Mais à qui appartient ce fauteur de troubles ! [ Andral ]

Je regardais les phoques, là vautrés sur les rochers…
Ça me donnait une folle envie de me transformer et d’aller les rejoindre, me rappeler un peu ces jours bénits de mon passer. Ceux où on partait, mes sœurs et moi, des journées entières pour aller se prélasser sur les galets et roches des littoraux réchauffer par la timide douceur du soleil des Shetlands.
Nous étions jeunes, non étions lâches… Les beautés de notre île n’étaient qu’un prétexte pour fuir, fuir ce rustre violent qui nous servait de père. Pour accentuer un peu cette oublie généralement nous prenions forme hybride. Très imprudent mais tellement libérateur.
Prête à nous changer en phoque au moindre petit bruit suspect.

Je souris, repenser a mon passer m’avais rappeler un anecdote assez cocasse.

Ce jour là il faisait un soleil radieux, et la plage nous tendait les bras. La veille mon père était rentré ivre mort et quand nous étions sorti ce matin là il cuvait encore sur le canapé, ronflant bruyamment.
Comme a notre habitude arrivé tôt sur notre lieux de bronzette préféré nous avons enlever nos vêtement et nous somme transformer sur le bord de l’eau. Aller vous traîner jusqu'à la mer quand vous avoisiner les quatre-vingt-dix kilos pas évident et surtout pas très gracieux.
Bref …. La journée se passait sans encombre, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes sur la plage.
Ce n’est que le lendemain que ça s’était gâté, le journal de Lerwick avait affiché une photo de nous cinq affaler sur les rocher en première page et titrait « Des créatures on été aperçues, il s’agirait de Selkies. Info ? Ou Intox ? ».
Heureusement le cliché était mauvais et pris de loin.

Quelque chose interrompis le cour de mes pensées, un son… un aboiement.
Un chien était en train de s’époumoner à quelque mettre de là. Peu être essayait-il de communiquer avec les phoques. La ressemblance était très vague pour une oreille humaine, mais peu être que pour un chien les cris du phoque ressemblais à celui de se congénères. Cette idée m’arracha un nouveau sourire.
En tout cas me amis aquatiques ne semblaient pas se formaliser de ce discourt, ils continuaient à prendre le soleil tranquillement installer sur leur rocher.

Néanmoins ce cirque, n’étaient pas du goût de tous, un petite garçon semblais apeuré par la tapage.
Je m’approchais doucement du chien, un berger allemand. Avec toute les précaution j’approchais ma main de l’animal évité qui me prenne pour une mance. Je ne tenais pas vraiment à me retrouver à l’hôpital pour faire des points de sutures je l’avais fait une seule fois dans ma vie, pas deux !
Finalement le chien renifla paisiblement ma main et se laissa caresser.

« Chuuuut mon grand, tu fait peur au petits enfants à aboyer aussi fort… »

Chuchotais-je, au perturbateur pendant que je regardais son collier .

« Kratos c’est donc ça ton nom. »

Je ne savais pas si c'était pour moi ou pour Kratos que j'étais venu dans cet endroit. Je l'avais emmené avec moi après lui avoir enfin remis son collier où était inscrit son nom, celui-là même qui lui a été donné par cette femme. C'était après tout ce jour là que je les avais rencontré tous les deux, et alors que l'un me suivait avec confiance, l'autre m'avait fui lorsque j'essayais d'installer ce même lien. Je ne savais pas pourquoi je n'arrêtais pas de penser à cette femme. Amour? Regret? Peut-être bien. Ce chien me la rappelait parfois c'est vrai, mais j'y pensais même sans avoir besoin de le regarder, je ne pouvais me résoudre à ne pas la revoir, il fallait que je la revois... Mais ce serait dur maintenant qu'elle savait ce que j'étais réellement. Elle avait parlé de «destin» qui pourrait nous rassembler, mais cela ne m'étonnerait pas qu'elle m'évite à première vue... Pourtant je ne cesse d'y croire fortement, surtout après la dernière fois que j'ai vu son visage en larme.

C'était au final bien pour moi que nous étions ici. Je me rappelle être venu dans cet endroit afin de me familiariser avec toutes ces espèces, tous ces noms nouveaux qu'il fallait que je me remémore afin de me donner une image de ce en quoi pouvait se changer toutes ces personnes nouvelles dont j'ai fait la connaissance. J'étais plus qu'étonné d'avoir pu voir dans cette ville autant de gens plus différents les uns que les autres, et pourtant de même nature. J'essayais de me sentir chez moi, mais avec toute cette haine que nous pouvions ressentir dans chaque coin de rue, cette haine qui me poursuit depuis toutes ces années, il nous est quasi impossible de nous montrer tel que nous sommes, malgré que nous soyons dans un pays où les hybrides sont les bienvenus. Je voyais tous ces animaux aux noms plus tordus les uns que les autres, et j'étais d'un côté souriant de voir tout ce petit monde rassemblé, et en voir qui se sentent vraiment bien ici, d'un autre côté je me sentais triste et coupable en voyant ceux qui se sont fait emprisonner alors qu'ils devraient être dehors à savourer leur liberté, et particulièrement en voyant la cage aux oiseaux. J'étais en quelque sorte l'un des leurs, et j'avais pitié d'eux, voyant leur liberté de voler réduite à néant, je les comprenais.

Je voyais Kratos, et je me sentais aussi un peu coupable de l'avoir emmené dans un tel endroit, là où certains de ses congénères pleurent pour leur délivrance, alors que d'autres profitent de ce lieu pour être choyé et ne pas avoir à se soumettre à la dure loi de la nature : la chasse. Malgré tout, je le voyais parfois secouer la queue et profiter de la marche, comme si ça l'amusait, alors je souriais avec lui. Mais alors que nous marchions tranquillement au milieu de tout ce brouhaha donné par toutes ces mêmes personnes venues regarder ces merveilles, par moquerie ou par fascination, je le voyais d'un seul coup tourner la tête sur le côté, les oreilles tendues vers le haut, attentif au moindre bruit et au moindre mouvement, comme s'il avait été appelé par quelqu'un d'autre ou par quelque chose, puis quelques secondes plus tard courir dans cette direction.

«Kratos, mais où...»

Je n'avais pas le temps de poser la question. je ne l'avais pas pris en laisse car, non seulement je détestais ce truc de priver un animal de sa liberté, mais aussi car entre nous était installé une grande confiance depuis qu'il m'a suivit, et je savais qu'il n'allait pas me quitter de sitôt. Je connaissais sa vitesse de course mieux que quiconque. Si je le laissais prendre de la distance, je n'étais pas sûr de le revoir avant longtemps. Je décidais alors de le poursuivre à la course, ce qui dans mon costume et avec tout ce monde autour de moi était plutôt handicapant, mais je le poursuivais, comme lors de notre première rencontre. En courant, pendant qu'il me distançait peu à peu, j'essayais de sensibiliser mes sens au maximum afin de savoir ce qui l'avait forcé à aller comme ça a l'inconnu. Malheureusement, avec tout ce monde autour à faire tout ce bruit et ces odeurs de nourriture, je n'étais pas sûr d'avoir une réponse...Mais je pus entendre comme un aboiement au loin, et je me disais alors que, pour lui, c'était comme un appel au secours. Seulement, une fois l'avoir rattrapé, je le vis de loin en train d'aboyer à son tour vers une bande de phoques allongés sur des rochers. Je me remis alors à marcher, toujours dans sa direction, en voyant qu'il était plutôt occupé à aboyer comme un fou. C'est alors que je vu cette femme s'approcher de lui, à tendre sa main vers sa tête, probablement pour le caresser, vu que c'est ce qu'elle reçut de la part du chien.

« Chuuuut mon grand, tu fait peur au petits enfants à aboyer aussi fort… »

C'était donc pour l'arrêter qu'elle était intervenue. Et en regardant un peu plus loin, c'est vrai que je pus voir un petit garçon qui avait peur de Kratos. Cela ne m'étonna qu'a moitié, après tout ce berger allemand était une belle bête, donc la taille de la mâchoire se rapprochait de celle de sa tête. J'aurais eu aussi peut que lui à son âge si je n'étais pas du genre à affronter tout ce qui vient me défier. Je reposai alors les yeux sur cette femme, toujours en m'approchant, et à la voir regarder son collier, je fus arrêté dans ma marche, dans un air étonné, par un flash :

*Rosie...*

J'étais persuadé à un signe. Je la voyais devant moi, en train de caresser le chien qu'elle a elle-même nommé, et je pensais alors que Kratos l'avait aperçue de loin et qu'il était parti la rejoindre, ce qui ne m'étonnerait pas de lui... Malheureusement, après avoir bien détaillé son physique, malgré la ressemblance, je vis que ce n'était pas elle. Il est vrai que je fus emporté par la couleur de ses cheveux, de ses yeux et par son physique qui se rapprochait du sien, mais ce n'était pas elle. Et puis, si c'était elle, il y aurait eu à coup sûr son garde du corps non loin, que j'aurais remarqué sans difficulté. Je continuai donc ma marche, m'approchant lentement de cette personne qui parlait à mon chien :

« Kratos c’est donc ça ton nom. »

Lorsque je pus être à distance de dialogue, à même pas un mètre, je m'arrêtais, les mains dans les poches, et je ne pus m'empêcher de sourire devant ce spectacle :

«Effectivement, c'est son nom. La classe, hein?»

Je m'accroupis alors pour mettre ma main sur la tête de mon chien qui ne tarda pas à revenir à moi, secouant la queue et la langue tirée, tout content de m'avoir entendu. En le caressant, je lui dis d'un air amusé :

«On pourra dire que tu m'as fait courir, sacré chenapan!»

Il ne se sentait pas coupable, on aurait dit que pour lui c'était un jeu, et il me regardait toujours avec son air joyeux. Je poussais un soupire, puis levai une main avec un air gêné aux parents du petit qui étaient venu le reprendre, d'un air de dire «désolé de l'avoir effrayé», puis reposai par la suite mon regard vers celui de cette jeune femme :

«Je suis désolé si Kratos vous a embêté, il m'a échappé et j'eus un peu de mal à pouvoir le rattraper. C'est qu'il court vite, l'animal.»

Effectivement, c'est son nom. La classe, hein?

La voix me surpris, je levais les yeux sur ce qui était sûrement le maître du chien. On ne pouvais pas dire qu'il avait une allure commune, l'homme qui se tenait a côté de moi avait une silhouette très musculeuse, un visage qui avait quelque chose de dure mais que sont sourire et son expression rendait moins sévère. Des yeux dorés, une soupe de cheveux assez improbable, des pics un peu punk tout blanc.
Le côté insolite du personnage était accentuer par son style vestimentaire qui tranchait avec son allure, en effet il portait un costume très chic, impécable.

C'est vrai que ce n'es pas très commun.

Fini-je par répondre avec un sourire.
Il s'accroupi pour caresser son chien qui eu vite faite de retourné vers son maître en remuant la queue. Ce dernier pris un air amusé.

On pourra dire que tu m'as fait courir, sacré chenapan!

Il fit un signe l'air gêner en direction des parents du petit garçon qui avait été effrayer. L'animal quand a lui n'avais pas du tout l'air coupable il continuait a regarder son maître l'air heureux la langue pendante et le queue remuante.
Il reporta son attention sur moi.

Je suis désolé si Kratos vous a embêté, il m'a échappé et j'eus un peu de mal à pouvoir le rattraper. C'est qu'il court vite, l'animal.

Je me relevais et en rajustant ma jupe je déclarais:

Il ne m'as pas du tout embêter, j'était simplement en train de ressasser mes pensées. Vous avez un sacré numéro comme chien, je n'en avait encore jamais vu qui essayait de communiquer avec des phoque, je lui adressait un sourire amusé, il le fait à chaque fois que vous venez?

Je ne sais pas trop pourquoi j'avais éprouver le besoin de prolonger cette discutions, peut-être pour achever de me sortir de la tête tout mes sombres souvenirs.

J'crois que l'effet de surprise fut réussi, vu la vitesse dont elle tourna le regard de mon chien pour me regarder. Mais malgré cela, elle ne fut pas impressionnée par mon gabarit, ou du moins elle ne le montrait pas avec ce beau sourire qu'elle m'a ait :

C'est vrai que ce n'es pas très commun.

Elle avait l'air gentille, et avait une belle voix. Après que j'eus m'excuser pour Kratos, elle se releva, montrant un peu plus son visage de pâle couleur au soleil, ainsi que sa taille un peu plus élevée que la moyenne, et en rajustant sa jupe me dit :

Il ne m'as pas du tout embêter, j'étais simplement en train de ressasser mes pensées. Vous avez un sacré numéro comme chien, je n'en avait encore jamais vu qui essayait de communiquer avec des phoque. Il le fait à chaque fois que vous venez?

Ah, un petit accent repéré dans ses paroles. Pourtant tout a l'heure, cela ne m'avait pas sauté a l'oreille. Encore une personne que je rencontre qui ne viendrait pas de Paris? Ça commence à en faire beaucoup en ce moment. En tout cas, je ne pourrais pas dire d'où elle pourrait venir, cela pourrait tout aussi bien être de Grande Bretagne que de la Suède. En tout cas, cette fille sait aimer les animaux, et apparemment elle est aussi très amicale, à me montrer toujours ce petit sourire ravissant. J'en fis alors de même en me relevant, et en lui répondant :

Bah pour tout vous dire, je ne sais pas du tout: je l'ai récupéré il n'y a que quelques jours de cela dans la rue alors qu'il crevait de faim, et ici est la première vraie sortie que je fais avec lui depuis le parc, le vétérinaire et autres vendeurs de nourriture pour chien. Apparemment, il avait l'air d'aimer. * je gardais une main sur la tête de l'animal, lui caressant la tête et en le regardant avec un sourire amusé* En tout cas, une chose est sûre avec lui: il est très spécial, et vous ne serez pas au bout de vos surprises avec ce petit gars là...*puis je repris le regard de la belle avec un sourire jusqu'aux oreilles* Alors même si je ne m'y connais pas vraiment en communication entre animaux, je pourrais parier que celui-là aurait tout de même essayé, même s'il sait qu'il ne pourrait pas y arriver.

Kratos aboya alors, comme s'il avait su de quoi on parlait, ce qui me fit sortir un petit rire pendant que je continuais de lui caresser la tête. Mais en le regardant et en repensant à comment j'avais fait pour l'avoir récupéré et ce que j'ai fait depuis, j'en oubliais presque que je parlais à la jeune femme qui se tenait juste à côté de moi. Avec un petit secouement de tête, je repris le regard de la belle,et un sourire gêné aux lèvres, la main gauche me grattant les cheveux et la main droite tendue vers celle-ci, je repris :

Maiiiiis j'en oubliais les bonne manières: je m'appelle Andral, enchanté. Encore un nom hors du commun, je vous l'accorde.

Quand je finis ma phrase avec un autre petit rire, je me rapprochais de mon interlocutrice, et je déclarai alors d'une voix un peu plus basse :

Par ailleurs, encore désolé pour vous avoir fait perdre le fil de vos pensées. Je sais bien à quel point c'est dur de les retrouver par la suite.

J'espérais ne pas avoir tapé dans quelque chose de troublant chez la demoiselle avec cette question, mais elle me répondit plutôt amicalement:

Of course.
Je crois que cela s'entend assez. Je suis née dans les îles Shetland, donc Écossaise.

Aaaah, j'me doutais bien que cet accent me disais quelque chose : une écossaise hein, voyez vous ça.

Je trouve ça fascinant de voir comme Paris est une ville cosmopolite. On y rencontre des gens de tout horizons.
- Je partage le même sentiment. *disais-je, regardant aux alentours, toujours souriant* Cela dit, même si cette ville est une véritable mine touristique, j'dirais que c'est plutôt la situation du pays lui même qui lui permet d'accueillir des personnes des quatre coins *je pris alors un léger soupire de bien être, comme si je me sentais chez moi, puis regardai de nouveau la demoiselle *… Vous voyez de quoi je parle?

Je ne travail pas du tout dans le domaine animalier, je suis traductrice/interprète de formation, mais en ce moment je suis assistante d’un PDG d’une grande entreprise.

J'étais véritablement devant une personne de haut calibre. Assistante d'un PDG, de plus probablement pas d'origine française? Et elle arrive encore à trouver du temps pour aller au zoo... Soit cette «grande entreprise» n'étais pas sérieuse, soit cette femme était d'un très haut niveau professionnel, ce qui ne m'aurait à peine étonné vu ses connaissances...

Disons que le phoque est en quelque sorte mon animal préféré, c’est très enfantin mais c’est quasiment vrai. Je l’ai pour ainsi dire dans la peau.
-Hahaha, voilà qui n'est pas banal !

Je n'avais pas ri de vive voix par moquerie à cette remarque, c'était juste qu'en revoyant les phoques se prélasser au soleil tel des «Ronflex» en puissance dans ma tête, je ne pouvais tout simplement pas m'empêcher de rire quand je revoyais devant moi cette fameuse assistance de PDG. Elle l'aurai dans la peau? Cette fonctionnaire serait une grosse bébête d'une demi tonne qui passe son temps à s'amuser et à glander? Même si cette dernière information m'a pour ainsi dire fait comprendre dans un sens ou elle voulait en venir, cette vision me suffisait à elle seule pour me tuer de rire. J'étais parti pour au moins 5 bonnes secondes, pour ensuite m'arrêter en voyant qu'elle voulait me demander quelque chose :

Pardonnez moi si c’est trop indiscret comme question mais, quel est le votre, d’animal préféré ?

Indiscrète? Si ce n'était pas à moi qu'elle posait cette question, cela n'aurait probablement pas paru indiscret, loin de là, mais elle me fit bien comprendre qu'elle sentait que je devais être comme elle, et avec une telle politesse, je ne pouvais décemment pas la laisser sans réponse, après tout ce n'est qu'une «innocente question posée à un humain comme les autres». Je regardais autour de moi, voyant les autres animaux en me grattant le menton, faisant croire à une réflexion intense en cherchant ce qui m'irait le plus selon mon apparence ou ma personnalité. Je voyais des singes, des tortues...Je voyais même Kratos, mon chien qui nous suivait avec joie dans notre marche, mais je ne pouvais décemment pas la faire attendre plus longtemps...

Et bien... Je ne sais pas vraiment si je pourrais l'appeler «animal préféré», mais si je devais nommer un animal que j'aurai pour ainsi dire, comme vous, dans la peau...*je repris ma langue d'origine pour dire la suite de cette phrase, une sorte de réflexe quand je revois dans ma tête la beauté de cet animal qui fait maintenant toute ma vie...* It would probably be the Bald Eagle... *Après avoir remarqué mon changement de langue soudaine, je repris normalement:* Je veux dire, ce serait sûrement la pygargue à tête blanche, si vous voyez de quel animal il s'agit...