Rôde à une heure tardive

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Il fait nuit noire, pourtant une jeune femme se promène dans le parc, profitant de ses habits noirs et des ombres pour se fondre un peu plus dans le paysage, et jouer de son côté silencieux. Elle pourrait passer inaperçue si elle ne portait pas cet énorme sac à dos sur elle, et si elle n'avait pas rien à faire là à cette heure. Elle regarde autour d'elle, tourne au coin d'un simili jardin à la japonaise, s'avance vers un coin du parc à plus forte densité niveau arbres. Elle est là, à la vue de tous, et c'est peut être ce qui la rend invisible : sa machine. Cachée par le feuillage et tout un tas de grands buissons compacts. Malikaï l'a laissée là la dernière fois par mesure de sécurité. SI ses machines attirent l'oeil et sont présentées en spectacle lors des fêtes foraines ou elles trouvent diverses utilités, celle-ci, la seule qui soit aussi énorme reste pour son usage personnel. Il s'agit là d'une carapace à la coque noire supportée par 6 pattes mécaniques. Entièrement faite de carcasses de voitures, la machine est loin d'être hors la loi, elle possède d'ailleurs depuis peu un "permis" valide. Mais la jeune femme, sentant des regards un peut trop tournés vers son garage a décidé de la changer de place. N'ayant pas les moyens de s'équiper d'un système d'alerte dernière génération, elle décide de changer la planque de l'engin régulièrement. Personne à l'horison, elle sourit, sort une petite clef, et appuie sur le bouton du porte clef, la machine s'active, se relève.

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Alors que l'engin se redressait, une voix à moitié ensommeillée se fit entendre.

"Hein quoi qu'est-ce que c'est?"

Non loin de là, abandonné parmi les buisson gisait Thomas Neinto, enseignant chercheur de l'université des science, et tenant actuellement le record de la plus belle bosse jamais vue. Il s'était fait abordé quelques heures plus tôt par des personnes apparemment peu recommandables qui lui avaient gentiment fait comprendre qu'il n'avait besoin ni de son portefeuille, ni de ses chaussure. mais en bon citoyen borné et persuadé de leur apprente utilité, il s'était refusé à les laisser à ces braves gars qui proposaient de l'en débarrasser. L'un d'eux, soucieux de le sauver de ses illusions, l'avait envoyé au pays des rêves d'un coup salvateur de matraque derrière la tête. la suite bien sûr n'était qu'un néant brumeux de rêves étranges et dontil ne souvenait absolument plus.

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La sang de la jeune femme ne fit qu'un tour. Elle se retourna directement vers la voix. Elle ne l'aperçu pas tout de suite, ce qui lui fit plus peur encore. Ce fut un pied dépassant d'un buisson qui lui fit comprendre que quelqu'un avait peut être vu toute la scène. Elle hésita à s'échapper, mais si l'homme avait vu machine et visage il ne partirait certainement pas tout de suite et la rechercherait jusqu'à la retrouver. Par dépit, elle se plaça donc face à lui, mains appuyées sur les hanches, et lui demanda d'un ton ec ce qu'il faisait là. Qu'il soit ou non visiblement en mauvaise posture et bien débrayé lui importait peu...

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Le regard trouble, le professeur regarda alors la femme qui lui faisait face. Il regardait autour de lui mais ne reconnaissait rien. Un peu paniqué, il se releva tant bien que mal, se massant le crâne douloureux.

"Qu'est ce que... je suis où là?"

Encore groggy, sa mémoire n'était pas encore complètement revenue, d'autant plus qu'il ignorait le lieu où il se trouvait. un peu dépassé, il espérait sincèrement que la jeune fille pourrait lui indiquer la route pour rentrer chez lui.

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La jeune femme, en entendant sa question pensa d'abord le rassomer un bon coup, afin de pouvoir fuir sans contrainte, et surtout sans avoir à répondre à des questions stupides. Mais l'homme semblait réellement perdu. Elle s'aperçu alors qu'il était en chaussettes, et commença à se douter de ce qui avait pu se passer pour lui. Elle mis la main devant sa bouche pour cacher son sourire franc.

Z'êtes dans un parc mister, va falloir vous bouger un peu, c'est pas bien vu de se ballader ici à une heure pareille. Moi je suis là mais c'est pas pareil, j'ai de quoi faire ici.

Elle lui tendit la main.

Allez debout, on dirait qu'vous êtes mort là...

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"Mort?"

Il se leva prestement et commença à s'épousseter comme s'il vérifiait les dires de la jeune fille.

"Grands dieux j'espère bien que non. Ce serait ma veine!"

Il s'époussetait encore lorsqu'il vit quelque chose de plus ou moins brillant derrière la fille. Imposant, sans aucun doute, mais étrange. métallique. Etait-ce le bruit qu'il l'avat réveillé. il jetait des regards curieux vers la machine, tâchant dans l'obscurité d'en déterminer la nature.

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La jeune femme comprit très vite ce qu'il regardait. Pas besoin d'être devin....

Posez moi la moindre question à ce sujet, et cette machine vous explose, vous aurez alors de réelles raisons de penser que vous êtes mort... Mais pas le temps d'en prendre conscience je pense...

Suis je claire?

[toi qui est scientifique, tu peux reconnaître la machine, qui a gagné pas mal de prix nobels à divers congrès... voir ma fiche perso]

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Thomas reconnut alors la machine, passée plusieurs fois dans des concours, gagnante à plusieurs reprises. Le scientifique se tenait très au courant de ce genre de chose. Ses yeux s'émerveillèrent devant cette oeuvre d'art, qu'il voyait pour la première fois en vrai. jamais il n'aurait cru avoir cette chance. Il n'entendit pas l'avertissement de l'hybride, ce contentant de regarder la machine avec une envie bien évidente au visage : celle de la toucher.

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Hey! n'y pense même pas! t'écoute ce que je te dis???

Elle ordonna à la machine de s'approcher via la télécommande dans sa poche et enclencha un hologramme qui fit croire que l'objet déployait deux grosses mitraillettes lourdes sur ses côtés.

Recule!

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Thomas eut soudain l'effet totalement inverse. Voyant les mitrailleuses, il fit un bond en arrière, et tomba sur le derrière.

"Mais ça va pas? C'est dangereux ces trucs là."

L'émerveillement avait laissé place à la terreur. Aussi banale et ennuyeuse que soit sa vie, il y tenait quand même. Quelle manque de chance, ça faisait déjà la deuxième tuile qui lui tombait dessus.

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Oui justement! Alors vous allez laisser tomber vos questions, me laisser monter dans mon engin pendant que je m'en vais, sur ce que dieu vous garde, si vous y croyez, et tchao!

La jeune femme tourna le dos au scientifique, tendis que sa machine pliait ses pattes à la manière d'une araignée afin de mettre son corps au raz du sol. Malikaï ouvrit le cokpit, et s'y engouffra, espérant que le scientifique ne lui court pas après ou ne tente pas de monter à son tour.

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Thomas resta figé. la peur des armes lui avaient fait oublier sa soudaine passion pour la machine. Il la laissa partir. Une profonde déprime le prit soudain. Décidément, quoi qu'il fasse, ça n'aboutissait jamais.

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La machine se releva, passa près de lui désactivant alors ses hologrammes à présent il était clairement visible que la machine ne possédait pas d'armes. Elle tourna le cockpit vers le scientifique, comme s'il avait s'agit là de sa tête puis s'élança à toute allure. Peu rapide pour une voiture, très rapide pour un humain. Malikaï avait finalement réussi à faire ce qu'elle avait voulu faire : s'échapper avec sa machine.
La créature de métal disparut rapidement dans la nuit avec une grâce assez hors du commun.