Séquence souvenir...

Sujet: Séquence souvenir... Ven 11 Mar 2011 - 16:37

Dans un coin du Jardin des Plantes, il y avait un charmant kiosque qui avait été réinvesti pour servir des rafraichissements : il y avait plusieurs tables de jardins sous et autour du kiosque, et de charmantes chaises en métal vert. Plusieurs personnes profitaient d'ailleurs du beau temps pour s'y arrêter, assis aux différentes tables, discutant tranquillement.

Lorenzo, quant à lui, était assis sur un banc en face, à quelques mètres du kiosque. Il tenait un carnet de croquis dans une main, et un crayon de papier dans l'autre. Régulièrement, il relevait le nez sur le kiosque pour bien le reproduire sur son dessin. Mais étrangement, il ne reproduisait que le décor, et non les gens qui le remplissaient. Au lieu de cela, il commençait l'esquisse d'un homme aux allures gothiques assis à l'une des tables, qui lui ressemblait assez, accompagné d'une louve noire assise à la même table.

Sujet: Re: Séquence souvenir... Ven 11 Mar 2011 - 19:22

Les allées du Jardin des plantes, encore, toujours ...
Ephylie y passait pas mal de temps, il faut dire que les lieux publique était propices aux échanges d'informations et bien plus sûre que son bureau. Aujourd'hui de dérogeait pas a la règle, elle revenait d'un entretient avec un indic. Il n'avait pas eu d'information très importantes, mais s'était déjà ça de pris...

Phyl n'avait rien a faire pour le reste de cette belle journée, elle aurait pu retourner dans son pied a terre pour faire un peu de rangement, il en avait cruellement besoin, mais l'ordre n'avais jamais été un point fort chez la vampire. Elle errait don un peu sans but dans les allée de Parc, profitant juste de cette après-midi.
Ne regardant pas trop ou elle allait, le détective fini par atterrir au alentour d'un kiosque. Je genre d'endroit particulièrement aimer sur les cartes postales. Un petit endroit bien fleuri bien aménager avec ses petits meubles de jardin en fer forgé vert. Cliché....
Ne prêtant pas vraiment attention a ce qui l'entourait la vampire ne vit pas arrivé le personne en roller juste devant elle. D'ailleurs lui non plus il ne semblait pas très en lien avec se monde, plus avec ses écouteurs qui braillaient de la "musique" dans ces oreilles. Quand elle pris conscience de ce qui allait lui tomber dessus il ne restait plus que quelques secondes à Ephylie pour l'éviter. Elle fit un écart et évita le danger mais perdis l’équilibre et fini par se rattraper sur la première chose qui venait...

Après avoir chasser quelque mèches de cheveux pour enfin pouvoir revoir le monde sans un rideau noir opaque, il s'avéra que le premier soutien venu était un homme. Un homme a l’allure assez peu commune même, avec son total look noir gothique et son maquillage, enfin ce qui semblait être un maquillage, il faisait un peu tache dans le parfait tableau du lieu.

Je suis désoler.

Fit elle simplement en le lâchant d'un air embarrasser.
Elle avisa le croquis de l'artiste et esquissa un sourire, l'image de Jackowski avait traverser son esprit, ce n'était pas du tout son genre de dessin, mais bon...

Je n'y connait absolument rien, mais je trouve que vous l'avez très bien réussi.

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Spoiler:

Sujet: Re: Séquence souvenir... Sam 12 Mar 2011 - 20:44

[ hrp : c'est pas le parc paysage, c'est le jardin des plantes. pas le même lieu ^^ ]

Tandis que Lorenzo s'échinait à terminer son dessin, une femme lui atterrit dans les bras, après une lutte avec son propre équilibre contre la dure loi de la gravité. Elle le lâcha rapidement en s'excusant, ce à quoi l'artiste répondit immédiatement, avec un sourire :

Si vous aviez besoin d'un câlin gratuit, il aurait suffit de demander...

Ce n'était pas dit sur un ton particulièrement pervers, mais plutôt sur celui de la petite blague de passage. Quant la brunette baissa les yeux sur son carnet, elle lui dit avec un sourire qu'elle trouvait son esquisse très bien réussie. Le visage de Lorenzo s'illumina d'un sourire très joyeux, presque enfantin, mais lorsqu'il regarda à son tour son œuvre, il vit...
Quelque chose de terrible. D'affreux. D'abominable. Un gros trait de crayon barrant la moitié du dessin. Cette hérésie avait été causée par la mine du crayon qui avait méchamment dérivée quand la fille lui était tombée dessus.
Lorenzo se leva d'un bond, en levant son carnet au ciel et en s'exclamant d'un ton de tragédien :

Oh non ! Non, non, NOOOOOOOOON ! Il est foutu !

Il se jeta alors à genoux aux pieds de la fille, empoignant le bas de son manteau pour lui dire d'une voix suppliante :

Oh je vous en supplie signorina, vous êtes peut-être la seule à pouvoir le sauver !
Dites-moi, par pitié, que vous avez une gomme !

Sujet: Re: Séquence souvenir... Mer 16 Mar 2011 - 22:06

[hrp: Oo j'avais pas vu scuz, je crois que je devais avoir le tête un peu ailleurs ^^]

Sur le coup il ne sembla pas trop mal prendre l'intrusion mouvementée de Phyl dans son entourage proche. Enfin ça s'était avant, avant qu'il ne voit le trais qui parcourait son dessin de longe en large. Le petit incident sembla être une tragédie, limite l'Apocalypse!
Ah oui, Ephylie avait parfois l'impression qu'elle était maudite de par sa maladresse, mais de la a déclencheur la fin du monde...

Toujours dans l'optique du cataclysme, l'homme se jeta au pieds de la vampire et agrippa la bas de son manteau. Rien qu'avec se geste Phyl ne savait pas plus trop ou se mettre, elle avait rarement l'habitude d'être la tête d'affiche au beau milieux d'un lieu publique.
Son métier et son talent s'était la discrétion. Mais aller passer inaperçu avec un illuminé qui vous supplie d'avoir une gomme. Peu aisé comme entreprise.

Un peu gêner elle fouilla ses poches, un vrai bazar y régnait il y avait peu être un gomme avec une once de chance. Rien...
Elle entrepris de chercher dans son sac, et sorti un critérium qui semblait avoir fait la guerre du Viêt-Nahm. Mais au bout le précieux sésame une gomme.

Je n'ai que ça désoler.

Répondit Ephylie avec un petit haussement d'épaule incrédule.

Sujet: Re: Séquence souvenir... Ven 25 Mar 2011 - 18:40

Tandis que la jeune femme farfouillait dans ses affaires à la recherche du précieux objet effaceur, Lorenzo, toujours à genoux, joignit ses mains en signe de prière et leva la tête vers le ciel, comme s'il implorait silencieusement le seigneur de lui trouver une gomme. Ce manège ne dura que quelques instants, car après il fronça les sourcils, secoua ses mains comme s'il venait de faire une chose stupide indépendante de sa volonté, et marmonna :

Mais qu'est-ce que je fais moi ? Pff !

La femme sortit enfin un critérium avec une mini-gomme au bout. Lorenzo se jeta dessus comme un lion affamé sur un morceau de viande crue, et se mit à frotter frénétiquement la rature sur le dessin. L'horrible trait finit par disparaître, à force d'efforts, et alors l'artiste poussa un profond soupir bruyant puis se releva enfin, pour s'adresser à sa sauveuse :

Ah mademoiselle, vous m'avez sauvé la vie !

Il pressa le critérium contre son cœur avant de le lui tendre avec un grand sourire.

Je déteste que mes dessins soient ratés ! En plus, celui-là est... spécial pour moi.

Sujet: Re: Séquence souvenir... Mar 29 Mar 2011 - 0:15

Ce fut un peu étonnant de voir le jeune homme implorer un quelconque entité supérieur, elle ne savait quoi exactement, pour que son dessin soit sauvé.
S'était un geste qui se perdait, la foie simple et inoffensive se perdait de plus en plus, maintenant ce qui prenait le dessus c'était le fanatisme religieux. Et sa forme la plus connue et la plus virulente: les chasseurs et leur chef.
Ephylie eu un léger frisson, Xander saurait-il un jour qu'elle avait été parfaitement au courant des manigances de Rebecca? Et si oui que lui leur arriverait-elles a toute les deux? Le père ne semblait pas vraiment du genre a se laisser mener en bateau sans se venger.
C'était paradoxale quand on y pensait, après tout l'un des grand principe de toute les religions était le pardon, la tolérance en faisait également partie...

Il s'était saisit avec ardeur du pauvre porte-mine qui était déjà a moitié mort, ronger, casser malmener au fond d'un sac. L'artiste acheva en deux temps et d'innombrable mouvement la microscopique gomme avant de pousser un profond soupire, de se relever, de serrer le crayon contre son coeur et finalement de le rendre a sa propriétaire.

Je déteste que mes dessins soient ratés ! En plus, celui-là est... spécial pour moi.

Ces paroles intriguèrent la détective qui observa plus en détail le croquis. Le kiosque était certes parfaitement représenté, mais il n'y avait personne, l'endroit était presque vide excepter un homme et un chien... non plutôt un loup.

Ce loup est sensé représenter un de vos proches ?

Le visage de Lorenzo s'éclaira d'un sourire. Son petit manège avait fonctionné, et par sa phrase sur le caractère "spécial" de son dessin, il avait incité la demoiselle à s'y intéresser de plus près, et à poser des questions. Il s'attendait à ce qu'elle évoque sa propre représentation, se demandant s'il avait bien réussi son autoportrait, mais elle parla en fait du loup, demandant si l'animal représentait l'un de ses proches.
Lorenzo agita ses mains, les secouant de droite et de gauche dans un geste signifiant "oui et non", et expliqua :

Ma, en fait, pas vraiment. Cette personne n'est pas vraiment proche de moi, je ne l'ai jamais revue depuis, mais... la rencontre était intéressante en fait. C'était la première fois que je rencontrais... ce genre de... personne.

En restant ainsi évasif volontairement, il espérait exciter encore plus la curiosité de la jeune femme. C'était un jeu qu'il aimait souvent faire quand il s'ennuyait un peu, un moyen original de faire connaissance.

Ma, en fait, pas vraiment. Cette personne n'est pas vraiment proche de moi, je ne l'ai jamais revue depuis, mais... la rencontre était intéressante en fait. C'était la première fois que je rencontrais... ce genre de... personne.

La réponse était évasive, il n'en fallait pas plus pour titiller la curiosité naturelle de la détective. Il voulais jouer, et bien que sa volonté soit faite.

Quel genre de personne était-ce ? Quelqu'un, comme vous ?

Ephylie ne regardait plus le croquis, ce n'était pas là le plus intéressant, l'homme devant elle semblait bien plus intriguant que ses gribouillages.

A en admirer votre dessin j'en ai oublier les bonne manière, Je m'appel Ephylie, enchantée de faire votre connaissance, monsieur...

Pas très fin comme approche pour connaître le nom de l'artiste inconnu, mais généralement scandaleusement efficace.
Le loup n'était pas un animal choisi au hasard, la vampire avait certaines idée quand au "genre" de personne qui pouvait être symboliser par l'animal, mais les intuition, n'était que des intuitions il était bien plus intéressant d'essayer de découvrir ce qu'il en était réellement.

[ hrp : aaaaargh, j'avais écrit un message et il n'est pas passé, je sais pas pourquoi >.<' ]

Le moment qu'il préférait était enfin arrivé : les présentations. Quand elle annonça son propre prénom, suivi du mot "monsieur" laissé en suspens, invitation claire à sa propre présentation, Lorenzo se leva d'un bond, porta la main à son cœur et effectua une sorte de révérence, se pliant presque jusqu'à terre, avant de se redresser pour clamer :

Lorenzo Luciano, artiste italien, à votre service, donzella !

Il avait volontairement accentué son accent italien sur cette phrase enjouée. Puis, avec un grand sourire, il répondit à la question précédente :

Ma, pas tout à fait comme moi elle était, mais assez similaire par certains points. Disons que tout dépend de ce que vous entendez par "quelqu'un comme moi" ?

[hrp: Nié? t'avais répondu avant et ça l'avais pas enregistré?]

Après une courbette théâtrale, il se présenta. Ephylie du étouffé un petit rire devant cette scène et se contenta d'esquisser un sourire.

Lorenzo Luciano, artiste italien, à votre service, donzella !

Artiste, ce n'était pas très compliquer a deviner, et Italien non plus, surtout quand vous forcer votre accent. Par contre vous avez un très joli prénom M.Luciano.

Il arborait toujours un sourire, ça devait être récurrent chez lui, comme le mauvais caractère était récurrent chez la détective.
L'artiste fini par répondre a la question.

Ma, pas tout à fait comme moi elle était, mais assez similaire par certains points. Disons que tout dépend de ce que vous entendez par "quelqu'un comme moi" ?

Le sourire de la vampire se fit un peu plus en coin quand elle répondit.

Quelqu'un qui a certaines "qualités" en commun avec vous par exemple. Des "qualités" qui ferais que vous pourriez être mis dans le même sac.

[ ouais, c'est ça >.<' ]

Lorenzo parut très flatté et très fier quand elle le complimenta sur son prénom. Il faut dire qu'il l'aimait beaucoup, lui aussi. Il aurait d'ailleurs pu se lancer dans une tirade enflammée sur son prénom, mais le sujet de discussion actuel était plus intéressant pour le moment. Avec un sourire en coin, elle lui avait répondu de façon toujours un peu évasive. Ce petit jeu de questions-réponses énigmatique était amusant, et le vampire le continua.

Ma, peut-être pas dans le même sac, ou alors seulement la moitié du corps peut-être, mais tout dépend de ce que vous entendez par qualités...

Il lui fit également un sourire entendu, et lui tira même la langue, comme l'aurait fait un enfant à la place de crier "na !"

[arf pas cool :/ Enfin c'est pas super grave ^^ ]

L'air particulièrement fier du dessinateur arracha un petit rire à la détective. Il avait l'air d'un môme qu'on aurait complimenté pour un brillant exploit.

Ma, peut-être pas dans le même sac, ou alors seulement la moitié du corps peut-être, mais tout dépend de ce que vous entendez par qualités...

Sur ce il lui tira la langue dans une attitude toujours aussi enfantine.

Des qualité.. Hum je dirais certaine particularité qui donne des avantage sur la masse de la populace! Enfin je ne connais pas la définition du petit Robert mais ça doit être quelque chose du genre...
Je ne vois pas très bien ce que vous avez voulu dire par contre ...

Puis en réponse à son exhibition linguistique de tout a l'heure elle lui tira la langue à son tour, pas le moins du monde gêner de ce dire qu'a plus de 60 ans elle avait encore des réflexes de petite filles.

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Spoiler:

Lorenzo fut très amusé de voir qu'elle entrait dans son jeu en lui tirant la langue à son tour. Mais sa réponse fut très évasive également... Si à une époque, il aurait annoncé sans détour qu'il était vampire et que la louve l'était aussi, depuis son altercation dans son ancien bar avec une furie chasseresse il était beaucoup plus prudent. Enfin, un peu moins bavard. Et encore... Bref, il préférait tester le terrain un peu plus avant de se lancer.

Moui, la définition je la connais. Mais précisez, précisez ! Vous parlez de qualités morales ? Physiques ?

Il hésita un instant, puis finit par compléter sa liste avec le mot :

Raciales ?

Au moins, il serait fixé. Soit elle connaissait bien les vampires et y songeait depuis le début, soit ça n'avait rien à voir et il s'en rendrait compte en fonction de sa réponse.

Le petit jeu de devinette commençait à s'éterniser un peu, en même temps s'était tout à fait compréhensible qu'il soit prudent vu ce qui traînait dans les rues de Paris... Les chasseurs n'étaient certes pas si nombreux que cela mais ils étaient absolument partout alors ils valait mieux rester sur ses gardes.

Raciales... Le mots était intéressant, sûrement particulièrement bien choisi.

Je crois qu'on peux plus parler de qualité "raciale".

Annonça Ephylie assez prudemment. Puis elle fit un pas pour aller chuchoter à l'oreille de l'artiste.

Pour préciser encore plus ma pensée, je crois que vous êtes par exemple plus vieux que vous en avez l'aire et que ce loup n'as pas toujours cette allure.

Si avec ça il n'était pas fixé sur ce qu'elle voulais dire elle ne savait plus comment s'y prendre sans le dire directement.

Lorsque la jeune femme confirma le terme de qualité "raciale", Lorenzo laissa échapper une petite exclamation, tout en songeant que cette fois, ils étaient arrivés à la conclusion prévue du jeu de devinettes. Elle se pencha alors pour lui murmurer à l'oreille son avis.
Lorenzo eut un nouveau sourire, mais il se recula un peu toutefois. Il n'était pas à l'aise avec cette proximité, tant qu'il ne savait pas avec certitude ce qu'il avait en face de lui.

Votre hypothèse est joliment formulée.
Devrais-je alors rester buté et vous annoncer que je me fais faire régulièrement des liftings pour conserver la peau de mes vingt ans ?
Naaaan, vous n'y croiriez pas !
Mais dans cette histoire, ce n'est pas moi le loup. Et vous, quel rôle tiendrez-vous ?

L'artiste se révélais être tout de même prudent, il se recula juste après que la détective lui ai énoncé ses idée au creux de l'oreille.

Votre hypothèse est joliment formulée.
Devrais-je alors rester buté et vous annoncer que je me fais faire régulièrement des liftings pour conserver la peau de mes vingt ans ?
Naaaan, vous n'y croiriez pas !
Mais dans cette histoire, ce n'est pas moi le loup. Et vous, quel rôle tiendrez-vous ?

La détective retient un éclat de rire devant la solution évoquée par son congénère. Un accro du bistouri aurait pas eu une bouille aussi bien conservée, il serait devenue quelque chose entre le montre de foire et l'hêtre humain affreusement laid de nature.

hum laissez moi réfléchir, ne sachant que ce que c'est d'avoir des puces, je dirais que je tiendrais le même rôle que vous. j'ai plus que n'ai l'air d'avoir.

Si elle n'avais pas été presque certaine qu'en face d'elle ce n'était pas un autre vampire, Ephylie ne se serait peu être pas laisser aller a cette confidence, la prudence était devenue une de ses vertue, bien malgré elle.

Les choses semblaient se confirmer. Deux vampires étaient-ils en train de faire connaissance, après une bête chute totalement dûe au hasard ?
Lorenzo aurait pu y croire quelques semaines plus tôt. Mais depuis sa mésaventure avec la chasseuse qui avait failli le tuer et avait en fin de compte fait bien pire, il se méfiait d'un peu tout le monde, et plus spécifiquement des femmes, allez savoir pourquoi.
L'artiste referma le carnet de croquis et le rangea soigneusement dans une poche intérieure de son long manteau en cuir. Il affectionnait toujours autant ce manteau, même en plein été sous un soleil étouffant.

Hum... C'est une information intéressante, dans la théorie, mais elle mériterait d'être mise en pratique...
Pardonnez ma méfiance, mais j'ai fait récemment les frais de mon imprudence, et ne tiens pas à me lier avec les mauvaises personnes.
Aussi, si vous souhaitez que nous poursuivions plus avant cette conversation, j'aimerais avoir une preuve... simple... de ce que vous avancez. Nous sommes dans un lieu public, évitons donc des démonstrations trop impressionnantes...

Il s'interrompit au milieu de cette phrase pour adresser à Ephylie un grand sourire, dévoilant une dentition impeccable, si l'on omettait les canines un peu plus longues que la normale. Il passa sa langue sur ses dents, et tout redevint normal.

... quand de simples détails peuvent tout clarifier.

Et comme cela faisait trop de phrases sérieuses à son goût, il termina par un clin d’œil complice et amusé.

Visiblement la vampire avait taper juste, son interlocuteur et elle était bien dans le même camp. La méfiance était pour ainsi dire normale, avec tous les chasseurs qui traînaient dans la capitale. Enfin ce n’était habituellement pas ça qui inquiétait la détective, foutu pour foutu elle ne faisait généralement pas très attention a qui était en face d’elle. Même si des fois elle avait quelque élans de prudence.

Le sourire au canines, et le petit clin d’œil complice arrachèrent une esquisse de sourire a Ephylie qui se transforma vite en franc rictus découvrant a son tour des canines un peu plus longues qu’elle ne le devraient.

« Et bien je crois que les présentations son achevées, que diriez vous de marcher un peu, il y a un peu trop de monde ici a mon goût. »

Avec sa proposition elle avait faire quelques pas attendant que son acolyte du moment suive ou non.

Quand Lorenzo vit les canines d'Ephylie, son visage s'illumina de joie et il battit des mains en s'exclamant :

Perfecto !

Et il accepta avec plaisir la proposition de marcher un peu.
A présent que les présentations étaient en effet entièrement faites, il pouvait parler un peu plus, poser des questions, et tâcher d'en savoir plus sur sa congénère.

Vous êtes prudente, c'est bien. J'en ai connu des plus prudentes, mais sensiblement perturbées aussi...
Ça fait longtemps pour vous ?

Il sous-entendait bien évidemment son âge vampirique.

L'expression de joie de son congénère arracha un petit sourire a la vampire, qui vu avec plaisir qu'il la suivait pour faire quelques pas.

Vous êtes prudente, c'est bien. J'en ai connu des plus prudentes, mais sensiblement perturbées aussi...
Ça fait longtemps pour vous ?

Etre prudente n'était pas vraiment le fort de la vampire, mais parfois il fallait bien se plier a certaine règles pour ne pas finir six pieds sous terre trop vite. Il aurait été stupide d'avoir échappé a la mort une fois pour le rencontré si tôt sans avoir profité de la non-emprise du temps sur sois. Savoir prendre des risques bien dosé était une art dans lequel Ephylie n’excellait pas encore elle avait vite tendance a en prendre trop, mais tant pis s'était bien ce qui pimentait cette vie, non ?

J'aurais volontiers dis oui, mais finalement un peu moins d'un demi-siècle ce n'est pas tant que cela. Et vous, êtes vous plus... expérimenter ?

La détective lui jeta un regard un coin un peu amusé par cette situation.

Je doute que vous soyez originaire de Paris. Dites moi, de quel pays venez vous ?

Sujet: Re: Séquence souvenir... Lun 5 Sep 2011 - 16:50

Elle lui annonça qu'elle n'était vampire que depuis un petit demi-siècle. Moins de cinquante ans... C'était peu, et beaucoup à la fois. En cinquante ans, elle avait pu voir les révolutions de Paris sur le plan acceptation des créatures surnaturelles, et peu de gens pouvaient encore en dire autant, à part de vieux grabataires et d'autres de ses congénères.

Pour ma part, je suis venu au monde à Florence, au siècle dernier.

Il resta silencieux un instant, regardant malicieusement Ephylie en bougeant la tête comme s'il hésitait, puis finit par ajouter :

En 1919 pour être précis.
J'ai grandi en Italie, puis je suis allé aux États-Unis durant quelques décennies. Je ne suis à Paris que depuis trente ans.

Il donnait ainsi suffisamment de détails pour satisfaire la curiosité de sa collègue, sans pour autant dévoiler grand chose. Il taisait soigneusement ce qui l'avait fait partir en Amérique par exemple.

Et toi ? Tutoyons-nous, ce sera plus simple, si vous êtes d'accord bien sûr.
Tu as toujours été en France, ou... ?

Laissant la phrase en suspens, il lui laissait le soin de répondre.

UP !
Merci de préciser si ce sujet doit être considéré comme clos/Abandonné et donc être verrouillé.

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