Alessandro Padolli
Messages : 75 Date d'inscription : 18/06/2011
Feuille de personnage : Pouvoirs: Âge du perso: 47 ans Relations:
| Sujet: Re: Help me please ! [Ulrich] Mar 2 Aoû 2011 - 15:05 | |
| Sortez.
La porte qui tape toute seule contre le mur, ce n’était pas bon pour moi. Elle avait l’air d’avoir perdu patience, ca pouvait mal tourner pour moi à n’importe quel moment. Et cette force invisible qui me poussait à sortir… Je soutenais son regard, et m’appuyais sur le cadre de la porte pour rester a sa hauteur le temps qu’il me fallait pour lui dire :
Faites-moi au moins le plaisir de vous recoucher. Vous êtes encore trop faible pour rester debout.
Je tirais doucement la porte derrière moi pour la fermer, et descendais a la boutique, m’arrêtant avant d’être visible, et observa discrètement vers Nathaël, soulagé qu’il soit pris dans sa conversation. Pas que je le craignais, loin de là, mais je préférais éviter de lui adresser la parole alors que sa sœur venait de me mettre à la porte. Si Alessandro ne faisait que me répéter que je n’étais rien d’autre qu’un bourrin, et même s’il n’avait pas tout a fait tort, je savais me faire discret, dans la mesure du possible. Avec ma taille, mes cheveux et la largeur de mes épaules, je ne passais certes pas inaperçu dans la rue. Mais je pouvais quand même ne pas me faire entendre par quelqu’un de dos, occupé à parler au téléphone…
Sans le moindre bruit, je traversais la boutique, et me retournais pour regarder la fenêtre de Tiphanie. Une inscription plus bas attira mon attention : « Daussure ». Le mot français s’en rapprochant le plus a ma connaissance était chaussure, mais c’était un peu gros comme faute. Je préférais penser que c’était un nom de famille. Nathaël Daussure. Je me répétais la combinaison de noms dans ma tête, trouvant que ca ne sonnait pas très bien. Tiphanie Daussure. Je constatais avec un sourire que ca allait mieux. Tiphanie Daussure… Avec un dernier regard vers la fenêtre, je rangeais ce nom dans un coin de mon esprit, plongeais les mains dans mes poches, et me remettais en marche vers nulle part, comme si rien ne s’était passé, comme si je n’avais jamais rencontré les Daussure. Mais au fond, j’espérais pouvoir les revoir un jour. Ne fut-ce qu’elle. | |
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