Làlàlàlàlàlà ! C'est tout ! Pas pleurer !

Mais le gosse continuait de s'égosiller sans interruption, sa tête joufflue devenant toute rouge.

-MAIS TA GUEULE ! TA GUEUUUUUUUULE ! hurla Nadja en secouant le bébé.

Enfin, vannée, elle finit par reposer le bébé dans son couffin. Non, elle n'allait pas tenir six heures comme ça, ça n'allait pas être possible !

*Peut-être qu'il a faim !*

Mais qu'est-ce que ça mangeait, un bébé ? Nadja alla ouvrir le réfrigérateur. L'ennui, c'était qu'en tant qu'animal carnassier, elle avait tout un stock de viandes diverses, mais pénurie totale de purées et compotes. Il y avait bien une demie-bouteille de lait, mais il avait tourné. C'est alors qu'en voyant la seule bouteille de vodka ayant survécu à la soirée du nouvel an, elle eut une idée maléfique. Elle déboucha la bouteille, bricola une tétine avec un doigt de gant de vaisselle troué, et...

-C'est l'heure du biberooooon...

Cinq minutes plus tard, le bébé ne pleurait plus, il y avait même des chances pour qu'il ne pleure plus jamais... Nadja put enfin se recoucher et récupérer les heures de sommeil qu'elle n'avait pas eues cette nuit.
Heureusement, le bébé était toujours vivant, il le prouva quand ses cris réveillèrent Nadja plus tard dans la journée. La russe regarda son réveil. 13 heures 40, ça voulait dire que le bureau était ouvert ! Le sourire aux lèvres, Nadja décrocha le téléphone, après avoir une nouvelle fois gueulé au môme de se taire.

-Allôôôôôô ? fit une voix froide et administrative
-Oui, enfin ! J'ai trouvé un bébé abandonné devant ma porte, il faut que vous veniez le chercher et...
-Attendez attendez, mais ça ne marche pas comme ça ! Il faut que vous passiez à nos bureaux pour remplir quelques formulaires, puis vous nous les enverrez par la poste, et nous pourrons prendre en charge le nourrisson dans...
-Mais merde ! Il me rend folle ! Tu vas m'en débarrasser, CONNASSE ?!
-Ne me parlez pas sur ce ton ! On ne peut pas précipiter les formalités administratives ! Alors passez à nos bureaux chercher les formulaires, et...

CLAC !
Le lendemain, le voisin de Nadja trouva un bébé dans un couffin sur le pas de sa porte...
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The God Zilla
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeVen 13 Jan 2012 - 23:59

Deux participation c'est bien mais ce n'est pas assez.
Nos joueurs n'auraient-ils pas la fibre paternel/maternelle ?
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Melwin Lusignan

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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeSam 14 Jan 2012 - 14:35

Comment définir des vacances ? Quand tous les jeunes bavaient rien qu’à cette idée, Melwin ne savait pas trop quoi en penser. Ça signifierait plus de cours pour un temps, et ça ne pouvait être que plaisant, mais ça signifiait aussi quitter l’internat, et donc sa batterie. Et pour retrouver quoi à la place ? Un père absent ? Bien trop sérieux à son goût ? Un père lui infligeant le calvaire d’aller en cours ? Argh ! Pourquoi l’internat ne pouvait-il pas rester ouvert pendant les vacances ?
Son sac en bandoulière, Melwin suivait la route qu’il connaissait par cœur pour avoir fui l’internat une quantité incalculable de fois dans l’espoir de faire changer Maximus d’avis. Mais ça n’avait jamais marché, alors il avait fini par accepter que l’internat serait ce qui se rapprocherait le plus d’une maison pour lui. Et chez Maximus, ce ne serait qu’une colonie de vacances… de celles où tes parents t’envoient contre ton gré et où tu te fais incommensurablement chier.

« Melwin Chevalerie ! Combien de fois vous ai-je dit de vous essuyer les pieds en entrant dans l’immeuble ?! Grand Dieu ! Même absent la moitié de l’année vous avez le chic pour faire n’importe quoi en rentrant ! »

Melwin inspira un bon coup, passa la main dans ses cheveux blancs, avant de répondre, avec toute la sympathie qu’il était capable d’avoir pour la vieille dame :

« JE M’APPELLE LUSIGNAN, BORDEL DE MERDE ! Z’ALLEZ PAS COMMENCER À ME FAIRE CHIER À PEINE ARRIVÉ, OUI ?! »

Sur ces belles paroles qui laissèrent la vieille peau complétement outrée, Melwin se dirigea vers la porte, mais buta sur quelque chose. Ç pouvait ressembler à un panier pique-nique, mais vraiment il ne faudrait pas avoir honte pour pique-niquer avec un truc du genre. Melwin se baissa, et, alors qu’il allait repousser les draps pour regarder ce qu’il y avait dedans, un bruit le fit sursauter en se jetant en arrière.
Un bébé.
Bordel, mais quelles cigognes laissent encore les bébés dans un couffin devant la porte des gens ?
Avec un soupir, Melwin se releva, ouvrit la porte en faisant attention de ne pas bousculer le couffin, puis entra, en appelant :

« Max ! Je suis rentré ! Ah, et y a un couffin devant la porte, tu ferais mieux de t’en occuper ! »

Et sur ces mots, il alla s’enfermer dans sa chambre.
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Derek Jackowski
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeSam 14 Jan 2012 - 20:05

Chez lui… Sa première demeure, même désormais peuplée par des étrangers, elle resterait toujours sa maison. La maison qui avait vu s’écouler et se perdre les plus douces années de son enfance. Comment pouvait-il imaginer qu’elle serait encore habitée, la maison du crime ; Qui plus est par l’assassin et ses usurpateurs ? Les portraits qui contenaient jadis leurs photos étaient toujours à la même place, mais ces dernières avaient été remplacées par d’autres où figuraient des visages inconnus. Pourquoi était-il revenu ici ? C’était dangereux et inutile. Il était rentré par effraction pendant la nuit et n’avait trouvé personne. Alors il était resté. Il avait parcouru plusieurs fois toutes les pièces, notés tout les détailles changés depuis son départ, depuis leur départ. Il avait enfilé une paire de gant en cuir pour ne laisser aucune trace et avait attendu longtemps leur retour. Le malaise et l’ennui avaient fini par le gagner, il alla se verser un verre de leur whisky pour faire passer le temps, lui qui d’ordinaire ne buvait pas une goutte d’alcool.
Le lendemain, vers 7h 30 on sonna à la porte. Il était chez lui mais ce n’était pas à lui d’ouvrir. Un fantôme venu hanter les lieux n’ouvre pas quand on frappe à la porte de son manoir. Ça sonna et tambourina comme ça jusqu’à 8h00. Il ferma les yeux et poussa un long soupir de soulagement quand cessa ce tapage insupportable. Seulement, à peine fermés, ses yeux se rouvrir avec un expression de fureur. Des gémissement plaintifs s'élevaient de derrière la porte d'entrée. Gémissement qui ne tardèrent pas à se transformer en cris déchirant digne de plus sanglants combats de chats enragés.
Alors il finit par aller l'ouvrir cette porte.

C’était emmailloté de couvertures, ça sentait le lait et la crème pour érythème fessier, ça braillait comme un goret qu’on égorge, puis quand il souleva le drap qui le recouvrait ça le fixa de deux petits yeux gris sombre. En plus de cette écœurante fragrance lactée, ce bambin exhalait une odeur bien particulière, et trop familière pour être n’importe qui.


~~*~~


« Dire que je pourrais briser ton corps comme un rien, vague fétu de chair et d’os à peine formés. Le file qui te raccroche à la vie est tellement fragile… »


Le baby-sitter improvisé ausculta le nouveau né, comme un scientifique à qui l'on aurait confié un spécimen rare appartenant à aucune autre espèce connue jusqu'alors. C'était un garçon. Apparemment un beau bébé tout rose, en forme et bien nourrit.

«Qu’elle doit être tendre ta viande. Tu sais que je ne ferais qu’une bouchée de toi ?»

L'enfant avait arrêté de pleurer et continuait de le scruter de ses deux billes bleue grisé. Enfin il fit risette à ce drôle d'étranger de son plus beau sourire édenté, puis se contenta de faire des bulles de bave en gazouillant pour tout réponse. Alors l'étranger reprit d'une voix apparemment tout aussi désopilante pour le rejeton qu'il tenait dans ses bras.

« D’ailleurs je devrai le faire, car tu n’es qu’un vil profiteur. Une sangsue. Ma sœur, mon frère et moi-même, nous occupions cette même place avant qu’Il nous tue. »

Se saisissant d'un hoché, l'étrange visiteur pointa l'amusant joujou sur le nez minuscule du mioche qui le saisit de ses doigts boudinés en riant.

« Eh oui, je n’étais pas venu pour toi… Dommage. »

~~*~~

Rosa Carlsen était une jeune étudiante Australienne. Elle poursuivait des études de science économique dans la grande capitale de Sydney, et ce matin même elle avait un devoir sur table très important. Mais ce matin là, elle était en retard ; Très en retard. Si la jeune Rosa était en retard c’était à cause d’un petit job de nourrice qu’elle s’était dégoté pour subvenir à ses besoins quotidiens tout en finançant ses études. Elle avait gardé le nourrisson d’un couple richissime qui était partie en Europe pour un weekend. Aujourd’hui c’était justement lundi, le jour de leur retour (qui était prévu très tôt dans la matinée) et à 9h00 elle avait son devoir. Seulement, il était 8h00 et toujours personne chez les Walker. La pauvre Rosa avait beau les harceler de sms, et saturer leur messagerie vocale, rien n’y faisait, pas de réponse. Le temps passait, le temps passait, et à un tel point qu’elle n’avait même plus le temps de déposer l’enfant chez une autre personne. Elle ne pouvait tout de même pas amener l’enfant à son lieu d’examen !
Peut-être n’était ce qu’une affaire de minutes. Le couple allait sûrement arriver d’une minute à l’autre, mais elle, si elle ne partait pas maintenant, son année universitaire serait un échec.


~~*~~

« Vous êtes ? »

La porte s’ouvrit enfin et Mademoiselle Carlsen se retrouva nez à nez avec un jeune garçon aux blonds cheveux trop clairs, dont le regard gris bleuté la toisait avec froideur. Cet adolescent ressemblait à s’y méprendre à M. Aaron Walker, elle pensa donc qu’il s’agissait d’un neveu ou d’un cousin. Visiblement très troublée, elle n’osa pas lui poser de question et se contenta de répondre à celle qu’il lui posait.

« Rosa… je suis la nourrice… Je devais m’occuper du petit Kyle… et… Je suis désolée… Je viens d’apprendre que l’avion de Monsieur et Madame avaient été supprimé…. Mon examen.. je… j’étais très en retard ce matin alors… pensant qu’ils allaient arriver je l’ai laissé là et… »

La jeune femme fondit en larme.

« Vous êtes inconsciente Mademoiselle. Un enfant n’est pas un colis que l’on dépose sur le pas d’une porte quand les destinataires sont absents. Vous imaginez qu’un malade mental passe dans les parages et que cette pauvre et faible petite chose tombe entre les mains du premier dégénéré venu ?! »

Malgré son très jeune âge, le garçon s'exprimait d'une voix dure et autoritaire, et l'expression grave de son visage laissait deviner une maturité pour ainsi dire prématurée. Il y a des gens comme ça que la vie n'épargne pas, des têtes blondes sous lesquelles de blanc cheveux transparaissent déjà.

« oh … pardon Monsieur… je.. je suis vraiment désolée… Je ne recommencerais jamais, promit ! Mais je vous en prie, ne le répétez jamais à Monsieur et Madame Walker ! J’ai besoin de ce travail !!! »

Le jeune homme aux yeux de métal la fixa d’un air sévère, puis la glace de son regard sembla fondre lorsqu’il ajouta à mi-voix dans un demi-rictus :

« Bien… Ils n’en sauront rien. Je leur dirais que vous avez gardé l’enfant chez vous toute la journée. Tout ce qui s’est passé aujourd’hui restera notre petit secret à tous. N’est-ce pas Kyle ? »

Jack lui remit le bébé dans les bras et lui enjoint de rentrer chez elle.

* Au revoir petit frère. Je reviendrai dans quelques années. Là tu pourras comprendre ce qu’est la souffrance, la solitude et la folie sanguinaire des Hommes. Toi aussi tu grandiras orphelin, désespérément seul, dans la haine des habitants de ce monde corrompu. Et seulement là, je pourrai te tuer. *
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Faust
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeVen 20 Jan 2012 - 0:09

C'est l'heure du grand verdict, après avoir bien attendu vos petits textes que j'ai pas mal apprécié et qui sont tous très démonstratif de qui est qui voila mon jugement (tout puissant et irrévocable)


En première place...Nadja pour son texte qui m'a presque fait mourir de rire toujours un humour aussi noir, des comparaisons sordides qui font toujours mouche et Nadja réveillant l'instinct maternelle qui sommeil en elle ca valait bien ca ! Je donne donc 20 points pour notre soviétique préférée.


Ensuite j'ai envie de donner Maximilien et Derek à la deuxième place. Le texte de Maximilien bien que très "conventionnel" m'a beaucoup plus par la surprise qui aurait du me paraître évident vers la fin. Surement ai-je du mal à imaginer Melwin petit bébé x). Quand à Derek un texte bien étrange avec une fin bien glauque qui nous rappel que la vengeance est un plat qui se mange froid et n'a pas de date de péremption. Pour leurs deux textes je met 10 points chacun.


Ensuite en troisième place Melwin, à vrai dire le texte est trop porté sur ce qui se passe avant le bébé qui lui est expédié en quelques lignes. Un peu dommage le texte présente comme un arrière gout de hors sujet à cause de cela. Néanmoins sous mon autorité jamais une participation ne sera pas récompensée aussi je lui donne aussi 3 point.


Voili voila qui clôture se sujet d'écriture.
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeMer 25 Jan 2012 - 0:38

Nouveau sujet, un peu moins drôle :

Votre personnage à un enterrement/ et ou au cimetière
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Tiphanie Daussure

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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeMer 25 Jan 2012 - 2:09

    Confiteor Deo omnipotenti
    beatae Mariae semper Virgini
    beato Michaeli Archangelo
    beato Joannni Baptistae
    sanctis apostolis Petro et Paulo
    omnibus Sanctis
    et tibi Pater
    quia peccavi nimis cogitatione
    verbo et opere


Ressentir à nouveau cette impression d’avoir les mains tâchées du sang des siens.

    mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa


Revoir la folie de Luna devant cet espoir qu’on lui avait brisé… Que je lui avais brisé. J’avais l’impression de lui avoir tout pris.
Tout pris pour ce que je croyais être son bien. Quelle erreur…

Passé la grille de fer forgé, toutes les allées se ressemblaient. Bordée de granite gris bien poli, couvercle de tombe parfaitement identique. Se fondre dans la masse jusque dans le mort. L’homme était-il à ce point un mouton auquel on aurait mis des œillères ?


    Ideo precor beatam Mariam semper Virginem
    beatum Michaelem Archangelum
    beatum Joanem Baptistam
    Sanctos apostolos Petrum et Paulum
    omnes Sanctos et Te Pater
    orare pro me ad Dominum Deum nostrum


Il avait été inhumé il y a quelque jours seulement, d’ailleurs je ne savais pas si on avait vraiment enterré son corps, ou si la cérémonie avait été symbolique, juste pour rendre hommage à l’homme, au chasseur… et même si cela me coûtait toujours de l’admettre malgré la culpabilité, au guide. Le guide de l’automate blond, qui désormais n’était plus qu’une machine cassée.

Pas un bruit, comme il était d’usage, le respecte de défunts.
Seulement le crissement des pas sur l’allée de gravier et ma conscience qui hurlait au meurtre. Quand allait-elle arrêter de me tourmenter celle là ?!


    Misereatur nostri omnipotens Deus
    et dimissis peccatis nostris
    perducat nos ad vitam aeternam
    Amen


Elle était là celle que je cherchais. Presque identique aux autres. Seule le nom permettait de les différencier.

« Marc Lamenoire
1994 - 2041 »

Pas un son, pas un mot, pas un geste. Je ne savais pas quoi faire.
J’avais eu l’impression qu’il fallait que je vienne, j’aurais aimé aller à son enterrement, mais Luna m’aurait sûrement sauté à la jugulaire.
Maintenant j’avais l’air bête planté devant cette tombe, celle d’un homme que je n’avais pas respecté. Celle de l’homme auquel j’étais la plus semblable, lui et moi avions la même tare : un moment ou un autre nous avions tout les deux défait l’œuvre de Dieu.
Lui avait volé la vie d’une personne en éradiquant toute pensée construite de son esprit.
Et moi … j’avais volé la vie d’un homme au sens propre du terme, pour la seule raison que je n’approuvais pas des méthodes trop extrêmes.

Qu’avais-je fait ? Que faisait-je là ?

Je ne savais pas. Sûrement chercher un pardon qui ne viendrait pas, jamais.

Déposer une pivoine sur sa tombe et sentir la mort proche.
Frissonner.
Un jour je pourrais lui exprimer mes excuses, l’implorer même si il le faudrait. Mais pour le moment j’étais encore en vie, et ce n’était pas en priant les morts de bien vouloir nous pardonner qu’on avançait.


    Indulgentiam, absolutionem et remissionem
    peccatorum nostrorum
    tribuat nobis omnipotens
    et misericors Dominus.


Finir par s’en aller accompagner de l’eternel crissement des allées de graviers.

    Amen

Spoiler:
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Frédéric Martel
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeVen 27 Jan 2012 - 12:22

C'était une journée pourrie, avec un temps pourri et une ambiance pourrie. Il pleuvait des hallebardes, mais je m'efforçai de ne pas y prêter attention. Je restai droit comme un I, dans mon uniforme d'apparat mouillé et un peu juste à cause du poids que j'avais pris depuis la dernière fois que je l'avais mis.
Aujourd'hui on enterrait un flic. Je me disposai au bord de la fosse, avec trois autre collègues, et avec des cordes nous nous affairâmes à descendre doucement le cercueil de notre collègue dans la fosse pendant que le prêtre disait les derniers sacrement. Je n'aimais pas beaucoup les ecclésiastiques à cause de mes mésaventures avec les chasseurs (et aussi parce que l'église était officiellement avec eux), mais si ça soulageait un peu la misère de la famille je pouvais bien supporter ça le temps de la cérémonie. Dominique Javel était un bon gars. Il était arrivé dans la police deux ans auparavant avec beaucoup d'énergie et une vraie envie de changer les choses, comme moi à une certaine époque. Il était toujours partant pour l'action, lui aussi ne supportait pas l'injustice. Et qu'est-ce que ça lui avait apporté ? Il s'était interposé dans une bagarre de café, et alors qu'il avait réussi à séparer les deux bagarreurs l'un des deux s'était retourné contre lui et l'avait planté.
Je m'écartai de la fosse et retournai me mettre dans le rang avec les autres policiers. Le prêtre acheva son sermon, puis les gardes républicains s'avancèrent, leurs Mas 49 pointés vers le ciel. Ne me demandez pas pourquoi, la salve d'honneur me rappela ma fusillade avec les chasseurs. Enfin, les employés des pompes funèbres commencèrent à pelleter la terre pour recouvrir le cercueil et son drapeau tricolore. Tout le monde commença à s'éloigner, sauf la veuve et son fils de 4 ans. Je m'approchai d'elle, réfléchissant à une parole réconfortante et posai une main amicale sur son épaule. Mais elle se retourna, rejeta ma main et se mit à me crier dessus. Je la laissai faire. Difficile de lui en vouloir. Enfin elle finit de m'insulter et se remit à pleurer devant la fosse.
Je m'éloignai. Je n'avais pas très envie d'aller au buffet avec les autres policiers, alors je fis un petit tour dans le cimetière. Tout ça me donnait à réfléchir. Depuis le temps que je m'attaquais à de gros poissons, je ne m'étais pas accordé beaucoup de temps à penser à mon éventuelle mort. Mais le fait était qu'un jour ça pourrait très bien être moi dans le cercueil, et Christine dans le rôle de la veuve, tenant les enfants par la main (encore que la connaissant ce n'est pas son genre de pleurer sur une tombe, encore moins sur la mienne). Mais bon, si personne n'avait les couilles de s'opposer aux chasseurs il y aurait beaucoup plus de morts, beaucoup plus de cercueils, beaucoup plus de familles en deuil. Finalement, risquer de perdre la vie n'était qu'un maigre prix à payer pour un flic qui voulait ramener un semblant de justice dans un système gangréné.
Je marchai encore un moment entre les tombes, puis rentrai directement chez moi. Je ne me sentais pas d'humeur à adresser toutes mes condoléances, un sandwich à la main et un verre de champagne dans l'autre...
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeVen 3 Fév 2012 - 2:23

D'autres propositions ?
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeDim 5 Fév 2012 - 15:03

De la pluie, une petite masse de personnes en noir cachées sous des parapluies, le destin avait fait de cet enterrement un cliché. Il n’y avait pas d’enfants, et très peu de famille. La plupart des gens amassés là n’étaient qu’amis ou collaborateurs, parfois les deux en même temps. C’était le cas de Jean-Pierre, qui était agité, regardant sa montre, puis l’horizon, et conversant nerveusement avec ses voisins. Deviner le sujet de discussion n’était pas particulièrement compliqué, en revanche : « Vous n’auriez pas vu Robin ? », « Vous ne savez pas quand Robin arrivera ? », « Pourquoi est-ce que Robin n’est pas là ? ».
Si l’absence de la famille de François s’expliquait par le fait qu’il avait coupé les ponts avec eux, celle de son fils unique n’était pas explicable. Et pas un ne s’étonnait de la présence de ce hibou, posé tout en haut de l’arbre le plus proche, dont le regard était fixé sur le cercueil, sans un clignement d’œil.
Robin était un adulte maintenant. Il avait toujours été d’un sérieux total, ne s’était que très rarement laissé aller à ses émotions. Il aimait bien son père, mais n’avait jamais été aussi proche de lui que les autres enfants l’étaient de leurs parents. Alors pourquoi cette envie de hurler à pleins poumons ? Pourquoi cette envie d’éclater en sanglots, de se laisser tomber en avant pour ne plus se relever ?

Le hibou déploya ses ailes pour aller se poser plus loin, à l’abri de tout regard, et retrouver forme humaine. Il s’alluma une cigarette, tira plusieurs fois dessus, retint un sanglot, inspira un grand coup, et enfonça les mains dans ses poches pour avancer vers le cortège. Lorsqu’ils le virent arriver, personne, pas même Jean-Pierre, n’osa lui adresser la parole, et tous s’écartèrent pour le laisser passer. Voir une larme rouler sur la joue de Robin Mauniet n’était pas chose commune. Robin se pencha au-dessus du trou, au fond duquel se trouvait déjà le cercueil de son père, et contempla en silence. Il aurait dû, voulu faire un petit discours, mais aucun mot ne sortirait de sa bouche. Alors, il se recueillit en silence, tandis que la larme quitta sa joue pour s’écraser sur le bois du cercueil. Il repensait à tous ces moments qu’il n’avait pas su apprécier, toute cette rancœur sans raison à l’encontre de son père, tout cet amour qu’il avait été incapable de voir sur le moment.
Et puis, il repensa aux bons moments, à leurs grandes rigolades, à leur entêtement mutuel à ne pas plier devant l’autre quand chacun avait une opinion différente de l’autre. Pourquoi ne comprenait-il que lorsqu’il était trop tard ? Pourquoi n’avait-il jamais eu l’occasion de voir tous les efforts que son père avait fait pour lui ?

« … merci, Papa. »

Ces deux petits mots lui firent l’effet d’un poids qu’on lui retirait des épaules. Un sourire vint même se dessiner sur le coin de ses lèvres.

* Merci pour tout. *

Prenant son courage à deux mains, il se retourna pour faire face aux autres. Il posa son regard sur chacun d’entre eux, finissant par Jean-Pierre qui lui adressa un signe de tête approbatif.

« Je ne suis pas ici pour vous parler de mon père. Je ne vous parlerai pas de tout ce qu’il a fait pour moi sans que je m’en rende compte, de sa bonté, de son amour. Si vous êtes ici aujourd’hui, c’est que vous devez le connaître. Je ne parlerai pas non-plus en votre nom, pour affirmer des banalités dont je n’ai pas la certitude. Je vous dirai simplement qu’il laisse un vide en moi en partant, un vide que sa mémoire comblera.
Je n’ai jamais pris le temps d’apprécier les moments avec lui. J’espère que vous n’avez pas suivi mon exemple, et que vous avez profité de chaque instant avec ce grand homme. Je parle à ceux qui sont ici par véritable sympathie, pas pour faire bonne figure. À ces derniers, je dirai que leur absence n’aurait pas été remarquée. Il n’y a pas de place pour eux dans mon monde. »


Le regard insistant de Jean-Pierre lui fit comprendre qu’il n’avait pas fini son annonce.

« Dans son testament, mon père me lègue toutes ses possessions, ainsi que son entreprise. »

Il n’en dit pas plus, n’ayant pas encore prit sa décision. En revanche, le mélange de surprise et de choc sur le visage d’Anne était sympathique à voir. Ainsi, elle ne savait pas.

« Merci à vous d’être venus. »

Sur ces mots, décrocha l’asphodèle de sa veste et la laissa tomber sur le cercueil. Il le fixa encore quelques instants, puis s’en fut.
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeVen 2 Mar 2012 - 14:30

C'est finit ?
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Faust
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeSam 10 Mar 2012 - 0:14

Very Happy Devant ce manque de réponses on va considéré qu'effectivement c'est bel et bien fini. Alors alors moi même vais vous donner le classement, et bien entendu les points gagné.


En première place Mam'zelle Daussure qui fait remporter 20 points aux chasseurs.

Arrive ensuite Mon'sieur Mauniet qui rafle de justesse la deuxième place et fait ainsi gagner 10 points aux aériens

Et pour terminer (malgré un beau texte aussi) l'agent Martel qui lui fait gagner 5 points aux humains.


Voili voilou, le prochain sujet vous sera prochainement communiqué.
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 22:25

Nouveau sujet :

souvenir de tendre enfance, un jour de découverte
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Roxane de Mylessie
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeDim 29 Avr 2012 - 23:09

Euh, on a combien de temps pour poster ? ^^"

Parce que je suis intéressée mais j'ai pas le temps d'écrire un texte digne de ce nom cette semaine je pense :/

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The God Zilla
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitimeDim 29 Avr 2012 - 23:11

Hum comme il n'y a toujours de participation, j'aurais le temps d'attendre je pense ^^
Mais ne tarde pas trop quand même Wink
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MessageSujet: Re: testons votre plume.   testons votre plume. - Page 2 I_icon_minitime

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