Vas chercher la balle ![pv Fred]

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Alan Delcrocs, ne buvait pas, ne fumait pas, ne se droguait pas, ne se réveillait pas trois fois par semaine avec une femme à chaque fois différente allongée à côté de lui, mais Alan avec un chien. Enfin une chienne, seule compagne pour ses soirées de solitude, et satisfaisante distraction qui l’obligeait à sortir. Ces bêtes là avaient des besoins comme toutes créatures.

Xéna, était un terrier du tibet. Du moins s’était ce que le vétérinaire lui avait affirmé lorsqu’Alan lui avait ramené alors qu’il l’avait trouvé errante dans les ruelles. Depuis, et cela faisait 5 ans, les deux ne s’étaient plus quittés.

Spoiler:

La douceur, et la vitalité du canidé donnaient du baume au cœur de cet homme qui commençait à se faire vieux. Ainsi donc, il ne loupait jamais le rendez vous de la promenade quotidienne qu’il devait à sa chienne. Quand bien même la journée arait été longue, et qu’il serait rentré fatigué, même si il faisait nuit, il aurait mit un point d’honneur à la sortir quand même, parce que cette petite friponne aimait courir dans l’herbe... La voir ramener la balle, voilà un plaisir simple dont il ne se lasserait jamais.

Le parc Kellermann était un parfait endroit pour venir se promener, évidemment, Alan ne le sillonnait pas entier, il se cantonnait à un simple petit tour, toujours à peut prêt le même, sauf quand il était de congé, ou là, il emmener la petite Xéna, un peu plus loin, pour une promenade un peu plus longue.
Aujourd’hui n’était pas une exception, ainsi à 18h30, il avait glissé le collier autour du cou de l’animal, et 15 min plus tard, il voilà qu’il la relâchait pour qu’elle gambade, follement dans les herbes grasses du parc.

Cela faisait deux jours qu'on m'avait mis sur l'enquête de la disparition de Marie Lecourt. C'était une jeune femme de 30 ans, célibataire, très aimée de son entourage, c'était une fille qui vivait dans du coton. Elle avait disparu mystérieusement, sans laisser de traces. Sur le coup, ça m'avait paru assez banal (autant que peut l'être une disparition), mais j'avais eu la puce à l'oreille lorsque j'avais lu dans son dossier que c'était en fait une hybride. Je savais d'expérience que lorsqu'un hybride disparaissait ou était assassiné, il y avait 86% de chances que ce soit l'oeuvre d'un chasseur. Cette hypothèse était renforcée par le fait que son ravisseur avait pris d'immenses précautions pour ne laisser aucun indice. Personnellement je doutais qu'il y ait une chance de retrouver mademoiselle Lecourt en vie, mais j'allais tout mettre en oeuvre pour que son meurtre ne reste pas impuni. Paris n'est pas une zone de non-droit, il y a des lois qui interdisent d'attenter à la vie de ses concitoyens, et le coupable allait vite l'apprendre.
Ne sachant trop de quel côté chercher, j'avais enquêté sur les personnes qu'elle côtoyait. Tous semblaient clean, mais il y avait autre chose. Marie Lecourt avait un chien, un jeune labrador, et une de ses amies m'avait dit qu'elle sortait le promener tous les jours au parc Kellermann, là où elle voyait un homme. Ce n'était pas vraiment un ami, plutôt une connaissance qu'on salue amicalement chaque fois qu'on la croise sans vraiment chercher à nouer des liens, un certain Alan Delcrocs. J'avais mené une petite enquête sur lui. 46 ans, informaticien, son dossier était nickel...trop nickel à mon goût. N'importe-qui pouvait être un chasseur, même lui, même le beau-frère de sa tante, même la concierge de son immeuble. Je ne le suspectais pas plus qu'un autre, mais dans ma carrière j'avais appris à ne négliger aucune piste.
C'est ainsi que je me retrouvai à 18 heures au parc, installé sur un banc au bord d'un sentier. Toujours bien habillé, j'avais mis mon imperméable par dessus mon costume, car il faisait légèrement frisquet. Je portais mon badge et mon arme de service dans son holster, et dans ma poche j'avais mon PPK et son silencieux, juste au cas où.
Il était 19h45 quand le bonhomme se présenta, tenant en laisse un chien qui avait tout d'une serpillère. Il s'arrêta et lui enleva sa laisse pour le laisser courir librement dans l'herbe. Je profitai du moment pour me lever et m'approcher de lui.

"Monsieur Delcrocs ? J'ai à vous parler."

Il se retourna. Il avait une bonne tête, la tête de quelqu'un qui inspire la sympathie. Il n'avait pas l'air d'un nazi. Mais dans le fond, à quoi ça ressemblait, un nazi ?
Je pris un ton affable, plaisant, et lui montrai mon badge.

"Pardonnez mon impolitesse, j'en oublie de me présenter. Inspecteur Martel, police judiciaire. J'aimerais vous poser quelques questions si cela ne vous dérange pas."

Bien sûr, c'était une question qui n'en était pas une. On ne refuse pas de répondre aux question d'un inspecteur de police à moins d'avoir quelque chose à se reprocher.

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Le temps était vraiment agréable ce jour là. S’était encore plus agréable de sortir, par cette météo. Dans sa poche, Alan referma sa main sur la balle de tennis de sa petite protégée, ils joueraient plus tard, d’abord, Xéna se plaisait toujours à aller renifler de droite à gauche.
Un homme un peu plus loin était assis sur un banc. Premièrement, Alan avait pensé qu’il s’agissait d’un simple homme, qui après une bonne journée de travail, venait prenant le soleil, mais non sans surprise, il le vit se lever et se dirigerez vers lui.

-Monsieur Delcrocs, j’ai à vous parler.

L’informaticien, ne put que froncer les sourcils, à cette interpellation, il détailla son interlocuteur ; des cheveux courts, d’une couleur rousse, côté vestimentaire : très soigné, et le visage d’un homme sérieux. Alan était très physionomiste, ce visage, il l’aurait reconnu s’il l’avait déjà croisé, mais, il ne lui disait rien… Commençait-il à perdre la mémoire ? Cela aurait été une explication, au fait qu’il ne sache mettre un nom sur ce visage, alors que l’homme en face de lui connaissait le sien.
Remarquant surement qu’Alan était sur la réserve, l’homme se présenta. Un inspecteur … Tout s’expliquait. Le visage du chasseur perdit son air septique, au profit d’une expression plus sereine.

-J'aimerais vous poser quelques questions si cela ne vous dérange pas.

Une question qui n’en était pas une, mais qu’importe, Alan se plia sans rechigner à cet entretien. D’un sifflement habile, il rappela la chienne, préférant l’avoir attaché, pour ne pas à avoir à la surveiller au cours de l’entretien.

-Evidemment, en quoi puis-je vous être utile Inspecteur ? Demanda Alan.

Je regardai la plaine à l'herbe grasse, qu'illuminait un rayon de soleil.

"Ce genre d'endroit est très agréable en cette période de l'année, vous ne trouvez pas ?"

Pendant les interrogatoires de routines j'aimais prendre mon temps. J'évitais d'aller droit au but, je discutais un peu, histoire de mettre en confiance la personne à qui je parlais. En général, ça déliait les langues plus qu'on ne le pense.

"Connaissez-vous une certaine Marie Lecourt ?"

Interroger quelqu'un était tout un art, même quand il n'était pas question de torture. Il fallait que je scrute le visage de l'homme pour voir s'il n'avait pas une réaction, même infime, en entendant le nom de la victime. Les yeux d'un homme pouvait en dire long sur ce qu'il avait fait ou non.
Je sortis de ma poche une photo où l'on voyait mademoiselle Lecourt, souriante, serrant contre elle son labrador, et la montrai à Delcrocs. Là encore, je guettai la réaction, la lueur dans ses yeux qui me dirait qu'il la connaissait, ou même que c'était lui qui l'avait tuée.

Invité

-Ce genre d'endroit est très agréable en cette période de l'année, vous ne trouvez pas ?"

L’inspecteur n’allait pas droit au but. S’était bien un truc de policier… Un truc d’inspecteur, même, mettre en confiance, parler d’un peu tout, montrer qu’ils sont humains comme vous… Mettre en confiance, tout en guettant silencieusement les réactions de l’interroger, cacher son jeu, pour ne pas le laisser vous filler entre les doits, une sorte de manipulation habile, ou le serpent finirait par se mordre la queue, alors que vous aurez vos réponses.
Alan connaissait ce jeu là. Lorsqu’il approchait ses victimes, il lui fallait les mettre en confiance, sans pour autant attirer leurs soupçons, leurs doutes. A eux comme à leur entourage.
Il reconnaissait là, l’image floue d’un interrogatoire, ce flic était un bon, surement de ceux qui partaient de l’idée que tous pouvaient être coupable. Il faudrait ruser, mais cela n’affola pas Alan. Perdre son sang froid aurait été la preuve qu’il avait un lien avec ce que l’inspecteur voulait lui dire. Alan ignorait ce dont il s’agissait, mais avait une idée assez précise de la chose.

-Connaissez-vous une certaine Marie Lecourt ?

Nous y voilà donc, Marie lecourt. Oui il la connaissait… Il l’a connaissait très bien même… Cela avait été indispensable pour accomplir à bien la justice de Dieu. L’inspecteur lui montra une photo.

-Madame Flippy, oui je la connais, nous promenons souvent nos chiens à la même heure. Répondit Alan, posant son regard sur la photo. Nier qu’il ne l’avait jamais vue aurait été une faute de débutant. Puis il releva les yeux vers l’inspecteur, y lisant une légère interrogation quand au nom qu’il avait donner à la jeune femme, il lui expliqua
-Excusez moi, j’ai pour habitude de l’appeler Madame Flippy, et elle celle de m’appeler Monsieur Xéna. Flippy, c’est son petit labrador [Il montra le chien sur la photo]… Une vrai crème ! Nous avons prit l’habitude de nous appeler par le nom de nos chiens, en fait, nos premiers échanges portaient sur eux, si bien que l’on ne s’est pas vraiment présenter au début. Nous avons fait un peu plus connaissance par la suite, puisque nous suivons à peut prêt le même parcours. Mais nous nous ne sommes jamais appelé par nos prénoms.
Expliqua Alan, l’ombre d’un sourire chaleureux sur le visage, sans la moindre trace d’un geste nerveux. Il afficha ensuite une mine plus grave.
-Voilà quelque jours que je ne l’ai pas vue… Et votre présence ici, n’est pas pour me rassurer. Il lui est arrivé quelque chose n’est ce pas ?

Au moins, il ne niait pas l'avoir connue. D'un certain côté, ça me décevait. S'il avait menti ça m'aurait donné une bonne raison de me pencher plus sur son cas. J'avais hâte de mettre le grappin sur le coupable, qui que ce soit.

"Voilà quelque jours que je ne l’ai pas vue… Et votre présence ici, n’est pas pour me rassurer. Il lui est arrivé quelque chose n’est ce pas ?"

Qu'il aborde de lui-même ce sujet allait accélérer les choses.

"Et bien je ne vais pas vous mentir, monsieur Delcrocs. Mademoiselle Lecourt a disparu dans la nuit de lundi à mardi dernier, et nous avons toutes les raisons de croire qu'il s'agit d'un kiddnaping."

Voilà. Les cartes étaient distribuées, la partie allait pouvoir commencer.

"Mademoiselle Lecourt vous aurait-elle dit quelque chose d'important ? Savez-vous si elle a des ennemis ?"

Toujours utiliser le présent quand on parle d'un disparu, ainsi la personne interrogée ne peut pas savoir si on pense qu'il est mort.

Invité

Ils rentraient dans le vif du sujet, et Alan se doutait que l’autre ne laisserait rien passer au hasard. ---

-Mademoiselle Lecourt a disparu

Alan prit une mine soucieuse à cette annonce, sans pour autant en faire trop. Il n’aimait pas vraiment devoir faire ça, mais cet homme ne comprendrait pas, la justice de Dieu. Il servait la justice des hommes, il ne comprendrait pas…

-Mademoiselle Lecourt vous aurait-elle dit quelque chose d'important ? Savez-vous si elle a des ennemis ?

Alan eut une mine désolé.

-Vous savez, nous parlons peu de nous… Dit-il en toute honnêteté. Nous parlons du temps, et de nos chiens, peu de notre vie personnelle… Et puis Madame Flippy était plutôt réservée… Je ne sais même pas si elle était célibataire, ou accompagné. Bien qu’il me semble qu’elle ne porte pas d’alliance.

Tout cela était vrai, il lui était arrivé d’en apprendre beaucoup sur certaine victime en leur parlant, certains étaient très bavards. Pas elle, il avait dût rassembler toutes ses informations par d’autres moyens. S’était quelqu’un qui s’était montré très prudente, jamais elle n’avait abordé sa nature d’hybride, parfois, lorsque elle affichait une mine soucieuse, et qu’il l’avait questionné, elle chassait la question d’un simple « ce n’est rien, ce n’est rien ». Elle connaissait les risques que sa nature représentait pour sa propre vie, et ne s'était jamais montrée imprudente.

-Quant à des ennemies, j’avoue avoir du mal à imaginer comment on puise lui vouloir du mal. C’est une femme charmante vous savez …

Il avait évité de parler du fait qu’il savait pour sa condition d’être modifié, pas pour l’emmener loin de la piste des chasseurs, d’ailleurs, il était certain que l’inspecteur était au courant de ce détail, mais, elle ne lui en avait jamais parlé, techniquement, il n’aurait jamais dût le savoir. Et cela n’aurait pas été logique qu’elle lui parle de ce détail, alors qu’elle avait toujours gardé pour elle, les détails de sa vie.
Une femme charmante, s’était vraie, une douce créature, qui aurait mérité de naître humaine…

-J’ai peur de ne pas être d’une grande aide …N'a-t-elle pas des proches qui pourrez vous aider à la retrouver ?

Ajouta-t-il d’une voix désolé.

Je souris intérieurement. D'après ses dires il ne savait rien. Je ne savais trop que croire, mais il fallait creuser plus.

"J’ai peur de ne pas être d’une grande aide …N'a-t-elle pas des proches qui pourrez vous aider à la retrouver ?"

"J'ai questionné attentivement chacun de ses proches, et personne ne l'a vu après 18 heures lundi dernier. Tous avaient d'excellents alibis. La dernière personne à l'avoir vue est une de ses amies, et à 18h15 elle animait une émission de radio qui a duré jusqu'à minuit."

Je sortis de ma poche une cigarette, la mis à mes lèvres et en embrasai le bout avec mon briquet.

"Ce qui nous amène à cette question : et vous, monsieur Delcrocs, que faisiez-vous la nuit de lundi à mardi ?"

Je tirai une bouffée de fumée et contemplai le ciel.

"Je ne vous accuse pas plus qu'un autre, mais je ne dois exclure aucune piste. Il y des parents éplorés qui m'appellent deux fois par jour pour savoir si j'ai retrouvé leur fille. Et à chaque fois je ne sais quoi leur répondre. C'est assez gênant, vous en conviendrez."

Invité

Il va s’en dire qu’Alan savait déjà que le policier avait interrogé la famille et les proches. Du moins il s’en doutait parfaitement, il n’avait pas affaire à un bleu. Le soucie, si on pouvait considérer cela de cette façon était que tous avaient un bon alibi, et que par conséquent ils passeraient après lui sur la liste des suspects.
Mais qu’importe, Alan se savait prudent, et professionnel, si il n’avait pas d’alibi valable, il ne s’en souciait peut.
Il se fichait d’être sur la liste des suspects, il était confiant, il travaillait pour le service de Dieu, qu’est ce que s’était la justice humaine à côté de la justice Divine ? Rien …
Il ne jugea pas utile d’inventer un mensonge, pour avoir un alibi en béton. Pour être arrêté, il faudrait déjà que le policier ne trouve pas de coupable plus « parfait », qu’il réunisse des preuves, et tout cela n’était pas d’actualité.
Se montrer nerveux lui aurait coûté chère, surement, mais Alan était calme, car pour être nerveux il aurait dut sentir de la culpabilité, ce n’était pas le cas.

-Ce qui nous amène à cette question : et vous, monsieur Delcrocs, que faisiez-vous la nuit de lundi à mardi ?

Sans détours Alan, plongea son regard dans les yeux de son interlocuteur.

-J’étais chez moi. Et puisque vous allez surement me le demander, je n’ai rien pour le prouver... Si Xéna pouvait parler peut être pour elle vous confirmer cette version, mais à part elle, personne ne m'a vue.

Il eut une sorte de sourire lasse. Evidemment que le policier ne le soupçonnait pas plus qu’un autre, mais avec un tel aveux il passerait dans la tête de liste… Même si il avait été innocent, surement aurait-il sentit ce petit malaise, humain, à l’idée d’être accusé… Mais il fallait rester serein, et surtout prudent.

Rien, aucun alibi. Bien sûr, ça ne prouvait encore rien. J'avais toujours détesté ces flics qui se laissaient aller aux conclusions hâtives au risque d'inculper des innocents. Cependant, il y avait quelque chose que je ne sentais pas chez ce type. Il était trop calme. Quelque chose dans sa mine soucieuse sonnait faux. En 22 ans de carrière, mon instinct ne m'avait jamais trompé. Bien sûr, ce n'était pas encore assez pour que je m'occupe de cet homme de façon moins légale, je pouvais troujours me tromper. Soudain, une idée me vint. Et si je lui envoyais Jackowski ? Si cet homme était vraiment chasseur, cette hyène enragée saurait le démasquer. Et si ce n'était pas le cas, personne ne pourrait me relier à lui.
Je décidai tout de même de le cuisiner encore un peu, histoire de ne pas lâcher le morceau trop vite.

"L'avez-vous vue, lundi ? Etait-elle venue promener son chien comme prévu ?"

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-L'avez-vous vue, lundi ? Etait-elle venue promener son chien comme prévu ?
L'interrogatoire commençait vraiment cette fois. le fait qu'Alan ne possédait aucun alibi allait contre lui, il le savait, comme il savait qu'il était l'assassin de madmoiselle lecourt. Enfin l'assassin, il ne se considérait pas comme tel. Il était la main de Dieu qui lui avait offert le repos éternel. Mas il n'était pas l'heure de jouer sur les mots, il savait qu'il ne devait pas attirer plus l'attention de l'inspecteur. Il devait se faire discret.
Cette journée avait pourtant bien commencée ... La chienne posa sa tête contre la jambe de son maitre, ne supportant plus cette immobilité, elle attrapa la laisse et tira doucement dessus pour prouver son impatience. Alan lui offrit une caresse apaisante.

-Oui, je l'ai vue, nous nous somme croisez ici même. Dit Alan. Il était inutile de le nier, on les avait vue ensemble...

"Ah. Donc vous êtes la dernière personne à l'avoir vue en vie ? Et vous n'avez vraiment rien remarqué de suspect ? Quelqu'un à l'allure suspecte qui la regardait un peu trop ?"

La dernière ou l'avant-dernière ? Ce type trop gentil pouvait être le tueur, je n'arrivais pas à me l'enlever de la tête. Même si ce n'était pas le meurtrier de Marie Lecourt, il avait quelque chose à se reprocher, je le sentais.

Invité

-Ah. Donc vous êtes la dernière personne à l'avoir vue en vie ?

Alan fronça les sourcils, n’était-ce pas un peu hâtif comme conclusion. Ce policier avait-il déjà des gros soupçons sur lui ?

-La dernière personne, je ne sais pas, peut être est-elle sortie ensuite…

Il haussa les épaules et continua ;

-Quelque chose de suspect …Et bien non …Tout dépend ce que vous appelez quelque chose de suspect », si cela s’agit d’une personne qui la regardait de façon étrange, cela ne m’a pas sauté aux yeux …

Je hochai la tête en regardant dans le vide. Evidement, rien de suspect. Je sentis qu'il me serait difficile de poser d'autres questions sans lui faire sentir que j'avais des soupçons sur lui, aussi décidai-je de m'arrêter là pour le moment.

"Bien. Je crois que je vais vous laisser. Si jamais quelque chose vous revenait à l'esprit, faites le 17 et demandez juste l'inspecteur Martel. Bonne journée, monsieur Delcrocs."

Et je partis, non sans me jurer de faire la lumière sur toute cette affaire.

Invité

L’inspecteur indiqua à Alan, qu’il allait le laisser. L’interrogatoire était donc finit … Alan ne pouvait que s’en sentir intérieurement soulagé. Il pouvait sentir qu’il avait attiré la curiosité du flic. Alan n’aimait pas attirer l’attention. Il préférait être discret, surtout prêt d’un homme avec une arme, et le droit de vous mettre en prison.
L’informaticien, savait qu’il allait devoir faire preuve de prudence dans ces prochains agissements, il ne faudrait pas de donner plus amples soupçons à l’inspecteur !

-Très bien inspecteur, je vous contacterais… Bonne journée à vous.

L’interrogateur, s’en allait déjà. D’une main soucieuse, Alan caressa l’animal.

-On y va ma belle … On y va …

» Les serviteurs de la Justice (suite avec Fred)
» Mais qui est le vrai chasseur ?[pv dereck et Fred]