Quelque longueur dans la piscine [Mlle Hjetland évidemment]

Comment ça déjà quelqu'un dans ma vie ? J'aimais bien savoir d'ou tu sort une ineptie pareil !
Je ne fait que bosser de mes journée! Et quand je ne bosse pas je suis avec mes amies, amies avec un E a la fin !

La certitude que j’avais il y a quelque minute commençait déjà à s’écrouler. Je m’étais fait des idées à cause d’un simple coup de fil. Nan ça n’explique pas pourquoi elle est partie comme ça sans rien dire la dernière fois.

D'ailleurs c'est pour ça que je suis parti la dernière fois, Moira avait besoin de moi elle était a la limite de la dépression ! Je vois qu'on m'écoute ça fait plaisir !

Mon visage se décomposa sous la reproche, ainsi ce n’était pas son petit copain qui l’avait appelé mais une amie en dépression. C’était peut-être vrai mais elle est quand même partie sans rien dire ! Et cela était quand même un peu louche.

Si tu voulais juste te faire un coup d'un soir fallait le dire je t'aurais payer un pute ça aurais évité que tu joue avec mon coeur !

Le rouge me monta aux joues et j’enfonçais un peu plus ma tête dans l’eau. Je n’avais aucunement voulu simplement tirer mon coup avec elle, je l’aimais sincèrement maintenant je ne sais plus trop quoi penser.

Mais pour qui tu m'as pris tu crois peu être que je suis qu'une petite dinde pas très intelligente que tu pouvais tiré comme ça ?
Désoler de te décevoir, mais je suis un peu moins bête que tu l'as penser!

Je n’ai jamais pensé qu’elle n’était pas intelligente, au contraire elle m’a toujours semblé très maligne en tout cas assez pour réussir à cacher un amant aux yeux de son compagnons. Et là justement elle réussit à tout me mettre sur le dos. Mais elle m’avait pourtant l’air sincère, était-ce moi qui me faisait vraiment tout un film alors qu’elle était vraiment parti aidé une amie.

Je m’approchai du bord de la piscine et regardait Kat, j’avais des choses à dire moi aussi et je ne la laisserais pas partir comme ça.

- Déjà Je voudrais que tu m’explique pourquoi tu es partie comme une voleuse, sans dire un mot, la dernière fois. Tu crois vraiment que je n’allais pas remarquer que tu n’étais plus là et que tu avais emporté tes affaires avec toi.

J’avoue jme suis fait des idées, j’ai cru, à tort ou à raison, que c’était ton petit copain qui t’avais appelé et que tu es allé le rejoindre en m’abandonnant après avoir eu ce que tu voulais de moi.
Sur le moment, cette idée ma tellement mis en rage que j’ai balancé mon portable contre le mur.

C’était très con ce que j’ai fait, car à cause de ça je n’ai pas pu t’appeler pour que tu démentes ce à quoi je pensais.
J’ai passé ces deux dernières semaines à me saouler la nuit et à dormir en journée, le fait de croire que je n’étais rien pour toi m’avais complétement miné le moral.

Je sorti de la piscine et alla rejoindre Kath. Je lui pris doucement la main, elle pouvait se dégager facilement je ne voulais pas la retenir contre son gré ça empirerai plus que ça n’arrangera.

- J’ai cherché une explication avant de connaitre de tous les faits, c’est une grosse erreur mon jugement s’en ai trouvé faussé.
Mais lorsqu’on a éliminé l’impossible tout ce qui reste, aussi improbable soit-il, est nécessairement la vérité.
Il m’a semblé impossible que tu sois partis comme une voleuse à cause de ma performance.
Dis-moi la vérité, pourquoi es-tu parties sans rien me dire ni même laissé un mot

Après avoir échappé à sa tentative de me noyer je passais mes bras autour de sa taille pour la garder contre moi. Ce n’est que maintenant que j’ai remarqué à quelle point elle me manquait. Comment avais-je pu être aussi idiot pendant si longtemps.

Elle est parfaite !
Je suis loin d'être si belle, et non assez peu d'hommes aime mon franc parlé.

- Ils ne savent pas ce qu’ils ratent. C’est vrai que tu n’es pas belle, tu es magnifique et puis j’aime ton franc parlé. Tu es une pièce rare, si je puis dire, tu es un diamant dans une mer de zircon. Et j’ai eu de la chance de tomber sur toi avant un autre.

Je lui murmurais ces mots à l’oreille avant de poser un tendre baiser sur son cou. Je la relâchais et recula un peu. J’espérais que ce baiser lui plairait et qu’elle viendrait en réclamer d’autre… mais pour ça faudrait qu’elle m’attrape avant.

- Si mam’zelle en désire d’autre faut venir les chercher. Je n’offre pas mes baisers si facilement.

Je lui tirais la langue et m’éloigna en faisant quelque brasses. J’allais lentement, contrairement à ce que j’ai dit je voulais qu’elle me rattrape. Cela me rappelais comment on c’était amusés tous les deux dans la Bièvre, mais à ce moment-là notre relation n’était pas au stade où nous étions maintenant.