Je veux savoir ...[La ptite blonde insupportable svp !]

La voiture verte fendit le boulevard vide qui s'étendait sous la nuit. Au volant, un homme se cramponnait fermement comme si il avait craint qu'il se fasse éjecter de sa propre automobile.

"Daniel ? Ca va mieux ?" Demanda-t-il, en jetant un coup d'œil dans le rétroviseur intérieur qui lui dévoila un homme blond au teint blafard qui laissait faiblement balloter sa tête contre la vitre.

"J'ai le corps tout engourdit … Je ne sais pas comment elle a fait ça … J'ai jamais ressentit une telle douleur"… Répondit l'autre, visiblement encore choqué d'un coup qui n'avait pourtant pas laissé de marques visibles.

"Ca va aller." Le rassura le conducteur. "Tu verras ça va passer…"

" Je ne suis pas sûr… J'ai l'impression que la douleur va revenir au moindre mouvement…" Gémit l'autre.

"Elle ne peut plus rien te faire tant qu'elle est dans le coffre, et qu'elle ne peut pas te voir" intervient une troisième voix qui appartenait à la seule femme présente dans la voiture. Une demoiselle d'une trentaine d'année qui devait être la plus jeune des trois. Rassurante elle caressa l'épaule du blond qui manqua de sursauter à ce contact.

"Jean, tu es sûre que c'est à Maximus que l'on doit l'emmener… L'aigle rouge à dit que c'était avec lui que l'on devait prendre contact en cas d'altercation avec un chasseur…"

"Je sais Isabelle, mais Maximus est notre guide, je préfère m'en référer à lui, à lui de remonter jusqu'à l'aigle rouge si la situation l'exige.."

Répondit le conducteur en freinant nerveusement au feu rouge. Une nouvelle fois, anxieux, il jeta un coup d'œil dans ses rétroviseurs.

"Tu l'as bien attaché ?" Demanda-t-elle à la jeune femme.

"Aussi bien que le permettait ta vieille corde." Répondit-elle avec réserve.

Ce soir, Jean et Isabelle avaient sauvé leur meilleur ami avec l'aide d'un monstrueux coup de bol. Une chasseuse s'était prit à Daniel à quelque pas de son appartement, les deux autres hybrides qui se rendaient justement chez lui, étaient tombés sur la scène.
l'effet de surprise étant de leur côté ils avaient réussit à plaquer leur ennemi au sol, l'assommant à moitié. Ce n'est qu'après qu'ils avaient réfléchit à ce qu'ils devaient faire d'elle
.C'est la jeune femme qui leur avait rappelé les consignes de l'aigle rouge, et ils avaient décidé de porter leur "prise" à leur chef pour qu'il décidé lui-même de ce qu'ils devaient en faire.
Grossièrement, ils l'avaient jeté dans le coffre de Jean, lui liant les mains dans le dos, d'une vieille ficelle qui trainait par chance dans la boite à gant. Ses chevilles avaient subit le même traitement, et ils avaient couvert ses yeux d'un chiffon usé, pour qu'elle puise plus les attaquer avec son pouvoir de Martyr.

Jean, actionna le clignotant, et ralentit la voiture. Ils étaient arrivés au lieu du rendez vous, et lorsque les phares de la voiture léchèrent l'étendu du parking, ils constatèrent que Maximus était déjà sur place.
La voiture de gara, et ils sortirent. L'ancien les salua solennellement, et ne perdit pas un instant de plus :

"Où est-elle ?"

"Nous l'avons mise dans le coffre…"

"L'avez-vous blessé ?"

"Assommée oui, mais rien d'autre…" Jean avait répondu d'un ton anxieux, comme sil craignait que sa réponse de soit pas celle attendu. Mais l'ancien, semblait être plus que satisfait, et répondit d'un ton calme :

"Vous avez fait ce qu'il fallait…" D'une démarche souple il s'était approché de la voiture, jusqu'à hauteur du coffre, il l'ouvrit sous le regard réservé de ses congénères. Auncuns d'eux ne semblait vouloir s'approcher.

"Faite attention à ce que son bandeau ne se défasse pas, elle peut faire naitre la douleur par le regard." Le prévint Daniel. Mais Maximus ne semblait pas l'entendre, il avait plongé son regard sur la jeune femme qui se dessinait à present sous ses yeux…

Certain chasseurs avaient toujours eu une moral un peu étrange …
Ce soir je n’étais pas en mission officiel, décider par notre antipathique nouvelle chef : Loreleï. Je réglais un compte tout ce qu’il y a de plus privé. Un chasseur avait une affaire à finir avec un hybride qui lui avait échappé quelque semaine au part avant, comme la cible connaissait son visage il voulait absolument envoyer quelqu’un d’autre en l’occurrence, moi j’étais libre.
Il m’avait simplement donné le nom, l’adresse et les quelques habitudes de sa victime.

Une fois au bas de chez lui, il fallu assez peu de temps pour qu’il sorte, et encore moins de temps pour que je lui tombe dessus. Il habitait une petite impasse presque désertique à cette heure de la soirée. Il n’avait même pas eu le temps de se demander ce qu’il ce passait qu’il goûtait à mon pouvoir de martyr.
Je le regardais souffrir parfaitement neutre, à force ça ne faisait plus rien. Déjà que tuer ne m’avait jamais procuré aucune espèce de joie ou de soulagement, mais plus une sorte de malaise qui s’était estompé avec le temps. Ce n’était qu’une besogne à faire pour l’œuvre de Dieu.
Je sentais qu’il allait craquer, la douleur avait fait s’emballer son cœur jusqu'à n’en plus pourvoir, ce n’était plus qu’une question de temps. Du moins ça aurait du l’être si on ne m’était pas tombé dessus. Je n’avais pas vu venir les deux personne, il me fallait encore pas mal de concentration pour utiliser pleinement mes pouvoirs.
Il réussir à me jeter à terre ou ma tête heurta le trottoir. Après ça du flou, je n’étais plus vraiment en état de protesté ou de me débattre mais j’étais encore assez consciente pour savoir ce qu’il faisait.

Il était là mon plus gros point faible, avoir une constitution de moustique ! C’est vraie quand on faite même pas soixante kilos tout mouillée c’est dur de résisté quand on vous agresse physiquement, à moins que l’agresseur fasse la même gabarie que vous.

Leur premier geste fut de me bander les yeux avec une espèce de veux chiffon qui sentait la mort et qui grattait affreusement… D’ailleurs ce n’était pas vraiment la seule chose qui démangeait, la corde, si on peu appeler ça ainsi, qu’ils avaient utilisé pour me lier les mains et les pieds était du même genre.
Ils me soulevèrent pour me mettre dans un endroit dont j’ignorais ce que s’était. Quand la voiture démarra je compris que j’étais dans le coffre. Je ne sais pas au bout de combien de temps je repris suffisamment conscience pour essayer de me détacher, mais faute d’avoir du bon matériel ils savaient faire des bon nœuds.
Le trajet sembla duré des heures je m’entendais que des brides de leur conversation, il parlait de plusieurs personne dont une qui était leur guide. Rien, je ne comprenais rien à leur discours.

La voiture s’arrêta enfin, je ne sais où et de toute façon s’était le cadet de mes soucis. Qu’allaient-ils me faire ?
Le plus logique auraient été qu’il me tue… Je redoublais d’effort pour me libéré mais rien n’y faisait.
Une nouvelle se fit entendre, puis le bruit de la serrure du coffre. Je ne voyais toujours que du noir.

Bas les pattes bande de bêtes sauvages !

Maximilien avait sentit son cœur louper un battement. Les siens avaient arrêté une chasseresse, et se proposaient de lui ramener pour qu'il décide du sort qui serait le tien.
Ce n'était pas tant "l'émotion" d'effectuer son premier geste en tant qu'ancien qui avait provoqué son excitation, mais plutôt le fait de pouvoir approcher une chasseresse.
Aussi surprenant que cela puise paraître, en 100 ans d'existence, aucun chasseur n'avait frôlé la peau de Maximus ou essayer d'attenter à sa vie.
Ainsi, pour le successeur, ses serviteurs de Dieu n'avait été qu'une menace lointaine, jusqu'au tragique jour où ces prédateurs s'en étaient prit à sa somptueuse Octopus. Tout avait changé ce jour là… Et à présent Il nourrissait à leur égard un intérêt qui frôlait l'obsession. Disséquant bible et ouvrages de théologies, il aurait vendu son âme au Diable pour trouver le pivot de leur force, la source de leur démence, la faille qui menait à leur faiblesse…
Mais le Diable ne s'était pas présenté à sa porte, et il en était toujours réduit à il se gavait des réflexions des grands philosophes et théologiens pour cerner son ennemi.

Ce soir pourtant, la chance semblait de son côté. On lui amenait un spécimen en chair et en sang…

C'est aux runes de leurs anciens Q.G qu'il avait donné rendez vous aux "kidnappeurs", et il fut le premier sur place. Si Jean sa femme et son ami étaient anxieux, lui ressentait, un calme délicieux et froid bercer tout son être…
Ils ne lui avaient même pas esquinté ! Parfais. Il trépignait comme un enfant un soir de Noël… Enfin, il allait voir le visage de son ennemi.

Lorsque sa main actionna le bouton qui allait lui offrir son "cadeau", il sentit son souffle se couper… Et enfin il l'a vit.
Alors c'était ça son ennemie ? Cette petite chose blonde, recroquevillé, frêle et fine comme une brindille ? C'était ça qui lui avait prit sa belle Octopus ? Cette … Chose, pas plus impressionnante qu'une gamine ?
Il eut une terrible envie de rire jaune. C'était de ça qu'ils avaient peur ? Cette sauterelle qu'il pourrait écraser sans mal ? Qu'il pourrait briser comme une simple allumette ?
Elle était vivante, mais il pouvait lui prendre la vie, si facilement, et de tellement de manière qu'il en eut le tournis.
Oui il avait le pouvoir de la tuer comme si elle n'était rien, et il en avait l'envie. Depuis son "couronnement" il avait sentit ses pouvoirs grandir et il n'aurait qu'à s'emparer de cette puissance pour l'écraser, cette petite punaise qui avait voulut saigner son peuple !
Des sentiments contradictoires montèrent en lui. Il avait pitié de cette chose, il l'a détestait pour ce qu'elle était, mais il était tellement surpris de sa jeunesse. La mort n'a certes pas d'âge, mais il ne s'était pas attendu à la voir lui apparaître sous un visage qui n'avait même pas 25 hivers.

[center]" Bas les pattes bande de bêtes sauvages ! "[/.center]

Un sourire amusé étira ses lèvres donnant à son visage une expression étrange.

- Charmante créature… Ne l'avez-vous pas bâillonné ? Demanda-t-il d'un ton posé.

-Heu … Non, nous n'avions rien pour le faire…

-Ho je vois ! Répondit tranquillement l'ancien comme si ils prenaient le thé et discuté d'un sujet banale.
-Ce n'est pas très important. Ici personne ne l'entendra de toute façon… Ajouta-t-il comme pour lui même. Puis sa crier gare, il attrapa la jeune femme par les cheveux, et l'obligea à sortir du coffre.

-Quel son ses pouvoirs ?

-Martyr, et le deuxième nous n'en savons rien… Faites attention… Prévient Daniel.

Mais Maximus haussa simplement les épaules, si elle tenterait quelque chose, il aurait une bonne raison de lui montrer qu'il la dominait entièrement…

- Laissez-moi tout ce que vous avez pu lui prendre. Papier, portable, et autre …Je m'occupe d'elle.

-Vous… Vous allez la tuer ?
Un silence s'en suivit cette question. L'ancien posa sur eux un regard qu'ils ne surent déchiffrer.

-Il ne sera pas prudent que vous rentriez chez vous. Ce n'est pas la seule fois que tu te fais attaquer cette semaine Daniel ? Me trompe-je ? Je vous ais loué une chambre d'hôtel, sur le muret là bha vous trouverez tous les renseignements. Dès demain il faudra que tu te mettes à l'abri Daniel, vend ton appartement et trouve toi un autre logis. Change ta coupe de cheveux, ou exile-toi de la ville le temps qu'ils perdent ta trace…

Conseilla-t-il en s'éloignant, tenant sans la moindre douceur sa prise pour l'obliger à marcher.

-Allez vous reposer, votre nuit a déjà été assez agité. Conclu-t-il alors qu'il était arrivé à hauteur des ruines. Il savait qu'il persistait encore quelques salles en sous sol qui n'avaient pas été entièrement détruites. Il avait choisit ce lieux exprès. Ici personne ne le dérangerait…

Il poussa la chasseresse à presser le pas.

Je ne voyant toujours rien, je les entendais juste parler La nouvelle vois était calme et posée, trop calme et trop posée, ça ne me disait rien qui vaille. Il fallait trouver un moyen de se sauver, mais je n’avais pas grand-chose pour moi, à cet instant… Mon mouvoir d’hypnotisme n’allais pas me servir a grand-chose, les endormir allait être bien inutile si j’étais encore attacher et incapable de défaire mes liens.

Sans prévenir quelqu’un m’attrapas par les cheveux pour me redresser et me forcer à sortir du coffre, j’opposais le plus de résistance possible mais sans succès. Je failli ma vautré en sortant de cette fichue voiture… Quoi que ça aurait été presque mieux : tomber sur le bord du trottoir, me faire le coup du lapin et partir.

Lâcher moi balourd, rebus de Dieu !
On ne m’entendra peut-être pas mais le Tout-puissant saura ce que vous avez fait, aucune absolution de vos fautes ne vous sera accordée ! Vous irez en enfer comme d’impures erreures que vous êtes !

La discutions continua, j’étais toujours dans le noir, et pourtant je me débattais, dans un faible espoir de pourvoir peu être me sauver. Mais on vain.
Mon incapacité a pouvoir ma sauvé moi-même me mettais dans un rage folle, si j’avais pu voir cet espèce de gorille incivilité qui me tenait pas les cheveux il aurait compris, ce qu’était pas souffrance, la vraie.
Martyr était la douleur la plus pure possible, celle qui était salvatrice et qui permettais d’expier toute ses fautes.

Vous… Vous allez la tuer ?

La question fatidique, allais-je vivre ou mourir ?
Pour ma part je ne faisais pas trop d’illusion, mon seul regret… Ne pas avoir pu faire payer a cet hybride dont j’ai croisé la route il y a des années de cela. Le long silence qui suivi la demande allait plutôt dans mon sens.

Il ne sera pas prudent que vous rentriez chez vous. Ce n'est pas la seule fois que tu te fais attaquer cette semaine Daniel ? Me trompe-je ? Je vous ais loué une chambre d'hôtel, sur le muret là bha vous trouverez tous les renseignements. Dès demain il faudra que tu te mettes à l'abri Daniel, vend ton appartement et trouve toi un autre logis. Change ta coupe de cheveux, ou exile-toi de la ville le temps qu'ils perdent ta trace…

Il finira par revenir et personne ne pourra lui fournir une protection assez efficace contre nous !

Mon ton mielleux, allait en énerver plus d’un, et s’était mon but. Après un dernier conseil au trois chanceux qui avaient réussi à sauver temporairement leur amis, la brute épaisse me força a marcher, voir même a presser le pas…
Je me laissais tomber. La douleur au cuire chevelu était forte mais j’avais enduré bien pire.

Vous êtes méprisable…

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Spoiler:

" Lâcher moi balourd, rebus de Dieu !
On ne m’entendra peut-être pas mais le Tout-puissant saura ce que vous avez fait, aucune absolution de vos fautes ne vous sera accordée ! Vous irez en enfer comme d’impures erreurs que vous êtes"

" Il finira par revenir et personne ne pourra lui fournir une protection assez efficace contre nous !"

Maximilien devait bien reconnaître que cette petite chose avait du cran. Ou de la folie… Tout dépendait du point de vue…
Petite mais hargneuse… Surement la considérer comme une enfant serait une erreur. Et il ne devait pas oublier qu'elle avait déjà le sang d'hybride qui lui maculer les mains.
Il ne c'était jamais montrer violent avec une femme. Son éducation lui aurait interdis toute forme de brutalité contre le beau sexe. Mais ce soir il semblait que la belle éducation qu'il avait reçue n'entrerait pas en ligne de compte…

La jeune femme chuta, il fallait dire qu'avec les chevilles à moitié lié, marcher n'était pas chose aisée… Maximilien ne trouva pourtant pas en lui la force de la plaindre.

" Vous êtes méprisable… "

-Vraiment ? Répondit-il, placide et toujours calme aux attaques verbales qu'elle pouvait lui jeter.

La question semblait rhétorique, car il ne lui laissa pas plus de temps pour répondre. D'une main ferme il empoigna la jeune chasseresse et la redressa. Il lui fit passer une vieille porte, qui menait à un escalier usé. En attendant que ses semblables arrivent toute à l'heure il avait déblayé les décombres, pour libérer l'entrer de la vieille cave.

L'endroit était petit, sombre et humide. Il laissa tomber sa prise contre le mur et alluma une lampe électrique qu'il avait pensé à amener.

Sa froideur apparente contrastait avec le feu qui lui embrassait les veines. Voilà qu'il avait sous la main l'une de celle qui avait brisé sa vie… Il tenait son prédateur. Mais l'affrontement lui semblait inéquitable… Cela s'était il passé de la même façon pour Octopus ?
L'image fugace de l'ancienne encerclée par des chasseurs surgit dans l'esprit de Maximilien, et il imaginait trop bien son visage apeuré, et ses efforts furieux pour repousser ses attaquants…
Leur avait-elle fait face avec courage ? Avait-elle eut peur ? Pour qui avait été sa dernière pensée ? Avait elle vu le visage de celui qui lui avait prit la vie ?

Submergé par l'horreur que ses pensées réveillaient en lui, Maximilien sentit ses jambes trembler. Il s'adossa contre le mur, et poussa un soupir rageur. S'il avait été là, il les aurait tous tué. Tous sans exceptions ! Mais il n'avait pas été là, et ces rats vivaient encore… Voilà que maintenant, il lui fallait avoir le courage de briller en la mémoire de sa mentor. Ne pas céder à la brutalité comme l'aigle rouge semblait vouloir le faire… Etre le bon, et sage Maximus qu'elle avait guidé.
Le devoir de mémoire était décidément le pire des châtiments.

*Si elle se montre trop dangereuse, je la tuerais Octopus. Je n'aurais pas le choix, je devrais le faire. Je dois les protéger. Pardonne-moi si je dois en arriver là… Pardonne moi …*
Mais en aurait-il le courage… Pourrait-il regarder ce visage si jeune perdre la vie de ses mains …
L'espace d'un instant, il songea à l'envoyer à Arven. Lui n'aurait pas la même faiblesse que Maximilien. Jeune ou non, il verrait la chasseresse, l'ennemie, avant de voir la femme, l'humaine…
Il eut un sourire amère devant son propre raisonnement. Etait-il aussi coquet pour craindre de se tacher de sang ?
Las, il feuilleta les papiers qu'on avait trouvés sur la jeune femme. Il tomba rapidement sur la carte d'identité de la jeune femme.

-Tsss… 22 ans. Xander est il autant en manque de vrais soldats pour qu'il s'abaisse à vous choisir à la maternelle ? Et c'est moi qui suis méprisable ?

Cingla-t-il avec dédain. Comment un homme de Dieu pouvait faire d'une femme une meurtrière ? A peine adulte qui plus est !
Pas étonnant que les Chasseurs aient une longueur d'avance, ils ne reculaient devant rien !
Il réalisa alors que sa haine n'était pas tournée vers cette chasseresse, mais contre Xander. Contre Dieu même. C'était eux qui avaient commencé cette stupide guerre !
Il soupira lourdement. Il n'était pas là pour s'apitoyer. Il était là pour comprendre. Ce qu'il ferait d'elle, il réfléchirait en temps et en heure.

-Khénory ? C'est un beau prénom.
Continua t-il en étudiant la carte d'identité.

-Les miens m'appel Maximus.
Se présenta-t-il en fourrant la carte dans le porte monnaie là où il l'avait trouvé. Il releva la tête et observa sa prise.

-Votre tête vous fait-elle encore souffrir ?

Sans égard, il me laisse tomber contre un mur, ce la ne m’étonna même pas, il avait été brusque et rustre jusqu'à présent, pourquoi faire preuve d’égard d’un coup ? Comme si des animaux pouvaient faire preuves de délicatesses.
L’endroit était humide, très humide, un léger éco emplissait la sale quand il parlait, sûrement une cave. Les yeux éternellement bandé je ne pouvais jurer de rien.
C’était frustrant de ne rien voir, je me sentais faible et vulnérable, la peur commençait a poindre au fond de moi, mais il ne fallait pas y céder, il ne fallait rien lui céder.

Tsss… 22 ans. Xander est il autant en manque de vrais soldats pour qu'il s'abaisse à vous choisir à la maternelle ? Et c'est moi qui suis méprisable ?

J’aurais du me douter qu’il allait examiner mes papiers, je n’aurais pas du les prendre, et la prochaine fois, je ne les prendrais pas. Mon amateurisme était presque désolant parfois.
Son dédain pour le Père Alexander me donna la nausée, Il ne respectait donc rien ? Ils s’étaient débarrasser de lui en l’envoyant en prison, et ils se permettaient encore de le mépriser.

Votre mépris pour mon guide est déplacé. J’ai choisi de mon plein gré et en pleine possession de mes moyen d’être ce que je suis.
Ne l’accabler pas trop, vous savez ce que vous avez perdu, mais qu’est-ce qui vous dit que celui qui prendra sa place ne sera pas pire ?

Pour être pire, c’était pire.
Sous le « règne » de Loreleï j’avais appris ce que faire bande à part voulait dire. Je ne passais plus si souvent à l’Hôtel Lambert, j’effectuais beaucoup moins de missions… D’ailleurs ça faisait bien cinq mois que je n’avais pas vu les urgences d’un hôpital, une des plus longue durée depuis que j’étais entré au service de Dieux.

Mon cœur battant de plus en plus vite, la peur de ce qui pourrait se passer gagnait du terrain. Je ne devais pas me laisser envahir, il fallait tenir pour au moins mourir dignement.

Khénory ? C'est un beau prénom.
Les miens m'appel Maximus.

Ce nom resterait graver dans ma mémoire. Ce Maximus était-il le guide dont ils parlaient dans la voiture ?
Serait-ce possible que cet homme était un ancien … Si c’était le cas je crois que mon acte de décès était déjà signer. Quel intérêt de ma garder en vie, à part une sorte de délire sadique ?

Votre tête vous fait-elle encore souffrir ?

En qui cela vous intéresse-t-il ?
Je suppose que pour vous je ne suis qu’une chose méprisable en dessous de tout. Une espèce d’illuminée fanatique d’un Dieu en lequel vous ne devez même pas croire, blasé par toute les « horreur » que vous avez vu. Tout ça parce que je fais partis du camp adverse. Pour tout vous dire je ne comprends pas très bien pourquoi je suis encore en vie.
Attendez vous que, ronger par la peur ou un quelconque remords envers mes actes, je vous supplie me mettre fin à mes jours ? N’y compter pas trop…

[centert]" Votre mépris pour mon guide est déplacé. J’ai choisi de mon plein gré et en pleine possession de mes moyen d’être ce que je suis."[/center]

Il eut un sourire fugace rempli d'amertume à cette réflexion.

*Mais bien sûr … Tu penses être libre, mais tu es esclave de ton Dieu.*

Songea-t-il. Mais si elle voulait qu'il la traite comme si elle n'était pas qu'un simple soldat, dans le crâne duquel on avait gravé des doctrines stupides que lui-même ne comprenait pas. Soit. Elle devrait alors accuser son mépris.

-Vraiment ? Et qu'est ce qui t'as donné envi de nous exterminer ? Ton Dieu t'es-t-il apparu pour t'assigner la tache que tu sembles vouloir servir avec tant de dévotion ? Dans ce cas, peut être dois-je t'appeler "Jean d'arc "?
A moins que ce soit encore là une décision que tu as prise " en pleine possession de tes moyens" ? T'es tu levé un matin en te disant : "tiens et si je devenais une tueuse d'hybride pour rentrer dans les bonnes grâces du Seigneur ?" A tu l'arrogance de dire qu'en simple humaine tu as pu suivre le même raisonnement que ton Dieu ? N'est-il pas blasphème d'affirmer pouvoir déchirer les desseins de Dieu le créateur ?

Railla-t-il avec dédain.
Il ne releva pourtant pas l'autre pique qu'elle lui avait jeté. Pire que Xander ? Surement cela devait-il exister, mais il ne voyait pas pourquoi le prêtre se ferait remplacer. Certes il était en prison, mais pour quoi ? Un mois, un simple mois dérisoire !
Quand la justice des Hommes avait-elle perdu sa raison ? Arven avait raison. Les hybrides ne pouvaient compter que sur eux pour mener cette guerre…

" En qui cela vous intéresse-t-il ?"

-J'ai besoin que tu puises tenir un raisonnement cohérant pour répondre à mes questions.
Répondit l'ancien sans détour.

" Je suppose que pour vous je ne suis qu’une chose méprisable en dessous de tout. Une espèce d’illuminée fanatique d’un Dieu en lequel vous ne devez même pas croire, blasé par toute les « horreur » que vous avez vu."

-C'est exact.

" Pour tout vous dire je ne comprends pas très bien pourquoi je suis encore en vie.
Attendez vous que, ronger par la peur ou un quelconque remords envers mes actes, je vous supplie me mettre fin à mes jours ? N’y compter pas trop…"

Un sourire mauvais assombrit le visage de Maximilien. Si elle ne pouvait pas le voir, elle put comprendre au son de sa voix ce que lui inspirait cette idée.

-Tu es en vie parce que je le veux. Te prendre ta vie, je le pourrais. Mais je ne pense pas que tu vailles le coup que je me transforme en assassin. L'idée n'est pourtant pas si désagréable que je l'avais jusque là imaginé… Mais à quoi bon ? Ton sang n'a pas assez de valeur pour rembourser une seule goutte de celui que tu as fait couler…

Il marqua une pause et la détailla du regard. Elle avait une bosse sur le coin du crâne et à la fine lumière qui illuminait la pièce il pouvait voir l'hématome qui commençait à se dessiner sur sa tempe.

-Comment peux-tu te regarder dans la glace toi ? Ne vois tu pas les cadavres s'amonceler dans le fond de ta conscience ? Tout hybride est bon pour la morgue selon toi ? Et si je t'apportai un enfant le tuerais-tu sans te poser de question ? Ressentirais-tu du remord ou simplement le sentiment d'un travail bien fait ? Est-ce ta foi qui balaye tout trace d'humanité ?

La voix de Maximilien avait perdu de sa froideur, elle était à présent qu'un murmure triste.

Vraiment ? Et qu'est ce qui t'as donné envi de nous exterminer ? Ton Dieu t'es-t-il apparu pour t'assigner la tache que tu sembles vouloir servir avec tant de dévotion ? Dans ce cas, peut être dois-je t'appeler "Jean d'arc "?

Rien qu’a sa première phrase j’avais cessé de l’écouter…
Ce n’étais pas de mon plein gré, si j’avais pu écouter ses long discourt jusqu’au bout je n’en aurais pas loupé une miette, juste pour pouvoir lui renvoyer son mépris en pleine face. Mais mon passer m’avait rattrapé, dans ma tête résonnait encore ses mots que je ne comprenais pas, tout mon corps ressentais encore cette effroi qui s’était emparé de moi. Après tout ce temps c’était encore là.

Je me surpris à trembler sans pouvoir m’arrêter. Le noir qui m’entourait n’aidait pas. La noirceur de mon environnement ne faisait que me rappeler la peau de cette bête !
Il fallait que je voie de la lumière sinon ce souvenir allait me consumer jusqu'à la folie…

Je m’en voulais d’être aussi faible, pourtant ce n’était pas faute d’avoir tout essayé pour tourner la page, tout a part en parler, mais je ne pouvais pas… Mon père avait tellement perdu à cause de moi que je me devais de paraître forte.
Comme je ne pouvais pas assumer pleinement le fait que j’étais chasseur, que ça me porte préjudice a moi, peu m’importais, après tout c’était ce que j’avais choisi, mais ma famille n’avait rien demandé. Il fallait imaginer le scandale si on apprenait que la fille d’un politicien faisait parti des chasseurs. Les pro-hybrides allaient s’en donner à cœur joie, et il allait tout perdre, et tout ça par ma faute. Je ne pouvais pas, je n’avais pas le droit.

Khénory, vient du mot Cambodgien Khmer.
Mes parents m’ont toujours dis qu’il voulait un prénom qui ressemble au pays ou je suis née et ou j’ai passé une grande partie de ma vie. D’ailleurs j’aurais pu y passer tout ma vie si cela n’était jamais arriver…

Je n’arrivais pas a parler plus fort qu’un murmure un peu plaintif, visiblement il voulais comprendre, et bien il allait devoir tout entendre.

Un soir, j’avais déjà passé une journée merdique, j’étais rentré seule chez moi. Normalement il n’y avait pas de risque le quartier français de Phnom Penh était réputé l’un des plus sûr. Mais bien sûr rien n’est jamais comme prévu. Il n’y avait même pas quinze minutes de marche jusque chez moi, mais quelque chose mais tomber dessus, quelque chose de gros de noir de terrifiant qui vociférait un dialecte que je ne comprenais pas… Un hybride.
Cette chose m’a expédié dans le coma un peu plus d’une semaine.
Ne dite pas que c’est Dieu qui m’a pousser vers cette vois, quand c’est pour échapper au Diable que je m’y suis réfugier.

Puis le silence.
Je tremblais toujours, il me consumait toujours. Qu’allait-il se passer je l’ignorais. J’avoue qu’a cet instant, j’aurais préféré qu’on m’achève…

Le regard sombre du roi des eaux couvrit la chasseresse alors qu'elle se blottissait en se refrognant. Il lui avait semblait qu'elle s'était refermé comme une huitre sous chacune de ses questions.

" Khénory, vient du mot Cambodgien Khmer.
Mes parents m’ont toujours dis qu’il voulait un prénom qui ressemble au pays ou je suis née et ou j’ai passé une grande partie de ma vie. D’ailleurs j’aurais pu y passer tout ma vie si cela n’était jamais arriver…"

Elle pouvait être actrice et simuler les tremblements qu'il percevait au fond de sa voix… Froid, il ne baissa pas sa méfiance, mais écouta avide ce qu'elle allait lui livrer.

" Un soir, j’avais déjà passé une journée merdique, j’étais rentré seule chez moi. Normalement il n’y avait pas de risque le quartier français de Phnom Penh était réputé l’un des plus sûr. Mais bien sûr rien n’est jamais comme prévu. Il n’y avait même pas quinze minutes de marche jusque chez moi, mais quelque chose mais tomber dessus, quelque chose de gros de noir de terrifiant qui vociférait un dialecte que je ne comprenais pas… Un hybride.
Cette chose m’a expédié dans le coma un peu plus d’une semaine.
Ne dite pas que c’est Dieu qui m’a pousser vers cette vois, quand c’est pour échapper au Diable que je m’y suis réfugier."

Il en était sûr à présent ; elle tremblait. Il avait touché le point sensible… Il avait trouvé la source de sa foi, la peur.
Etait-ce l'entière vérité ? Lui mentait-elle pour attiser sa pitié ? Combien de fois Maximilien avait-il entendu son père lui répéter : "Fils, ne fait pas confiance aux femmes, si ce n'est pas après ton argent qu'elle en ont, c'est après ton âme qu'elle en auront !".
Maximilien n'avait jamais eut la capacité de lire les âmes. Mais il avait les sens affutés… On pouvait simuler un tremblement de la voix et du corps, mais surement pas les phéromones qu'une véritable terreur faisait naître. Et ses narines s'emplissaient du parfum qu'elle dégageait, elle sentait la peur.

Il posa sa réflexion sur les révélations qu'elle lui avait faite… Elle craignait les hybrides à cause de cette mésaventure. L'un des leur avait presque faillit lui prendre la vie, et surement avait-elle trouvé du réconfort de savoir qu'il existait une organisation qui s'était donner comme objectif de détruire ceux qui lui refilaient des cauchemars.

La peur de l'homme était ce qu'ils devaient craindre le plus. Il l'avait toujours plus ou moins sût, mais d'apprendre que le mauvais comportement d'une de leur semblable en avait condamné des dizaines fit naître en lui un dégoût accru.

-Et à combien d'hybride a tu pris la vie, pour les actes d'un seul ? Demanda-t-il. La question n'avait rien d'agressif… On pouvait plutôt y sentir une véritable appréhension de la réponse.
Si chaque écart de conduite d'une des siens pouvait pousser les hommes à vendre leurs âmes à Xander, cette guerre ne connaitrait jamais de fin…
Le sang appellerait le sang, jusqu'à quand ? Et qui pourrait l'arrêter ?

Il s'approcha. Les yeux bandés, elle ne pouvait qu'entendre le bruit de ses chaussures grincer à chaque pas.
Il s'agenouilla près d'elle, sans la toucher, ni effectuer le moindre geste brusque. Il sentait qu'il l'avait replongé dans un cauchemars, et il devait plus la brusquer. Du moins pour le moment.

-Pense-tu que je suis le Diable ?

Demanda-t-il ensuite d'une voix calme.

Et à combien d'hybride a tu pris la vie, pour les actes d'un seul ?

Neuf, neuf personnes dont je n’ai pas oublié les visages.

La franchise, n’avais jamais été mon fort quand on parlait des hybrides. Mais je ne pouvais pas garder le silence, je n’y arrivais pas. Je revoyais en boucle ses yeux plein de haines, et entendait encore sans fin ces mots.
C’est vrai, je n’avais jamais oublié leur visage, et je suis sûr que je ne les oublierais jamais. Ce qu’il était m’inspirait du dégoût mais il y avait quand même une petite partie humaine en eux. C’était cette partie d’eux qui me revenait en même temps que leur visage. Je ne prenais aucun plaisir à la faire, je le disais tout le temps, mais c’était un boulot qui devait être fait.

Dans mon cauchemar qui continuait, je perçu des pas, il se rapprochait, que voulait-il. Mon cœur s’accéléra, qu’avait-il en tête ?
Je ne sentais pas de tentions dans son pas.

Pense-tu que je suis le Diable ?

Sans être le Diable, je pense vous n’êtes pas une œuvre de Dieu.
Une œuvre de Dieu est un être parfait, pas qui navigue entre deux identité, entre deux états, comme ça, vous épargnerez votre salive.

Qu’il gaspille sa salive ou non, cela m’était égal, mais je n’avais qu’une seule envie ; que ça se finisse.
Que cherchait-il maintenant ? Il avait toutes les cartes en mains, je ne pourrais plus lui servir a rien maintenant.
Ma tête me faisait encore souffrir, une douleur sourde et lancinante, qui se mêlait à l’image pour crée l’illusion parfaite que nous étions encore cette nuit là ce jour là, a Phnom Penh. Il fallait que je me maîtrise.
Je pris une longue respiration.

Avec beaucoup de concentration, les images s’estompaient…

" Neuf, neuf personnes dont je n’ai pas oublié les visages."

-Neuf visages qui n'auront pas oublié le tien.
Renchérit Maximilien avec un sourire triste. Si jeune, et déjà si redoutable.

"Sans être le Diable, je pense vous n’êtes pas une œuvre de Dieu.
Une œuvre de Dieu est un être parfait, pas qui navigue entre deux identité, entre deux états, comme ça, vous épargnerez votre salive."

Le regard sombre de l'ancien n'avait pas quitté Khénory.

-Alors, nous ne sommes pas l'œuvre de Dieu, mais des diables non plus ? Qui sommes nous alors ? Qui sommes nous pour voir nos femmes et nos enfants mourir ? Qui sommes nous pour mériter le gourou de votre Dieu…. ?

A ces questions, il savait qu'elle n'aurait pas de réponse. Surement était ce pour ça qu'il les avait pensé.

-Moi je pense que tu es un démon. Du moins c'est surement qu'on penser les neuf personnes qui ont péri sous ta Foi. Sûrement se demande-t-ils encore ce qu'ils avaient fait pour subir la justice Divine. Et leurs familles qui pleurent aussi, doivent se le demander… Je pense que je préfère être un "être imparfait qui navigue entre deux états", qu'un être comme toi qui navigue dans le sang pour un Dieu qui n'aura finalement pas de reconnaissance.

L'orque marqua une pause. Il n'y avait dans sa voix aucune méchanceté, bien que ses paroles soient dures à entendre.

-C'est vous qui avaient commencé cette guerre, mais est-ce vous qui la finirez ? Penses-tu pouvoir tuer, encore et toujours, pour te rendre compte que ça ne t'aura apporté que la haine, le rang d'assassin aux yeux de la justice humaine, et du sang sur les mains qui porteront ton enfant.

Il soupira, las, puis se leva et alla chercher une bouteille d'eau qu'il avait eut la prévoyance de prendre. Il s'était dit qu'il en aurait peut être besoin pour se défendre, mais il s'en servit pour bien autre chose que ce qu'il en avait prévu.
Il se accroupi de nouveau à côté de la jeune femme.

-Je vais te toucher. Prévint-il. Ne bouge pas. Ta tête s'est légèrement éraflée quand ils t'ont assumé, tu as des graviers sous la peau…

Tout en parlant il avait ouvert la bouteille, il s'approcha avec précautions, et posa le goulot contre la petite blessure, il y fit couler un filet d'eau qui emmena un peu de sang séché et de la poussière qui recouvrait la bénigne blessure, puis du bout de l'ongle y délogea un petit gravier…

Moi je pense que tu es un démon. Du moins c'est surement qu'on penser les neuf personnes qui ont péri sous ta Foi. Sûrement se demande-t-ils encore ce qu'ils avaient fait pour subir la justice Divine. Et leurs familles qui pleurent aussi, doivent se le demander… Je pense que je préfère être un "être imparfait qui navigue entre deux états", qu'un être comme toi qui navigue dans le sang pour un Dieu qui n'aura finalement pas de reconnaissance.

J’eu un petit sourire en coin, les images étaient partie, et les sons commençaient a s’en aller, mais ce n’était pas cela qui était me faisait sourire.

Il ne faut pas attendre de reconnaissance de Dieu, il faut juste donner sans attendre. Ils a déjà crée de la vie c’est nous qui devrions être reconnaissant a son égard.

Sa voix était toujours si calme, je ne pouvais qu’admirer cette maîtrise de lui-même. Mais il n’en restait pas moins dangereux, voir encore plus qu’un colérique compulsif. Au moins avec les personnes qui laissaient libre court à leurs pulsions c’est qu’on sentait le coup arriver. Il y avait moins de stresse, moins d’incertitude sur l’issue des événements.

C'est vous qui avaient commencé cette guerre, mais est-ce vous qui la finirez ? Penses-tu pouvoir tuer, encore et toujours, pour te rendre compte que ça ne t'aura apporté que la haine, le rang d'assassin aux yeux de la justice humaine, et du sang sur les mains qui porteront ton enfant.

L’avenir, je ne préférais pas y penser, du moins pas a long terme. Le seul vrai projet que j’avais était de retourner au Cambodge, définitivement ou non, je n’avais pas encore décidé, tout aurais dépendu de comment de me sentais là bas.
Il s’éloigna à nouveau puis revint. Que faisait-il ?

Je vais te toucher. Ne bouge pas. Ta tête s'est légèrement éraflée quand ils t'ont assumé, tu as des graviers sous la peau…

J’eu un petit sursaut qu’elle il appuya quelque chose contre mon front, de l’eau, s’était un bouteille d’eau.
Puis il posa son doigt, j’eu un picotement, il avait enlevé quelque chose. J’eu un petit mouvement de recul après cela.

Merci.

Simplement, juste parce qu’on m’avait appris a être poli, quand quelqu’un était « gentil » avec nous.

Que vas-t-il se passer maintenant ? J’imagine que vous avez eu ce que vous voulez …

Lorsqu'il eut finit de nettoyer la plaie, l'ancien laissa le silence se faire entre eux. Il se releva et s'éloigna…

"Que vas-t-il se passer maintenant ? J’imagine que vous avez eu ce que vous voulez …"

Il laissa bien dix bonnes minutes s'écouler avant de répondre.

-Nous gagnerons cette guerre Khenory. Et si pour cela il ne reste l'option de tous vous exterminer, nous le ferons…

Dit-il, sombrement. L'idée ne lui plaisait pas. Il aspirait toujours à trouver un moyen efficace qui puise les sauver sans les transformer en meurtrier… Mais si toutes ses tentatives devaient échouer, il lui faudrait envisager cette éventualité.

-Vous avez perdu d'avance… Votre quête est vouer à l'échec, et vous refusez de le voir… Mais vois où ont mené les guerres saintes de par le passé ? L'Eglise n'a plus assez de force pour se dresser face à l'humanité. Vous disparaitrez, un jour ou l'autre. Dans le sang ou non. Nous avons le droit de vivre, et si le prix a payer et votre mort, nous le prendrons… Nous vous briserons. D'une manière où d'une autre. Et tu ploieras sous notre main.

Ses paroles se déliaient sur un ton froid et lugubre.

-Penses-y Khenory Verdier, étudiante en science politique…

Par cette appellation il lui faisait comprendre qu'il en savait assez pour la retrouver facilement, s'il le voulait. Il pivota pour lui faire face.

-Maintenant lèves toi. J'ai eut ce que je voulais de toi… Il est temps d'en finir de cette mascarade …

Ordonna-t-il.

Nous gagnerons cette guerre Khenory. Et si pour cela il ne reste l'option de tous vous exterminer, nous le ferons…
Vous avez perdu d'avance… Votre quête est vouer à l'échec, et vous refusez de le voir… Mais vois où ont mené les guerres saintes de par le passé ? L'Eglise n'a plus assez de force pour se dresser face à l'humanité. Vous disparaitrez, un jour ou l'autre. Dans le sang ou non. Nous avons le droit de vivre, et si le prix a payer et votre mort, nous le prendrons… Nous vous briserons. D'une manière où d'une autre. Et tu ploieras sous notre main.

Penses-y Khenory Verdier, étudiante en science politique…

Sa dernière phrase m'aurait volontier fait mourir de rire, si je n'étais pas une telle situation. Autant son ton froid et parfaitement dramatique était presque effrayant. Mais croyait-il sincèrement qu'il serait aussi facile de me retrouver?
ceste, il avait mon prénom, mon nom et un adresse, qui n'était pas ma mienne mais cette de mes parents. Puis j'avais plus d'un tour dans mon sac. Si il fallait "disparaître" je le ferais.

Maintenant lèves toi. J'ai eut ce que je voulais de toi… Il est temps d'en finir de cette mascarade …

Je refusais de lui obéir, qu'il fasse ce qu'il voulais de moi, de tout façon je ne pouvais pas résisté dans cet état, mais qu'il n'attende pas de moi de la coopération. Je ne bougeais pas d'un millimètre.

C'est beau d'être optimiste, mais vous allez tout perdre.

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Spoiler:

" C'est beau d'être optimiste, mais vous allez tout perdre"

.

L'arrogance qu'elle avait mit dans cette réponse n'avait surement que pour but de grignoter la patience de l'ancien… La chasseresse ne semblait avoir écouté un traitre mot de ce qu'il avait dit… Les menaces qu'il avait proférées ne l'intimidèrent donc pas ? A moins qu'elle ne jugeât pas important de les considérer comme réelle…

Il posa sur un elle un regard sombre… Cette petite insolente avait-elle oublié qui tenait prisonnier l'autre ? Pensait-elle que parce qu'il ne l'avait pas tué jusque là, elle était sauve ? Qu'il n'avait fait tout cela que pour lui faire peur ?
Elle se trompait.

-Tout perdre ? Vraiment ? Murmura Maximilien avec froideur.

-Je ne crois pas… Nous n'avons plus rien à perdre, et tout à vous prendre… Répliqua-t-il.

Puis de nouveau il s'avança. Elle refusait de se lever ? Elle croyait pouvoir lui résister ? Pauvre sotte ! Aussi arrogante et insensée que les propos qu'elle tenait… Dans la pénombre de la petite pièce, Maximilien se mua alors en sa forme hybride… Sous sa peau ses muscles furent parcourus d'un frisson importable, et son épiderme avala ses vêtements pour revêtir l'épaisse peau glissante de son animal.
Ses os craquèrent, alors que sa musculature s'amplifiait au niveau de ses épaules et de ses mollets. Quand à son visage, il perdit toute finesse pour se muer en une gueule large sans lèvres qui dissimulait à peine ses rangées de dents pointues. Il expira profondément par l'évent qui trônait au haut de son crâne.

Ses yeux sans éclats se posèrent sur sa proie, et il leva la main vers l'imprudente… Son pouvoir s'éveilla dans un délicieux picotement et il lui déroba son souffle…

-J'ai … dis : Debout.

Gronda-t-il d'une voix sourde comme le fracas les rouleaux s'écrasant contre la plage.

HJ : Strangulation (à distance) : la victime sent sa gorge se serrer, et a l'impression d'étouffer.

Il y eu de nouveau de pas, des pas qui se reprochaient. Il était exaspéré, tant mieux !

Toujours murée dans le noir, je ne percevais que des sons. Il y eu un sombre craquement qui n'annonçait rien de bon, mais rien n'avait annoncer quelque chose de bon ces dernier temps. Je ne savais pas combien de temps il était passer, mais ça n'avait déjà que top duré.

Je manquait d'air, pas métaphoriquement parlant, pas que l’atmosphère soit devenue d'un coup plus lourde. Je manquais vraiment d'air, j'avais l'impression qu'on m'étranglais mais il n'y avait rien contre ma gorge.
Je suffoquais tel un poisson hors de l'eau, s'était ainsi que j'allais finir ? Qu'il en soit ainsi.... J'espérais juste qu'on ne dise jamais a mes parents ce que j'étais, ils n'auraient pas compris.

J'ai … dis : Debout.

[i]Il était lourd, n'avait-il pas encore compris que je préférais mourir que de lui obéir!
Si je ne m'étais pas enlever ce n'allais pas être maintenant que j'allais le faire.

L'oxygène me manquait de plus en plus, je percevais de moins en moins le monde extérieur ...

Elle l'avait prévenu qu'elle avait assez de cran et de fierté pour lui tenir tête. Ainsi il ne fut pas si surpris que ça lorsque, même privée de son souffle. Elle s'obstina à lui désobéir.

Il reprit forme humaine, brisa par la même occasion l'emprise qu'il avait sur elle, et alors qu'elle reprenait son souffle par de forte inspiration, il souriait.

-Quelle ténacité !

S'exclama-t-il comme si il venait d'assister à divertissement particulièrement plaisant. Il se pencha vers elle.

-Hum … Une Jack russel ! Voilà ce que tu aurais été si tu avais été une hybride ! Un petit chien têtu qui ne manque pas d'énergie et de volonté, mais qui a toujours les dents trop courtes pour être vraiment dangereux.

Les intonations moqueuses n'étaient ni dût au hasard ni irréfléchis. Bien qu'elle l'ignorait, elle se trouvait bien en face du nouvel ancien des aquatiques, et si elle pensait le manipuler et orienter ses sentiments comme elle le désirait voilà qu'elle se mettait le doigt dans l'œil jusqu'à y chatouiller les portes de l'enfer !

Maximilien se maitrisait parfaitement, et il ne céderait par à la colère si facilement.
Il avait le dessus sur elle. Il le savait. Il n'avait pas à ce le prouver, mais jusque à le faire comprendre à cette effrontée…

-Tu montres les dents, tu grondes mais laisse-moi te prouver que ta résistance comme ton combat n'est que vanité vaine… Ton Dieu t'a abandonné à mes "bons soins"…

Abordant le problème d'un autre angle, il abandonna l'idée de faire ployer la volonté de la jeune femme, il posa simplement deux doigts sur son front, reprit sa forme hybride et commanda à tout ce petit être de ne plus bouger.

Une fois qu'elle fut emprisonnée dans sa propre chaire sans pouvoir commander un seul mouvement à sa propre enveloppe charnelle, il la hissa sur ses épaules, comme si elle n'était pas plus qu'un sac à patate. Toujours sous forme hybride, il quitta l'endroit et attaqua la traversée de la ville. Il se déplaça par des bonds puissants qui le propulsaient avec force vers l'avant. Le transport pour sa prisonnière ne devait pas être agréable, et il s'en fichait royalement.
Il savait qu'il usait beaucoup de son énergie. C'était la première fois qu'il puisait autant dans ses réserves de pouvoir, surement le regretterait-il le lendemain, mais il ne ralentit pas l'allure.

L'épaule sur laquelle il soutenait le poids de la chasseresse commençait à le lancer, car s'il l'avait comparé à un Jack Russel, elle était loin d'en avoir le poids. Mais le regard sombre, braqué vers son objectif, il s'imposa la discipline nécessaire pour tenir la distance qu'il avait à parcourir…

Une fois qu'il fut sûr qu'il l'avait éloigné de là où il l'avait retenu, il s'arrêta, et la déposa au sol.
Puis symboliquement, il marqua la joue de la chasseresse d'une croix noir fait au marqueur, comme ses traces de peinture qu'on laisse sur les troncs des arbres à abattre…
Il trancha ses liens, lui laissa simplement le bandeau sur les yeux, lui rendit ses affaires, puis s'éloigna comme il était arrivé, la laissant seule et paralysée au creux de la nuit parisienne… Lorsqu'elle retrouverait sa mobilité, il serait loin …

Mp : Paralysie : temporaire de sa proie, transmissible par le toucher.

Cela fini par s'arrêter, je pouvais a nouveau respirer et je ne m'en privais pas!
Si j'avais pu j'aurais porté mes mains à gorge pour essayer de dissiper cette désagréable sensation de strangulation, tandis qui je soufflais comme un phoque.

Hum … Une Jack russel ! Voilà ce que tu aurais été si tu avais été une hybride ! Un petit chien têtu qui ne manque pas d'énergie et de volonté, mais qui a toujours les dents trop courtes pour être vraiment dangereux.

Peu être pas dangereuse pour vous, mais ce n'est pas ce que disait ce "pauvre homme" tout a l'heure.

Il pouvais se moquer tant qu'il voulait de ma foie, de moi de mon caractère, de tout ce qu'il pouvait trouver ridicule ou méprisable... Je n'en avait que faire. Il n'allait pas avoir raison de moi pour si peu.

Tu montres les dents, tu grondes mais laisse-moi te prouver que ta résistance comme ton combat n'est que vanité vaine… Ton Dieu t'a abandonné à mes "bons soins"…

Mon Dieu à d'autre chose à faire que veiller sur moi, il à un monde à surveiller.

Je senti qu'il posait ses doigts sur moi, puis sa peau changea de consistance, était-il en train de changer de forme ?
Ce fut presque instantané, je sentais que tout mes muscles se crispaient, je ne pouvais plus esquisser le moindre mouvement, ni prononcer le moindre mots, je pouvais ne me rendre compte de ce qui se passait. et sans la vision je ne me rendais compte de presque rien ....
Je perçu juste qu'il me souleva et m'installa sur son épaule avec autant d'égard qu'il aurait pu avoir pour un sac de patates. Puis on se mis à bouger, j'entendais juste des sons.
Le voyage n'était pas vraiment confortable, il se mouvait sous forme de bons enfin ça en avait tout l'air. a chaque nouvelle impulsion il appuyait sur min estomac. Vous n'imaginer pas a quel point ça aurait été jouissif de lui vomir dessus, mais malheureusement je n'étais pas en mesure de le faire.. quel dommage, vraiment.

Au bout d'un moment tout redevint calme on ne bougeait plus, que quittais enfin son épaule, mais j'étais toujours incapable de me mouvoir.
Je ne savais pas ce qu'il faisait exactement sur ma joue, mais il traçait une croix du moins je pensait. Toujours incapable de bouger je ne pu pas retiré le bandeau quand il coupa les liens qui m'entravais depuis tout a l'heures. C'étais tellement frustrant!
J'entendis des pas s'éloigner, surement lui qui s'en allait.

Je ne sais pas combien de temps il sa passa avant que je ressente quelque picotement au bout des doigts, et que je puisse enfin re-bouger.
Mon premier geste: ôter ce vieux chiffon pour enfin pouvoir me servir de mes yeux. même mes faible lueurs m’éblouirent, il fallu quelques instants avant que je puisse constaté qu'il m'avais rendu mes papier, mes affaires en générale.
Se relever fut un peu rude, les muscles toujours un peu raides.

Il n'y avait plus qu'a trouver le meilleur moyen de retrouver mon chemin...

Retrouver son chemin allait être difficile, car alors qu'elle reprenait enfin possession de ses moyens, des grognements se firent entendre. Des chiens, du moins, en apparence, commencèrent à arriver de plusieurs endroits. Un, deux trois, en tout six chiens aux allures féroces et peu désireux de la laisser partir.

Au détour d'une rue, un hybride bien connu fit son apparition. Portant une chemise noire, un pantalon noir, et une ceinture à laquelle pendait le fourreau d'une épée, l'homme aux longs cheveux roux s'avança vers la chasseresse marquée de sa propre déchéance. Le chef des hybrides, l'ennemi juré de Xander, celui qui avait toujours mené les hybrides, et qui avait accessoirement provoqué la mort de nombreux chasseurs : Arven Thoril.

"On dirait que l'on vous a laissé au milieu des loups, demoiselle. Avec une bien belle cicatrice."

Il accompagnait ses mots d'un geste lent sur la joue, l'opposant comme un miroir à celle marquée par Maximus plus tôt. L'attitude de l'ancien n'était pas celle d'un enfant de coeur. En fait, comparé à Maximus, qui avait malgré lui joué le jeu du "méchant flic", on pouvait clairement sentir que c'était naturel chez lui.

Pas un sourire, pas même ironique. Un visage dure, des pupilles étrécie, un regard assassin, une haine profonde. Son aura même semblait transparaître dans l'air qui semblait alors si lourd de menace. Quant à ceux dont les sens dépassaient l'humain, une odeur de sang montait autour de lui, de ce sang fraichement versé et pourtant si peu visible sur les vêtements sombre qu'il portait.

Pas une personne aux alentours, pas un chasseur, hybride, vampire ou humain pour intervenir. Il avait pris soin de vider les lieux, lorsqu'il avait discrètement filé Maximus pour savoir ce qu'il faisait. Ils étaient seuls.

Pour retrouver mon chemin, ça allait être plus tard...
a peine était-je relevée qu'une meute de chien m'entourais. Tout était calme, trop calme. j'étais seule entourée de ses bêtes. Que voulais-t'il je n'avais rien d'un chat ou d'espèce que bestiole que les chiens poursuivaient.

De l’obscurité émergea un homme roux, vêtu de noir, portant une épée.

On dirait que l'on vous a laissé au milieu des loups, demoiselle. Avec une bien belle cicatrice.

J'étais, déjà morte... Cet homme était connu de tout les chasseurs, l'Aigle rouge, n'avait pas pour réputation de laisser les serviteur de Dieu en vie.
Il avait passer sa main sur sa joue, la même que celle ou j'avais senti le marqueur passer. Qu'avait-on bien pu y faire ?

Si vous attendiez une quelconque marque de respect ou de peur face à vous, je crois que vous vous êtes tromper de personnes...

En faite j'était terrifier mais il ne fallait pas le laisser paraître.

"Il est inutile d'en faire une démonstration, ça ne ferait qu'exciter ces braves bêtes et elles seraient tentées de vous goûter. Je sais déjà parfaitement ce que vous ressentez."

Se faisant, il montrait son nez, afin de lui faire comprendre que, comme les animaux, il pouvait connaître à l'odeur les sentiments de chacun. Lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques pas d'elle, il reprit.

"L'attitude de Maximus était plutôt noble. Vous laisser en vie alors que vous représentez une menace pour notre peuple, je dois avouer qu'il a du cran. Par respect pour lui, je pense que je vais tenir son engagement, même si ça me démange d'avoir entre les mains une proie aussi facile.

En fait, je n'ai que quelques choses à vous dire. Gardez vos illusions divines pour vous, demoiselle. A travers les siècles, les hommes ont toujours prêché la justice de Dieu pour parvenir à leur fin et accomplir les plus grandes atrocités. Vous avez enfreint les Commandements, et pour cela, vous passerez par les Enfers, et par le Purgatoire, avant de pouvoir obtenir le Pardon.

Pendant des siècles, j'ai eu le sang sur les mains, le sang des vôtres, le sang des miens parfois. Je ne regrette pas ce que j'ai accompli, mais je ne suis pas comme Xander : lorsque tout sera fini, et que la Mort viendra me prendre, c'est Lucifer qui viendra chercher mon âme et la mènera en enfer. Là où je retrouverai toutes mes victimes du passé."

La façon dont il parlait, avec passion et abnégation, était semblable au sermon d'un prêtre. Arven était croyant, pratiquant, mais il savait déjà que son âme ne méritait pas le Salut. Il continuerait pour sauver la Création, même si pour cela il devait endurer l'éternité des Enfers.

"Assez parlé de moi, parlons de vous maintenant. Si j'en crois vos dires de tout-à-l'heure, la probabilité semble grande qu'un nouveau chef est parvenu à votre tête, n'est-ce pas ?"

Qu'il soit au courant ce que je ressentais, peu importait finalement. Qui le sache ou non je ne changerais pas de comportement pour autant.

Je n'agit pas au nom de Dieu, mais pour Dieu. Alors aller vous attendre en Enfer ou vous regarder des hauteur du Paradis peu importe.Si pour avoir crue en lui et voulu rendre sa création encore plus parfaite je doit subir les tournant de l'Enfer, qu'il en soit ainsi. Je fait ce qui doit être fait, il faut bien qu'il y ai des gens pour faire le sale boulot.

Il s'était encore rapproche de tel sorte qu'il n'y avait plus que quelque pas entre lui et moi. Son beau discourt enflammé n'avait sûrement pas eu l'effet voulu, je n'étais pas le moins du monde en train de douter de ma foi, de la voie que j'avais choisie.

Assez parlé de moi, parlons de vous maintenant. Si j'en crois vos dires de tout-à-l'heure, la probabilité semble grande qu'un nouveau chef est parvenu à votre tête, n'est-ce pas ?

Il était visiblement au courant de tout ce qui avait été dis au cour de cette trop longue "soirée". Soit, il voulait m'arracher des infos, qu'il essaye si ça l’amusait.

Je dis tous et rien, vous n'aviez pas remarquer que mon seul but était d'essayer de la déstabilisé, je vous l'accorde volontiers ça n'as pas vraiment fonctionner. Mais rien ne dit que tout te ce que j'ai dis au cour de cet entretien était la pure et stricte vérité. Je ne suis plus à un mensonge près...

Arven esquissa un sourire.

"Voilà donc deux points sur lesquels nous nous ressemblons. Nous savons pourquoi nous luttons et nous mentons tous les deux. A la différence près que vous mentez très mal, et que nous n'avons guère les mêmes objectifs. Dommage.

J'ai les réponses que je voulais, je ne pense pas pouvoir en tirer plus de vous, et je n'ai guère de temps à perdre."

L'ancien s'approcha dangereusement de la chasseresse. Ses mains semblaient changer doucement en d'énormes serres, tandis que le visage d'Arven s'allongeait doucement pour former un bec. Malgré sa capacité à se métamorphoser quasiment instantanément, il savait aussi quel effet pouvait produire une transformation lente.

"Je vais donc laisser un message à votre nouveau leader. Aussi puissant soit-il, aussi bien entouré puisse-t-il être, jamais il n'arrivera à la cheville de Xander. Il sera dévoré, comme les autres de son espèce, et précipité dans les Limbes, puis dans les plus profonds des enfers, avec les Traîtres, les Menteurs, les Manipulateurs."

D'un coup sec, il transperça la chair de son bras de ses serres acérées, déversant dans son sang le poison de sa race. Aucun effet ne se fit sentir de suite, cependant, hormis la douleur de la blessure elle-même. Il fallait du temps.

"Voici ma bénédiction. ça va être très douloureux, sois-en sûre."

Il pouvait dire ce qu'il voulait, peu m'importait.
Par contre ce qui m'importais plus ce fut le fait qu'il avançait doucement vers moi, en prenant sa forme hybride, preuve qu'il était bien de ceux à éliminer. C'est limite dégoûtant à voir, ses main n'était plus que des serres hideuses recouverte de griffes, son nez n'en était plus un il ressemblait pas a un bec. Je n'arrivais plus réellement a voir la part d'humain en lui.

Je vais donc laisser un message à votre nouveau leader. Aussi puissant soit-il, aussi bien entouré puisse-t-il être, jamais il n'arrivera à la cheville de Xander. Il sera dévoré, comme les autres de son espèce, et précipité dans les Limbes, puis dans les plus profonds des enfers, avec les Traîtres, les Menteurs, les Manipulateurs.

Sans prévenir ils me griffa, un coup sec pour un blessure qui m'arracha une exclamtion de douleur. Il n'avais en aucun cas ce droit!

Voici ma bénédiction. ça va être très douloureux, sois-en sûre.

Je baissais les yeux un instant sur la plaie, au moins elle n'avais pas l'air si profonde s'était déjà ça. Je relavais la tête et attrapais son regard. Il allait goûter à la vraie douleur salvatrice.

Dommage pour vous on m'avais déjà dénie.

Je laissais libre cour a mon pouvoir de martyr.

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Spoiler:

[ tu veux crever ? XD ]

Ce à quoi il ne s'attendait pas, c'était de subir pareil pouvoir. Il devait avouer que les dernier possesseurs de ce don qu'il avait connu étaient morts il y a déjà deux siècles. Sa surprise fut donc totale lorsque la sensation de douleur parcourut soudainement tout son être, comme si soudain son corps était petit à petit broyé par une force inconnue.

Il savait ce que c'était, quelle était l'origine de cette sensation, mais il ne pouvait pour autant en contrer les effet. Ce pouvoir terrifiant refaisait surface une nouvelle fois dans sa guerre. Mais il avait un point faible... Les chiens, autour, n'étaient pas affectés, du fait qu'elle ne puisse se concentrer que sur une seule cible, et voyant leur "maître" en danger, ils se jetèrent immédiatement sur la jeune femme.

Il avait fait preuve de faiblesse, inattention, de témérité, une fois de plus. Une fois de trop. Se faire berner par une petite prétentieuse à la solde de Xander, il ne pouvait l'accepter. Malgré la douleur, il pouvait encore imposer sa volonter, quitte à sentir des courbatures pendant plusieurs jours. Il savait que ce n'était pas mortel, mais...

Il tâcha de contenir ses cris de douleur, qui se changèrent vite en cris de haine. Les chiens arrêtèrent leur charge immédiatement, la queue entre les jambes, devant la fureur de l'ancien. Le corps de l'hybride sembla disparaître un bref instant, et réapparut si près de la jeune femme qu'il y avait de quoi tomber à la renverse. Elle n'en eut cependant pas l'occasion, car sa serre droite, qui lui servait encore demain, vint se saisir de sa gorge et se mit à serrer de plus en plus fort, tandis que l'Ancien résistant tant qu'il pouvait à la sensation de douleur toujours plus forte qui l'envahissait.

"Tu vas regretter d'avoir fait ça !"

» Quelqu'un veux m'accoster?